Haute Sarthe Alpes Mancelles (Communauté de communes)

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intercommunalité du NO de la Sarthe, siégeant à Fresnay-sur-Sarthe; 38 communes, 23 200 hab., 48 900 ha. Seule Fresnay-sur-Sarthe dépasse 2 000 hab., et de fort peu.

Saint-Aubin-de-Locquenay (680 Saint-Aubinois, 1 731 ha dont 100 de bois) est juste au sud de Fresnay sur le versant droit de la Sarthe. Celle-ci fixe la limite nord du finage, à l’exception du lobe de méandre qui est à Fresnay, tandis qu’au NE la commune empiète sur la rive gauche, incluant l’habitat et la zone d’activités de la Grenouillette. Au sud, le relief monte au bois de Saint-Aubin, qui domine le château de Perrochel, grosse demeure à nombreuses fenêtres de la fin du 18e s.-début du 19e, qui avec ses abords forme un site classé de 186 ha; le manoir de Bois-Après (16e s., restauré) est juste à l’ouest du village. La population n’a pas crû depuis 1999.

Saint-Ouen-de-Mimbré (1 030 Audoniens, 1 063 ha) est à 3 km au NE de Fresnay; lac de la Carrière à l’est. À la limite de Fresnay à l’ouest se sont un peu étoffés les quartiers de Villepeinte et la Bassesse; transports TTR (35 sal.). La commune a 260 hab. de plus qu’en 1999 (+34%).

Moitron-sur-Sarthe (260 Moitronnais, 1 032 ha) est 6 km au sud de Fresnay. Le petit village est sur une croupe à l’extrême SO de son finage. Il est complété au nord par le hameau des Touches sur une autre croupe, et par celui du Gué Lian (ancienne commanderie de templiers) en bord de Sarthe. La limite nord du finage suit le cours de la Sarthe. Tout au NE au bord de la rivière, se signale le manoir de Combre (15e s.). La commune a gagné 100 hab. depuis 1999 (+62%)

Montreuil-le-Chétif (300 Montreuillais, 1 464 ha dont 300 de bois) est à 6 km au SO de Fresnay sur la D310; manoir de la Touchette (14e s.) à l’ouest. Le sud-ouest du finage s’enfonce dans la forêt de Sillé-le-Guillaume, où est le site de la Roche Brune. Aux abords, le manoir de Bernay, de la fin du 15e s., bien conservé, avec grange du 13e, propose un centre d’artisanat d’art.

Douillet (350 hab., 1 899 ha dont 129 de bois) est à 6 km OSO de Fresnay sur un promontoire dominant la vallée de l’Orthe, qui rejoint la Sarthe au nord du village; château. Le finage inclut tout à l’est un méandre resserré de la Sarthe (la Grande Courbe). La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Georges-le-Gaultier (540 Saint-Georgiens, 2 336 ha) est un village de plateau,13 km à l’ouest de Fresnay. Au SO, étang et camping dans la petite vallée encaissée de la Vaudelle, qui conflue avec la Sarthe à l’extrémité orientale du finage. Celui-ci est, à l’opposé, limitrophe de la Mayenne; au NO, hameau de Niaulle.

Saint-Paul-le-Gaultier (300 Saint-Paulois, 1 515 ha), à 13 km ONO de Fresnay, est sur le versant gauche de la vallée du Merdereau, qui fixe la limite sud du finage et atteint la Sarthe à son angle SE. Au pied du village, étang et base de loisirs avec camping. Au NO, le finage, très étiré, atteint la limite de la Mayenne et la forêt du Pail.

Saint-Léonard-des-Bois (490 Saint-Léonardais, 2 712 ha dont 800 de bois), 13 km au NO de Fresnay, est une «station verte de vacances» et un village de loisirs très réputé, qui occupe le site de traversée encaissée des Alpes mancelles par la Sarthe, et le petit mais profond vallon pierreux affluent, dit Vallée de Misère. On y pratique le canoé, l’escalade et le parapente, le trial; belvédère, manoir de Linthe (15e s.). Le domaine de Gasseau propose un jardin de plantes alimentaires et un parc de loisirs avec parcours d’aventures. La commune a deux hôtels (45 chambres), un camping (85 places) et contient un quart de résidences secondaires. Le finage est limitrophe de la Mayenne et, à l’extrême NE, de l’Orne à Saint-Céneri-le-Gérei. Le village est au pied du versant droit de la Sarthe, face à un bel amphithéâtre de méandre. La butte de Narbonne domine le village. le finage s’étend des deux côtés de la Sarthe sur le plateau en partie boisé.

Sougé-le-Ganelon (920 Sougéens, 1 811 ha), 7 km au NO de Fresnay, se distingue par un vieux prieuré (16e s.) et, au hameau du Gué d’Ory qui est au bord de la Sarthe au confluent du Merdereau, par la présence d’une grosse usine Hutchinson du groupe Total (joints d’étanchéité pour automobiles, 580 sal.); atelier de matériel agricole Cochet (40 sal.). À la pointe SO, hameau de la Chapelle avec chapelle du 16e s. La commune a gagné 100 hab. depuis 1999.

Assé-le-Boisne (940 Asséboliens, 2 839 ha dont 212 de bois), 6 km NNO de Fresnay, qui a gagné 140 hab. depuis 1999, a des traces d’un oppidum, et le manoir de l’Échenay (15e s.). Le finage, étiré vers le NO et surtout vers le sud, joue avec les sinuosités de la Sarthe et atteint Fresnay au SE par le Coteau des Vignes dominant le grand méandre de la Sarthe; proches hameaux de Fontaine et de la Chatterie. Au NE d’Assay, hameau de Lévigne et, plus loin, château de Serizay, 15e s. et renaissance, modifié au 19e s., avec douves et étang.

Saint-Victeur (460 Saint-Victoriens, 706 ha) est à 5 km NNE de Fresnay; au sud, la Cocardière a reçu un lotissement; la commune a gagné 170 hab. depuis 1999 (+59%).

Beaumont-sur-Sarthe (1 990 Belmontais, 664 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 24 km au SO de Mamers et 28 km NNO du Mans. La bourgade est juchée sur un éperon de méandre de la Sarthe dont elle domine la rive droite. Ancienne place forte, elle a conservé un donjon du 12e s. et des restes de fortifications, un vieux pont gothique et des maisons anciennes, une église romane, des halles (refaites en 1898), ainsi que d’anciens fours à chanvre aux environs. L’ensemble lui vaut d’être considérée comme «petite cité de caractère» et «station verte de vacances».

Bénéficiant d’une gare et de la traversée de la D338, elle a un solide noyau de commerces et services; un hôpital local, collèges public et privé, supermarché U (50 sal.); charpentes Martin (25 sal.), négoce agricole Maudet (20 sal.), EDF (Enedis, 20 sal.); camping en bord de Sarthe au pied du bourg. Le bourg est à la pointe orientale de son finage, qui s’ouvre à l’ouest sur le plateau. La population communale a relativement peu changé en deux siècles, entre un maximum de 2 300 hab. vers 1840, un minimum à 1 600 en 1931 et un maximum secondaire à 2 100 en 1975; elle se tient depuis aux environs de 2 000 hab.

Maresché (900 Mareschéens, 1 501 ha dont 233 de bois) est un village-rue étiré au-dessus de l’Orthon, 2 km au sud-est de Beaumont. L’habitat est redoublé par le gros hameau de la Croix Verte qui, au NO, fait figure de faubourg méridional de Beaumont sur la rive gauche et dans la plaine de la Sarthe, au passage de la D338 et près du confluent de l’Orthon. La commune, qui a gagné 190 hab. (+27%) depuis 1999, accueille les Charpentes Françaises (30 sal.). Son finage contient au SE un échangeur à péage de la D6 et de l’A28, laquelle laisse à l’est le bois de Boisclaireau; pont romain sur la Sarthe au pied de Beaumont, manoir de la Bussonnière (15e et 18e s.) à l’ouest.

Saint-Marceau (560 Marcelins, 891 ha), 6 km au sud de Beaumont est sur la rive droite de la Sarthe, qui traverse le finage. Le village, que la D338 (ex-N138) contourne par l’ouest, se distingue par un prieuré inscrit; camping en bord de Sarthe, château de la Ménarderie à l’est. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+37%).

Le Tronchet (160 Tronchetois, 389 ha) est un petit village à 7 km SO de Beaumont, sur une colline dominant la vallée de la Longuève, dont le cours fixe la limite communale au nord; un musée de l’Abeille et un beau château de 1780 avec parc, bois du Tronchet sur une croupe au sud; +50 hab. depuis 1999.

Assé-le-Riboul (530 Asséens, 1 677 ha) est à 5 km SO de Beaumont sur un versant dominant le cours de la Longuève, qui fixe la limite sud du finage et conflue avec la Sarthe à l’angle SE; au confluent, le hameau de Monchenou aligne ses maisons le long de la Sarthe. Au NO du village, où le relief est plus vallonné, hameaux de la Motte, d’Augigny et de l’Espérance. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Vernie (350 Vernissois, 990 ha), à 10 km SO de Beaumont, a un intéressant château Louis XIII à l’ouest, au pied d’une butte boisée. Le village est dans la vallée de la Longuève, rive gauche, suivi à l’est par le hameau de la Motte; récupération de déchets Sita (30 sal.). Vernie a gagné 60 hab. depuis 1999.

Ségrie (610 Ségriens), 2 199 ha dont 243 de bois), 8 km OSO de Beaumont et 2 km au nord de Vernie, a une église classée des environs de 1200, en roussard, quasi intacte. Au NO, le paysage est vallonné et drainé par le Souci, qui passe au Gué Pierreux (carrières) et traverse ensuite le village en direction de l’est puis du NE où il atteint l’Être, leur union formant le Lombron.

Saint-Christophe-du-Jambet (230 Saint-Christophorais, 1 124 ha), 8 km à l’ouest de Beaumont, est un village perché en haut d’un grand versant; église classée du 15e s.; au pied coule l’Être, qui rejoint à l’est le Souci. Le finage monte sur le plateau du Turonien à l’ouest et s’étire loin vers l’est, sur 11 km, atteignant la Sarthe entre Piacé et Juillé.

Piacé (390 Piacéens, 1 012 ha), 4 km au nord de Beaumont sur la D338, garde le confluent de la Sarthe et de la Bienne; la Sarthe fixe sa limite à l’ouest et au sud; silos, aliments du bétail Huttepain Bouix (45 sal.); chapelle priorale du 13e s.

Juillé (490 Juilléens, 2 066 ha dont 302 de bois), 2 km au nord de Beaumont et 3 km ONO de Vivoin, a une église avec des retables remarqués et un temple heptagonal gallo-romain classé. Le village est sur le rebord du bas plateau qui domine la Sarthe, laquelle traverse la partie méridionale du finage; au sud, le hameau de Saint-Pierre jouxte Beaumont. La D338 traverse la Sarthe au pied de Juillé, la voie ferrée Le Mans-Alençon traverse le finage au sud, rive droite.

Vivoin (970 Vivoinais, 1 826 ha) est juste en face de Beaumont de l’autre côté de la Sarthe, rive gauche. Le village, «petite cité de caractère», est connu pour son prieuré bénédictin du 11e siècle, avec grosse église classée des 11e-13e s., restaurés en 1964-1974 par les pouvoirs publics (commune et département) et qui abrite un musée de la Vie d’autrefois et un centre culturel. À Vivoin travaillent les TCIM (Tanneries et Cuirs d’Indochine et de Madagascar, 140 sal., du groupe Hermès), tournées vers le luxe (alligator, lézard) et disposant de filiales dans plusieurs pays. Le finage est traversé N-S par l’A28, qui offre la double aire de repos de la Suzannerie-Joël Boisgard. Il a une longue queue vers le nord, incluant plusieurs habitats dont le petit hameau de Congé des Guérets. Plus large à la hauteur du village et au sud, il inclut une partie de la plaine de rive droite de la Sarthe, avec notamment la gare de Beaumont et le manoir de Mirebeau (14e s.) en bord de Sarthe. Sur la rive gauche, l’habitat du village se prolonge par le hameau de la Lande. Au NE, à la limite de Doucelles, château de Villers. La commune a eu 1 400 hab. en 1831 et en 1851 et a décliné ensuite jusqu’en 1975 (700 hab.); elle a gagné 140 hab. depuis 1999.

Doucelles (250 Doucellois, 448 ha) est 5 km au NE de Beaumont en plaine; elle a 80 de plus qu’en 1999 (+47%).

Chérancé (370 Chérancéens, 1 038 ha) est à 14 km à l’est de Fresnay dans un méandre de la Bienne; abattoir de porcs (Vallégrain, 110 sal.), menuiserie Livet (20 sal.); étang et camping en bord de Bienne, hameau de la Croix au sud de la rivière. L’A28 traverse l’extrémité occidentale du finage.

Thoiré-sous-Contensor (90 Thoréens, 599 ha) est à 17 km ENE de Fresnay. Le village est sur la rive droite de la Bienne; trace d’une ancienne voie ferrée avec site de la Gare au bord de la rivière; le petit hameau de Contensor est juché sur le plateau du Bathonien au sud.

Grandchamp (170 Grandchampois, 538 ha) est à 15 km ENE de Fresnay, également sur la rive droite de la Bienne en aval de Thoiré; hameaux de Bois Mocquet à l’ouest, Coudroux au SE, Fleurs à l’est, avec étang.

Rouessé-Fontaine (280 Rousséens, 1 248 ha) est à 13 km ENE de Fresnay, au bord de la Semelle, rive gauche; prieuré du 15e s., clocher classé; château de Rosay à l’ouest, haras du Grand Plessis. L’A28 traverse la partie SO du finage et y a un échangeur à péage avec la D310. Au SE, le finage s’élève sur le plateau du Bathonien, prolongé en pointe à l’est du village. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Ancinnes (980 Ancinnois, 2 721 ha dont 777 de bois), 18 km NE de Fresnay, 13 km SE d’Alençon, est à l’orée de la forêt de Perseigne et se signale par un collège public; manoir de Couesme (14e au 16e) au SO. La Semelle, affluent de la Bienne, a sa source dans la forêt et contourne le village par l’est et le sud. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Bourg-le-Roi (320 Régis-Borgiens, 36 ha), 13 km NE de Fresnay, 4 km à l’est d’Oisseau, est un vieux fief, qui a conservé des restes de remparts et deux portes, un plan quadrillé, et propose un musée de la broderie et de l’histoire. Le finage, minuscule, est bordé à l’ouest par le cours du Rosoy Nord, et encadré à l’est par le territoire d’Ancinnes.

Chérisay (310 hab, 799 ha) est à 12 km NE de Fresnay. Le finage est encadré par le cours du Rosoy et la voie ferrée à l’est, l’A28 à l’ouest; +90 hab. depuis 1999.

Fyé (1 050 Flacuméens ou Fiétuméens, 1 631 ha), 7 km NNE de Fresnay, 13 km au sud d’Alençon sur la route du Mans, a une maison familiale rurale et un atelier de mécanique (Prestorac, 60 sal.); le nom s’est écrit Flaé en 1126 et viendrait d’un certain Flavius, le gentilé est aussi indécis que laborieux. Un peu à l’écart de la grand-route (D338), le village y a projeté les deux hameaux de la Route et Plaicot un peu au nord et, entre la Route et le village, le hameau de la Houdairie. Fyé a gagné 100 hab. depuis 1999. Tout à l’est, passent l’A28 et la voie ferrée.

Oisseau-le-Petit (680 Oxellois, 860 ha), sur la route d’Alençon au Mans (D338), 10 km au sud d’Alençon, a une population à peine stable. Son finage a révélé au SO du village les restes d’un temple gallo-romain, à quadruple enceinte, inséré dans un tissu de rues et de bâtiments publics, d’une centaine d’hectares, mais dont il ne reste que peu de traces (fanum). Oisseau fut au centre de la communauté de communes des Portes du Maine Normand, l’une des trois composantes de la communauté actuelle Haute-Sarthe-Alpes mancelles. Le nom évoque une hauteur (racine celte uxello); il était naguère Le Petit-Oisseau, sujet de plaisanteries faciles jusqu’à son changement en 1961.

Béthon (340 Béthunéens, 385 ha), 2 km au nord d’Oisseau, est traversé par la D338 et l’A28; hameau de la Chesnaie au nord; +50 hab. depuis 1999.

Bérus (460 Bérusiens, 673 ha), 6 km NO d’Oisseau, limitrophe de l’Orne, 8 km SSO d’Alençon, a un très petit village mais agrandi par des lotissements de pavillons, à l’est, château de Boisdeffre. Tout à l’est, le finage est traversé par la D338 et contient les hameaux de la Feuillère, la Miottière, Maleffre; ambulances AC (25 sal.). La commune, qui dépassait 500 hab. au milieu du 19e s., n’en avait pas 200 en 1968; elle croît depuis (+90 hab. après 1999).

Gesnes-le-Gandelin (990 Gesnois, 1 288 ha dont 265 de bois) est à 6 km ONO d’Oisseau et aussi à 11 km au SO d’Alençon. Au nord, le finage est occupé par les bois de Rablais et de Vaux, ornés de deux étangs, et touche à la limite départementale. À l’est, il est dominé par l’oppidum protohistorique protégé de Saint-Évroult, sur un éperon rocheux face au hameau de la Roche. Au SE du château de Vaux restent un bois, des étangs et une maison bourgeoise refaite au 19e s. La commune a gagné 240 hab. depuis 1999, soit 32%.

Moulins-le-Carbonnel (720 Moulinois, 1 631 ha), 11 km au SO d’Alençon, 10 km ONO d’Oisseau, est sur une butte dominant le cours de la Sarthe, et inclus dans le parc Normandie-Maine. Le village a un collège public, une fête aux ânes et une base de plein-air du Parc régional; 50 hab. de plus qu’en 1999. Le finage touche au NO à Saint-Céneri-le-Gérei par le hameau du Pont.