Médoc Atlantique

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communauté de communes de la Gironde, la plus septentrionale des Médoc, associant 14 communes, 25 600 hab. sur 103 500 ha. Soulac-sur-Mer (siège), Hourtin, Lacanau, Carcans et Vendays-Montalivet ont plus de 2 000 hab.

Le Verdon-sur-Mer (1 350 Verdonnais, 1 709 ha dont 430 de bois, est à la pointe de Grave, sur la rive gauche de l’estuaire, 38 km au nord de Lesparre-Médoc. La commune a été créée en 1874 à partir de Soulac, sous le nom du Verdon, devenu «sur Mer» en 1911. Sa population était passée de 950 hab. en 1926 à 1 700 en 1931 avec l’amélioration des équipements portuaires, mais a diminué après 1982 (1 700 hab.). Elle a repris 50 hab. depuis 1999. La commune a 1 200 résidences secondaires (60% des logements).

Le Verdon a servi d’avant-port de voyageurs pour Bordeaux entre 1933 et 1939 et a reçu un terminal pour conteneurs en 1976; elle conserve un bac pour Royan et la voie ferrée vers Bordeaux; port de plaisance de Port-Bloc et fort du Verdon. La commune a des dunes sur la côte atlantique, et pratique l’ostréiculture en Gironde; plusieurs fermes d’élevage de gambas, station d’aquaculture «semi-extensive» de l’association Curuma.

Le phare de Cordouan, édifié dès 1584 sur un petit îlot rocheux et rehaussé au 18e s. jusqu’à 67,5 m, fait partie de la commune; il est en mer à 8 km ONO de la pointe de Grave, où se trouve le musée du phare.

Talais (740 Talaisiens, 1 527 ha) est à 7 km SE de Soulac, sur une ancienne île au milieu des palus. Son finage atteint à l’est la rive de la Gironde, où sont des parcs à huîtres; +190 hab. depuis 1999 (+34%).

Grayan-et-l’Hôpital (1 370 Grayanais, 4 540 ha dont 2 200 de bois), 6 km au sud de Soulac, est surtout une commune de la forêt: elle ne touche aux palus que sur 1 km de profondeur, 4 de large, au nord. Un établissement des moines hospitaliers avait donné la paroisse de L’Hôpital, associée à Grayan peu après 1800, d’où son nom. Grayan est au nord, l’Hôpital au sud, le hameau de Daugagnan s’ajoutant au NE. Un grand camping (50 ha) est à l’ouest près des dunes du Gurp en bord de mer; au sud-ouest, s’ajoute en pleine forêt, non loin des plages, un centre naturiste Euronat qui se dit le plus grand d’Europe, sur 335 ha, avec thalassothérapie. La commune a 1900 résidences secondaires (80% des logements). La population municipale avait baissé, de 900 hab. en 1886 à 510 en 1954 et 1968; elle augmente depuis et s’est accrue de 630 hab. après 1999 (+85%).

Saint-Vivien-de-Médoc (1 790 Viviennais, 2 940 ha dont 350 de bois), 12 km SE de Soulac, est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde, à 17 km NO de Lesparre. La commune se nommait Saint-Vivien tout court avant 1923. Son territoire va du rivage de la Gironde et de ses palus drainés au nord-est, à l’extrémité de la forêt à l’ouest; marché et gare, camping. Le chenal du Guâ évacue les eaux vers la Gironde et passe par l’ancien port de Saint-Vivien, qui est à 2 600 m du rivage actuel de la Gironde; parcs à huîtres en Gironde. La population augmente un peu depuis les années 1960 (1 000 hab.) et a gagné 420 hab. depuis 1999 (+31%).

Vensac (940 Vensacais, 3 400 ha dont 1 926 de bois), 3 km au sud de Saint-Vivien, a un moulin à vent-musée et une centaine d’hectares de vignes; elle a gagné 230 hab. depuis 1999 (+32%). Le finage est surtout en forêt mais contient des palus drainés à l’est du canal du Guâ, sur 480 ha. Il est étranglé en son milieu à la Hougasse, puis se continue en trapèze jusqu’à la côte atlantique, qui est vide; toutefois, au SO, l’urbanisation de Montalivet déborde un peu sur le territoire de Vensac.

Jau-Dignac-et-Loirac (1 000 Jovisiens, 4 123 ha dont 150 de bois), 18 km SE de Soulac occupe une ancienne île d’environ 1 000 ha complètement entourée de polders, qui porte 390 ha de vignes; hameaux de Jau et la Hourcade au NO, Dignac au NE, Loirac au sud et… le Centre au centre, avec la mairie. La commune résulte d’une fusion très ancienne (1806). Au bord de la Gironde, phare de Richard avec musée de l’Estuaire et, au sud, port de Richard avec un chenal, ancienne petite île (viticole) et port de Goulée. La population a bien diminué depuis les années 1880 (1 900 hab.) mais a un peu repris après les 800 hab. de 1975 (800 hab.), dont 130 hab. depuis 1999.

Valeyrac (560 Valeyracais, 1 349 ha dont 425 de vignes) a un petit village près de la rive de la Gironde, que borde l’étroit polder dit Matte de Valeyrac. L’essentiel du finage correspond à une autre ancienne île. La commune a augmenté de 140 hab. depuis 1999 (+33%).

Queyrac (1 380 Queyracais, 3 073 ha dont 1 200 de bois, 245 de vignes) 22 km SSE de Soulac à 9 km de Lesparre, associe au centre un ensemble viticole avec le village, à l’est et au nord une large bande de polders, à l’ouest le massif forestier, accueillant au sud le hameau épars des Ourmes. Voie ferrée et D1215 passent au milieu. La population est plutôt stable; elle a augmenté de 200 hab. depuis 1999.

Naujac-sur-Mer (1 090 Naujacais, 9 855 ha dont 8 891 de bois) est au sud du Médoc Atlantique passé Vendays-Montalivet, 8 km SO de Lesparre-Médoc. Elle a été créée sous le nom de Naujac en 1865 à partir de quatre communes voisines, et a complété son nom dès 1884; elle avait dépassé le millier d’habitants en 1911. Le petit village est à 12 km de l’océan, dans la forêt; hameaux de Magagnan au SE, de Grossac au nord, de Saint-Isidore à l’ouest au pied des dunes; gros centre d’enfouissement au NE dans les bois. Le territoire communal atteint à l’ouest le littoral atlantique, dont il occupe 4 km de plage entre les communes d’Hourtin et de Vendays-Montalivet; mais aucune station n’y a été vraiment aménagée, si ce n’est une petite installation au Pin Sec; surf, plusieurs campings épars; industrie du bois. La commune a 450 hab. de plus qu’en 1999 (+70%).