Mâconnais Beaujolais Agglomération

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communauté d’agglomération de Saône-et-Loire, associant 39 communes (dont une dans l’Ain) et 77 130 hab. sur 29 820 ha. Mâcon (siège), Crêches-sur-Saône, La Chapelle-de-Guinchay, Charnay-lès-Mâcon, Hurigny, Prissé, Romanèche-Thorins, Sancé ont plus de 2 000 hab.

Varennes-lès-Mâcon (560 Varennois, 475 ha), juste au sud de la préfecture en bord de Saône, en supporte les interconnexions ferroviaires et routières, dont la LGV, qui y traverse la Saône en aval du pont de l’A406; son château (17e et 19e s.) y est un peu perdu auprès des étangs de gravières. Le finage est limité à l’ouest par la N6. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999.

Saint-Symphorien-d’Ancelles (1 200 Stophrinois, 613 ha), 14 km SSO de Mâcon à la limite SE de l’intercommunalité, est à la fois limitrophe de l’Ain et du Rhône, et sans vigne. Le village est encadré par l’A6 à l’est, la N6 et la voie ferrée à l’ouest, quelques étangs de gravières. Au sud, le hameau de Saint-Romain, avec des Îles au SE, halte fluviale, camping et pont sur la Saône vers Thoissey (Ain), est issu d’une commune annexée en 1974. La population a augmenté de 310 hab. (+35%) depuis 1999.

Vinzelles (720 hab., 443 ha dont 114 de vignes), 6 km SO de Mâcon, est dotée d’une appellation pouilly-vinzelles (67 ha, 2 800 hl) et a une cave coopérative, un double château (11e au 17e) viticole à l’ouest. À l’est, le finage descend dans la plaine, où il est borné par la N6 et traversé l’A6 et des voies ferrées, dont une brève fraction de la LGV.

Chaintré (600 Chaintréens, 331 ha dont 154 de vignes), 8 km SO de Mâcon, est une commune viticole sur les premiers reliefs, avec une cave coopérative. Tout à l’est, le finage est traversé par la voie ferrée, la N6 (D906) et l’A6, entre lesquelles a pris place une partie de la zone d’activités de Crêches-sur-Saône ; +80 hab. depuis 1999.

Chânes (550 Chânois, 224 ha), 9 km SO de Mâcon, a un étroit finage en L inversé, traversé par l’Arlois, et qui sépare au sud Crêches de Saint-Amour; atelier d’embouteillage et conditionnement (Sobemab, 80 sal.), 141 ha de vignes.

Saint-Amour-Bellevue (580 Sanctamoriens, 509 ha dont 343 de vignes), 11 km SO de Mâcon est sur les premiers terrains granitiques du Beaujolais, est titulaire depuis 1946 d’une AOC saint-amour de 280 ha (16 000 hl) en vins rouges apparentés au beaujolais; son nom s’est complété de Bellevue en 1903. L’habitat est très dispersé: quatre ou cinq hameaux, pas de vrai village. Le finage, limitrophe du Rhône au SO, atteint à l’ouest le Mont de Besset (480 m). La commune a gagné 120 hab. depuis 1999 (+26%).

Saint-Vérand (170 Sanvrounis, 245 ha dont 100 de vignes), 10 km SO de Mâcon, considéré comme «village de caractère», est l’éponyme de l’appellation saint-véran (sans d), étendue à 8 communes, jusqu’à Solutré et Prissé: il s’agit de vins blancs de cépage chardonnay, 35 000 hl/an sur environ 600 ha, en terroir surtout calcaire. L’Arlois fixe la limite nord du finage et y reçoit à droite le vallon de Préty, qui traverse la commune; le petit village est juste au-dessus du confluent. L’angle SO du finage atteint presque la limite départementale au mont de Besset (480 m).

Pruzilly (340 hab., 429 ha), 14 km SO de Mâcon, est entourée sur trois côtés par la limite départementale du Rhône et en terrain accidenté, qui monte à 645 m au Télégraphe. Le village, à 420 m, cultive 125 ha de vignes dans l’AOC juliénas. Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+42%). Comme Saint-Amour et Saint-Vérand, la commune est voisine de celle de Juliénas (Rhône), haut-lieu du beaujolais.

Leynes (530 Leynois, 483 ha dont 263 de vignes), 12 km SO de Mâcon, est au milieu du vignoble, traversée par l’Arlois, dont la D31 emprunte la vallée; restes d’enceinte et de châteaux.

Chasselas (180 Chasseloutis, 256 ha dont 68 de vignes), 13 km OSO de Mâcon, traversée par l’Arlois et proche de sa source, qui est toutefois juste au-delà de la limite du Rhône, est le lieu éponyme du cépage chasselas; château du 17e s. à tours anciennes, église du 12e s.

Fuissé (400 Fuisséens, 486 ha dont 403 de vignes), 11 km OSO de Mâcon, a un «village de charme», au creux du relief à la tête d’un large vallon qui descend vers le NE. C’est l’un des hauts lieux de l’appellation pouilly-fuissé; +80 hab. depuis 1999.

Solutré-Pouilly (370 Solutréens, 616 ha dont 286 de vignes), 11 km à l’ouest de Mâcon, a son village sous la Roche de Solutré (493 m), promontoire calcaire à la silhouette dissymétrique bien connue, familiarisée dans les années 1980 et 1990 par les visites que lui rendaient le président Mitterrand et sa suite. Au pied, dans le parc archéologique et botanique de Solutré, est un musée départemental de préhistoire (30 000 visiteurs/an) évoquant les nombreux chevaux dont les ossements ont été trouvés sur le site au pied de l’escarpement. Solutré n’a ajouté Pouilly à son nom qu’en 1912, mais avait annexé bien auparavant l’ancienne commune de Pouilly, au sud-est, éponyme d’une appellation viticole de grand renom, en vins blancs issus de chardonnay, étendue à plusieurs communes aux environs. Le pouilly-fuissé est produit à Fuissé, Solutré-Pouilly, Vergisson et Chaintré, sur 850 ha (750 en production, 45 000 hl); le pouilly-loché se limite à 37 ha (1 700 hl) et une fraction de commune, le hameau de Loché dans l’angle SO de la commune de Mâcon; le pouilly-vinzelles à 67 ha (2 800 hl) et une seule commune. Le Mont de Pouilly (481 m) fait pendant à la Roche de Solutré au sud. Vers l’ouest, le finage monte plus haut, jusqu’à 532 m près du hameau de la Grange du Bois où passe la D31. La commune de Solutré-Pouilly a 60 hab. de moins qu’en 1999.

Vergisson (260 Vergissonnais, 577 ha dont 209 de vignes), 12 km à l’ouest de Mâcon, occupe le haut et large bassin de la Denante qui descend vers Mâcon. Le village est encadré par la Roche de Solutré au sud, et sa quasi symétrique la Roche de Vergisson au nord, qui atteint 483 m et offre un site d’escalade; menhir des Chancerons au sud. La commune touche au SO à la limite du Rhône.

Davayé (800 Davayoutis, 417 ha dont 224 de vignes), 8 km à l’ouest de Mâcon, occupe la basse vallée de la Denante et y disperse ses maisons; lycée agricole avec formation d’adultes. La limite orientale de la commune suit le cours de la Petite Grosne, au-delà de la LGV et de la N79 qu’elle accompagne.

Bussières (590 Bussirons, 408 ha dont 123 de vignes), 12 km ONO de Mâcon, est traversée par la vallée de la Petite Grosne; son village est sur le versant nord, prolongé vers l’est par les urbanisations plus récentes du Grand Bussières — mairie et école sont entre les deux. Tout au nord, le site de Monsard est un promontoire à 407 m, qui a porté jadis un camp retranché, à quoi s’ajoutent la grotte de Jocelyn et un site de vol libre; château des Essertaux (16e) tout au sud; +40 hab. depuis 1999.

Milly-Lamartine (340 Milleroutis, 288 ha dont 69 de vignes), 13 km ONO de Mâcon, a ajouté Lamartine à Milly en 1902 en souvenir du poète et homme d’État qui y avait habité. C’est un village fleuri (trois fleurs), où se visite la maison d’enfance de Lamartine. À l’ouest le relief atteint 506 m à la Montagne de Cras. À l’est, la N79 et la LGV empruntent la vallée du Fil, affluent de la Petite Grosne, dont le cours fixe la limite orientale de la commune.

Sologny (600 Solonirons, 1 065 ha dont 358 de bois, 84 de vignes), 15 km ONO de Mâcon, a son village tout près de la N79 et de la LGV qui traversent tout le finage, lequel s’allonge en pointe au NO, où il atteint le versant droit de la Grosne. Le faisceau de circulation, complété par la D17 plus tortueuse, et une voie verte sur l’ancienne voie ferrée, emprunte le passage du Bois Clair, un col très fréquenté entre Clunisois et Mâconnais, vers 400 m, avec aire de repos de la voie rapide N79, et à la source du Fil. La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999 (+28%).

Berzé-la-Ville (690 Berzélavilliens, 553 ha dont 43 de vignes), 14 km NO de Mâcon, a son petit village au pied de la Roche Coche (456 m), escarpée, avec sites d’escalade et de vol libre, table d’orientation; grotte au hameau des Furtins à l’ouest, chapelle des Moines réputée pour ses peintures murales. Au nord, petits hameaux dont le Vernay. Au sud-ouest, le Fil limite le finage, qui inclut la route Lamartine (D17) mais laisse les circulations lourdes à Sologny. La commune a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+25%).

La Roche-Vineuse (1 600 Saint-Sorlinois, 1 196 ha dont 321 de bois et 272 de vignes), 12 km NO de Mâcon, est une commune complexe. Fort étendue vers l’est par l’absorption un peu avant 1800 de la commune de Nancelle dont ne reste qu’un minuscule hameau, elle s’est longtemps nommée Saint-Sorlin (d’où le gentilé) puis a pris officiellement en 1908 son nom actuel, qu’elle avait toutefois jadis arboré (une mention de 1793 signale «RocheVineuse ci-devant Saint-Sorlin»). Or son habitat se décompose en plusieurs unités qui portent d’autres noms. Le principal est les Touziers, sous le relief de la Rochette (425 m). Il est relayé à l’ouest sur la D17 par le hameau du Chaucher, près duquel est la mairie. Juste au nord ont grandi les lotissements des Écoins et de la Belouse. Au sud le long du couple N79-LGV sont apparus la zone d’activités du Verdier et l’échangeur N79-D17. À l’est des Touziers à 1 km est le gros hameau de Somméré; tout à l’est à la limite d’Hurigny, le petit hameau du Gros Mont est au pied du bois de Nancelle. La commune est un centre de services local, qui a gagné 200 hab. après 1999, avec quelques entreprises dont les médicaments Lab (55 sal.).

Chevagny-les-Chevrières (620 Chevagnotins, 380 ha dont 48 de vignes), 6 km ONO de Mâcon, sur les collines, accueille un musée agricole; la commune a gagné 190 hab. depuis 1999 (+44%).

Verzé (810 Verzéens, 1 984 ha dont 793 de bois et 241 de vignes), 14 km NO de Mâcon, est dans une dépression monoclinale en terrains jurassiques, qui se suit de Solutré à Sennecey par Igé et Azé, dont le versant occidental porte des vignes et où se concentre l’habitat. Le finage atteint au NO le bois de Vaux et inclut au SE le grand bois de Verzé, qui s’ouvre sur le hameau de Verchizeuil. La population a gagné 160 hab. depuis 1999 (un quart).

Igé (890 hab., 1 461 ha dont 600 de bois et 318 de vignes), 16 km NO de Mâcon, est au nord de Verzé dans le même paysage mais avec un double ou triple village, Igé étant relayé au nord par Domange, où est un musée de la vigne et du vin, et le Martoret; cave coopérative. La Pierre de la Roche est un site signalé à l’est dans le Bois de la Roche. Le relief s’élève et s’accidente vers le NO, où il atteint 594 m au Mont de Mandé où se voit la Pierre de l’Écorcherie; carrières dans la vallée de la Petite Mouge. Igé a gagné 100 hab. depuis 1999.

Azé (1 070 hab., 1 497 ha dont 555 de bois et 295 de vignes), 19 km NNO de Mâcon, au nord d’Igé, a une cave coopérative et plusieurs hameaux dans la dépression, Aine et les Beluses au sud, Rizerolles au nord. Près de celui-ci est la grotte d’Azé (la Balme) accompagnée d’un musée archéologique et d’un camping. Le finage, traversé par la Mouge, monte au NO jusqu’à 513 m au Grand Mont. Vaux sur Aine est un petit hameau dans les reliefs au SO. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Péronne (660 Péronnais, 1 056 ha dont 303 de bois et 230 de vignes) est à 20 km NNO de Mâcon dans les premiers et bas reliefs; hameaux de Lanques à l’ouest, village de vacances du Carruge au SO; château de Vaux sous Targe à l’est du village, néoclassique du 19e s., mais classé. La commune a 200 hab. de plus qu’en 1999 (+44%).

Saint-Maurice-de-Satonnay (510 hab., 1 033 ha dont 380 de bois, 91 de vignes), 16 km NNO de Mâcon, a son village près du confluent de la Mouge et de la Petite Mouge; deux étangs au nord-est; hameau de Satonnay au sud. Saint-Maurice-des-Prés et Satonnay ont fusionné en 1861 sous le nom actuel. L’ensemble a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+46%).

Laizé (1 160 Laizéens, 1 044 ha dont 257 de bois), 13 km NNO de Mâcon, comporte deux villages, Laizé au nord, au bord de la vallée de la Mouge, et Blany au sud; leur réunion était acquise en 1801; château, une église (inscrite) du 12e s., camping naturiste et centre équestre près de Laizé. La commune cultive 66 ha de vignes et participe à l’AOC viré-clessé — Clessé est à 2 km au nord. La population a augmenté de 450 hab. depuis 1999 (+64%), Blany s’étant enrichie de lotissements.

Charbonnières (340 Leunais, 417 ha), 12 km au nord de Mâcon, est traversée au nord par la Mouge et fermée à l’est par un petit bloc soulevé et allongé nommé la Montagne mais qui n’atteint que 283 m.

La Salle (560 hab., 567 ha), 13 km NNE de Mâcon, a un finage en deux parties. À l’est, dans la plaine de la Saône, le village est encadré par l’A6 au pied du relief, la N6 et la voie ferrée à l’est à 800 m de la rive droite de la Saône. Au-delà du petit relief dit la Montagne (carrières), s’étend vers l’ouest une plaine en partie boisée où trône le château de la Salle (12e et 17e), assorti d’un golf et de petits étangs. La Mouge traverse le finage au sud et conflue avec la Saône à l’est du village. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Senozan (1 140 hab., 486 ha), 12 km NNE de Mâcon, bénéficie de la rive de la Saône, de la N6 et de la voie ferrée, et a gagné 210 hab. depuis 1999. Elle accueille diverses entreprises: traitements de surfaces GalvaSaône (25 sal.), travaux publics AER (140 sal.), maçonnerie Limoge-Révillon (80 sal.). À l’ouest, l’A6 passe au pied du relief de la Montagne, que le finage dépasse de peu vers l’ouest, où il est borné par le cours de la Mouge.

Saint-Martin-Belle-Roche (1 420 hab., 454 ha dont 39 de vignes), 10 km NNE du centre de Mâcon en bordure de Saône, étale ses habitats entre la N6 et la voie ferrée qui sont en bord de Saône, et l’A6 qui court à l’ouest au pied du relief; la crête de cette «Montagne» limite le finage à l’ouest. La commune a une usine de produits laitiers Eurosérum (ex-Régilait, 140 sal., poudre, lactosérum), un imprimeur-éditeur (Editor, ex-Combier, 45 sal.) spécialiste des cartes postales, un Intermarché, une exploitation de carrières dans les roches jurassiques, et des horticulteurs. La population communale s’est accrue de 230 hab. depuis 1999. Belle-Roche était la dénomination révolutionnaire de l’ancien Saint-Martin, qui a été reprise en 1894. Au sud, La commune touche à celle de Mâcon, étendue par l’annexion de Saint-Jean-le-Priche et Sennecé-lès-Mâcon, qui forment enclave.

Saint-Laurent-sur-Saône (1 750 Saint-Laurentins, 53 ha), est un faubourg d’outrepont de Mâcon qui, bien que dans l’Ain, a choisi sa communauté d’agglomération, et qui est confinée dans un minuscule finage sur la rive gauche de la Saône et sur une île. Elle a 80 hab. de plus qu’en 1999.