Hérault (l’)

fleuve languedocien, long de 148 km. Il a sa source à L’Espérou dans la commune de Valleraugue, sous le mont Aigoual à 1 567 m; il coule d’abord vers le SE et le sud, reçoit à droite l’Arre qui vient du Vigan et à gauche le Rieutord qui descend de Sumène; il sort des Cévennes à Ganges où il reçoit à droite la Vis, puis s’oriente vers le SSO à travers les bas plateaux calcaires des Garrigues où il s’enfonce en gorge, reçoit la Buèges à droite, longe Saint-Guilhem-le-Désert et la grotte de Clamouse et sort en plaine à Saint-Jean-de-Fos. Il passe à Gignac, reçoit à droite la Lergue à Canet, puis la Dourbie et la Boyne, la Peyne à Pézenas, atteint Bessan puis Agde et débouche en mer au Grau d’Agde.

Comme toutes les rivières d’origine cévenole, il a des crues redoutées, notamment à Pézenas. Les anciens villages se tenaient à distance respectueuse; ce n’est pas toujours le cas des urbanisations récentes et des zones d’activité. Le nom de l’Hérault vient du latin Arauris, d’une racine hydronymique bien plus ancienne (radical ar). Aux fins de promotion touristique, sa vallée moyenne, y compris les gorges de Saint-Guilhem, est parfois dénommée Vallée Dorée (contrepèterie d’Hérault).

Le nom est utilisé par plusieurs communes dont Clermont-l’Hérault, le département et trois intercommunalités: Vallée de l’Hérault en amont, Hérault Méditerranée en aval, Sud Hérault qui est sans rapport avec le fleuve mais tire son appellation de celle du département, non sans approximation d’ailleurs puisqu’elle est au sud-ouest et que trois intercommunalités voisines vont plus au sud qu’elle.