Longuyonnais (CC Terre Lorraine du)

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intercommunalité de Meurthe-et-Moselle au nord, associant 27 communes et 15 600 hab. sur 24 270 ha. Longuyon (siège) est la seule commune de plus de 2 000 hab.

Colmey (250 hab., 990 ha dont 169 de bois), 4 km ONO de Longuyon, est dans les méandres de la Chers, traversés par la voie ferrée; château de Martigny au village (16e s., fortifié); au NO, hameau de Flabeuville (eglise du 16e).

Grand-Failly (360 Lougneaux, 2 187 ha dont 886 de bois), 8 km OSO de Longuyon, limitrophe de la Meuse, a son village dans la vallée de l’Othain. Le finage, presque complètement étranglé au SO, contient au-delà une quasi-enclave de 500 ha dans le bois de Parfondevaux, avancée dans la Meuse et assortie au NO d’une véritable enclave boisée de 84 ha, séparée du reste de la commune par une queue de Rupt-sur-Othain (Meuse). La D643 traverse le reste du finage au nord-est, à proximité du hameau du Petit Xivry.

Petit-Failly (87 hab., 812 ha dont 126 de bois) est à 10 km à l’ouest de Longuyon, dans la vallée de l’Othain à l’aval du Grand-Failly, et limitrophe de la Meuse.

Saint-Jean-lès-Longuyon (430 hab., 421 ha), 11 km ONO de Longuyon, est juste à la limite de la Meuse, dominant un vallon affluent de l’Othain qu’emprunte la D643. Le village jouxte celui de Marville (Meuse). À l’est se tient le hameau Ham-lès-Saint-Jean. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. La mention lès-Longuyon a été ajoutée en 1955.

Villers-le-Rond (110 Les Culs de Chaudron, 445 ha), 10 km ONO de Longuyon, est un petit village du plateau. Le finage atteint à l’ouest le cours de l’Othain et son plan d’eau.

Othe (37 Othinois, 297 ha dont 112 de bois), 18 km ONO de Longuyon, a l’originalité d’être une enclave intégrale de la Meurthe-et-Moselle dans la Meuse, où l’entourent Velosnes à l’est, Bazeilles-sur-Othain à l’ouest, Flassigny au sud. Le petit village est sur la rive droite de l’Othain.

Épiez-sur-Chiers (190 hab., 519 ha dont 118 de bois), 11 km NO de Longuyon, est à la fois limitrophe de la Meuse et de la Belgique, avec un passage transfrontalier vers Torgny. Le village est sur la rive droite de la Chiers. La mention sur-Chiers date de 1930. De 1812 à 1840, la commune avait été intégrée à Charency-Vezin.

Charency-Vezin (610 hab., 1 479 ha dont 593 de bois), 10 km NO de Longuyon près du confluent de la Chiers et du Dorlon, réunit deux villages de part et d’autre de la Chiers, Vezin (mairie) au sud, plus étoffé, Charency rive droite; cimetière militaire allemand à Vezin. La commune est issue d’une fusion des années 1790. Elle avait absorbé Épiez de 1812 à 1840. Le finage touche en pointe à la frontière belge; +40 hab. après1999.

Villette (180 Villettois, 463 ha), 7 km NO de Longuyon, a son village sur la rive droite de la Chiers; nécropole nationale sur le plateau. Tout au NE à l’orée de la forêt domaniale de Buré-d’Orbal, l’aérodrome de Longuyon-Villette (LFGS) a une piste E-O en herbe de 900 m et un aéroclub.

Allondrelle-la-Malmaison (650 hab., 1 361 ha dont 402 de bois) est une autre commune frontalière, 9 km NNO de Longuyon, associant un village de vallon (Allondrelle) sur un petit affluent de la Chiers, le Dorlon, et un hameau de plateau (La Malmaison) à deux rues orthogonales. Au sud-ouest au bord du Dorlon, petit hameau de Buré-la-Forge; restes de haut fourneau en amont. Sur le plateau au NO, parc de 5 éoliennes Vestas (10 MW, société UEM Metz). La commune, issue d’une fusion des années 1790, a eu plus de 1 000 hab. autour de 1850 mais a regagné 130 hab. depuis 1999.

Tellancourt (600 hab., 376 ha), 8 km NNE de Longuyon, est une commune frontalière de la Belgique à 400 m sur le plateau, au passage de la D618. Au nord, une enfilade de 8 éoliennes, partie d’un parc de 16 MW (Aalto), est partagée avec Saint-Pancré.

Saint-Pancré (320 hab., 613 ha dont 193 de bois), 11 km au NNE de Longuyon, se blottit dans un vallon qui échancre la côte jurassique, au-dessus de la vallée belge de la Vire. Le finage est frontalier. Le village est prolongé à l’ouest dans le vallon du Bévaux, affluent de la Vire, par le hameau étiré de Buré-la-Ville. Au sud-ouest sur le plateau, quatre des éoliennes du parc de Tellancourt sont en limite de finage, côté Sant-Pancré.

Ville-Houdlémont (680 hab., 609 ha dont 205 de bois), 15 km NNE de Longuyon, est une commune frontalière, avec sortie vers Signeulx (Belgique). L’habitat se divise en trois villages: le noyau ancien eu pied de la Côte, avec une nécropole nationale; Ascou comme village frontalier juste au nord; Houdlémont 2 km au SE, face à Gorcy, sur le flanc d’un promontoire de la Côte partagé avec Saint-Pancré. La population s’est accrue de 140 hab. après 1999.

Villers-la-Chèvre (580 hab., 402 ha) est au bord de la N18 (D618) à 13 km au NE de Longuyon, sur le plateau; au NO, un petit parc éolien (la Volette, 4 Vestas, 8 MW, groupe allemand Ostwind). Elle a gagné 80 hab. depuis 1999. Elle avait été réunie à Cons-la-Grandville de 1811 à 1833.

Fresnois-la-Montagne (420 Franoux, 859 ha dont 185 de bois), 8 km NE de Longuyon, est à la tête d’un vallon descendant vers la Chiers.

Montigny-sur-Chiers (480 hab., 936 ha dont 251 de bois), 8 km ENE de Longuyon, perche son village sur le rebord du plateau en haut du versant droit de la Chiers encaissée. Le finage inclut au sud sur le plateau le village de Fermont, dont le fort est toutefois à Viviers. Il contient aussi dans la vallée de la Chiers, qu’emprunte la voie ferrée grâce à deux tunnels, le site industriel de la Roche, dont la petite usine de laminage a fermé en 2012. La commune avait absorbé dans les années 1790 la Quarre (la Caure sur la carte de Cassini) et les Convers, au sud-est, où subsiste une grosse ferme, puis en 1811 Fermont.

Viviers-sur-Chiers (680 hab., 1 624 ha dont 255 de bois) est à 4 km au nord-est de Longuyon. Le village, assorti d’une gare en fond de vallée, est encadré sur le plateau par le village de Braumont, au sud par celui de Revémont, réunis à Viviers dès les années 1790; la mention «sur-Chiers» est une addition de 1933. La commune a reçu en 2008-2009 deux parcs de 6 et 5 éoliennes Siemens (25,3 MW en tout, au britannique WPO), respectivement sur le plateau de Braumont et sur celui de de Revémont; ce dernier est proche de l’ancien fort de Fermont, de la ligne Maginot, assorti de blockhaus. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Beuveille (770 Chabas, 1 190 ha dont 175 de bois) est à 8 km à l’est de Longuyon sur le plateau, frôlé par la D643. Le finage est limitrophe de la Meuse, et borné au sud par la Crusnes, suivie par la voie ferrée. L’entrée du fort de Fermont est au NO dans un bois (musée de la ligne Maginot). Au NE, s’isole une éolienne du parc de la Croix-Didier (Doncourt). La commune a crû de 230 hab. depuis 1999 (+43%). Elle avait absorbé Doncourt de 1811 à 1936.

Doncourt-lès-Longuyon (300 hab., 562 ha dont 125 de bois), 10 km à l’est de Longuyon, a reçu au NO deux parcs éoliens de 3 et 4 Vestas (14 MW, La Croix Didier et Bois de la Trappe) de l’allemand Ostwind. Au nord, nécropole nationale du Bois de la Trappe. Au NE, la commune contient le fort de Latiremont sur une butte boisée et incluse dans un périmètre militaire qui déborde un peu au sud sur Baslieux. La commune a été réunie à Beuveille de 1811 à 1936. Elle a été dévastée en 1914-1918 et le village a été reconstruit entre les deux guerres, assisté par un camp établi à l’est (sur le territoire de Baslieux) et devenu Doncourt-Cités; la commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Baslieux (580 hab., 1 017 ha dont 245 de bois), 14 km à l’est de Longuyon, a son village rassemblé sur le plateau au-dessus de la vallée encaissée de la Nanhol. Au nord, séries de bockhaus de la ligne Maginot sur les reliefs, dont une partie du site de Latiremont (Cutry). Au NO, à la limite de Doncourt, ancien camp de la reconstruction des années 1930 devenu le hameau de Doncourt-Cités; nécropole nationale au SO.

Ville-au-Montois (270 hab., 1 233 ha dont 321 de bois), 18 km ESE de Longuyon, a son village sur le plateau et son finage borné au nord par la vallée du Nanhol, au sud par celle de la Crusnes. Le nom s’est jadis écrit Villaumontois.

Bazailles (140 hab., 423 ha), 16 km ESE de Longuyon, va également de la Crusnes au Nanhol et participe au SO au groupe des Cités de Boismont.

Boismont (420 Boismontais, 543 ha dont 148 de bois), 14 km ESE de Longuyon, a son village au haut du versant droit de la Crusnes, complété au SE par le groupe des Cités qui descend dans la vallée où étaient des usines. La D643 relie l’ensemble. La commune a 50 hab. de moins qu’en 1999.

Pierrepont (870 Pierrepontais, 702 ha dont 142 de bois), 10 km ESE de Longuyon, limitrophe de la Meuse, occupe un grand méandre encaissé et recoupé de la Crusnes, qu’accompagnent D643 et voie ferrée. Il ne reste plus rien de la base industrielle, où Faurecia avait employé jusqu’à 400 personnes vers 2005. La commune a perdu 130 hab. depuis 1999. Elle a une nécropole nationale et un cimetière allemand.

Han-devant-Pierrepont (150 hab., 496 ha), 12 km SE de Longuyon, limitrophe de la Meuse, a son village 2 km au sud de Pierrepont sur le plateau.

Saint-Supplet (150 Sulpiciens, 743 ha), 15 km SE de Longuyon, est sur le plateau au SE de Han, limitrophe de la Meuse à l’ouest; la Pienne, affluent de la Crusnes, limite le finage à l’est.