Mareuil-sur-Lay-Dissais

(2 960 Mareuillais, 2 565 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement de La Roche-sur-Yon, 23 km au SE de la préfecture en Sud Vendée Littoral. On y voit une église romane classée des 11e-12e s. et plusieurs châteaux, dont celui de Marmande (17e s.). Le bourg est sur un étroit promontoire entre le Lay et son affluent le Marillet grossi de la Doulaye, qui le rejoint un peu en aval. Sur la rive gauche du Lay, dont la vallée est ici très étroite, il est complété par le faubourg du Pissebot. L’habitat se prolonge de façon linéaire sur les routes qui divergent du bourg, vers l’est le long du Lay, vers le SE le long de la D746, vers le SO en suivant le rebord d’un grand méandre encaissé du Lay vers Beaulieu. Côté nord, l’habitat s’étire aussi vers le NO le long de l’ancien tracé de la D746, par le Marchiou et le Moulin Seigné.

Les principales activités sont une laiterie coopérative de l’Usval (GLAC, 130 sal.), un Intermarché (30 sal.); installations électriques Pelletreau (20 sal.), immobilier SCM (25 sal.). Mareuil, qui cultive 310 ha de vignes, a obtenu une appellation vdqs des Fiefs vendéens et propose des caves à la visite; elle héberge aussi une maison familiale rurale. Le nom de la commune a été longtemps Mareuil simplement, bien qu’elle ait intégré en 1827 ses voisines Beaulieu-sur-Mareuil au sud et Saint-André au nord; elle est devenue Mareuil-sur-Lay en 1956, puis a rallongé son nom en 1973 à la suite de la fusion avec Dissais, 3 km à l’est, qui n’avait guère que 200 hab. La population a augmenté après la fusion, passant les 2 000 hab. en 1982; elle s’est accrue de 510 hab. depuis 1999.

Le finage comprend au SE le hameau de Journée; au NE, un étang enfoncé dans l’ancienne ardoisière des Roches Bleues; au NO, une extension quasi enclavée, où est le hameau de l’Éveillerie. La Simagne fixe la limite orientale de la commune vers Dissais et atteint le Lay en amont du bourg. Le nouveau canton a 33 000 hab., 27 communes et englobe au sud La Tranche-sur-Mer.