Lyons Andelle

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communauté de communes de l’Eure, associant 30 communes et 21 000 hab. sur 28 400 ha. Le siège est à Charleval. Seule Romilly-sur-Andelle dépasse 2 000 hab.

Charleval (1 830 Charlevalais, 1 414 ha dont 650 de bois) est voisine de Fleury-sur-Andelle, 20 km au nord des Andelys et 26 km ESE de Rouen. Elle est au contact de la forêt de Lyons, au confluent de l’Andelle et de la Lieure, grossie du Fouillebroc, qui descendent du plateau de Lyons. La commune est un foyer d’industries, dominé par la grosse usine de joints pour automobiles Sealynx (490 sal.), au hameau de Transières, passée successivement en 1989 à Saiag (Italie) puis Saiag-Tokay (Italie et Japon), BTR (Grande-Bretagne), Metzeler (Allemagne), acquise ensuite par l’écossais CVC qui a revendu l’usine en 2007 à ses dirigeants, passant alors de 940 à 720 personnes, avant de se réduire encore; elle a enfin été reprise en 2013 par le groupe stéphanois GMD en accord avec Renault, le principal client. Aptar (ex-Airlessystems, 160 sal.) fait du flaconnage en plastique pour les cosmétiques de luxe. Charleval a un supermarché Carrefour (45 sal.), une maison de retraite (ehpad Villa Saint-Michel, 30 sal.) La population a peu changé depuis un siècle et demi; elle avait légèrement dépassé les 2 000 hab. en 1906, et en a 70 de moins qu’en 1999.

Lyons-la-Forêt (740 Lyonsais, 2 699 ha dont 1 622 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Eure, 20 km NNE des Andelys dans la vallée de la Lieure. Dans un environnement apprécié des Rouennais et des Parisiens et qui ne manque pas de résidences secondaires, Lyons se veut «station verte de vacances», «village de charme» et ville fleurie (3 fleurs), avec un camping de luxe (100 places). La commune offre maisons anciennes à pans de bois et briques, halles du 17e siècle à très grand toit, musée du pays de Lyons; dans la forêt au SE du village, arboretum des Bordins et parcours botanique. Lyons s’est beaucoup dépeuplée, du début du 19e siècle (1 800 hab.) à 1990; elle a encore perdu 70 hab. depuis 1999.

La forêt domaniale de Lyons est une belle hêtraie, qui occupe 10 700 ha, partagés entre l’Eure (6 100 ha) et la Seine-Maritime (4 600 ha); elle est quelque peu effilochée, trouée de clairières défrichées sous l’action des abbayes, notamment de celle de Mortemer. Le plateau du Vexin normand y est fortement entaillé par les vallées de la Lieure et du Fouillebroc. Le nom Lyons semble être à l’origine un hydronyme de la même famille que Liger (Loire), qui se retrouve dans la rivière locale la Lieure.

Beauficel-en-Lyons (190 Beauficelois, 720 ha) est à 4 km à l’est de Lyons sur le plateau.

Lilly (85 Lilliaciens, 603 ha dont 162 de bois) est 7 km à l’est de Lyons.

Les sept communes suivantes sont limitrophes de la Seine-Maritime, au nord de la communauté Lyons Andelle.

Bosquentin (130 Bosquentinois, 690 ha) est 9 km à l’est de Lyons, en limite de la forêt de Lyons. Le hameau de Rome à l’est à l’orée des bois, mais la ferme-musée de Rome est sur le territoire de Bézu-la-Forêt (Vexin normand); +60 hab. depuis 1999.

Fleury-la-Forêt (270 Fleurysiens, 785 ha dont 133 de bois), 7 km ENE de Lyons, vers les sources de la Lieure, contient au sud-ouest un assez grand château classé des 17e et 18e s. en brique, silex et grès, qui abrite un musée de poupées anciennes Au nord, un alignement de hameaux est à l’orée de la forêt de Lyons, dont Écorcheval.

Lorleau (150 Lorléens, 1 231 ha dont 521 de bois), 3 km NE de Lyons, a son petit centre dans la vallée de la Lieure mais sans village, et le hameau de Saint-Crespin au nord en bordure des bois.

Le Tronquay (520 Tronquois, 1 906 ha dont 845 de bois), 3 km au nord de Lyons, a un village sur la D321, prolongé vers l’ouest en longue rue jusqu’au Grand Fray; hameau du Fresnay au NO; +120 hab. depuis 1999.

Vascœuil (350 Vascœuillais, 739 ha dont 384 de bois) est à 10 km au NO de Lyons au confluent de l’Andelle et du Crevon. Son château de la Forestière (15e et 18e s.), orné d’un grand jardin à la française et entouré de nombreuses sculptures, est devenu un lieu d’expositions et centre d’art et d’histoire; il abrite un musée Jules Michelet, l’historien y ayant séjourné à partir de 1840. La N31 traverse la commune au nord.

Perruel (480 Perrueliens, 537 ha dont 138 de bois) est juste au nord et a gagné 70 hab. après 1999. Le petit village est au bord de l’Andelle, avec un château du 18e s., quelques restes d’une ancienne abbaye de prémontrés (18e s.). Sur le plateau à l’ouest, le hameau du Mesnil est plus peuplé.

Letteguives (200 Letteguiviens, 410 ha) est juste à l’ouest de Perriers-sur-Andelle. Le château du Bosc Ourcel, du 18e s., juste à la limite du département, a un beau parc à l’anglaise.

Perriers-sur-Andelle (1 840 Pirisiens, 1 121 ha dont 299 de bois), 5 km au nord de Charleval, a des restes intéressants d’usines et de cités ouvrières du 19e siècle. Le manoir du Trianel est décoré de damiers de brique et silex; il a appartenu à l’écrivain Paul Morand; restes de l’abbaye de prémontrés de l’Isle-Dieu, fondée en 1187; Intermarché (35 sal.); maison de retraite Korian (45 sal.). La commune n’a que 40 hab. de plus qu’en 1999.

Les Hogues (640 Hoguais, 1 181 ha dont 659 de bois), au NE de Perriers au-dessus de la vallée de l’Andelle, à 7 km ONO de Lyons, a un gros village de clairière à l’ouest, et le domaine des Molaises plus à l’est, également en clairière. La commune a gagné 70 hab. après 1999.

Renneville (200 Rennevillois, 630 ha), 7 km NO de Charleval, est limitrophe de la Seine-Maritime; transports Vieillard (45 sal.).

Bourg-Beaudouin (720 Beaudinois, 533 ha), 8 km ONO de Charleval, est également en limite de département, 19 km ESE de Rouen; +40 hab. depuis 1999.

Vandrimare (980 Vandrimarais, 648 ha dont 164 de bois), 6 km ONO de Charleval au nord de Fleury, a un château avec un grand parc et des jardins réputés; la population s’est accrue de 110 hab. depuis 1999.

Fleury-sur-Andelle (1 870 Fleurysiens, 379 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Eure dans l’arrondissement des Andelys, 16 km NNO des Andelys. Le village est au fond de la vallée, à la traversée de la N14. La commune a un collège public, un menhir (Pierre-Saint-Martin) et quelques entreprises: cartonnerie du groupe Ondulys (130 sal.), chaudronnerie Caudrillier (70 sal.), pneus Brunel (30 sal.), La Poste (25 sal.). La population s’est tenue autour de 1 400 hab. entre 1870 et 1940, puis elle a augmenté jusqu’en 1982 où elle dépassait 2 000 hab., avant de se tasser un peu (-50 hab. depuis 1999).

Radepont (660 Radepontains, 1 581 ha dont 926 de bois) est juste en aval de Fleury. Le village est au pied du versant gauche, doublé au nord sur le versant droit par le hameau-rue de Fumechon. Tout à l’ouest dans la vallée, rive droite, subsistent des restes de l’ancienne abbaye cistercienne de Fontaine Guérard, à la limite de Pont-Saint-Pierre, qui comportent quelques gros bâtiments d’allure gothique anglo-normande; parc, spectacles estivaux. Au nord, le finage s’étend largement sur le plateau, où sont le bois et le hameau des Essarts. Au sud, le quartier de Nonnemare contient le hameau; le bois et le château de ce nom, de style Louis XIII en brique et pierre, remanié au 20e s., avec parc. La commune inclut les restes d’une filature de 1870 dans le style néogothique; maçonnerie Vallette (40 sal.). Radepont a 60 hab. de moins qu’en 1999.

Les autres communes sont au sud de l’Andelle.

Val-d’Orger (1 010 hab., 1 097 ha) est une commune nouvelle formée en 2017 par deux communes du plateau au sud de Fleury. Grainville (600 Grainvillois, 398 ha) est à 2 km au sud de Fleury sur la D6014. Gaillardbois-Cressenville (410 Gaillarboisiens, 699 ha), au SE, est formée par deux hameaux distincts, issus de deux communes fusionnées en 1845 et séparés par le petit val d’Orger; Gaillarbois est le plus étoffé et le plus oriental. La première a 110 hab. de plus qu’en 1999, la seconde 120, la croissance totale ayant été de 29% depuis cette date.

Ménesqueville (480 Menesquevillais, 417 ha dont 130 de bois), 3 km SE de Charleval, a son village dans la vallée de la Lieure, juste en aval du confluent du Fouillebroc; le finage monte au SO sur le plateau; +120 hab. depuis 1999 (un tiers).

Rosay-sur-Lieure (540 Rosayens, 821 ha dont 333 de bois), 5 km à l’est de Charleval, est sur le plateau au SO de Lyons, dominant la vallée de la Lieure; +70 hab. depuis 1999. Une fraction du finage est au sud de la vallée, formant une échancrure dans la forêt de Lyons. Le mention «sur Lieure» est de 1935.

Lisors (360 Lisorciens, 1 075 ha dont 508 de bois), 7 km ESE de Charleval, 5 km au sud de Lyons, a son village dans la vallée du Fouillebroc. Son finage s’avance loin vers le nord dans la forêt de Lyons, englobant le site de Mortemer, où subsistent des ruines de l’abbaye de Mortemer juste à l’aval d’un étang du Fouillebroc; musée monastique.

Touffreville (360 Touffrevillais, 1 068 ha dont 356 de bois), 5 km SE de Charleval, est dans la vallée du Fouillebroc en aval de Lisors et contient au nord une fraction de la forêt de Lyons, où se remarque le Chêne à Satan dans le Fond du Sabbat. Au sud-ouest, le finage s’étend assez largement sur le plateau cultivé; +80 hab. depuis 1999.

Bacqueville (630 Bacquevillais, 1 101 ha dont 329 de bois), 8 km SSO de Charleval, a un village-rue de 2 600 m et contient au nord une forêt à son nom. La population a augmenté de 220 hab. (plus de moitié) depuis 1999.

Houville-en-Vexin (220 Houvillais, 809 ha), 10 km SSO de Charleval, est sur le plateau cultivé, traversé par la D20. La commune s’est agrandie en 1842 en annexant Marcouville, dont subsistent un hameau et un château sur la route à l’est. La mention en Vexin a été ajoutée au nom en 1934; la commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Amfreville-les-Champs (470 Amfrevillais, 656 ha dont 137 de bois), 12 km SO de Charleval, a un village-rue de 2 km sur le plateau. La mention les Champs était déjà présente en 1801; +120 hab. depuis 1999.

Douville-sur-Andelle (440 Douvillais, 451 ha dont 179 de bois), 8 km OSO de Charleval, a son village sur la rive gauche de l’Andelle, sur la D321 et la voie ferrée. Le finage se limite au nord au bas du versant droit de l’Andelle mais déborde au sud sur le plateau boisé. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999 (642%).

Pont-Saint-Pierre (1 200 Pétripontains, 690 ha dont 290 de bois) a son habitat dans la vallée de l’Andelle, en continuité avec Douville à l’est et Romilly à l’ouest. L’Andelle coule ici au pied de son coteau de gauche, laissant juste la place à la D321 et à la voie ferrée, flanquée d’usines et ateliers; Milton Roy (230 sal.) fait des appareils pour le dosage des mélanges de fluides, groupe états-unien Hamilton Sundstrand; l’usine d’embouteillage d’eau de table Pierval, au groupe Alma (40 sal.). est à peine à 1 km en amont. Le château de Longempré repose entre les bras de l’Andelle et organise des rassemblements annuels de voitures anciennes. Le finage monte davantage sur le plateau au nord-est qu’au sud-ouest. La commune a gagné 250 hab. depuis 1999 (+26%).

Flipou (330 Filipipinghiens, 697 ha dont 249 de bois), est un petit village sur le plateau, 2 km au sud de Romilly-sur-Andelle, complété au SE par le hameau d’Orgeville, ancienne fraction de la commune de Senneville intégrée en 1854; laiterie-crèmerie de la Ferme des Peupliers (25 sal.).