Lisieux Normandie

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communauté d’agglomération du Calvados à l’est, 53 communes et 75 700 hab. sur 90 100 ha. Outre Lisieux (siège), Livarot-Pays-d’Auge, Mézidon Vallée d’Auge, Orbec, Saint-Pierre-en-Auge et Valorbiquet dépassent 2 000 hab.

Beuvillers (1 390 Beuvillois, 492 ha), en banlieue sud de Lisieux dans la vallée de l’Orbiquet, ajoute aux industries lexoviennes quelques entreprises, notamment en agro-alimentaire: viandes Charal (100 sal.), centre de recherche Nestlé (90 sal.) sur les produits laitiers; transports Rosellier (60 sal.), électricité industrielle Poullain-Sepi (40 sal.). Le finage comprend au NE une section peuplée et industrielle de la vallée de l’Orbiquet et monte sur son versant droit. Le reste a un habitat de pavillons sur les collines que traverse le vallon du Douet, affluent de l’Orbiquet. La population communale avait progressé de 1900 (540 hab.) à 1975 (1 300) mais a faibli un peu ensuite; elle a repris 200 hab. depuis 1999.

Saint-Martin-de-la-Lieue (800 Leucamartinois, 840 ha), 4 km SSO de Lisieux, est dans la vallée de la Touques, empruntée par la D579. Le finage s’étend surtout au NO et au SE dans les collines; il a été agrandi en 1834 par l’absorption de Saint-Hippolyte-des-Prés, sur les collines de rive gauche de la Touques, dont restent un manoir et un petit hameau. La population a diminué de 110 hab. depuis 1999.

Saint-Désir (1 800 hab., 1 935 ha) est en banlieue ouest de Lisieux, avec un axe d’habitat dans la vallée affluente du Cirieux, qu’empruntent la D511 et la voie ferrée vers Caen. La D613 dessine une grande rocade au sud, avec un échangeur au SO à la Cour du Château, et rejoint la D618 rectiligne à l’ouest, où sont une zone d’activités, un cimetière militaire canadien et un allemand. Plusieurs haras et hippodromes sont au NO. sur le plateau. La commune accueille la métallerie Axe Métal (160 sal.) et les constructions Laugeois (75 sal.); froid industriel Dalkia (40 sal.); une maison de retraite (60 sal.) et une maison familiale rurale. La population communale progresse assez lentement (1 000 hab. en 1962) et avait dépassé 1 600 hab. au 19e s.; elle a perdu 40 hab. depuis 1999.

Coquainvilliers (880 Coquainvillais, 1 190 ha dont 340 de bois) a son village sur le versant gauche de la Touques à 6 km au nord de Lisieux. Le finage est limité à l’est par le cours de la Touques et s’étend vers l’ouest sur le plateau. La commune est fleurie (3 fleurs); elle a gagné 100 hab. depuis 1999.

Ouilly-le-Vicomte (840 Vicomtois, 773 ha), 4 km au nord de Lisieux, a son village au pied du versant droit de de la Touques, longé en bas par la voie ferrée, en haut par la D578. La commune abrite au nord le château classé de Bouttemont (16e-17e s., beau jardin), au SE le château d’Ouilly; magasin Super-U (50 sal.). Le finage a une extension vers l’ouest au-delà de la vallée, où il voisine avec celui de Saint-Désir sur la route de Dives (D45). La mention le Vicomte est ancienne, et avait été remplacée par l’Union en 1793. La commune a absorbé en 1824 celle de Boutemont, en 1960 une partie de Saint-Jacques.

Rocques (300 Rocquais, 614 ha), 2 km NE de Lisieux, a un habitat dispersé en relief accidenté, avec un très petit village dans le vallon de la Paquine, qui rejoint la Touques à Ouilly. La population a très peu évolué depuis les années 1950.

Hermival-les-Vaux (850 Hermivalais, 1 376 ha dont 233 de bois), 5 km NE de Lisieux, a son village dans la vallée de la Paquine et a reçu des groupes de pavillons éparpillés: elle n’avait que 380 hab. vers 1950 et a encore augmenté de 70 hab. après 1999. La commune d’Hermival avait fusionné en 1825 avec celle des Vaux, au sud-ouest, et absorbé une partie de celle de Saint-Jacques en 1960. Elle contient ainsi au sud-ouest une partie des zones d’activités de Lisieux proches de l’hippodrome de la Trésorerie. Tout à l’opposé au NE, au hameau de Saint-Laurent, a été ouvert en 1986 le parc zoologique du CERZA (70 ha), avec salle de cinéma, qui reçoit près de 300 000 visiteurs par an (25 sal.); fabrique de citernes métalliques Europe Métalfil (40 sal.), chaudronnerie MTS (35 sal.), transports Multi-Pierres (25 sal.).

Fauguernon (260 Fauguernonais, 741 ha) est à 6 km NNE de Lisieux sur le plateau, en habitat dispersé; manoir du Pavillon (17e s.) et château de Combray (16e) à l’ouest; +70 hab. depuis 1999.

Le Pin (830 Pinois, 1 153 ha), 12 km NE de Lisieux, est limitrophe de l’Eure. Le petit village est à la source du Chaussey, affluent de la Touques; château du Pin (17e) au nord. Une extension vers l’est atteint un vallon donnant sur la Calonne. Le Pin n’avait que 490 hab. en 1999 et a donc crû de 69% depuis.

Moyaux (1 390 Moyausains, 1 623 ha), 13 km NE de Lisieux, limitrophe de l’Eure, a une église des 11e-12e et 16e s., une usine chimique (McBride ex-Yplon, savons et lessives, 100 sal.). La population communale est en assez nette augmentation; elle était de 650 hab. en 1962 et a encore crû de 140 hab. après 1999.

Fumichon (290 Fumichonnais, 663 ha), 13 km ENE de Lisieux, disperse ses maisons sur le plateau, à la limite de l’Eure et bordé au sud par la Paquine; beau château du 16e, +40 hab. depuis 1999.

Ouilly-du-Houley (250 Ribaudiens, 892 ha dont 260 de bois), 9 km ENE de Lisieux, est dans la vallée de la Paquine; château du Houley (16e). La commune résulte d’une fusion de 1825 entre Saint-Léger-du-Houley (alors 260 hab.) et Ouilly-la-Ribaude (190 hab.). Elle avait 160 hab. à son minimum de 1975, 200 en 1999. Saint-Léger subsiste comme petit hameau en amont d’Ouilly.

Firfol (440 Firfolais, 501 ha) est à 7 km ENE de Lisieux sur le plateau). La D613 rectiligne passe tout au sud du finage; ancien prieuré du 13e s.

Marolles (800 Marollais, 1 222 ha), 10 km à l’est de Lisieux, traversée par la D613, a un village aéré sur le plateau, une ferme du 16e classée (la Bucaille), ainsi que le parc de son château; négoces de machines agricoles DRT (50 sal.) et Ruaux (40 sal.) et d’articles pour hippisme (Équip’Horse, 30 sal.). Le relief est accidenté au sud par la vallée encaissée de la Marolle et ses vallons, et atteint au nord le cours de la Paquine et la limite de l’Eure. La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (+22%).

L’Hôtellerie (320 Hôteliers, 574 ha), 12 km à l’est de Lisieux, limitrophe de l’Eure, a son petit village sur la D613. La commune a gagné 130 hab. depuis 1999 (+68%).

Cordebugle (160 Cordebuglais, 897 ha dont 297 de bois), 12 km ESE de Lisieux, a un finage boisé et accidenté, d’habitat très dispersé sans village, limitrophe de l’Eure; elle n’avait que 90 hab. en 1999.

Courtonne-la-Meurdrac (680 Courtonnais, 1 269 ha dont 470 de bois), 7 km ESE de Lisieux, a son petit village sur la rive droite de la vallée de la Courtonne, que la voie ferrée longe au pied du versant gauche. L’habitat est dispersé; château du Houlley (17e) au NO sur le plateau, manoir d’Enfernelle (17e) au sud, église à grand caquetoir.

Courtonne-les-Deux-Églises (670 Courtonnais, 1 368 ha dont 274 de bois), 14 km au SE de Lisieux, est ainsi nommée depuis la réunion en 1972 de Courtonne-la-Ville (340 hab.) et Saint-Paul-de-Courtonne (210 hab.), dont les deux petits villages se faisaient face de part et d’autre de la Vourtonne, le principal étant rive droite. Saint-Paul a aujourd’hui 320 hab., Courtonne 350. L’ensemble a gagné 130 hab. depuis 1999. La voie ferrée passe au pied du versant gauche de la Courtonne. La commune est limitrophe de l’Eure.

Glos (940 Glosiens, 1 293 ha), 5 km ESE de Lisieux, est au confluent de la Courtonne et de l’Orbiquet. Le finage s’étend au nord sur le plateau où il est traversé par la D613 et participe à la zone d’activités de Lisieux-est; il atteint au SO le vallon du Douet; plusieurs manoirs. À Glos se tient l’usine Knorr-Bremse de pièces pour automobiles (390 sal.); Atos fait des boîtiers et éléments pour l’électronique (300 sal., marque Tolkit); fabrique de remorques pour chevaux des Vans Barrot (45 sal.), négoces de produits surgelés Normagel (35 sal.), de fournitures pour boulangers Gougeon (70 sal.). La population communale augmente peu.

Les communes restent nombreuses dans la partie occidentale du territoire, où pourtant les fusions n’ont pas manqué: Mézidon-Vallée-d’Auge, Saint-Pierre-en-Auge, Livarot-Pays-d’Auge s’y remarquent par leur ampleur et leur insistance à évoquer l’Auge, mais ne sont pas les seules.

Saint-Jean-de-Livet (210 Livetiens, 347 ha), 7 km SSE de Lisieux, disperse son habitat dans les collines à l’est de la Touques.

Saint-Germain-de-Livet (780 Germainviliens, 1 641 ha dont 300 de bois), 8 km SSO de Lisieux, s’étend aussi sur le plateau où subsistent les bois de la Hêtre et de Noiremare et le château du Boulay sur la route de Livarot. La commune, traversée par la D579, est dépourvue de village. Dans la vallée de la Touques, le très beau château à damiers de pierres et briques vernissées du 16e s., avec une aile à colombages, est classé et propose un musée. Une ancienne filature de lin est classée. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+32%).

Le Mesnil-Eudes (270 Mesnil-Eudois, 842 ha), 7 km SSO de Lisieux, a pour axe le vallon de Fontanes, affluent de la Touques.

Castillon-en-Auge (170 Castillonais, 723 ha), 17 km SO de Lisieux, est à 5 km au NO de Livarot sur les collines entre Vie et Viette, et désormais enclavée entre les vastes communes nouvelles de Livarot et de Mézidon. L’habitat est dispersé; 40 hab. de plus qu’en 1999.

Lessard-et-le-Chêne (160 Chênessartais, 1 009ha), 13 km SO de Lisieux, est dans les collines qui dominent à l’est le cours de la Vie, suivi par la limite occidentale du finage; plusieurs haras; grotte au Bois-Mauger au NE. La commune est née d’une fusion ancienne(avant 1806) entre Lessard et Le Chêne-en-Auge.

Le Mesnil-Simon (200 Mesnil-Simonais, 959 ha), 12 km SO de Lisieux, est juste au nord de Lessard-et-le-Chêne et, comme elle, bornée à l’ouest par la Vie. Le minuscule centre est dans un vallon affluent; vers l’est, manoir-ferme de la Varende (16e s.).

Saint-Pierre-des-Ifs (470 Pétruvissiens, 1 116 ha), 6 km SO de Lisieux, est traversée par la D511, et par la voie ferrée vers Caen, qui franchit par un tunnel de 2 600 m, dit de la Motte, le partage des eaux entre les bassins de la Touques et de la Vie. La commune n’a pas de village; haras avec pistes au sud-est et au sud-ouest; +80 hab. depuis 1999.

Les Monceaux (180 Monceoix, 372 ha), 9 km OSO de Lisieux, est une petite commune à l’ouest de Saint-Pierre-des-Ifs, sans village. Le finage est étiré du nord au sud, le tunnel de la Motte est tout au nord et ne se manifeste que par une cheminée d’aération; haras à l’ouest.

La Houblonnière (340 hab., 710 ha), 11 km OSO de Lisieux, est traversée par la D613 et par la voie ferrée qui sort juste du tunnel de la Motte en suivant le vallon de l’Algot, où sont la mairie isolée et un château fort du 15e s. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+42%); des pavillons sont apparus notamment à l’angle NE aux abords de la D50, qui fixe la limite nord du finage.

La Boissière (200 Buxériens, 202 ha), 8 km à l’ouest de Lisieux, a un très petit finage au nord des Monceaux. La mairie est à la limite nord du finage au bord de la D613, une partie de l’habitat suivant vers l’ouest la D50 au hameau de la Thibouterie. La commune a gagné 80 hab. (+67%) depuis 1999.

Le Pré-d’Auge (910 Pré d’Augeois, 1 072 ha), 7 km ONO de Lisieux, disperse son habitat dans les collines drainées par la rivière homonyme; une esquisse de hameau apparaît au NO à la Croix de Pierre, où est la mairie, une autre au sud-est à la Bousquetterie aux abords de la D613. Au SO, où la D613 bifurque vers le sud-ouest, se voit un ancien relais de poste dit l’hostellerie Henri IV (17e s.), juste devant la mairie de La Boissière. Le finage continue en pointe vers l’ouest au-delà, des maisons suivant la D50. La population a augmenté de 160 hab. (+21%) depuis 1999.

Saint-Ouen-le-Pin (270 Odoniens, 559 ha), 11 km à l’ouest de Lisieux, a une esquisse de village-rue sur la D151. Tout au nord, l’ancienne abbaye cistercienne du Val Richer (bâtiments de la fin du 17e s.) est devenue au 19e siècle propriété et demeure de Guizot, qui y a créé un parc.

Cambremer (1 250 Cambremériens, 2 694 ha dont 224 de bois), 15 km ONO de Lisieux, est un ancien chef-lieu de canton du Calvados. Le village, à la tête d’un vallon descendant vers le Doigt, a de belles maisons à pans de bois, un grand lavoir couvert, un marché; château du Bais (15e-16e) au nord, plusieurs manoirs. C’est une bourgade active sur les routes du cidre et des Jardins du Pays d’Auge, qui s’efforce d’attirer la clientèle touristique du littoral; maison de retraite. Sa population a crû un peu depuis 1968 (770 hab.), surtout grâce à la fusion de 1972 avec les petites Grandouet (50 hab.) au nord-est, Saint-Aubin-sur-Algot (280 hab.) au SE et Saint-Pair-du-Mont (40 hab.) au SO, et n’a augmenté que de 60 hab. depuis 1999. Enfin en 2019 Cambremer a absorbé la petite et étroite commune de Montreuil-en-Auge (55 hab., 337 ha), juste au nord, qui apporte 124 ha de bois. Le finage atteint au SE le cours de l’Algot.

Saint-Laurent-du-Mont (200 hab., 348 ha), 16 km à l’ouest de Lisieux, est juste à l’ouest de Cambremer sur un plateau, dont la puissante côte (130 m de commandement) domine la plaine de la Vie; +60 hab. depuis 1999.

Notre-Dame-de-Livaye (120 hab., 267 ha), 14 km OSO de Lisieux, est une petite commune de plaine juste au sud de Cambremer, bordée au sud par l’Algot et traversée par la D613; haras et pistes des Vintras au nord, de Villeneuve au SO.

Notre-Dame-d’Estrées-Corbon (240 hab.,1 152 ha) est une commune nouvelle, à l’ouest de Cambremer dans la plaine, apparue en 2015 par la fusion de Notre-Dame-d’Estrées (170 hab., 743 ha) à l’est et Corbon (69 hab., 409 ha) à l’ouest, 18 km ONO de Lisieux. La première est au pied de la grande côte de Saint-Laurent-du-Mont et atteint au sud-ouest le cours de la Vie, précédé au sud par celui de l’Algot avant leur confluent. La seconde occupe la partie nord-occidentale du nouveau territoire. À leur contact, le petit hameau du Carrefour Saint-Jean associe les D613 et D50 à l’est, la D16 au nord; deux haras avec hippodromes.

Belle-Vie-en-Auge (540 hab., 2 357 ha) est une commune nouvelle de 2017, 18 km OSO de Lisieux. On ne manquera pas de noter la finesse publicitaire du choix du nom de la commune nouvelle, qui joue sur celui de la rivière (Vie) pour lui donner une tournure optimiste, tout en se rapprochant de la sonorité de Biéville. Elle réunit en effet Biéville-Quetiéville (350 Biévillais, 2 010 ha) et Saint-Loup-de-Fribois (190 Friboisiens, 347 ha).

La première résulte elle-même d’une fusion de 1972 entre Biéville-en-Auge au nord, traversée par la D613, et Quetiéville au sud. Auparavant, Biéville avait absorbé Querville à l’est (1840), Quetiéville avait annexé Mirbel tout au sud (1831). Le finage, limité à l’ouest par le cours de la Dives, s’étend largement dans la large plaine humide de la Dives et de la Vie, qui confluent à l’angle NO. Au nord de Biéville, les deux étangs du Grand Trait occupent 26 ha; entre la D613 et le petit village, se tient le château de Raupière, à grandes douves en rectangle. Le grand étang cloisonné des Salières de Biéville, à l’ouest, occupe 50 ha. Le petit village de Quetiéville est juste au sud, avec une mairie isolée à l’est des Salières; vers le SE, le château de Quetiéville est entouré d’une grande douve en ellipse. De Mirbel reste une esquisse de hameau tout au sud-ouest, au pied du modeste relief du Mont Bottray (52 m), non loin de l’usine de plastiques Travyl Modling (150 sal.) à la Tuilerie. Vers l’est, Querville, proche de la Vie, a des haras avec quatre pistes hippiques.

Saint-Loup-de-Fribois est à l’est de la Vie et au sud de l’Algot, qui confluent à la pointe NO de son ancien territoire. Elle est traversée par la D613 et a une fromagerie du groupe Graindorge (domaine de Saint-Loup, 30 sal.). La population des deux anciennes communes n’a guère changé depuis 1999.

Méry-Bissières-en-Auge (1 130 hab., 912 ha), 26 km à l’ouest de Lisieux, est une autre commune nouvelle de 2017. Elle associe au sud-ouest Bissières (160 Bissiérois,155 ha), dotée d’un très petit finage en pointe vers le sud; au nord Méry-Corbon (950 Méry-Corbonais, 757 ha), plus peuplée et bordée à l’est par la Dives, à l’ouest par le Laizon, qui convergent mais ne confluent qu’à Cléville. Le village est étoffé, et relayé au SO par le hameau des Pâtis. La N13 traverse le nouveau finage un peu au sud, sur le territoire de l’ancienne Méry; le hameau du Lion d’Or s’y étire, sur le site d’un ancien relais routier. L’ensemble a 120 hab. de plus qu’en 1999.

Val-de-Vie (570 hab., 1 917 ha dont 220 de bois), 24 km SSO de Lisieux au sud de Livarot, est une commune nouvelle formée en 2016 par la réunion de quatre petites communes.

Sainte-Foy-de-Montgommery (190 hab., 459 ha) est la principale, à 7 km SSE de Livarot au bord de la Vie et de la D579. Elle a un centre de loisirs avec parc animalier (Planète Loisirs); le nom est ancien et fait allusion à une vieille famille Montgommery, écrite avec deux m, contrairement à Colleville-Montgomery. Son finage a une extension vers le sud-ouest, séparant complètement La Chapelle et Saint-Germain.

La Brévière (110 hab., 353 ha) est au nord, et à l’est de la Vie sur les collines, sans village. La Chapelle-Haute-Grue (80 Capelhastegruins, 252 ha) est au NO, avec un petit noyau perché sur le promontoire de confluence de la Vie et de son affluent de gauche la Monne. Saint-Germain-de-Montgommery (180 hab., 813 ha dont 180 de bois) est au sud, avec un habitat dispersé et deux bois à l’ouest et au sud; son finage est bordé au NE par le cours de la Vie mais n’a guère de part dans la vallée même. L’ensemble a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Lisores (280 Lisorais, 1 191 ha dont 133 de bois), 7 km au SE de Livarot, 24 km au sud de Lisieux a un musée consacré au peintre Fernand Léger, qui s’y était retiré. Le finage est borné au SO par la Vie, dont la D579 emprunte la vallée, ainsi que la voie verte ex-ferroviaire. Quelques communes sont a à l’est de Livarot, à la limite de l’Eure et de l’Orne et autour de la vallée de l’Orbiquet, où Orbec et Valorbiquet dépassent 2 000 hab.

La Folletière-Abenon (130 hab., 1 075 ha dont 235 de bois), 25 km SE de Lisieux, est en angle, à la fois limitrophe de l’Eure et de l’Orne et bordée à l’est par la haute vallée de l’Orbiquet. Elle s’étend sur le plateau à l’ouest et n’a pas de village. Elle est issue d’une fusion de 1825; il reste un minuscule hameau d’Abernon à la pointe nord du finage, avec un moulin en amont sur l’Orbiquet.

La Vespière-Friardel (1 230 hab., 1 804 ha dont 309 de bois), 21 km SE de Lisieux, est une commune nouvelle de 2018, dont le contour évoque bien des difficultés des stratégies de fusions. La Vespière (980 Vespiérois, 865 ha dont 151 de bois) a un petit centre juste à la limite orientale d’Orbec au bord de la vallée de l’Orbiquet. Son finage s’étend au nord sur le plateau, avec des usines en banlieue d’Orbec dans le quartier de Beausoleil, et des maisons dans les hameaux des Bruyères à l’est et de Campaugé au nord, qui font partie de l’agglomération d’Orbec. S’y trouvent des industries nouvelles: les ventilateurs pour l’industrie Fevi (100 sal.), les traitements de surfaces GE Part14 (30 sal.) et Sogal (20 sal.). Le territoire de La Vespière s’étend aussi vers le sud, sur le plateau nettement plus agricole. Friardel (250 hab., 939 ha dont 158 de bois) est une commune agricole du plateau de rive gauche de l’Orbiquet, sans village, et possédant un tronçon de la vallée de l’Orbiquet qui permet de la relier à La Vespière. La population a peu évolué depuis 1999; mais La Vespière n’avait guère que 400 hab. dans les années 1960.

Saint-Martin-de-Bienfaite-la-Cressonnière (470 Bienfaitois, 1 155 ha dont 600 de bois), 18 km SE de Lisieux, en aval d’Orbec dans la vallée de l’Orbiquet mais à 4 km du bourg, a réuni deux communes en 1973, que l’on nomme en abrégeant Bienfaite (son nom était Bienfait en 1801). Elle a un château de briques et pierres du 18e s. et fut le lieu d’origine du camembert Lanquetot, mais la laiterie a été fermée en 1998. Elle accueille sur son territoire plusieurs ateliers, dont les traitements de surface et la galvanoplastie Sogal (35 sal.), ainsi que la Normande d’Ovoproduits (20 sal.). Le village, petit, est dans la vallée de l’Orbiquet, rive gauche. Le hameau de la Cressonnière est au sud, en fond de vallon. Le finage touche au NE à la limite départementale.

Cernay (150 Cernaisiens, 582 ha), 18 km SSE de Lisieux, est sur plateau entre Livarot et Bienfaite, au sud de Valorbiquet.

Prêtreville (420 Prêtrevillois, 1 123 ha), 10 km au sud de Lisieux, est au NO de Valorbiquet, avec un petit village sur le versant droit de la Touques, qui traverse le finage, doté d’une excroissance vers l’ouest; manoir de Querville (16e) à l’est; +70 hab. depuis 1999.

Saint-Martin-de-Mailloc (910 Maillochins, 717 ha), 11 km SSE de Lisieux, est borné à l’est par la vallée de l’Orbiquet et a un habitat bien dispersé, enrichi de pavillons sur le plateau: la commune n’avait encore qu’environ 400 hab. de 1950 à 1975. Elle en a gagné 240 depuis 1999 (+36%).

Saint-Denis-de-Mailloc (300 Dionisiens, 425 ha), 11 km SE de Lisieux, est au contraire à l’est de la vallée de l’Orbiquet dans les collines, et n’a pas accru sa population après 1999.

Le Mesnil-Guillaume (610 Guillaumois, 385 ha), 8 km SE de Lisieux, étire son finage des deux côtés de l’Orbiquet au nord des précédentes; château du 16e à la limite nord dans la vallée. La commune a gagné 100 hab. depuis 1999.