Lacs et Montagnes du Haut-Doubs (communauté de communes des)

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intercommunalité du Doubs associant 32 communes, 15 700 hab. sur 41 980 ha. Les Hôpitaux-Vieux en ont le siège; aucune commune n’atteint 2 000 hab. Le territoire est marqué par la présence de la cluse des Hôpitaux, à l’une des grandes traversées du Jura, et s’orne du lac de Saint-Point. Il longe la frontière suisse sur plus de 50 km. Au sud il correspond au Val de Mouthe, qui passe pour détenir les records nationaux du froid, et offre peu d’emplois: la majorité des ouvriers travaillent en Suisse. Jadis, les hommes du Val travaillaient souvent à l’extérieur dans les charrois, comme les rouliers de Grandvaux. Mais l’expansion des sports de neige a changé bien des choses, et la plupart de communes ont connu de sensibles croissances démographiques dans les trente dernières années.

Les Hôpitaux-Vieux (460 Trouille-Bourreaux, 1 421 ha dont 605 de bois), 18 km au sud de Pontarlier, a son village tout au sud de son territoire, à 1 040 m au-dessus d’un vallon, de la D9 et de la N57, avec des lotissements à l’est; base de ski de fond à la Seigne un peu au nord. Le finage s’étend vers le NE, où le relief monte à 1 303 m au Mont de l’Herba et atteint la frontière de la Suisse. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+70%).

Les Hôpitaux-Neufs (930 Trouille-Bourreaux, 656 ha dont 346 de bois), 2 km au sud des Hôpitaux-Vieux, a son village dans le vallon du Bief Rouge à 992 m; l’habitat, qui abonde en lotissements, va jusqu’au col de Jougne (1 045 m) au SE. La N57 traverse la commune; un tronçon d’ancienne voie ferrée a été récupéré à des fins touristiques (le Coni’fer), du village à Pontarlier. La bourgade sert de village-centre à plusieurs communes, dont les stations de ski voisines de Métabief et du Mont d’Or; un Intermarché (70 sal.), un camping, 40% de résidences secondaires. Le finage s’étire vers le NE dans les bois de la Champagne où il monte à 1 290 m mais n’atteint pas la frontière. La population a augmenté de 410 hab. depuis 1999 (+79%).

Touillon-et-Loutelet (280 hab., 472 ha dont 123 de bois), 2 km à l’ouest des Hôpitaux-Vieux à 1 005 m, associe deux communes depuis les années 1790; Loutelet est un hameau un peu au sud. La N57 longe le finage à l’est, le train touristique le traverse en partie. Vers le nord, une queue de 1 500 m suit le sillon emprunté par route et voie ferrée vers Pontarlier, incorporant la source intermittente de la Fontaine Ronde, qui a donné son nom au ruisseau descendant ensuite vers Pontarlier. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999 (+87%).

Saint-Antoine (360 Chats Borgnes, 451 ha), 4 km SO des Hôpitaux-Vieux, a son village sur la D9, à 958 m. Le finage est limité au sud par le cours du Bief Rouge, que suit la D45 qui vient de Pontarlier; il s’étend vers le NO, atteint 1 090 m dans le Bois de Ban et porte l’ancien fort de Saint-Antoine ou fort Lucotte; +80 hab. depuis 1999 (+29%).

Métabief (1 220 Chats Gris, 576 ha dont 167 de bois), 3 km OSO des Hôpitaux-Vieux, 15 km ENE de Mouthe vers 960 m, qui jadis exploita un peu de fer, est devenue au pied du Morond un haut lieu du ski dans le Jura. Elle n’a qu’un hôtel mais abonde en résidences secondaires (1 900 sur 2 400, environ 80% du parc) et a connu une remarquable croissance récente: elle n’avait que 120 hab. en 1962, 250 en 1982, et a encore gagné 520 hab. depuis 1999 soit 74%; musée municipal de la meunerie. L’ensemble de ski Métabief-Morond totalise 22 remontées mécaniques, 27 pistes de ski alpin et 120 km de pistes de ski de fond. Le finage atteint au sud le Morond (1 419 m) accessible par un télésiège de 1 930 m; les pistes sont sur les pentes exposées au nord; sites de vol libre et d’escalade à l’est au-dessus du cirque du Cernois. Le gentilé en forme de sobriquet pourrait faire allusion à une ancienne culture de la contrebande nocturne.

Jougne (1 890 Jougnards, 2 903 ha dont 1 811 de bois), à 4 km SSE des Hôpitaux-Vieux, est une commune frontalière dans la cluse des Hôpitaux, sur la route de Vallorbe. Le vieux village est perché vers 980 m au-dessus de la vallée de la Jougnena, mais s’est agrandi de plusieurs lotissements dans la cluse. Le vaste finage s’étend vers le NE jusqu’à la frontière dans les Joux de Jougne, où sont deux refuges et des sites de ski nordique. À l’est, s’encaisse la haute vallée de la Jougnena, dominée par le hameau d’Entre les Fourgs qui est à 1 067 m et s’accompagne du téléski de la Piagrette qui monte à 1 228 m. Vers le sud, la vallée, parcourue par le D57, est peuplée par les hameaux successifs du Moulin, des Maillots, de la Ferrière, des Tavins et des Échampés; la route passe la frontière à 819 m. Au SO, le finage est dominé par la puissante corniche du Mont d’Or, qui culmine à 1 463 m au sud. Le relief boisé au pied de la corniche est sillonné de remontées mécaniques et de pistes dégagéés en forêt. Le plus long parcours est celui du télésiège du Chamois (2 km); les plus hauts montent à la Piqueminette (1 075 m, refuge avec musée animalier) près de la frontière.

La commune est riche de restes de fortifications et d’une chapelle du 12s. à crypte carolingienne; supermarché Atac (30 sal.). Déjà étoffée par sa population et ses activités avant le bond des sports de neige, elle a eu une croissance plus modérée que Métabief et une moindre proportion de résidences secondaires (23% des logements), mais plusieurs hôtels. Sa population a augmenté de 670 hab. depuis 1999 (+55%).

Les Fourgs (1 410 Bourris, 2 799 ha dont 1 088 de bois), 12 km SSE de Pontarlier à 1 100 m, commune frontalière, a équipé une station de ski sur les pentes du crêt du Vourbey au sud (1 247 m) et sur celles du Mauvais Crêt (1 223 m) au NE. Sa population s’est accrue de 330 hab. depuis 1999 (+31%). Platex Composites (35 sal.) y fabrique des plateaux de libre-service. La commune a un tiers du parc de logements en résidences secondaires. Avec ses lotissements, le village-rue s’étire sur plus de 4 km, vers 1 080-1 100 m. La D6 traverse le finage et passe la frontière à l’est à 1 101 m. Quelques habitats se dispersent, avec des lieux-dits en Granges; site des Trois Pierres au NE; belvédère tout à l’ouest au-dessus du sillon de la Fontaine Ronde.

Oye-et-Pallet (740 hab., 1 045 ha dont 385 de bois), 7 km au sud de Pontarlier au bord du Doubs à la sortie du lac de Saint-Point à 870 m, a un village en plusieurs noyaux traversé par la D437. Au NO, hameau de Friard; au sud, quelques maisons sur la rive nord du lac. Au SE, le finage atteint le sillon de la Fontaine Ronde; au nord, le relief boisé monte à 1 012 m dans les bois et porte une petite station de ski de fond. La commune résulte d’une fusion des années 1790; elle est fréquentée en hiver et en été et offre 450 places d’accueil; sa population s’est accrue de 140 hab. après 1999 (+23%).

La Planée (300 Cabats, 1 300 ha dont 806 de bois), 12 km SO de Pontarlier, 18 km NO des Hôpitaux-Vieux, est à 945 m dans un val partagé avec Malpas, au pied d’un plateau boisé au bord rectiligne qui monte à 1 052 m; site de sports de neige juste au nord au col de la République sur la D248; +90 hab. depuis 1999 (+43%).

Malpas (290 Aigles, 578 ha dont 171 de bois), 14 km SO de Pontarlier, 16 km NO des Hôpitaux-Vieux, a un finage très allongé dans le même val que La Planée, côté est; petit lac au nord du village, bordé par le hameau du Petit Malpas. La population a presque doublé depuis les 150 hab. de 1999.

Les Grangettes (290 Tiercelets., 538 ha dont 215 de bois), 12 km SSO de Pontarlier, 14 km NO des Hôpitaux-Vieux, occupent le rivage nord-occidental du lac de Saint-Point; ensemble de sports nautiques sur le rivage juste à l’est du village, petite station de Port Titi tout au nord; sur le relief boisé au nord, site de la Pierre-qui-Tourne.

Saint-Point-Lac (290 Saint-Pointus, 452 ha dont 140 de bois),15 km SSO de Pontarlier et 12 km NO des Hôpitaux-Vieux sur la rive occidentale à 855 m, une plage et un petit port de plaisance et sports nautiques, un hôtel, un camping de 100 places, une moitié de résidences secondaires. À l’ouest, le relief boisé monte à 960 m. La mention Lac dans son nom date de 1923, mais ce nom a été donné au lac au 15e siècle. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999 (+53%).

Montperreux (870 hab., 1 161 ha dont 596 de bois), 11 km au sud de Pontarlier, 11 km NNO des Hôpitaux-Vieux, s’étend au nord-est du lac de Saint-Point. Le village principal est à 990 m, au-dessus du lac où il a une base nautique, et accompagné à l’est sur le plateau par la station de ski nordique de la Fuvelle. Il est appuyé au nord par le village de Chaon, au sud-ouest par celui de Chaudron, tous deux proches du lac et traversés par la D437. Le relief atteint 1 112 m à l’est à Montezan dans les bois. Le finage est borné à l’est par le sillon de la Fontaine Ronde où passe la D57, qui joue avec la limite communale. Les résidences secondaires forment 40% du parc. La population a crû de 260 hab. depuis 1999 (+32%).

Malbuisson (880 Malbuissonnais, 660 ha dont 274 de bois), 11 km à l’ouest des Hôpitaux-Vieux, a tout son habitat près des bords du lac au sud-est, avec trois sites de plages et bases nautiques et, au NE un peu en retrait, le hameau du Vézenay. Sur le plateau à l’est vers 1 020 m, station de ski nordique des Granges de Malbuisson. L’altitude atteint 1 090 m à l’est dans les bois. Le village est le plus touristique du lac, doté d’un bon équipement hôtelier, avec 3 hôtels (85 chambres) dont l’hôtel du Lac (45 sal.), un camping de 300 places et plus de 400 résidences secondaires (57% des logements). La population a plus que doublé depuis les 410 hab. de 1999.

Remoray-Boujeons (440 Remoras et Boujeonniers, 1 515 ha dont 800 de bois), 16 km OSO des Hôpitaux-Vieux et 11 km au NE de Mouthe à 980 m, a réuni deux villages en 1972 et dispose d’un lac (95 ha, 19 Mm3) en amont de celui de Saint-Point, précédé et suivi de marais et tourbières, entouré d’une réserve naturelle nationale de 427 ha mais cependant équipé d’une base de loisirs dans la commune voisine de Labergement-Sainte-Marie. Remoray est à l’ouest du lac à 905 m, Bougeons (160 hab.) à 4 km au SO et à 963 m dans la vallée de la Drésine, qui rejoint le Doubs au lac de Remoray; ski de fond. Au sud-ouest le relief monte à 1 114 m au Bois des Loges; au NO, point de vue des Trois Taureaux. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999, plus d’une moitié.

Labergement-Sainte-Marie (1 070 Abergeurs, 2 212 ha dont 928 de bois),10 km à l’ouest des Hôpitaux-Vieux, a son village vers 860 m au bord du Doubs, sur les deux rives, à l’est du lac de Remoray, avec un collège privé. Il est traversé par la D437 et la voie ferrée de Frasne à Vallorbe (Paris-Lausanne) et doté sur le lac d’une base de loisirs avec sports nautiques, terrains de sports, camping et Maison de la Réserve du Lac de Remoray. Au nord, l’habitat est complété par le village des Granges-Sainte-Marie, qui a été réuni à Labergement en 1972. Le finage est étendu au NO, où il atteint les abords du lac de Saint-Point et englobe le site de l’ancienne abbaye de Sainte-Marie, où est un écomusée. À l’ouest, il englobe la totalité du lac et presque toute la réserve de Remoray et inclut le Massif de la Grande Côte de la Forêt domaniale du Mont Sainte-Marie. Au SO, il inclut le delta du Lhaut qui débouche dans le lac. Au sud sont une autre partie de la forêt domaniale (Massif de la Croix), l’usine hydroélectrique de Fourperet sur le Doubs et un tunnel ferroviaire de 600 m évitant un coude du Doubs. Enfin à l’est le finage, traversé par la D9, inclut un troisième massif de la forêt domaniale (la Fuvelle). La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999.

Fourcatier-et-Maison-Neuve (110 hab., 275 ha), 6 km OSO des Hôpitaux-Vieux, est une petite commune à l’est de Labergement, longée au sud-est par le Bief Rouge qui rejoint le Doubs juste à l’angle méridional du finage. Celui-ci s’étend surtout sur le plateau vers 1 000 m, le village formant une file de maisons continue sur 1 200 m, tout en haut du versant du Bief Rouge, joignant Fourcatier au sud à Maison-Neuve au NE. L’union des anciennes communes est des années 1790.

Longevilles-Mont-d’Or (600 Besachards ou B’sachards, 1 325 ha dont 600 ha de bois), 7 km SO des Hôpitaux-Vieux et 12 km ENE de Mouthe, est à l’entrée du grand tunnel de Vallorbe (6 km) sur la voie ferrée de Paris à Lausanne, qui évite ainsi la cluse sinueuse des Hôpitaux. Le village est à 925 m sur la D45 sur le versant sud du Bief Rouge, au débouché d’un vallon; il est complété au nord par le hameau-rue de Longevilles-Hautes, proche des lotissements de Métabief; petit hameau et colonie de vacances à l’ouest au bord du Doubs. Le finage monte à l’est vers le Morond, et s’arrête au SE au ras de la corniche du Mont-d’Or, (1 462 m) où il atteint la frontière sur seulement 400 m. Deux téléskis montent vers le Mont d’Or, un télésiège vers le Morond, qui offre sur son versant sud-ouest des sites de vol libre et un refuge à 1 320 m. Le gentilé original des habitants de Longevilles viendrait d’une ancienne tradition de contrebande, notamment de cartes à jouer, dont ils remplissaient leur besace. La commune s’est accrue de 230 hab. depuis 1999 (+62%). La mention du Mont d’Or dans son nom officiel est de 1923; auparavant, le nom était Les Longevilles ou même Longeville.

Val de Mouthe

Rochejean (680 Brigands, 2 432 ha dont 1 341 de bois), 9 km SO des Hôpitaux-Vieux, a son village sur la rive gauche du Doubs vers 910 m, peu en amont de son défilé qu’emprunte la voie ferrée. Le village est traversé par la D45 et associe plusieurs lotissements. Au nord, le finage monte à 1 023 m dans la forêt domaniale du Mont Sainte-Marie (massif du Mont de la Croix); il est beaucoup plus étendu au sud, où il est limité par la frontière suisse sur 5,7 km et monte jusqu’à 1 371 m. Plusieurs téléskis partent du village vers le sud, montant à 1 140 m. La population a augmenté de 240 hab. depuis 1999 (+55%).

Les Villedieu (210 hab., 1 507 ha dont 816 de bois), 14 km SO des Hôpitaux-Vieux, 6 km NE de Mouthe, associe deux villages du versant gauche du Doubs, Villedieu les Mouthe à l’ouest et Villedieu les Rochejean à l’est, tous deux vers 925 m. Le Doubs, ici vers 920 m, fixe la limite septentrionale du finage. Celui-ci atteint la frontière suisse près de 6 km au sud par le plateau boisé qui monte par endroits au-delà de 1 200 m et jusqu’à 1 262 m; +80 hab. depuis 1999. La réunion des deux villages est ancienne, mais avait parfois pris simplement la forme Villedieu. La forme actuelle a été fixée en 1923.

Brey-et-Maison-du-Bois (110 Les Cabas, 618 ha dont 250 de bois), 7 km ENE de Mouthe, est une commune du plateau entre Doubs et Drésine mais dont le finage n’atteint pas leurs cours. Le Brey est à l’est, alignant quelques maisons vers 915 m au bord de la D437, qui suit la petite vallée du Lhaut, issue de tourbières proche du village de Gellin et qui représente un ancien tracé du Doubs. Maison du Bois est un hameau tout au sud-ouest, à 970 m, plus proche de Gellin que de Bray. La réunion des deux anciennes communes est des années 1790. À l’extrême NE du finage, le belvédère des Deux Lacs donne une large vue sur la succession des lacs de Remoray et de Saint-Point.

Gellin (250 Alouniers, 487 ha dont 141 de bois), 5 km NE de Mouthe, étire son finage le long de la D437 au bas du versant gauche du Doubs. La commune a un curieux finage, qui comprend une queue de 1 600 m vers le NO et surtout une étroite bande traversant le plateau boisé au sud, sans toutefois atteindre la frontière, entre Les Villedieu et Sarrageois, longue de 5 km et large de moins de 400 m. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999.

Sarrageois (200 Sarrazins, 1 322 ha dont 827de bois), 3 km NE de Mouthe, a son village sur la rive gauche du Doubs le long de la D473, et un finage en deux parties: l’une au nord du village sur le plateau vers 1 050 m, l’autre plus étendue sur le plateau méridional boisé, après un étranglement dans la plaine. Au sud l’altitude monte à 1 314 m au Crêt Gellin, le finage atteint la frontière suisse, que traverse la D389 après son passage par le col de Landoz Neuve (1 228 m). Sarrageois n’avait que 110 hab. en 1999.

Mouthe (1 130 Meuthiards, 3 873 ha dont 2 537 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 32 km au SSO de Pontarlier, à 940 m, et le centre de services principal de l’intercommunalité; hôpital rural, collège public, quelques petits ateliers (scierie, biscuiterie). Le village est au bord du Doubs et sur la D437. Il est dominé à l’ouest par des reliefs montant à 1 068 m. Un peu plus d’un kilomètre à l’est jaillit la source du Doubs au pied du plateau méridional. Le site a un belvédère, camping et colonie de vacances, et un départ de téléski montant à 1 170 m. Le Cébriot, venant du SO, conflue avec le Doubs juste à la limite des habitations de Mouthe, parmi les tourbières, ajoutant ainsi 9 km de cours au haut Doubs. Le finage est très étendu au sud, où il contient la forêt domaniale du Noirmont, atteint la frontière suisse, monte au Gros Crêt (1 419 m), point culminant de la crête du Risoux dans la forêt domaniale du Risoux; la D389 traverse tout ce plateau en direction du lac de Joux en Suisse. La commune englobe la station de ski de Mouthe-le Risoux qui offre 3 remontées mécaniques et 3 pistes de ski alpin, 65 km de pistes de ski nordique. La population communale, qui était de 1 200 hab. vers 1840, 720 en 1920, a été assez stable de 1950 à 1985; elle a augmenté de 220 hab. depuis 1999.

Petite-Chaux (150 Petits-Chauliens, 981 ha dont 515 de bois), 3 km au SO de Mouthe dans le Val à 983 m, aligne ses maisons sur la D437, longeant le Cébriot, et a un atelier d’horlogerie (Betakron, 120 sal.) du groupe suisse Patek Philippe. Le finage s’étire en pointe vers le sud sur près de 5 km, jusqu’à 1 286 m.

Toutes les communes suivantes sont limitrophes du département du Jura.

Rondefontaine (35 Rondefontains, 272 ha dont 132 de bois), 4 km au nord de Mouthe, a son petit village à 1 033 m au bas de la Côte de la Haute Joux (1 177 m); bois de la Pila à l’est, tourbières des Biez au sud.

Les Pontets (140 Pontessiens, 636 ha dont 305 de bois), 4 km NO de Mouthe à 1 009 m, a plusieurs tourbières; au NO, la Côte de la Haute Joux atteint 1 225 m au Turchet.

Reculfoz (44 Reculfotiers, 254 ha), 6 km à l’ouest de Mouthe, est au sud-ouest des Pontets dans le même val, à 1 015 m. Le finage monte vers le NO dans les bois jusqu’à plus de 1 200 m.

Le Crouzet (60 Crouzatiers, 377 ha dont 230 de bois), 8 km OSO de Mouthe, est à 1 030 m à l’extrémité occidentale du val; petite station de ski nordique au Chalet Gaillard à l’ouest.

Chaux-Neuve (320 Chauniers, 2 831 ha dont 2 003 de bois), dans le val de Mouthe à 6 km au SO de celle-ci à 990 m, au bord du Cébriot, sur la D437, a un vaste finage atteignant au SE la frontière suisse, où il culmine à 1 384 m sur la crête du Risoux. Elle s’est spécialisée dans les sports d’hiver, avec un parc animalier du Chien Polaire, deux remontées mécaniques, 68 km de pistes de ski de fond et trois tremplins de saut à ski, où se tiennent des compétitions internationales; écomusée du Bon Vieux Temps à Sur la Chenoz. La population a augmenté de 90 hab. depuis 1999.

Châtelblanc (130 Castelblanciens, 2 079 ha dont 1 419 de bois), 8 km SO de Mouthe, a aussi son village sur la D437, à la source du Cébriot, vers 1 000 m; rochers proches, cascade, belvédère, camping. Le finage monte au nord dans les bois de la Haute Joux (1 204 m); au sud, il a un dessin contourné en raison des anciens partages forestiers; il y contient le refuge du Pré d’Haut (1 262 m) où il culmine à 1 274 m.

Chapelle-des-Bois (270 Chapellands, 3 969 ha dont 2 946 de bois) est la commune la plus méridionale du Doubs; son petit village aux maisons éparses est à 18 km SSO de Mouthe à 1 090 m, dans une clairière à tourbières au pied du mont Risoux; centre de vacances, base de ski nordique. À l’est, le finage atteint la frontière suisse sur 10 km et se termine au SE par une queue de 3 km sur 800 m, bornée au sud par la limite du Jura, au nord et à l’est par la frontière, et parcourue par le GR de Haute-Bienne qui longe plusieurs chalets; ski de fond (110 km de pistes), écomusée de la ferme. Michaud, tout au NE sur la D46 dans la Combe des Cuves. Au sud, lac des Mortes et perte de son exutoire le ruisseau des Mortes; au NO, grotte à Pierre du Bourg. Au sud-est, la frontière est marquée par des bornes et précédée par la corniche du Risoux, où est aménagé le belvédère de la Roche Champion. La commune a eu plus de 900 hab. en 1831, et plus de 500 jusqu’en 1900; elle était tombée à 170 hab. en 1975.