Luys (Coteaux et Vallées des)

'

Highslide JS

communauté de communes des Landes, à la limite des Pyrénées-Atlantiques, associant 16 communes et 7 700 hab. sur 18 700 ha. Le siège est à Amou; aucune commune n’atteint 2 000 hab.

Amou (1 560 Amollois, 2 725 ha dont 534 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Landes dans l’arrondissement de Dax à 30 km SE de la ville, 10 km OSO d’Hagetmau et 14 km au nord d’Orthez, au bord du Luy de Béarn. Le noyau villageois est sur la rive droite, un faubourg est sur la rive gauche. Le reste de l’habitat se disperse des deux côtés de la vallée. C’est surtout un village d’accueil touristique, «station verte de vacances» et au premier rang des villages fleuris (quatre fleurs); il a un château classique (1678-1692) qui se réclame de Mansart, un collège public, des arènes de 1 800 places, deux coopératives fruitières. Le finage atteint au nord le Luy de France, que borde le Bois d’Amou, mais laisse à Gaujacq le confluent des deux Luy. La population avait atteint 2 200 hab. en 1856; elle est très stable depuis 1930 (+70 hab. après 1999).

Brassempouy (280 Brassempouyais, 1 072 ha), 10 km NE d’Amou, est une petite bastide en forme de village-rue sur une crête. Tout à l’ouest, une grotte a livré de nombreux objets préhistoriques, dont le plus célèbre est la Dame de Brassempouy, dite aussi Dame à la Capuche, tête de femme en ivoire de 3,5 cm, datée d’environ 20 000 ans; musée avec Maison et Jardin de la Dame, hébergements, festival Music’Arts. Le finage atteint au sud le cours du Luy de France.

Gaujacq (450 hab., 1 614 ha dont 250 de bois) est à 7 km au nord d’Amou. Le Luy de France limite son finage au sud. Sur le vigoureux coteau droit du Luy, se perche au-dessus du confluent des deux Luys le château classique de Sourdis, dessiné par Jules Hardouin-Mansart en 1686, réaménagé au 18e s. et complété par un jardin botanique dit «plantarium» et une offre de réceptions.

Bastennes (270 Bastennois, 729 ha dont 190 de bois), 8 km NNO d’Amou, est sur la crête d’une colline dominant la vallée du Luy; elle a eu une station thermale, dotée d’un établissement de bains en 1840 à Arrimblar, et disparue depuis longtemps.

Donzacq (500 Donzacquois, 1 170 ha dont 200 de bois), un peu à l’ouest, est aussi un village de crête. La commune se signale par une station piscicole expérimentale de l’INRA, et par ses arènes; elle a gagné 100 hab. depuis 1999. Au sud, le finage va au-delà du Luy, englobant la petite butte de Castaillon qui émerge au milieu de la plaine du Luy.

Castelnau-Chalosse (640 Castellans, 1 066 ha) est à 12 km au NO d’Amou à l’angle NO du territoire intercommunal, dans les collines dominant le bord droit de la vallée du Luy. Elle a un Institut rural d’éducation (IREO), un musée de la Vannerie, qui évoque une activité traditionnelle de la vallée, maintenant disparue; foies gras Andignac (50 sal.). Elle a gagné 150 hab. depuis 1999 (+30%).

Pomarez (1 570 Pomaréziens, 3 057 ha dont 612 de bois), 9 km NO d’Amou, a des arènes couvertes de 2 500 places, se considère comme une capitale des courses landaises et a un gros marché de volailles et foies gras, avec une fabrique d’aliments pour animaux (groupe Maïsadour, 45 sal.), le transport et négoce de plumes et canards Trémont (50 sal.), les viandes de volailles Paris (35 sal.) ainsi qu’un supermarché Carrefour (25 sal.) et une entreprise de travaux publics Lafitte (Bautiaa, 90 sal.). Son finage occupe la plus grande partie de la plaine à l’ouest du Luy; il partage au nord avec Castelnau la Barthe de Juzanx. La population de la commune, passée de1 900 hab. dans les années 1890 à 1 340 en 1982, augmente lentement depuis (+90 hab. après 1999).

Castel-Sarrazin (550 Sarrazins, 1 201 ha), 5 km au NO d’Amou, égrène ses maisons dans la plaine du Luy. Au NE, une butte allongée émerge de la plaine et porte les maisons du Vieux-Bourg. La commune a 190 hab. de plus qu’en 1999 (+53%).

Arsague (360 Arsaguais, 718 ha), au sud de la précédente à 5 km à l’ouest d’Amou; a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Plusieurs villages peuplent les collines entre les Luys à l’est d’Amou.

Bonnegarde (280 Bonnegardiens, 967 ha), 5 km au SE d’Amou, traversée par le Luy de Béarn, est née comme bastide anglaise en 1283, et a reçu un nom significatif; mais son village actuel n’a pas dix maisons. Au-dessus du Luy à l’ouest, un éperon de confluence porte le nom de Castéra.

Marpaps (140 Marpapsiens, 684 ha) est juste à l’est sur le plateau; son finage est à la limite du département, mais n’atteint pas les Luys.

Nassiet (360 Nassietois, 1 177 ha dont 349 de bois), un plus au nord, étire son habitat sur une crête qui domine la vallée du Luy de France; +80 hab. depuis 1999 (+29%).

Castaignos-Soustens (400 Castaignossais, 745 ha dont 235 de bois) se tient sur un petit plateau, traversé par la D933 de Mont-de-Marsan à Orthez. Le finage, bordé au sud par la limite du département, atteint au nord le cours du Luy de France; +40 hab. depuis 1999

Argelos (170 Argelossiens 644 ha dont 202 de bois), 12 km à l’est d’Amou, hérite d’une autre bastide, d’origine plus obscure et qui n’a guère laissé de trace. L’habitat se tient sur une crête sinueuse dominant à l’est la vallée du Cès.

Beyries (130 Beyrissois, 429 ha) et Bassercles (150 Basserclois, 639 ha dont 250 de bois) achèvent au sud-est le territoire des Luys, éparpillant leurs maisons sur les vigoureuses collines d’entre les Luys; le finage de Bassercles atteint au NE le cours du Cès.