Métropole européenne de Lille

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métropole intercommunale de 95 communes et 1 174 300 hab. sur 67 190 ha. Lille (siège), Allennes-les-Marais, Annœullin, Armentières, Baisieux, La Bassée, Bauvin, Bondues, Bousbecque, Capinghem, La Chapelle-d’Armentières, Chéreng, Comines, Croix, Emmerin, Erquinghem-Lys, Faches-Thumesnil, Fournes-en-Weppes, Frelinghien, Fretin, Hallennes-lez-Haubourdin, Halluin, Haubourdin, Hem, Herlies, Houplin-Ancoisne, Houplines, Lambersart, Leers, Lesquin, Lezennes, Linselles, Lompret, Loos, Lys-lez-Lannoy, La Madeleine, Marcq-en-Barœul, Marquette-lez-Lille, Marquillies, Mons-en-Barœul, Mouvaux, Neuville-en-Ferrain, Pérenchies, Prémesques, Provin, Quesnoy-sur-Deûle, Ronchin, Roncq, Roubaix, Sainghin-en-Mélantois, Sainghin-en-Weppes, Saint-André-lez-Lille, Salomé, Santes, Seclin, Sequedin, Templemars, Toufflers, Tourcoing, Verlinghem, Villeneuve-d’Ascq, Wambrechies, Wasquehal, Wattignies, Wattrelos, Wavrin, Wervicq-Sud, Willems ont plus de 2 000 hab.

Noyelles-lès-Seclin (870 Noyellois, 238 ha), 4 km au NO de Seclin, dont l’église est inscrite, a son village sur la D952 et abrite au SE une partie de la grande zone industrielle de Seclin. S’y trouvent des fabriques de peintures Theolaur (85 sal.) et de savons et détergents Brunel (100 sal.), des installations et réparations électriques Engie Ineo (95 et 65 sal.); secrétariat Equensworldline (150 sal.), banque Société Générale (230 sal.). La commune n’avait que 300 ha. au 19e s. et encore en 1968, a dépassé le millier en 1982 puis a perdu quelques dizaines d’habitants.

Vendeville (1 590 Vendevillois, 257 ha), 6 km au NE de Seclin, est longée à l’est par l’autoroute A1 et son finage mord à l’est sur l’aéroport de Lille-Lesquin; distillerie du groupe Pernod Ricard (100 sal.), intérim Randstad (60 sal.). Des pèlerinages à sainte Rita s’y font depuis 1928. Sa population est en sensible croissance depuis les 490 hab. de 1975; mais elle n’a gagné que 40 hab. après 1999.

Péronne-en-Mélantois (940 Péronnais, 114 ha) est entre Lesquin et Cysoing, au bord des marais de la Marque. Le village, entre la LGV au nord et l’A23 au SO, a une église inscrite (16e-17e s.) de type hallekerque. La commune se nommait simplement Péronne jusqu’en 1913, et croît depuis les 450 hab. de 1968, gagnant encore 160 hab. après 1999.

Bouvines (770 Bouvinois, 271 ha) est une commune du Mélantois, juste au NO de Cysoing, bornée à l’ouest par le cours de la Marque. Elle est célèbre depuis la victoire des troupes de Philippe-Auguste (1214) sur celles du Saint-Empire romain germanique. Le village est sur la D955 et a une église du 13e s., dont les vitraux d’E. Champigneulle, de la fin du 19e s., sont consacrés à la bataille; centre de formation de l’UFCV (Union française des centres de vacances). Le finage est traversé au sud par la LGV. La population de Bouvines est fluctuante mais reste au même niveau depuis le milieu du XIXe siècle.

Gruson (1 300 Grusonnois, 313 ha) est à 5 km SE de Villeneuve-d’Ascq, 3 km au nord de Cysoing, bornée à l’ouest par la vallée de la Marque. La course cycliste Paris-Roubaix s’y aventure au carrefour de l’Arbre. Sa population a fortement augmenté depuis 1954 (450 hab.) dont +90 hab. après 1999.

Anstaing (1 530 Anstinois, 230 ha) est à 4 km au SE de Villeneuve-d’Ascq, longée à l’est par la Marque, traversée par la voie ferrée vers le SE et, au sud, par l’A27; hameau du Petit Paris sur la D941 au NO. La population d’Anstaing augmente: elle était de 500 hab. en 1851, 900 en 1954, et s’est élevée de 340 hab. depuis 1999 (+29%).

Tressin (1 440 Tressinois, 189 ha) est juste à l’est de Villeneuve-d’Ascq au bord de la Marque, entre les voies ferrées vers Tournai au nord et vers Valenciennes à l’ouest; hameau du Marais au nord. Elle accueille les fabriques de clôtures de béton Willoquaux (95 sal.) et de produits chimiques Brabant (solvants, 40 sal.). La commune a un institut médico-éducatif (80 places) et conserve des bâtiments de l’ancienne distillerie de la Comète. Sa population est également en croissance depuis les 640 hab. de 1962 et a augmenté de 320 hab. de 1999 à 2010.

Forest-sur-Marque (1 480 Forestois, 105 ha) est juste au sud de Ham et jouxte Villeneuve-d’Ascq juste au nord de la Marque, participant la Réserve naturelle du Héron. Elle se nommait seulement Forest jusqu’en 1921; ses principales entreprises sont Pocheco (65 sal.) qui fabrique des sachets et enveloppes; Delbe (35 sal.), traiteur et préparateur de viandes; SCIREN (40 sal.), installations électriques; Lysecurite (gardiennge, 45 sal.); maison de retraite Korian (50 sal.). Sa croissance a été sensible: elle avait 970 hab. en 1975; mais elle a reperdu 100 hab. depuis 1999.

Sailly-lez-Lannoy (1 980 Saillysiens, 443 ha) est une commune frontalière, entre Toufflers au nord et Willems au sud. Sailly vient des saules. La commune n’avait que 840 hab. en 1968 et a plus que doublé sa population depuis: c’est l’une des communes résidentielles de la Métropole, à l’est de Roubaix; mais le nombre de ses habitants n’a augmenté que de 200 hab. après 1999. Elle contient la ferme de Meurchin (18e s.) sur une motte féodale, et pratique l’horticulture; tout à l’est, petit hameau de la Rue Verte à la frontière.

Lannoy (1 830 Lannoyens, 18 ha) est un ancien chef-lieu de canton et l’une des plus petites communes de France par sa superficie, noyée dans l’ensemble urbanisé Hem-Lys-lès-Lannoy au sud-est de Roubaix. Le nom désignait une aulnaie. Le village est fleuri (trois fleurs) et se signale par une porte de l’ancien couvent des Croisiers (15e s.) et le parc des Croisiers, un hôtel de ville du 18e s., trois anciennes tours restaurées. Il accueille un supermarché Match (50 sal.), l’aide à domicile SSAD (65 sal.). Sa population a culminé à 2 000 hab. en 1881 puis diminué jusqu’à moins de 1 200 hab. en 1968; elle a augmenté ensuite, gagnant 100 hab. depuis 1999.

Warneton (240 Warnetonnois, 417 ha), à 18 km NNO de Lille, est une commune frontalière sans village, qui disperse ses maisons juste au nord-est de Deûlémont, face à un équivalent belge nettement plus peuplé. Elle a, au bord de la Lys qui longe le finage au nord, une usine d’aluminium Flandria (170 sal.), société familiale d’origine locale. La population a augmenté de 60 hab., soit un tiers, depuis 1999.

Deûlémont (1 840 Dêulémontois, 994 ha), 16 km au NNO de Lille, est sur la rive droite de la Lys au confluent de la Deûle; le nom signifie d’ailleurs «embouchure de la Deûle» (Deule-mond) et n’a aucun rapport avec un mont. La population, supérieure à 2 100 hab. entre 1830 et 1850, s’est maintenue près de ce niveau jusque vers 1910, mais s’est effondrée ensuite à 800 hab., et restait au-dessous de 900 hab. en 1970 encore; elle a augmenté ensuite, gagnant 360 hab. après 1999 (un quart). Le village est frontalier, et doublé au sud par le hameau des Écluses, sur la Deûle, où a été aménagé un petit port de plaisance; étang de pêche, péniche-exposition, supermarché Match (45 sal.), travaux publics Soternor (40 sal.).

Bois-Grenier (1 760 Grenériens, 725 ha) est à 4 km au sud d’Armentières, traversée par la LGV vers Calais; au NE, le finage mord sur la zone d’activités de la Houssoye (Armentières). Elle a une fabrique de matériel inox pour hôtellerie Sofinor (80 sal.), une de portes et fenêtres Secoferm (50 sal.). Elle accueille aussi une base des supermarchés Aldi (160 sal.), le négoce de fruits et légumes Charlet (55 sal.); transports Houssoye (95 sal.); cimetière militaire britannique au village. La commune a été créée en 1854 avec 1 200 hab., à partir d’Erquinghem-Lys et La Chapelle-d’Armentières. Sa population a ensuite diminué jusqu’à 650 hab. en 1962, mais augmente depuis.

Radinghem-en-Weppes (1 420 Radinghémois, 682 ha) est 14 km à l’ouest de Lille, et accueille un lycée agricole public (LEGTA) avec un internat de 200 places et une exploitation de 61 ha, principalement orientée vers le lait. La mention «en Weppes» est de 1933. Le village est sur la D62 et a plusieurs hameaux-rues dont la Haute Rue au SO, Martin Camp à l’ouest, le Bridoux au NO. De 1 400 hab. en 1841, sa population était tombée à 450 hab. dans les années 1930; elle croît depuis et a encore gagné 320 habitants après 1999.

Escobecques (310 Escobecquois, 185 ha) est à 13 km à l’ouest de Lille, juste à l’ouest d’Englos et au sud d’Ennetières; elle n’avait que 100 hab. en 1962 mais n’a pas crû après 1999.

Ennetières-en-Weppes (1 330 Ennetiérois, 1 044 ha) est 12 km à l’ouest de Lille, traversée à la fois par l’A25 et la ligne du TGV vers Calais. Elle a été reconstruite après 1920 et conserve à l’est un fort de la périphérie lilloise (fort d’Englos); supermarché Simply (55 sal.), karting couvert (25 sal.). Encore à 1 700 hab. en 1881, sa population s’est abaissée à 800 hab. dans l’entre-deux-guerres, puis a légèrement augmenté et reste à peu près stable depuis 1982; elle a gagné 190 hab. après 1999.

Englos (620 Englosiens, 135 ha) est une très petite commune 10 km à l’ouest de Lille, en légère croissance (280 hab. en 1954, +110 hab. après 1999) et qui s’orne d’une église classée, romane, originaire du 12e s. Près d’un double échangeur de l’A25, de la N41 et de la rocade Nord-Ouest (D652), un gros centre commercial a été ouvert dès 1969 avec hypermarché Auchan (en partie à Sequedin), les magasins Darty (25 sal.), Zara (25 sal.), Conforama (50 sal.). Le fort d’Englos, au nord, est sur la commune d’Ennetières-en-Weppes.

Erquinghem-le-Sec (610 Erquinghemois, 175 ha), 12 km OSO de Lille, avait été détruite en 1914-1918 et n’avait plus que 130 hab. en 1936, 140 en 1962, avant d’entamer une nouvelle croissance (+170 hab. après 1999, soit +39%).

Beaucamps-Ligny (870 Beaucampois, 504 ha), 14 km OSO de Lille, associe deux villages distincts, réunis en 1927, Ligny étant au sud et n’ayant alors qu’une trentaine d’habitants. Elle accueille un centre catholique d’enseignement primaire et secondaire (Institution Sainte-Marie, 2 700 élèves avec le primaire), issu d’établissements religieux des années 1830. Beaucamps et Ligny ont eu ensemble plus de 1 300 hab. vers 1880, et un minimum de 670 hab. en 1962; la population a crû un peu ensuite, mais a reperdu 100 habitants après 1999.

Le Maisnil (650 Maisnilois, 351 ha), 16 km OSO de Lille, fut le siège de la communauté de communes du pays de Weppes. L’habitat s’étire en rue O-E de part et d’autre du noyau. Le Maisnil, 670 hab. en 1831, a été détruite en 1918; sa population était tombée à 250 en 1931 et n’avait encore que 290 hab. en 1970; elle a gagné 80 hab. après 1999.

Fromelles (1 060 Fromellois, 854 ha), 18 km OSO de Lille, est dans la plaine de Weppes et fut détruite lors d’une dure bataille de juillet 1916; un petit musée rappelle les faits de guerre; cimetière australien au NO. Fromelles a eu 1 400 hab. en 1846, moins de 600 entre 1920 et 1954, puis sa population a augmenté (+90 hab. après 1999).

Aubers (1 700 Aubersois, 1 014 ha) est à 20 km OSO de Lille, 9 km NNE de La Bassée. La Rivière des Loyes borne le finage (et le territoire de la Métropole) au NO; plusieurs hameaux, cimetière britannique au SE; deux campings, étangs de pêche (5 ha). Elle a eu 2 000 hab. en 1866, 850 en 1962, une remontée ensuite (dont +80 hab. après 1999).

Illies (1 650 Illilois, 791 ha) est à 22 km OSO de Lille, 4 km au NE de La Bassée, traversé au sud par la N41; charpentes Destombes (35 sal.), travaux publics AEI (50 sal.); golf du Vert Parc, et cultures maraîchères; grand cimetière allemand. Au nord, gros hameau de Ligny le Grand. Elle a eu 1 600 hab. à son maximum en 1866 et sa population augmente un peu depuis le creux de 1982 (1 080 hab.), gagnant 380 hab. après 1999 (+30%).

Wicres (530 Wicrois, 277 ha), 18 km OSO de Lille, juste à l’ouest de Sainghin-en-Weppes, est bornée au nord par la voie rapide N41; maraîchage; cimetière allemand. La commune a 220 hab. de plus qu’en 1999 (+71%).

Hantay (1 290 Hantayeurs, 209 ha) est à 22 km au SO de Lille et touche au sud au canal Dunkerque-Escaut. Elle a 400 hab. de plus qu’en 1999 (+45%).

Don (1 350 Donois, 232 ha) est au bord du canal de la Deûle à 10 km à l’ouest de Seclin et a reçu un port de plaisance et la base de loisirs André Lelong. La commune a été créée à partir d’Annœullin en 1946 et avait 900 hab. en 1954; sa population croît depuis (+200 hab. après 1999).

Carnin (1 050 Carninois, 233 ha) est à 17 km au SO de Lille juste au SE d’Annœullin et a 70 hab. de plus qu’en 1999.