Luys en Béarn (communauté de communes des)

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intercommunalité des Pyrénées-Atlantiques, associant 66 communes, 27 600 hab. sur 52 200 ha. Le siège est à Serres-Castet qui, avec ses voisines Sauvagnon et Montardon, dépasse 2 000 hab. Hors de ces trois communes et voisine des trois,

Navailles-Angos (1 520 Navillais, 1 422 ha) est la commune la plus méridionale et ainsi la plus proche de Pau, à 14 km au nord de la préfecture. Elle avait 540 hab. en 1954, et a atteint le millier en 1985; elle a gagné 410 hab. depuis 1999 (+37%). Le village principal est sur une croupe que traverse juste au nord la N134 (D834); Angos est nettement plus au nord, également en hauteur; leur réunion est de 1845. Le finage est limité à l’est par la vallée encaissée du Balaing, barrée au nord par le grand lac du Balaing (40 ha) juste sous Angos, partagé avec Argelos. Au sud, le finage atteint le cours du Gées, et s’attribue ainsi la moitié du lac de Serres-Castet (28 ha); un lotissement a pris place sur la crête à Cambol.

Dourny (310 hab., 639 ha dont 246 de bois), 6 km au SO de Thèze, se tient sur une crête au nord de Navailles-Angos, empruntée par la D40; elle a gagné 120 hab. depuis 1999 (+63%). Son château est sur un promontoire à l’est, au-dessus de la large vallée du Balaing. Le finage est traversé par l’A65; il contient à l’ouest le vallon encaissé du Rioumayou, qui le sépare de sa voisine Bournos.

Bournos (340 Bournosois, 574 ha) est sur une étroite crête, suivie par la D206 entre les vallons profonds du Rioumayou et de l’Aubiosse au sud-ouest, du Gez au nord-ouest; au fond de ce dernier gît un lac collinaire. L’A65 traverse le finage. La population de la commune a augmenté de 80 hab. depuis 1999 (+36%).

Aubin (230 hab., 584 ha) a gagné 50 hab. depuis 1999 (un tiers); elle est sur le versant droit de l’Aubiosse, 10 km OSO de Thèze, 21 km NNO de Pau. Son finage s’insère entre ceux de Caubios-Loos et de Momas, qui sont membres de la communauté d’agglomération de Pau; il atteint au sud-ouest la plaine du Gave de Pau, descend sur la haute terrasse et atteint le cours de l’autre Luy, le Luy de Béarn. Il est traversé par l’A65.

Deux communes occupent la vallée du Luy à l’ouest et au pied de Thèze.

Viven (200 hab., 363 ha) est à 4 km SO de Thèze au pied du versant gauche, et son finage atteint à l’est le confluent du Luy de France et du Balaing au moulin de Larrieu; château de Lamarche sur un promontoire au sud-ouest; la commune a gagné 40 hab. depuis 1999.

Auga (140 hab., 403 ha) a son village sur un replat au-dessus de la plaine du Luy, 3 km à l’ouest de Thèze.

Thèze (840 Thézois, 793 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques 22 km au nord de Pau, allongé sur une crête de collines dominant le Luy de France; maisons anciennes, dont des maisons nobles (château de Fanget, 17e s.), un fronton. Le village, en légère croissance depuis 1975 (345 hab.), a gagné 130 hab. après 1999. Le Louts a sa source au sud du finage et coule à l’est sur le plateau sans encore s’encaisser. Sous le village, petit lac collinaire avec base de loisirs; La Poste (30 sal.).

Lème (170 hab., 672 ha), 3 km au NO de Thèze, est comme elle sur le rebord du plateau qui domine à l’ouest la vallée du Luy par un versant très raide; haras. À l’est, le Louts esquisse un léger vallon; la limite orientale du finage suit le vieux chemin de la Poutge.

Pouliacq (60 hab., 341 ha) suit vers le nord, sur un site comparable, à 7 km au nord de Thèze.

Garlède-Mondebat (230 hab., 865 ha) est juste à l’est sur l’autre rebord du plateau, au-dessus de la large vallée encaissée du Gabas, dont le cours fixe la limite orientale du finage. Garlède est au centre du finage, Mondebat est un hameau un peu plus au nord; leur réunion est de 1844; +50 hab. depuis 1999.

Lalonquette (290 hab., 532 ha) est à 2 km ENE de Thèze sur le même plateau, mais celui-ci est érodé par le Tauzie, affluent de gauche du Gabas, la N134 profitant de son échancrure. La vallée du Gabas est moins encaissée qu’en aval; dans la petite plaine, restes d’une villa gallo-romaine. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Claracq (230 hab., 987 ha) est plus à l’est, sur une butte dominant le versant raide du Gabas, qu’escalade la N134; son territoire atteint à l’est la vallée du Gabassot, qui s’incise dans le plateau. L’A65 traverse toute la commune à l’est.

Carrère (220 hab., 661 ha), 6 km ENE de Thèze, est une commune d’habitat totalement dispersé au sud de Claracq. Son finage est contenu entre le cours du Gabas en contrebas à l’ouest, et celui du Gabassot sur le plateau à l’est; un tumulus au centre; gros élevage avicole au nord à Laconqueste; la mairie est dans la partie nord de la commune au bord de la D42. La commune a eu 370 hab. en 1866, 140 au minimum de 1968 et a gagné 50 hab. depuis 1999.

Sévignacq (770 Sévignacquais, 1 743 ha), à 10 km SE de Thèze, est de l’autre côté de la vallée du Gabas au-dessus du versant raide de droite, avec une église du 12e s. Son finage monte à l’ouest sur le plateau au-delà du Gabas, et descend à l’est dans la vallée du Lasset; au NE, après un étranglement, il s’augmente d’une extension en carré qui monte même sur le versant raide dominant à l’est le Petit Lées. La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (+26%).

Miossens-Lanusse (260 hab., 916 ha) est à 5 km ESE de Thèse. Son centre, formé à Miossens de plusieurs groupes de maisons, est sur le rebord du plateau qui domine la vallée du Gabas, comme Lalonquette et Garlède. Lanusse, qui lui a été réunie en 1841, n’est guère représentée que par une église au nord. L’A65 traverse le finage au nord et y a un échangeur à péage avec la D834; +70 hab. depuis 1999 (+37%).

Auriac (240 Auriacois, 523 ha) est 4 km SE de Thèze et ses maisons se dispersent sur le plateau au-dessus de la vallée du Luy, dans laquelle descend abruptement la N134 (D834); plomberie Techniconfort (25 sal.).

Lasclaveries (250 hab.) est plus au sud sur le même plateau, à 7 km SE de Thèze; son finage pousse deux cornes dans la vallée du Gabas à l’est; au sud sur le plateau, aérodrome de loisirs spécialisé en parachutisme (LFJV et LF6426, piste en herbe de 620 m). La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999; transports Bouet Augaret (25 sal.).

Astis (310 hab., 316 ha) est sur le plateau entre Balaing et Luy, au passage de la N134, et a aussi reçu un lotissement; +40 hab. depuis 1999.

Argelos (280 Argelossiens, 601 ha), à 5 km au sud de Thèze et au nord d’Astis, occupe la pointe du plateau dessinée par la confluence du Balaing et du Luy, et a sa part de leurs plaines alluviales, ainsi que la moitié du lac de Balaing; site gallo-romain de Labarthe au nord. Sa population s’est accrue de 60 hab. après 1999.

La partie nord-occidentale de la communauté des Luys correspond à l’ancien canton d’Arzacq-Arraziguet.

Arzacq-Arraziguet (1 130 Arzacquois, 1 526 ha dont 200 de bois) est à 29 km au nord de Pau, dans l’ancien Saubestre (ou Soubestre). Le village est un actif marché rural, perché sur une butte. Ancien castelnau transformé en bastide au 14e s., Arzacq en a conservé une belle place à arcades et couverts, doublée ensuite par une place du marché (Marcadieu). La commune résulte d’une fusion avec Arraziguet en 1845, qui était juste au nord d’Arzacq; elle est limitrophe des Landes. La commune a un collège public, un lac collinaire avec base de loisirs, un fronton. Une zone d’activités «Agropole» rassemble des productions de jambon de Bayonne et charcuteries, le siège de l’Association des producteurs de porcs du Sud-Ouest, un laboratoire d’analyses, une aire de présentation des races porcines du monde entier (Airial) et, sous le nom de Pyragena (Pyrénées Adour génie alimentaire), une station expérimentale (laboratoire ABioC, 70 sal.), les aliments du bétail Dietaplus (20 sal.) ainsi qu’un musée du jambon de Bayonne et le siège du Consortium de même nom, qui défend l’indication géographique protégée (IGP). Le finage s’étire du SO au NE, du Luy de France au-delà du cours du Lous. La commune a gagné 210 hab. depuis 1999; elle avait eu 1 350 hab. au milieu du 19e siècle, 810 à son minimum de 1990.

Vignes (450 Vinéens, 797 ha dont 190 de bois) est juste au sud d’Arzacq et en a reçu des extensions sous forme de pavillons. Le minuscule village domine une cuve au bord de laquelle se perchent aussi les hameaux de Lacarrère au sud-ouest et Plaà à l’est; la commune a gagné 100 hab. depuis 1999.

Poursiugues-Boucoue (200 hab., 902 ha), juste au NE d’Arzacq et limitrophe des Landes, est issue d’une fusion de 1841, Boucoue étant au nord en habitat dispersé, avec un château, Poursiugues au SE sur le versant occidental de la large vallée du Gabas, mais tout aussi dispersée.

Coublucq (110 hab., 554 ha) est dans la même situation juste au SE, mais n’atteint pas la limite départementale.

Méracq (230 hab., 824 ha), 4 km au SE d’Arzacq, aligne ses maisons sur le haut coteau droit du Luy de France.

Mialos (120 hab., 454 ha) et Séby (180 hab., 597 ha) occupent les collines entre le Luy de France au nord et le Riumajou au sud-ouest, à 7 et 9 km au sud d’Arzacq.

Lonçon (190 hab., 552 ha) est à 11km SSO d’Arzacq sur les collines qui dominent à l’ouest le cours du Riumajou; au nord de Momas; +90 hab. depuis 1999 (+90%).

Fichous-Riumayou (180 Fichousais, 641 ha) est à 8 km SSO d’Arzacq sur la même échine que Lonçon et a un segment de la vallée du Riumajou; elle résulte d’une fusion de communes en 1842. La commune et le cours d’eau ont deux orthographes différentes mais le même sens: ruisseau majeur (principal).

Louvigny (140 hab., 702 ha), entre Fichous et Arzacq, se partage entre les collines et la plaine de confluence du Luy de France et du Riumajou, où sont mairie et église; ce fut un ancien chef-lieu de vicomté.

Une large plaine se déploie au sud-ouest d’Arzacq, où se tiennent cinq villages.

Larreule (190 hab., 1 005 ha) a son petit village au pied du versant droit du Luy de Béarn; son finage mord sur les collines au nord et dépasse la rivière au sud; c’est un ancien site d’abbaye, comme son nom l’indique («la règle»).

Mazerolles (1 120 hab., 1 171 ha), 14 km SSO d’Arzacq, à l’ouest de Momas, est sur le rebord de la terrasse qui domine à gauche le cours du Luy de Béarn; au sud, elle partage avec Momas le plan d’eau du lac de barrage de l’Ayguelongue (60 ha). La population a sensiblement augmenté depuis les 450 hab. de 1975, gagnant 350 hab. depuis 1999 (+45%).

Uzan (180 hab., 620 ha) est sur le rebord de la terrasse du Luy de Béarn, 15 km au SO d’Arzacq.

Géus-d’Arzacq (200 hab., 412 ha) qui n’était que Géus jusqu’en 1956, est à l’ouest d’Uzan; fronton. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999 (+54%).

Pomps (300 Pompsois, 777 ha) est la commune la plus occidentale des Luys. Elle a gagné 120 hab. depuis 1999 (+67%); château de Vignancour au nord du village.

Les autres communes sont entre le cours du Luy de Béarn et celui du Luy de France.

Morlanne (610 Morlannais, 1 294 ha), 12 km à l’ouest d’Arzacq, est la plus peuplée. Ses maisons s’alignent sur une crête qui domine la plaine du Luy de Béarn; s’en détache au sud un promontoire qui porte le château fort de brique de Gaston Fébus, jouissant d’un très vaste panorama sur les Pyrénées; édifié en 1373, il a été relevé de ses ruines au cours des années 1960 par l’historien R. Ritter, et abondamment pourvu en créneaux. Ce «village de caractère» a un musée, des arènes, une «abbaye laïque» seigneuriale du 15e s, une église fortifiée à tours de brique des 12e et 14e s. La commune a gagné 180 hab. depuis 1999 (+42%).

Garos (260 hab., 1 206 ha dont 300 de bois), dans les collines à 7 km OSO d’Arzacq, fut le chef-lieu du Saubestre et place de bailliage, lieu de pèlerinages et village de potiers, mais n’en a plus que les souvenirs; elle avait plus de 700 hab. dans la première moitié du 19e s. et n’a cessé de se dépeupler jusqu’en 1990; elle a toutefois gagné 60 hab. depuis 1999.

Bouillon (160 hab., 327 ha), autre lieu de poterie, est juste au sud-ouest et contient une partie de la plaine du Luy au sud; +60 hab. depuis 1999 (+60%).

Piets-Plasence-Moustrou (140 hab., 834 ha), au nord de Morlanne et Garos, résulte d’une fusion de trois communes en 1842. Le centre reste à Piets mais sans village; Plasence est à l’est, avec une ou deux maisons; Moustrou a un château au NO sur un promontoire de confluence dominant la vallée de la Rance.

Quatre communes sont à la limite des Landes au nord-ouest.

Arget (80 hab., 400 ha) est juste à l’ouest de Moustrou et ouvre au nord sur la vallée de la Rance.

Montagut (120 hab., 618 ha dont 159 de bois) occupe une longue colline entre Rance et Luy de France.

Malaussanne (430 Malaussannais, 1 749 ha dont 206 de bois), 6 km ONO d’Arzacq, est dans les collines au nord du Luy de France, et son finage fait au NE une avancée dans le département des Landes, sur le plateau du Lous au nord de Philondenx.

Cabidos (190 Cabidossais, 726 ha) a son village à l’est de Malaussanne sur les mêmes collines dominant la plaine du Luy de France, 5 km à l’ouest d’Arzacq; +50 hab. depuis 1999.

La partie nord-est du pays des Luys relevait du canton de Garlin.

Garlin (1 440 Garlinois, 1 830 ha) est à 33 km NNE de Pau, 18 km au sud d’Aire-sur-l’Adour, limitrophe des Landes. C’est une ancienne bastide de 1302 juchée sur un promontoire dans les collines de piémont, qui fut une place huguenote. Garlin sert de village-centre équipé, avec collège public, un Intermarché (20 sal.), commerces, artisans et abattoirs, arènes, fronton. Une bonne partie du finage à l’est est en contrebas, dans la large plaine du Grand Lées. Un lac de barrage de 40 ha a été aménagé dans le vallon encaissé du Gabassot, affluent du Grand Lées. La N134 de Mont-de-Marsan à Pau court sur le plateau à l’ouest du village; juste au-delà, elle a accès à l’échangeur n°8 à péage de l’A65. Sa population a très peu changé en plus d’un siècle, mais gagné 180 hab. depuis 1999.

Boueilh-Boueilho-Lasque (350 hab., 1 735 ha dont 450 de bois) est à l’ouest de Garlin et également limitrophe des Landes. L’habitat s’y disperse sur les fortes collines entre la vallée du Gabas à l’ouest, dont le cours fixe la limite communale, et celle du Béus à l’est, et de son affluent la Brioulette qui fixe la limite orientale de la commune; grand lac collinaire de 20 ha au nord-ouest sous le hameau de Lasque dans le vallon de l’Arriutort, qui rejoint le Gabas à la pointe NO du finage. La commune résulte d’une fusion de 1843; elle avait alors 860 hab., et a connu un minimum à 280 hab. en 1982. Boueilh est au centre-nord (avec la mairie), Boueilho au sud. La route de Pau (N134) traverse la commune en diagonale.

Baliracq-Maumusson (130 Baliracois, 606 ha) est à 3 km au sud-est de Garlin et occupe les grosses collines entre Grand Lées et Gabassot, et la plaine de rive gauche du Grand Lées; elle est issue d’une fusion de 1828 (410 hab. en 1848).

Ribarrouy (80 hab., 227 ha) est une très petite commune à 5 km au sud de Garlin, partagée entre le plateau et le vallon du Gabassot; le village s’isole sur un éperon entre deux vallons.

Taron-Sadirac-Viellenave (190 hab., 1 386 ha), 5 km au sud de Garlin, fut le centre d’une tribu Tarusate et conserve de nombreux restes archéologiques, des maisons de notables ainsi qu’une église classée. Le hameau de Sadirac, fut le chef-lieu de la vicomté du Sadiraguès. Le finage, issu d’une fusion de 1822, comprend à l’est la partie gauche de la vallée du Grand Lées, au centre la large vallée de son affluent le Petit Lées, où est Taron le principal village, les deux rivières confluant à l’extrême nord-est du finage. Entre les deux sont les fortes collines de l’éperon de confluence, où étaient au sud Viellenave, au nord Sadirac, qui n’ont pas laissé de trace dans les toponymes; tumulus à Pehau sur le site de Sadirac. À l’ouest, un lambeau du plateau de cailloutis, très plat, est entre le Petit Lées et le vallon très encaissé du Gabassot. La commune avait 640 hab. en 1880.

Mouhous (56 hab., 330 ha) est juste au sud de Taron au-dessus du Petit Lées.

La pouge entre les deux cours supérieurs du Lées, le Grand Lées à l’ouest et le Lées tout court à l’est, est divisée du nord au sud entre quatre communes.

Moncla (100 hab., 583 ha), au nord, à la limite des Landes, a un village perché sur une étroite crête, mais son finage atteint à l’est le cours du Lées; quelques restes d’un château du 17e s.

Castetpugon (210 hab., 749 ha), 3 km à l’est de Garlin, est tout aussi perchée et son finage touche également au Lées, mais seulement à sa pointe nord-est; motte féodale; +40 hab. depuis 1999.

Mascaraàs-Haron (130 Mascaronais, 876 ha), formée par fusion en 1831, a son centre également sur l’étroite crête de la pouge, mais son finage occupe surtout la large et courte vallée de la Boulise, affluent du Lées, puis remonte à l’est sur la crête entre Boulise et Lées. Le château de Mascaraàs est des 16e, 17e et 18e s.

Burosse-Mendousse (67 hab., 562 ha), au sud, 9 km SE de Garlin, est limitée à l’est par la crête principale entre Grand Lées et Lées, et ne regarde donc que vers la vallée du premier, à l’ouest. Ses maisons s’éparpillent entre le château de Burosse au nord et Labugue au sud, la mairie étant perchée au centre avec l’église de Mendousse. La commune est issue d’une fusion de 1842 et avait alors plus de 300 hab. Deux puits de pétrole fonctionnent dans un vallon descendant vers le Grand Lées.

Dans la vallée du Lées et sur les collines moins vigoureuses de son versant gauche, sont trois autres communes, dont les centres sont nettement moins perchés, situés sur les premières pentes, non loin de la rivière.

Vialer (190 hab., 725 ha) est la plus méridionale.

Saint-Jean-Poudge (80 hab., 393 ha) est au centre, avec un château (16e-18e s.); plusieurs puits de pétrole sont à l’ouest, sur la pouge, formant le «centre de production du Vic-Bilh»; Total y déclare 20 salariés. La commune a eu 300 hab. en 1840.

Tadousse-Ussau (68 hab., 473 ha) est au nord, avec un petit village central et, à la pointe nord sur la colline, le château d’Ussau (18e s.); la fusion date de 1831.

Quatre communes se partagent la crête entre la vallée du Lées et celle du Larcis, à l’est. Conchez-de-Béarn (130 hab., 449 ha) est sur la crête occidentale, qui domine le Lées par un versant très raide, à la hauteur de Tadousse; son finage est occupé à l’est par le vallon du Lisou, affluent du Larcis; la commune se nommait seulement Conchez avant 1962.

Mont-Disse (80 hab., 535 ha) est juste à l’est; le village est perché au-dessus de la plaine du Larcis, sur une butte qui atteint 254 m au mont Durou. Le nom de la commune était Mont jusqu’en 1931; elle cultive 28 ha de vignes.

Diusse (150 hab., 531 ha), 9 km à l’est de Garlin, a un habitat totalement dispersé, mais sert de petit carrefour de services agricoles en rase campagne avec la cave coopérative vinicole de Vic-Bilh, une station d’approvisionnement du groupe Euralis, les agrofournitures de la Socomaf et un centre d’aide par le travail; une église à gros clocher carré du 12e s. se tient à quelque distance; le proche château, qui appartient à la coopérative vinicole, accueille des animations; 22 ha de vignes.

Portet (170 hab., 789 ha dont 181 de bois), au nord de Diusse, 8 km ENE de Garlin, est au contraire un village plus compact, aligné sur l’étroite pouge, avec une motte féodale; on y cultive 25 ha de vignes. Il a abrité pendant la Résistance un maquis actif, et a subi le 3 juillet 1944 une meurtrière attaque allemande. La commune est à la limite des Landes.

Deux communes, également limitrophes des Landes, forment l’extrémité NE du pays des Luys.

Aubous (50 hab., 378 ha) a un petit centre perché sur la pouge de rive droite du Larcis, et un finage limité aux fortes collines qui l’encadrent. Un «camp de César» a donné quelques restes préhistoriques.

Aydie (140 hab., 786 ha) enfin, 15 km à l’est de Garlin, est un peu plus bas sur le long versant de la vallée du Saget: elle est la deuxième commune viticole du département (214 ha) et la première de l’AOC madiran (111 ha). Son finage est aussi limitrophe des Hautes-Pyrénées. Il se développe à l’ouest sur les collines et atteint même très localement la rive droite du Larcis; un lac collinaire de 7 ha au nord. Aydie avait plus de 600 hab. en 1836.