Mellois en Poitou (communauté de communes du)

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intercommunalité du sud-est des Deux-Sèvres associant 62 communes, 48 500 hab., 128 340 ha. Le siège est à Melle; Celles-sur-Belle, Chef-Boutonne, Lezay, Aigondigné ont aussi plus de 2 000 hab.

Le Mellois proprement dit est au NE du territoire communautaire, Melle étant à sa limite occidentale.

Saint-Romans-lès-Melle (740 hab., 891 ha), à 4 km SO de Melle, étale ses maisons sur le versant droit de la Béronne; hameaux de Nègresauve à la pointe nord, d’Étrochon à la pointe sud; église du 12e s.; musée de papillons, insectes et fossiles. Elle a reçu en 2011 le parc éolien du Teillat (partagé avec Celles-sur-Belle), de 4 machines Enercon (8 MW) pour 3D Énergies, qui a également mis en service un autre parc partagé avec Montigné (5 Enercon, 10 MW) et exploité par le syndicat intercommunal d’Energie des Deux Sèvres (SIEDS). La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999.

Marcillé (800 hab., 1 822 ha) est une commune nouvelle, créée en 2019 par la réunion de Pouffonds et Saint-Génard. Saint-Génard (380 Saint-Génardais, 1 107 ha), 7 km au sud de Melle, tient un autre site de confluence comprenant au SE les sources de la Berlande et, venant du NE, les petites vallées des Coudrières et de la Marseillaise. L’habitat se divise en hameaux: Puyberland au sud, Saint-Génard au centre, Montabert et le Vignolet au NE, les trois sur le versant sud de la Marseillaise; église classée du 12e s. Au NO, le finage atteint la limite de Melle et dépasse la vallée de la Légère, incluant le château médiéval des Ouches (15e s., enceinte et douves) et celui de Bonneuil (16e et 18e). La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999. Pouffonds (420 hab., 715 ha) est à 4 km SE de Melle. Son habitat s’étire dans la petite vallée des Coudrières; au NO, le finage atteint la vallée de la Légère sous les usines de Melle, incluant le hameau du Bois Marans; au SE, hameau de Coubortige. Le nom choisi pour la nouvelle commune est celui d’une source à la limite des deux finages, d’où sort la Marseillaise, qui devrait donc se nommer la Marcillaise.

Fontvillié (890 hab., 2 469 ha dont 237 de bois) est une nouvelle commune, créée en 2019 par la fusion de Chail et Sompt. Chail (530 Chaillois, 1 260 ha) est à 5 km ESE de Melle, sur la Sèvre Niortaise. Le village est au NO de son finage, où il est relayé à l’est par le hameau étalé de Pommeroux; transports Raffoux (25 sal.). La D946 traverse le finage, qui est boisé au nord; au SO, traces d’une voie romaine; prieuré au village. Sompt (360 Somptois, 1 209 ha), 8 km NNO de Chef-Boutonne, a donné son nom à la Somptueuse, affluent de la Boutonne, qui a sa source dans la commune. Les hameaux de Pied Chétif au sud, des Chaumes à la source, du Vieux et du Jeune Lié au NE (manoir des 15e-17e s.) complètent l’habitat — le Jeune Lié et les Chaumes sont au bord de la D737 (ex N737 Nanteuil-Angoulême). Sompt a 70 hab. de plus qu’en 1999. Le nom choisi pour la nouvelle commune est un compromis entre Fontville, petit hameau de Cail à la limite de Sompt, et les deux Lié de Sompt qui sont tout proches.

Saint-Vincent-la-Châtre (680 Saint-Vincentais, 2 118 ha dont 174 de bois), 9 km à l’est de Melle, affiche un musée de traditions «Il était une fois en pays Pèlebois», rappelant le temps où la forêt voisine fournissait des piquets de châtaignier pour les vignobles. Le finage a un paysage de champagne, avec des hameaux très étalés, dont la Bernardière au NO, Miossec et surtout Châtenay au sud, la Toison à l’est. La commune a gagné 140 hab. depuis 1999.

Saint-Coutant (290 Saint-Coutantais, 1 194 ha), 11 km NE de Melle au sud de Lezay, a un château du 13e siècle à Germain, au bord de la Dive à l’est; hameau de Verdroux au SO.

Sainte-Soline (370 hab., 2 565 ha dont 121 de bois), 17 km ENE de Melle et 5 km au SE de Lezay, sur un ancien Chemin des Romains vers Rom, a une église romane classée; gros hameaux de Bonneuil au nord, Verrines au NE, Asnières à l’est.

Pers (80 hab., 473 ha), 22 km à l’est de Melle, a une belle et fine lanterne des morts (11e-12e) au cimetière. Le petit village est au sud du finage.

Vanzay (220 Vanzéens, 1 140 ha) est à 23 km ENE de Melle; hameau de la Roche de Bord à l’est, à la limite du département de la Vienne.

Messé (190 hab., 1 231 ha), 25 km ENE de Melle, conserve le donjon de la Roche-Élie (12e-13e s.); hameaux de Lage au SE, la Roche Élie à l’ouest, du Bois de Messé au NE.

Rom (870 Romains, 5 238 ha dont 586 de bois), 24 km ENE de Melle, s’est révélé un lieu archéologique majeur depuis la découverte du site gallo-romain de Rauranum, juste au sud du village actuel, qui se trouvait à la bifurcation de voies romaines de Poitiers vers Saintes et vers Angoulême, et dont des chemins ruraux rectilignes suivent encore le tracé; fouilles, musée archéologique. Le Chemin des Romains traverse la commune du SO au NE. Le village, bâti sur un lobe de méandre de la Dive, a une église romane du 11e s., un atelier des Musiqueux de la Fiole (musiques anciennes), une menuiserie (Pelletier, 20 sal.). À la pointe orientale de la commune, la Dive, qui a ses sources à l’ouest de Lezay, se perd dans un gouffre près du hameau des Éclouzettes, d’où une partie de ses eaux va vers la Sèvre Niortaise. On suit sa vallée sèche jusqu’au hameau du Tuffeau, à l’est de Rom, au-delà duquel elle réapparaît tout près de Couhé. Le finage contient le hameau de Maisoncelle au SE à la limite de la Vienne, le château de la Martinière au SE, celui du Boux à l’est; hameau de la Forêt au NE, château et hameau de Theil au NO, hameau de Balzan à l’ouest. Il est traversé à l’est par la LGV et empiète au nord sur la forêt domaniale de Saint-Sauvant. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999.

Vançais (230 Vancéens, 1 699 ha), 21 km NE de Melle, conserve une église du 12e s., un temple du 19e et deux châteaux du 16e au 19e s.; elle partage au sud avec Rom le gouffre des Éclouzettes; hameaux de Courgé à l’extrême nord à la limite de la Vienne, de la Baronnière à l’ouest (Logis du 16e s. avec jardins).

Chenay (480 Chenaisiens, 2 170 ha), 16 km au NE de Melle sur la D950, a une église classée du 12e s. Une piste d’aviation LF7922 a été aménagée à la limite nord pour les ULM; hameaux de Jassay à la corne NE à la limite de la Vienne, de Bizon à l’angle SE, de Brieuil à l’extrême ouest au bord de la Sèvre Niortaise (Logis des 15e-17e s.); -70 hab. depuis 1999.

Exoudun (600 Exoudunois, 2 595 ha dont 118 de bois), 20 km au nord de Melle, est au bord de la Sèvre Niortaise, à l’endroit où elle prend quelque ampleur et s’enfonce dans le plateau. Le village, parfois dit «la petite Genève des huguenots» en raison de son passé protestant, a une allure de village médiéval à rues étroites, donjon, lavoirs et fontaines, considéré comme «petite cité de caractère» et dont le site est inscrit. Les villages des environs conservent des temples protestants. La D45 traverse le finage SE-NO, parallèlement aux lignes de relief qui élèvent le plateau à 180 m du côté du hameau du Souil au sud; gros hameaux de Bagnault à l’est avec plusieurs fontaines, de Loubigné au NE, de Brieuil au SE partagé avec Chenay.

La Mothe-Saint-Héray (1 740 Mothais, 1 492 ha dont 174 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement de Niort, 31 km à l’est de la préfecture et 21 km au nord de Melle. La bourgade est sur la rive droite de la Sèvre Niortaise, dans le petit fossé tectonique qui guide le cours d’eau. Elle fut associée à l’origine à un monastère, installé dès le 6e s. De son château détruit subsiste une orangerie de style Louis XIII; église flamboyante à clocher-porche. Une maison de la Haute-Sèvre sert de maison du Parc du Marais poitevin, avec musée (Maison de l’eau et de la forêt) et jardin botanique, dans un moulin à eau restauré qui dépendait de l’abbaye (Moulin l’Abbé); camping. L’ensemble est considéré comme «petite cité de caractère». La Mothe a coutume de fêter les «rosières» durant trois jours en septembre, et propose ainsi un musée de la Rosière.

La ville a donné son nom au mothais, fromage de chèvre onctueux livré dans une feuille de châtaignier. Elle a un collège public, et une laiterie coopérative spécialisée dans les diverses sortes de fromages de chèvre; travaux publics Boisliveau (35 sal.), atelier de grilles plastifiées (F2A Elyt 3, 25 sal.). Au NO du village, au-delà du hameau de Plaisance, le château renaissance de la Villedieu de Comblé voisine avec un dolmen. À l’ouest se voient la forêt domaniale du Fouilloux et un site encaissé et touffu; le rocher de la Dame de Chambrille, par où la Chambrille entre dans le fossé de la Sèvre, y est un objet de légende sur des amours illicites. Au sud sont les hameaux de la Villedé et du Vivier. La commune a eu jusqu’à 2 700 hab. au 19e s. et n’a guère cessé de se dépeupler depuis, avec un palier autour de 2 000 hab. de 1930 à 1970; elle a encore perdu 90 hab. depuis 1999.

Chey (580 Casaniens; 2 159 ha dont 110 de bois) est à 14 km NE de Melle sur la D950; hameaux de Préconseil au SO, Faugerit à l’ouest au-dessus de la Sèvre Niortaise, le Chaillou au SE, avec un château des 16e-17e s.

Sepvret (630 Separantains, 1 701 ha), 8 km au NO de Lezay sur le plateau de Melle, est à la source de la Sèvre niortaise, qui coule d’abord vers l’est et le NE; hameaux de Pillac au SO, la Barre au sud sur la D950, Fonbedoire au NO. Elle a gagné 140 hab. après 1999 (+29%); elle avait absorbé La Barre-Clairin, au sud, dans les années 1820, et avait eu plus de 1 200 hab. entre 1830 et 1860.

Au nord-ouest du territoire intercommunal se dessine le Cellois.

Beaussais-Vitré (1 040 Beausséens, 1 575 ha dont 104 de bois), 7 km au NE de Celles, résulte d’une fusion de 2013. Beaussais (450 hab.) a un temple avec musée du protestantisme, et un parcours aux lieux secrets du culte des temps du Désert, en liaison avec La Couarde. Au SE aux sources de la Belle, Villemat et Vireleblanc dépendaient de Beaussais. Vitré (590 hab.) est à l’ouest, incluant au sud le hameau de la Carte, qui longe la Belle; elle accueille une maison familiale rurale. Les deux communes ensemble ont eu 1 600 hab. vers 1850, 750 seulement vers 1980; elles croissent depuis (+120 hab. après 1999).

Prailles-la-Couarde (960 hab., 3 722 ha dont 404 de bois) est une commune nouvelle, née en 2019 d’une fusion. Prailles (690 Praillais, 1 886 ha dont 149 de bois) est 9 km au nord de Celles; son finage contient une partie de la forêt domaniale de l’Hermitain et le gros hameau d’Argentière; au sud, petits hameaux de Gros Bois et Maisoncelle, lotissement de villas au Pied l’Ouaille au-dessus du plan d’eau du Lambon, partagé avec Beaussais-Vitré. Le Lambon fixe la limite sud du finage; +60 hab. depuis 1999. La Couarde (270 Couardais, 1 836 ha dont 255 de bois), sur le plateau à 8 km au SO du chef-lieu, est un haut lieu du Désert protestant, en liaison avec sa voisine méridionale Beaussais-Vitré dans la communauté de Celles-sur-Belle; un musée-maison du protestantisme a été aménagé dans le temple de 1904, avec centre de documentation et de généalogie; hameau et forêt domaniale de l’Hermitain au nord, hameau de la Tricherie au SE sur la D 737.

Fressines (1 690 Fressinois, 961 ha) a gagné 570 hab. depuis 1999 (+51%); situé à 9 km NO de Celles, son village est sur le plateau qui domine la vallée du Lambon; où l’habitat a proliféré; au nord, hameaux de Bougoin et Moulay.

Aigondigné réunit depuis 2019 quatre autres communes du Cellois.

Au sud-ouest du territoire intercommunal, l’ancienne communauté du Val de Boutonne est la troisième de ses composantes.

Périgné (1 040 Pérignois, 2 118 ha), 7 km NO de Brioux sur la Belle, s’orne d’une église classée du 12e s.; transports Bernard Michel (40 sal.) et Fabien (20 sal.), produits fermiers et fromages Le Villageois (20 sal.). La commune a eu 1 700 hab. vers 1850; sa population a un peu repris depuis le minimum de 1975 (780 hab.), et a encore gagné 130 hab. depuis 1999. L’habitat s’étire en plusieurs hameaux le long de la Belle vers le nord, et se complète des hameaux de Vilaine et de Mairé au SE sur la Boutonne.

Brioux-sur-Boutonne (1 540 Briouxais, 1 549 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement de Niort, 30 km au SE de la préfecture sur la rive gauche de la Boutonne au passage de la D950, 12 km au SO de Melle. Le nom était Brioux seulement avant 1891, apparemment dérivé du gaulois brivo, le pont. La population communale a culminé en 1975 (1 640 hab.) et diminuait depuis, mais a repris 40 hab. après 1999. La bourgade a un collège public, quelques petits établissements dont une menuiserie métallique ACMB (25 sal.) et une chaudronnerie Maintenance Service 79 (25 sal.); transports Sauquet (35 sal.), Intermarché (20 sal.), camping. Au sud-ouest, hameaux du Pontioux. Brioux est le chef-lieu du Briançais, qui fut au Haut Moyen Âge une contrée étendue, forte de plus de 300 paroisses.

Lusseray (160 hab., 814 ha), 5 km à l’est de Brioux, offre un musée de marionnettes, avec festival annuel. La commune a trois des six mâts (12 MW) du parc éolien de la Tourette, ouvert en 2010 (3D Énergies) et partagé avec Palzay-le-Tort au nord du finage. Le sud du finage est dans la plaine de la Boutonne.

Luché-sur-Brioux (140 hab., 516 ha), 7 km à l’est de Brioux, est sur le coteau droit de la Boutonne, dont le cours fixe la limite sud du finage.

Chérigné (160 hab., 788 ha), 6 km ESE de Brioux, a son village dans la plaine de la Boutonne; butte de la Motte de l’Épine au SE.

Paizay-le-Chapt (260 hab., 2 034 ha dont 530 de bois), 9 km SSE de Brioux, contient les hameaux de Puybolain au nord, Semoussais à l’est, la Treille à l’ouest; tout le sud de la commune est dans la forêt domaniale d’Aulnay.

Asnières-en-Poitou (210 Asniérois, 1 906 ha dont 397 de bois) est à 6 km SSE de Brioux; hameaux Chez Morin au NO, Vandeline et la Pinetière au SE, le Lac et la Chauvière au SO. La partie méridionale du finage est dans la forêt domaniale d’Aulnay; Asnières est limitrophe de la Charente-Maritime, comme les quatre communes plus occidentales.

Juillé (100 hab., 487 ha) est 4 km au SSE de Brioux.

Villefollet (220 Villefolletais, 1 304 ha) est à 5 km SO de Brioux au bord de la Bellesebonne, affluent de la Boutonne; négoce agricole Deleplanque (40 sal.), hameau de Maillé au NO face à Chaussée.

Ensigné (290 Ensignéens, 2 030 ha dont 600 de bois), 7 km SSO de Brioux, a des vestiges d’une commanderie du 12e s. à l’ouest du village; hameau d’Arsanges à l’ouest, bois au sud.

Villiers-sur-Chizé (170 Villersais, 1 137 ha), 10 km SO de Brioux, a des restes d’une église classée du 12e s.; le hameau de l’Île au nord, sur le versant sud de la Boutonne, est partagé avec Chizé.

Brieuil-sur-Chizé (120 hab., 806 ha), 10 km OSO de Brioux au bord de la Boutonne, a un établissement de convalescence au château de Parsay (45 sal.). Elle n’avait que 70 hab. en 1999; hameau du Grand Genouillé au nord, au bord de la Boutonne.

Chizé (890 Chizéens, 2 350 ha dont 701 de bois), à 13 km OSO de Brioux sur la rive droite de la Boutonne, connaît des rencontres d’art contemporain et a une fabrique de vêtements féminins Chizé Confection (25 sal.). La commune a absorbé en 1972 sa voisine du sud Availles-sur-Chizé, qui avait alors 250 hab. et subsiste comme hameau sur le versant gauche de la Boutonne; hameau de la Fragnée à la limite ouest sur le même versant. Elle n’a qu’une partie de la forêt qui porte son nom, et qui s’étend sur 3 400 ha, dont une réserve biologique de 2 600 ha.

Le Vert (130 hab., 1 181 ha dont 472 de bois), 19 km à l’ouest de Brioux, est un village sur le côté droit de la Boutonne, dont le cours fixe la limite méridionale du finage et la limite départementale; hameau Ville des Eaux en amont. Toute la partie occidentale de la commune est dans la forêt domaniale de Chizé.

Villiers-en-Bois (130 Villeboisiens, 1 853 ha dont 1 589 de bois) est à 19 km OSO de Brioux. Le village est dans une petite clairière qu’il partage avec le hameau de Virollet à l’est. La plus grande partie de la forêt de Chizé est dans la commune. Côté ouest, s’y trouve le Centre d’études biologiques de Chizé (CEBC) du CNRS dans un ancien camp aménagé par l’armée des Etats-Unis, abandonné en 1967, et devenu la Réserve biologique intégrale de la Sylve d’Argenson (2 600 ha); à côté, un parc animalier dit Zoorama européen, sur 25 ha, avec terrarium et parcours dit Zoodyssée, a été créé par trois organismes publics: le CEBC, le Conseil général du département, l’Office national des Forêts.

Les Fosses (460 Fosséens, 1 204 ha dont 238 de bois) est à 17 km ONO de Brioux; hameaux du Puy des Fosses à l’ouest, de Vaubalier à l’est, église inscrite; bois à l’ouest, prolongeant la forêt de Chizé. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Secondigné-sur-Belle (540 hab., 2 439 ha), 9 km ONO de Brioux, près du confluent de la Belle et de la Boutonne, a une église classée du 11e s. et une scierie (Archimbaud, 60 sal.); elle a gagné 70 hab. depuis 1999. Elle avait absorbé Saint-Hilaire-de-Ligny en 1830, au sud-ouest, et s’est nommée simplement Secondigné jusqu’en 1933. Elle a plusieurs hameaux épars, dont Pouzou au nord sur la Belle. Saint-Hilaire n’est qu’un maigre hameau au sud du village.

Vernoux-sur-Boutonne (220 Vernouxais, 812 ha) est à 4 km NO de Brioux. Le village est proche du domaine du Grand Port, entouré d’une enceinte du 15e s. et comportant des bâtiments du 15e et du 17e s. La commune a perdu 50 hab. depuis 1999.

Séligné (120 hab., 983 ha) est 6 km à l’ouest de Brioux au-dessus de la rive gauche de la Boutonne; hameau de Chaussée au SO.

La quatrième composante au SE formait la communauté Cœur du Poitou bien qu’elle fût à sa limite méridionale, autour de Chef-Boutonne.

Fontenille-Saint-Martin-d’Entraigues (560 hab., 1 511 ha), 6 km ONO de Chef-Boutonne, résulte d’une fusion de 1972. Fontenille, rive droite de la Boutonne, avait alors 280 hab., Saint-Martin, rive gauche en amont, 190 hab.; transports La Villainoise (120 sal.), petite fromagerie. L’habitat est éparpillé de part et d’autre de la Boutonne; hameaux de la Chaume à l’ouest dans le bocage de la Boutonne, Saint-Martin à l’est, Couturette au sud.

Maisonnay (260 Maisonnaysiens, 517 ha), 11 km au nord de Chef-Boutonne, a une église dont le portail roman est classé. le finage est traversé par la D948 rectiligne.

Alloinay (880 hab., 3 238 ha) est une commune nouvelle de 2017 dont le nom artificiel, en forme de mot-valise, est composé de trois syllabes extraites de ses trois composantes, Al pour Alleuds, loi pour Loisay et nay pour Gournay. Gournay-Loizé (600 hab., 2 323 ha dont 253 de bois), 6 km NNE de Chef-Boutonne, était elle-même le fruit d’une fusion de 1972; Gournay, au NO, avait 480 hab., Loizé au SE 280; la population a un peu baissé ensuite mais s’est stabilisée. À la pointe extrême nord-est du finage, au Bois Roger sur la route de Melle à Civray, se sont installés les entrepôts de la base logistique d’intermarché (ITM, 330 sal.). Tout à côté, la commune contient le bois de la Chevrelière, qui atteint le château de la Chevrelière au hameau de Boudranche. Au sud-ouest est le hameau de Buffevent — un nom qui a pu contribuer à fixer dans la commune, au NE, le parc éolien des Raffauds, de 6 machines Enercon (12 MW) pour 3D Énergies. Le finage contient également les hameaux de Bataillé à l’est, la Boudranche au nord, avec le château des Touches (19e s.). Les Alleuds (280 hab., 915 ha), 9 km NE de Chef-Boutonne, a une église médiévale inscrite; hameaux de Chaignepain à la pointe nord, la Tranchée au SO, Bissière à l’extrême sud-ouest.

Clussais-la-Pommeraie (600 Clusséens, 3 103 ha dont 220 de bois), 13 km NE de Chef-Boutonne se disperse en plusieurs hameaux. Le nom était simplement Clussais jusqu’en 1958. La commune a eu plus de 1 400 hab. des années 1830 aux années 1880 et n’a pas cessé de se dépeupler jusqu’en 1999, mais a repris 40 hab. depuis. Au NE, l’église de Clussais, du 12e s., est classée mais le hameau est très petit. Il a pour compléments les hameaux de Chevaix au nord, avec un grand étang et la douve circulaire des Châteliers, la Pommeraie au centre sur la D45 avec la mairie, Écoine au SO à l’ouest, Limort au sud. La D948 traverse le finage au sud.

Caunay (180 hab., 1 442 ha dont 284 de bois) est 22 km NE de Chef-Boutonne; la partie occidentale du finage est boisée, l’orientale est à la limite de la Vienne; hameaux de Bois Frouin au nord, le Plessis au sud.

Pliboux (210 hab., 1 529 ha dont 132 de bois), 20 km NE de Chef-Boutonne, est limitrophe de la Vienne; quelques hameaux, dont Vauthion au SE et Cerzé à la pointe ouest. La LGV traverse le finage à l’est du village.

Limalonges (860 Limalongeois, 2 439 ha dont 485 de bois), 20 km ENE de Chef-Boutonne près du carrefour de la N10 et de la D948 (échangeur, hameau des Maisons Blanches), conserve une église classée des 11e-12e s., le dolmen de la Pierre Pèze, et tout à l’est le tumulus de Nouverteils. Plusieurs hameaux se voient à l’est, dont Panessac, la Roche Bardin, Périssac et la Scie; au NO (Dessé); au SO (Theil). La commune a gagné 70 hab. depuis 1999. Au S0 s’allonge une barre de relief de direction NO-SE, prolongée vers Montalembert et s’arrêtant à Sauzé; elle atteint 184 m, 60 m plus haut que le plateau au nord-est, 25 m au-dessus du plateau au SO: il s’agit d’un bloc surélevé du socle, un horst «en touche de piano» des terrains jurassiques signalant la proximité du socle armoricain. Trois groupes de maisons y ont pour nom la Montée Bleue, la Montée Blanche et la Montée Rouge…

Montalembert (290 Montalembertois, 1 180 ha dont 450 de bois), 20 km à l’est de Chef-Boutonne sur une croupe, a un finage boisé et piqueté de hameaux, dont la Verrie au sud, Fontaine et le Pain au NE. La N10 traverse à l’est le finage, qui est à la fois limitrophe de la Charente et de la Vienne.

Sauzé-Vaussais (1 660 Sauzéens, 1 908 ha dont 291 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement de Niort, 53 km ESE de la préfecture 15 km ENE de Chef-Boutonne. Sauzé est une grosse agglomération au nord au carrefour des D948, D54, D1, avec zones d’activité. Le village conserve un beffroi-tour de l’horloge de 1844, un beau pigeonnier carré transféré et reconstitué en 2000. L’église de Vaussais, simple hameau au sud de Sauzé, est classée. Le bourg a un collège public et un village de vacances, un camping, des services aux ménages et à l’agriculture: fabrique de panneaux de bois (Thébault, 75 sal.) et scierie Provost (40 sal.), installations électriques Fournié (80 sal.); quincaillerie Terrassier (Bricodom, 25 sal.), négoce agricole Neolis (30 sal.); supermarché U (65 sal.). De nombreux hameaux s’éparpillent vers le sud, où la commune touche à la limite départementale. Jadis a été extrait du fer des dépôts sidérolithiques du Jurassique. La LGV Paris-Bordeaux traverse la partie orientale du finage. La population communale reste stable depuis deux siècles mais a perdu 50 hab. après 1999.

Mairé-Levescault (560 Mairéens, 1 738 ha dont 219 de bois) est 15 km au NE de Chef-Boutonne; plusieurs hameaux dont Villeret au sud, Chenay à l’est, les Brousses à l’ouest; +50 hab. depuis 1999.

La Chapelle-Pouilloux (190 hab., 785 ha) est à 12 km ENE de Chef-Boutonne; Pouilloux est le principal habitat, au NE sur une butte; la Chapelle est un petit hameau au SO.

Melleran (530 Melleranais, 1 990 ha dont 150 de bois), 7 km ENE de Chef-Boutonne, a un clocher classé du 12e s. Sa population décline depuis les 1 300 hab. du milieu du 19e s.; au SE, hameau de Vieille Ville; à l’ouest, gros hameau de Mandegault.

Lorigné (300 hab., 1 110 ha dont 195 de bois), 12 km à l’est de Chef-Boutonne en limite de Charente, contient les hameaux de Bouligné et la Jarge au SO, Queue d’Ageasse, la Croutelle, le Sauvage au SE.

Valdelaume (880 hab., 5 057 ha dont 266 de bois) est une commune nouvelle, créée en 2019 par la fusion d’Ardilleux, Bouin, Hanc et Pioussay. Hanc (260 Hancois, 1 812 ha dont 128 de bois), 7 km SE de Chef-Boutonne, étire son finage en arc de cercle le long de la limite de la Charente; le village est au nord du finage, près de Bouin; hameau de Villemanan au sud. Pioussay (300 Pioussayens, 1 377 ha), 9 km SE de Chef-Boutonne, également limitrophe de la Charente, a une église du 12e s.; château de Jouhé (15e et 17e s.) au NE, hameaux de Villeneuve tout au sud, Lugée à l’est, la Place et Jouhé au nord. Bouin (140 Bouinais, 833 ha) est à 5 km SE de Chef-Boutonne sur la D740; église du 10e s. Ardilleux (180 hab., 1 035 ha) est à 3 km SE de Chef-Boutonne sur la D740.

Loubillé (380 Loubilléens, 2 121 ha dont 238 de bois) est 7 km au sud de Chef-Boutonne, sur la D737; maçonnerie EMC, (35 sal.); hameaux de Narçay et Maisons Blanches à l’est, Bois Naudouin au SE. la commune est limitrophe de la Charente.

Aubigné (210 hab., 2 915 ha dont 1 345 de bois), 9 km au SO de Chef-Boutonne, contient au sud une partie de la forêt domaniale d’Aulnay et au NE les Petits Bois. Au sud en bordure des bois, sont les hameaux de Prémorin, Bret, Pas de Chaumes, Fleury. la commune est limitrophe de la Charente-Maritime.

Loubigné (170 Loubilléens, 1 101 ha) est à 5 km au sud de Chef-Boutonne; hameaux de Domazan au sud, Beauregard au nord.

Villemain (160 hab., 1 668 ha dont 275 de bois), 12 km au sud de Chef-Boutonne, est limitrophe de la Charente-Maritime; hameaux d’Échorigné et Guidier au SO.

Couture-d’Argenson (370 Couturois, 2 416 ha dont 807 de bois), à 14 km au sud de Chef-Boutonne, est la commune la plus méridionale du département et occupe une quasi-clairière bordée de bois; château de la Foye, avec arboretum, à l’est; église inscrite (12e et 15e s.). Le finage est à la fois limitrophe de la Charente et de la Charente-Maritime; quelques bois au SO, de petits hameaux dont Jallon au nord, les Frous et Bois Clément à l’ouest.