Isigny-Omaha Intercom

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communauté de communes du Calvados au NO, associant 59 communes et 27 000 hab. sur 58 200 ha. Seules Le Molay-Littry (siège) et Isigny-sur-Mer dépassent 2 000 hab.

Un premier ensemble de communes est au sud et à l’est du territoire.

Montfiquet (110 hab., 1 954 ha dont 1 800 de bois) est à 10 km au sud du Molay-Littry, 15 km SO de Bayeux, avec un terroir agricole très réduit et sans village: presque toute la commune est occupée par la forêt de Cerisy, constituée en réserve naturelle sur 2 124 ha (dont une partie à Cerisy dans la Manche) et limitrophe de la Manche.

Litteau (290 hab., 694 ha), 15 km SSO du Molay-Littry, est bordée au nord par la queue occidentale de la forêt de Cerisy; deux campings sont à l’orée des bois (dont Siblu, 30 sal.). La commune est limitrophe de la Manche. Elle a 70 hab. de plus qu’en 1999.

La Bazoque (190 Bazoquois, 1 014 ha), 12 km au sud du Molay-Littry, a un finage étiré à l’est de Litteau, bordé à l’est par le cours sinueux de la Drôme. Le petit village est au NE; étang de Loisel à la pointe nord, dans la vallée de la Drôme et au contact de la forêt de Cerisy. La pointe sud du finage touche à la limite départementale.

Cormolain (420 Cormolinais, 1 104 ha); 15 km au sud du Molay-Littry, est traversée par la Drôme; quelques petits hameaux entourent un village relativement étoffé qui domine le confluent de la Drome et d’un Vey encaissé; +60 hab. depuis 1999.

Sallen (300 hab., 1 121 ha), 18 km SSE du Molay-Littry, 23 km SSO de Bayeux, est au SE de Cormolain dans la vallée du Vey, avec un finage contourné formé de trois ailes. Celle de l’ouest atteint la Drôme à la limite du département et porte un parc de quatre éoliennes Enercon (8MW) de la firme allemande Futuren. L’aile du sud contient le hameau du Vieux Sallen et va jusqu’aux abords de Caumont-l’Éventé. Celle du nord va jusqu’à Foulognes et contient la source de la Soquence, affluent de la Drôme. Sallen a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Foulognes (200 Foulonais, 643 ha), 13 SSE du Molay-Littry, est une commune sans village, au finage étiré vers le sud.

Sainte-Honorine-de-Ducy (130 hab., 499 ha), 16 km SE du Molay-Littry, occupe le haut bassin de l’Aurette, affluent de l’Aure.

Cahagnolles (260 Cahagnollais, 717 ha), 17 km SE du Molay-Littry, 16 km SSO de Bayeux, est sur l’Aurette en aval de Sainte-Honorine et a gagné 80 hab. depuis 1999 (+44%).

Planquery (240 hab., 1 437 ha dont 244 de bois), 11 km SSE du Molay-Littry, est au sud de Balleroy-sur-Drôme; son finage, bordé à l’ouest par la Drôme, contient au NE le bois de Baugis (200 ha).

Balleroy-sur-Drôme (1 460 hab., 1 177 ha) est une commune nouvelle, 8 km SSE du Molay-Littry et 16 km SO de Bayeux. Elle unit deux communes. Balleroy (1 010 Biardais, 423 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados, au sud de la Drôme. Son très beau château de pierre et brique par Mansart (1626-1636) a appartenu à un riche Américain, Malcolm Forbes, mort en 1990, qui y a installé un musée des Ballons (aérostats). Le village a une maison familiale rurale, mais peu de commerces; il figure parmi les «villages de charme»; camping au NE. Sa population, qui atteignait 1 400 hab. du milieu du 19e s., 720 seulement en 1975, a repris 170 hab. depuis 1999. Vaubadon (450 hab., 754 ha) est à 4 km au nord, sur la D572 avec un finage plus étendu, borné au sud par le cours de la Drôme et à l’ouest par la forêt de Cerisy; château avec parc au nord, hameau de la Forêt au NO, grande carrière au sud; +70 hab. depuis 1999.

Castillon (350 Castillonnais, 1 102 ha), 8 km SE du Molay-Littry, 12 km SO de Bayeux, au NE de Balleroy, est bordée au nord par la vallée de la Drôme; château au nord du village, avec jardin botanique; +40 hab. depuis 1999.

Saint-Paul-du-Vernay (830 Saint-Paulois, 1 513 ha), 13 km SE du Molay-Littry, 12 km SSO de Bayeux, a un long village-rue sur la D99 avec carrefour de la D13. L’Aurette limite le finage au SE. Au nord, il atteint la vallée de la Drôme et contient le bois de Vernay (70 ha). La commune a gagné 180 hab. depuis 1999 (+28%).

Trungy (220 Trungiens, 707 ha), 15 km ESE du Molay-Littry, 10 km au sud de Bayeux, est la commune la plus orientale du territoire intercommunal. L’Aure limite son finage à l’est.

Noron-la-Poterie (400 Noronnais, 301 ha), 9 km ESE du Molay-Littry et 8 km au SO de Bayeux, est traversée par la vallée de la Drôme et par la D572. La commune conserve une spécialité de poteries de grès; elle a gagné 110 hab. depuis 1999 (+38%).

Le Tronquay (780 Tronquois, 1 307 ha dont 202 de bois), 5 km ESE du Molay-Littry, a un habitat fort dispersé en l’absence de village. Les principaux habitats sont sur la D572 au sud: le hameau-rue de la Tuilerie au SE, qui prolonge Norron-la-Poterie, et la Commune au SO. La Drôme fixe la limite sud du finage, qui contient le bois du Tronquay (200 ha). La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999 (+22%).

Un autre ensemble de communes est au nord-est du territoire.

Crouay (550 Crocusiens 773 ha), 6 km ENE du Molay-Littry, est une commune sans village, au finage en triangle allongé vers le nord, et traversé au sud par la voie ferrée Caen-Cherbourg, le cours du Marais et celui de la Tortonne; +120 hab. depuis 1999 (+28%).

Tour-en-Bessin (660 Tourois, 1 031 ha), 10 km NE du Molay-Littry, 6 km ONO de Bayeux, a son village sur la D613 et frôlé par la N13. Au nord, le château de Vaulaville est une charmante folie du 18e siècle. Au sud, hameau-rue de Grévilly. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+37%).

Maisons (390 Maisonnais, 667 ha), 14 km NE du Molay-Littry, 6 km NO de Bayeux, traversée par la vallée de l’Aure, se tient dans la plaine au pied du coteau des reliefs littoraux. L’Aure se perd au nord du finage à la Fosse du Soucy, au nom significatif, mais réapparaît un peu plus loin au NO dans la commune, sous le nom d’Aure inférieure. La population a crû de 60 hab. depuis 1999.

Étréham (350 Étréhamais, 424 ha), 13 km NNE du Molay-Littry, 26 km ENE d’Isigny; aligne ses maisons sur le bas versant qui domine la rive droite de l’Aure inférieure. Le village a une église classée du 11e s. et, à côté, la vieille ferme de la Marguerite, ornée d’un beau portail du 14e s. au bord de l’Aure; grand haras de Chambure (40 sal.) à l’ouest, camping au NO, hameau de Béquet au sud. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999 (+46%).

Mosles (360 Moslois, 642 ha), 10 km NNE du Molay-Littry, s’aligne sur la D613, ex-N13; celle-ci passe juste au sud, les deux se rejoignant juste à l’ouest du finage; +100 hab. depuis 1999 (+39%).

Blay (390 Blaviens, 714 ha), 6 km NNE du Molay-Littry, a son village au sud du finage, sur le bas versant droit du Marais; au NO, manoir de Cléronde et petit bois de Gruchy; +120 hab. depuis 1999 (+44%).

Le Breuil-en-Bessin (420 hab., 437 ha), 3 km NE du Molay-Littry et petite banlieue, est traversée par la voie ferrée; hameau de Goville au sud; +160 hab. depuis 1999 (+62%). La mention en Bessin est apparue en 1914.

Saon (230 hab., 524 ha), 5 km NNE du Molay-Littry, a un finage étiré SO-NE, traversé au nord par la Tortonne qui y reçoit le Marais. Il touche au Molay-Littry au SO, en un site où l’on exploita de la houille et qui en conserve une cheminée carrée de 1834 au bord de la voie ferrée, juste à l’est de la gare du Molay-Littry.

Saonnet (300 Saonnetiens, 534 ha), 5 km au nord du Molay-Littry, est traversée par la Tortonne. Le petit-village-rue est prolongé au sud par le hameau-rue des Vases; +130 hab. depuis 1999 (+77%).

Rubercy (170 hab., 554 ha), 7 km au nord du Molay-Littry, est également traversée par la Tortonne et n’a pas de village, mais deux hameaux; mairie et église sont à part, à l’est. La commune n’avait que 90 hab. en 1999.

Trévières (940 Tréviérois, 1 170 ha), 10 km NNO du Molay-Littry et 17 km à l’est d’Isigny, est un ancien chef-lieu de canton du Calvados, 16 km à l’ouest de Bayeux. Le village est à 7 ou 8 km de la mer, sur la rive gauche de l’Aure dans le Parc des Marais, à la limite des marais; église romane classée avec clocher à pans de bois. La commune a reçu un collège qui porte le nom d’Octave Mirbeau (1848-1917), né à Trévières; deux campings au bord de l’Aure; maison de retraite (ehpad, 25 sal.). La Tortonne traverse le finage au sud et conflue avec l’Aure à l’ouest. Un ancien moulin sur la Tortonne, dit Bosq-Moulin, refait à la fin du 17e s. et dès lors traduit Beau-Moulin, est classé. La population augmente légèrement depuis 1975 (810 hab.) mais elle avait atteint 1 130 hab. en 1886. Curieusement, Trévières est le bureau d’un nouveau canton du Calvados à son nom (59 communes, 26 800 hab.); il comprend Isigny et Le Molay-Littry, plus peuplées, mais Trévières est plus central dans le territoire du canton.

Mandeville-en-Bessin (340 Mandevillais, 883 ha), 10 km au nord du Molay-Littry, 20 km à l’est d’Isigny, a son finage borné au nord par le cours de l’Aure et la N13. Le village est éparpillé au SO; château de Doville au NE; +110 hab. depuis 1999 (+48%). En Bessin a été ajouté au nom en 1946.

Surrain (160 hab., 708 ha), 14 km au nord du Molay-Littry, 3 km au NE de Trévières, a son village sur le bas plateau au nord de l’Aure. Le finage est borné au sud et traversé à l’ouest par la N13; coopérative agricole et silos au SO, camping, un musée de la Libération.

Les communes du littoral sont celles de la partie de la Côte de Nacre dite depuis 1944 Omaha Beach.

Aure-sur-Mer (750 hab., 1 055 ha) est à 26 km ENE d’Isigny 12 km NO de Bayeux et juste à l’ouest de Port-en-Bessin. C’est une commune nouvelle, issue d’une fusion de 2017. Au nord, Sainte-Honorine-des-Pertes (550 hab., 569 ha) espace ses maisons le long de la D514 à environ 700 ou 800 m de la falaise de 60 m qui borde la Manche; deux campings, hameau de Cabourg à l’est; un vallon échancre le relief et la falaise aux Bateux. Sa voisine Russy (200 hab., 486 ha) est au sud, associant la plaine de l’Aure inférieure et le coteau en pente douce qui la domine, sans village; église du 13e s. au nord, château au SE. L’ensemble s’est accru de 170 hab. depuis 1999 (29%).

Colleville-sur-Mer (180 Collevillais, 693 ha), 23 km ENE d’Isigny, à l’ouest d’Aure, s’organise autour d’un vallon profond qui débouche sur le village de vacances littoral du Cavey; musée Overlord au hameau du Bray à l’ouest, proche du très grand cimetière militaire américain (15 ha, 33 avec les annexes, plus de 9 000 tombes) sur le plateau au-dessus de la falaise au NO; camping à l’est. Le finage se limite au plateau. La mention sur Mer est ancienne.

Saint-Laurent-sur-Mer (260 hab., 390 ha), 21 km NE d’Isigny, à l’ouest de Colleville, a aussi un vallon, où le hameau des Moulines a un musée mémorial d’Omaha Beach, un monument Signal d’Omaha Beach sur la plage, et un site nautique. Une étroite plaine au pied de la falaise a reçu des villas. Sur le plateau, le village s’éparpille, propose un musée du Quotidien de nos grands-parents avec cidrerie, un centre de vacances; un colombier; bassins de lagunage à l’est. Au sud, le finage se limite au plateau. La mention sur Mer est ancienne. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999 (+37%).

Vierville-sur-Mer (240 Viervillais, 641 ha), 20 km NE d’Isigny, à l’ouest de Saint-Laurent, a un plateau plus large et plus bas, incisé par un petit vallon avec monuments et belvédère. La bande de plaine au pied de la falaise s’amenuise vers l’ouest; sites de nautisme et de vol libre, musée D-Day Omaha, camping. La mention sur Mer est ici de 1913.

Formigny-la-Bataille (740 hab., 2 624 ha), 17 km ENE d’Isigny, est une commune nouvelle de 2017 formée par la réunion de quatre communes. À 3 km au nord de Trévières, Formigny (250 hab., 1 086 ha) cultive le souvenir de la bataille du 15 avril 1450 où la défaite des Anglais, aidée par l’une des premières utilisations de l’artillerie de campagne sur chariot, marqua un début de la fin de la guerre de Cent ans trois ans avant la bataille de Castillon en Aquitaine. Elle est commémorée par une chapelle royale construite en 1486 et aménagée en musée. Formigny n’a pas de village, mais des maisons dispersées et deux esquisses de hameaux, au sud (Engranville) et à l’ouest sur la D613 (le Val). La N13 la traverse, offrant un échangeur au lieu-dit les Monuments.

Aignerville (210 Aignervillais, 435 ha) est juste à l’ouest, traversée au nord par la N13, longée au sud par l’Aure qui a modelé un bel amphithéâtre de méandre. L’habitat est épars, avec esquisses de hameaux sur le coteau méridional de l’Aure (Aignerville) et au nord près de la grand-route (Normanville). Écrammeville (210 Écrammevillois, 684 ha) est plus loin au sud-ouest, à 5 km ONO de Trévières, et contient environ 200 ha de marais au sud de l’Aure. Enfin, au nord, Louvières (73 hab., 419 ha) est la seule à donner une étroite fenêtre sur la mer, mais sans accès; le village est à plus de 3 km de la falaise, avec le petit hameau de Gruchy au nord sur la D514. L’ensemble a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Asnières-en-Bessin (66 Asniérois, 252 ha), 16 km ENE d’Isigny, est une petite commune entre Formigny et Englesqueville, à cheval sur le plateau et la plaine de l’Aure; l’habitat se tenant sur le coteau qui les unit. En Bessin a été ajouté en 1937.

Englesqueville-la-Percée (100 Englesquevillais, 788 ha), 16 km ENE d’Isigny, a un assez large front de mer (2 700 m), mais à falaise et peu accessible. Une partie de l’habitat suit la D514 au nord, au Haut Chemin et au château d’Englesqueville (tour). Une autre partie est plus au sud, avec église et mairie. Au SO, une butte dans la plaine porte des restes du château fort de Beaumont (12e s.). Le nom de la commune, qui vient certainement d’un habitat anglais, a pris son complément la Percée en 1891 et n’a donc rien à voir avec une percée militaire du Débarquement de 1944; la pointe de la Percée, ainsi évoquée pour une roche percée, donne sur le Raz de la Percée, au NE. La commune, très dépeuplée, a eu près de 500 hab. au début du 19e s. et encore 360 en 1891.

Saint-Pierre-du-Mont (80 Sanpétrimontins, 496 ha), 15 km NE d’Isigny, a 1 700 m de côte, vide et basse (25 à 30 m de falaise), un plateau étroit qui porte l’habitat le long de la D514, avec au pied une partie de la plaine drainée par le Véret.

Cricqueville-en-Bessin (200 Cricquevillais, 855 ha), 13 km NE d’Isigny, se distingue par la pointe du Hoc, seul élément un peu avancé du littoral, haut lieu du Débarquement comme point fort des défenses allemandes de 1944, qui dut être pris par escalade; belvédère et musée. L’habitat est très dispersé; église gothique classée. Le Véret coule dans une large vallée marécageuse, au pied d’un coteau nommé la Montagne, et débouche sur la mer à la limite NO de la commune au Pont du Diable. En Bessin a été ajouté en 1891.

Grandcamp-Maisy (1 590 Grancampmaiserais, 1 485 ha), à 10 km NNE d’Isigny, est le seul village de ce littoral à être en bord de mer, et d’ailleurs le plus peuplé. La côte est basse et a permis de creuser un port. Le bourg est un actif port de pêche (une vingtaine de bateaux, environ 700 t de poisson et 950 t de coquilles saint-jacques par an), huîtres et moules, avec plage et port de plaisance devant le grand platier des roches de Grandcamp; base conchylicole tout à l’ouest. La commune a 600 résidences secondaires, et un musée des Rangers de 1944; deux campings, maison de retraite (50 sal.). Les deux communes ont fusionné en 1972; Maisy au sud-ouest avait alors 340 hab., Grandcamp un peu plus de 1 500 (1 900 en 1891); la population a diminué depuis, perdant 270 hab. après 1999.

Géfosse-Fontenay (140 Géfossiens, 1 111 ha), 6 km au nord d’Isigny, est sur la rive orientale de la baie des Veys; château de Géfosse et manoir de l’Hermerel (16e-17e s.). La côte est basse et marécageuse; pisciculture à la pointe du Grouin au SO. Géfosse avait absorbé Fontenay (160 hab., à l’ouest) en 1841, l’ensemble passant à 370 hab. en 1866 avant de décliner.

Les autres communes sont autour d’Isigny.

Osmanville (550 Osmanvillais, 1 088 ha) a son village à 2 km NE d’Isigny sur la D613, que double la N13 (échangeur). La partie SE du finage, au-delà de la N13, est dans les marais de l’Aure, celle-ci limitant la commune. Vers l’est, un habitat linéaire suit la D613. Au sud-ouest est la grande usine de la coopérative laitière d’Isigny. À l’ouest, la commune est bordée par la Viret et a quelques polders. Le confluent de l’Aure et de la Vire est à la limite d’Isigny. La population évolue peu.

Monfréville (100 Monfrévillais, 722 ha), 5 km à l’est d’Isigny, n’a pas de village. Le finage se partage entre basses collines au sud et marais de l’Aure au nord, celle-ci fixant la limite septentrionale de la commune.

Saint-Germain-du-Pert (180 hab., 603 ha), 6 km ENE d’Isigny, a son finage au nord de l’Aure, avec quelques marais, et un habitat dispersé sur de très basses collines où l’on a pu aménager un belvédère à 18 m d’altitude. La limite nord suit la N13.

Cardonville (110 Cardonvillais, 329 ha), 6 km NE d’Isigny, est au nord de la N13.

La Cambe (580 Cambais, 1 117 ha), 10 km ENE d’Isigny, a un village sur la D613, contourné au sud par la N13 (échangeur). Au NO, château de Jucoville, avec colombier –mais le proche hameau de Jucoville est dans le finage de Grandcamp-Maisy; camping au nord, haras à l’est. La partie méridionale de la commune est dans les marais de l’Aure, dont le cours limite le finage. À l’ouest, vaste cimetière militaire allemand (7 ha). La population a augmenté de 60 hab. depuis 1999.

Deux-Jumeaux (61 hab., 407 ha), 14 km ENE d’Isigny, est au nord de Longueville, sans vrai village; église classée.

Longueville (300 Longuevillois, 654 ha), 13 km ENE d’Isigny, a un habitat étalé aux abords de la D613, contourné au nord par la N13 (sans accès). Une queue vers le sud dépasse l’Aure et englobe 120 ha de marais au drainage dense; +60 hab. depuis 1999.

Canchy (200 Canchéens, 572 ha), 12 km ENE d’Isigny, d’habitat dispersé, est bornée au nord par la N13 et donne au sud sur l’Aure et ses marais.

Colombières (210 hab., 1 064 ha), 10 km ESE d’Isigny, 12 km NO du Molay-Littry, se partage à moitié entre le marais au nord, à larges mailles, et la plaine bocagère au sud, où court la D5 au bord des marais, jusqu’au cours de l’Esque et à son confluent avec l’Aure; château féodal, remanié aux 17e-18e s.

Bricqueville (180 Bricquevillais, 670 ha), 12 km ESE d’Isigny, 10 km NO du Molay-Littry, est dans le bocage et n’a que très peu part au marais au nord. L’Esque borde son finage à l’est et au nord-est; église classée du 13e s.; +70 hab. depuis 1999.

Bernesq (200 Bernesquois, 590 ha), 14 km ESE d’Isigny, 7 km NO du Molay-Littry, a son village sur le rebord du plateau creusé par l’Esque au sud-ouest; haras, château du 16e; +40 hab. depuis 1999.

La Folie (100 hab., 653 ha), 10 km ONO du Molay-Littry, 15 km ESE d’Isigny, commune sans village, se disperse sur le bas plateau de terrains permiens qui précède le massif ancien.

Saint-Martin-de-Blagny (140 hab., 889 ha), 8 km ONO du Molay-Littry, 17 km ESE d’Isigny, est dans la même situation au sud de Bernesq. Le finage est traversé par l’Esque. La voie ferrée de Caen à Cherbourg passe par la pointe sud.

Tournières (160 hab., 341 ha), 4 km à l’ouest du Molay-Littry, a un petit village, proche du Molay-Littry et limitrophe du département de la Manche; la voie ferrée traverse le finage au nord; camping.

Sainte-Marguerite-d’Elle (780 hab., 2 049 ha), 13 km SO du Molay-Littry, 19 km SE d’Isigny, a un manoir classé (16e-17e s.) et des entreprises d’agro-alimentaire, dont la chocolaterie Agrolis (50 sal.). L’Esque traverse le finage au NE (manoir classé du 16e à la Rivière), l’Elle le borde au sud, suivie par la limite départementale. Le petit village est tout au SO, au bord de l’Elle, mais l’habitat est très dispersé; tout à l’ouest, hameau et industrie (Agrolis) aux Vignettes près de la gare de Lison. La commune s’est d’abord nommée L’Épinay-Tesson, puis Cartigny-Tesson en 1820, et a pris son nom actuel en 1846; en 1965, elle s’est agrandie par fusion avec Baynes, au nord-est. Tesson et Baynes ont disparu des cartes.

Cartigny-l’Épinay (310 hab., 1 023 ha), 12 km à l’ouest du Molay-Littry, 16 km SE d’Isigny et au nord de Sainte-Marguerite, a un habitat très dispersé, avec mairie et église isolées au centre, un hameau au SE (le Bourg ou l’Épinay). Le nom de l’Épinay a été ajouté à Cartigny en 1826, mais aucun des deux n’apparaît dans les toponymes actuels. Sur la carte de Cassini (années 1770) Cartigny correspondait au site actuel de la mairie, l’Épinay-Tesson aux Landes-Bossues au sud-ouest. La voie ferrée et la D15 traversent tout le finage au sud.

Lison (450 Lisonais, 1 094 ha), à 10 km SSE d’Isigny, 15 km à l’ouest du Molay-Littry, a une gare de bifurcation sur la ligne Caen-Cherbourg, ou s’embranche la voie vers Coutances. La gare elle-même est néanmoins dans la commune de Moon-sur-Elle (Manche).

Saint-Marcouf (100 Marculfiens, 503 ha), 12 km SE d’Isigny, 14 km ONO du Molay-Littry, disperse son habitat dans le bocage, église classée du 14e.

Toutes ces communes ont une population à peu près stable depuis 1999.