Moncoutant-sur-Sèvre

(5 230 hab., 9 278 ha dont 623 de bois) est une commune nouvelle des Deux-Sèvres, dans le Bocage Bressuirais, créée en 2019 par la fusion de Moncoutant, Le Breuil-Bernard; La Chapelle-Saint-Étienne, Moutiers-sous-Chantemerle, Pugny et Saint-Jouin-de-Milly. Moncoutant (3 300 Moncoutantais, 2 632 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Deux-Sèvres dans l’arrondissement de Parthenay, 29 km ONO de celle-ci, 14 km SE de Cerizay. La Sèvre nantaise passe un peu à l’ouest du bourg et borde la commune. La ville a un collège public et un privé, une maison familiale rurale, deux châteaux au bourg; gros abattage de dindes ABS du groupe Gastronome (Galliance, 330 sal.), lingerie féminine JC-Isis (100 sal.), menuiserie pvc et alu VMP (100 sal.); meubles Sourice (Le Créateur du Siège, 35 sal.) et menuiserie de bois MASM Cogny (20 sal.), matériel agricole Boton-Merlet (35 sal.), métallerie Laseris (30 sal.); mécanique MG Maintenance (25 sal.); bureaux du groupe métallurgique Clisson (ASGC, 115 sal.), négoce de produits métallurgiques Clisson Métal (55sal.), de vêtements Com-VD (40 sal.), de fournitures Service Express (25 sal.), supermarché U (60 sal.); gestion Immobilière SF (35 sal.).

Moncoutant est devenue «station verte de vacances». Les collectivités territoriales ont équipé à Moncoutant en 2001 l’ensemble Pescalis, «centre international de la nature et de la pêche» fondé sur une série d’étangs de peuplement piscicole spécialisés et occupant 100 ha dans la vallée de la Sèvre, avec village de loisirs et camping, et 25 salariés. Il reçoit 90 000 visiteurs par an, ce qui en ferait le premier site rural des Deux-Sèvres; mais l’essentiel des installations est sur le territoire de Moutiers-sous-Chantemerle, au sud-ouest.

Moncoutant propose aussi un musée du Bois flotté, la ferme pédagogique des Noues de Puyjean. Des hameaux se dispersent dans le bocage, dont la Javrelière au NO; zone d’activités au NE sur la D38 vers Bressuire. La population communale a assez peu changé en un siècle: elle atteignait près de 3 000 hab. en 1896 et n’est guère descendue ensuite au-dessous de 2 400. L’ancienne commune a gagné 160 habitants depuis 1999.

Moutiers-sous-Chantemerle (620 Moutrains, 2 564 ha dont 376 de bois) a son village à 5 km SSO de Moncoutant. Le finage englobe tout au sud le hameau et la forêt de Chantemerle (430 ha), qui monte sur une crête NO-SE de la Dorsale Vendéenne, culminant à 246 m à la limite départementale et régionale. Au nord coule la Sèvre; aux Bourses près de la D744, grands étangs, village et parc de loisirs, camping du domaine dit Pescalis. Le nom de la commune fut jadis Les Moutiers; elle a 50 hab. de moins qu’en 1999.

La Chapelle-Saint-Étienne (330 Stéphanois, 1 881 ha dont 175 de bois), 4 km SSE dde Moncoutant, a 40 hab. de plus qu’en 1999; bois des Gâts au SE. La Sèvre Nantaise borde le finage au NE. Le Breuil-Bernard (540 Breuil-Bernardins, 825 ha), 3 km à l’est de Moncoutant, est un village aux maisons éparses. L’Ouine limite le finage au sud; château de la Buchellerie, +100 hab. depuis 1999. Pugny (240 hab., 699 ha) se tient 6 km à l’est de Moncoutant; château et bois de Pugny au sud, étang de la Courberive (21 ha) au SE. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Jouin-de-Milly (200 hab., 677 ha) est à 9 km SSE de Cerizay, entre D744 et Sèvre Nantaise. Son finage est bordé à l’ouest par la Sèvre Nantaise, qui frôle le château de Vaudoré; quelques hameaux, dont la Gaconnière au nord. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999.