Montaigu-Vendée

(20 560 hab., 11 665 ha) est une commune nouvelle née en 2019 de la réunion de Montaigu et des 4 communes de son agglomération, au centre de la communauté des Terres-de-Montaigu.

Montaigu (5 370 Montacutains, 303 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement de La Roche-sur-Yon, 36 km au NE de la préfecture, au bord de la Maine. C’est une petite capitale locale, aux confins du pays Nantais. Elle fut longtemps enclose; il en reste des remparts et un parc; bel ensemble de gargouilles au clocher. Au NO du centre, sont le grand parc et le château des Rochettes, avec centre culturel, maison du Maître et relais de poste. La ville organise chaque année depuis 1972 un tournoi mondial de jeunes footballeurs (minimes); elle affiche aussi un printemps du Livre, un festival d’arts sur Maines, un musée du Nord de la Vendée. Elle a un collège public et un privé, un lycée public et deux lycées privés dont un professionnel, un hôpital public de 75 lits.

Montaigu est un siège des transports Schenker-Joyau (filiale de la Deutsche Bahn), qui emploient au total plus de 3 200 personnes, dont 390 à Montaigu (et 140 à Boufféré); elle abrite aussi la fabrique de mélangeurs VMI (Vendée mécanique industrie, 230 sal.), la menuiserie d’aluminium Sermat (110 sal.), meubles JLP (50 sal.), carrosserie Héraud (25 sal.); constructions Fauchard (Espérance, 60 sal.), installations électriques Eiffage Energie ex-Jeanneau (220 sal.); couvoir de la Seigneurtière (Orvia, 120 sal.). Montaigu a aussi des négoces de confiserie (Biscoval-Supergroup, 150 sal.), et de bois et matériaux (Bouteau, 25 sal.), de fournitures Novelis (25 sal.); secrétariat Logtex (25 sal.); travail temporaire Synergie (200 sal.), Manpower (80 sal.), Leader (55 sal.); un hypermarché Leclerc (150 sal.). Montaigu a atteint pour la première fois 2 000 hab. en 1936 et a crû jusqu’en 1975 avant que sa population se stabilise; puis elle a gagné 550 hab. depuis 1999.

Boufféré (3 420 Boufféréens, 1 655 ha) est à 3 km au SO de Montaigu. Le petit village ancien est entouré de lotissements pavillonnaires. AU NE, le Petit Boufféré est un quartier de l’agglomération de Montaigu, de l’autre côté de la rocade (D202) et flanqué de la zone d’activités du Val du Sacré-Cœur et des carrières de Bellevue. Au sud du finage, hameau de château de Hallay, avec échangeur de la D763, de la D1137 et de l’A83; juste au nord, parc d’activités Vendée-sud-Loire et péage. Au nord, ancien château de la Sénardière à douves. Boufféré n’avait que 1 800 hab. en 1999 et a donc crû de 90% depuis. Elle accueille d’assez nombreuses entreprises. La principale est une fabrique d’aliments pour enfants de l’Institut de recherches biologiques Ponroy (IRB, 110 sal., marques Yves Ponroy et Nutrisanté) et de produits diétiques Vitarmonyl (Ponroy, 90 sal.), avec un laboratoire d’analyses de sécurité pharmaceutique Clean Cells (60 sal.) et les bureaux Ponroy Santé (35 sal.) du même groupe; véhicules sans permis Ligier (Microcar, 100 sal.); panneaux composites SMTC (120 sal.); brioches Fonteneau (110 sal.), confiserie Bonte (Europa Sweet, 25 sal.); automatismes Gebe2 (45 sal.); informatique Resa Airport (25 sal.); travail temporaire Adecco (150 sal.), Randstad (60 sal.); négoces de crèmerie Ouest Frais (60 sal.), de boissons Le Comptoir de la Bière (20 sal.); de matériaux VM (25 sal.); nettoyage Vendée Atlantique (55 sal.), espaces verts Brosseau (25 sal.); entreposage frigorifique SLO (100 sal.), transports Schenker (130 sal.); voyages Voyel (20 sal.); supermarché U (90 sal.).

La Guyonnière (2 890 Guyons, 2 284 ha) est à 5 km ESE de Montaigu. Le finage est traversé au nord par la D753. Il atteint à l’ouest l’urbanisation de Montaigu, dont il héberge un lycée, la rocade Est et des ateliers. Au SE, l’étang de la Chausselière est assorti d’une base de loisirs; maison familiale rurale et centre de formation professionnelle, centre d’aide par le travail; fabrique de la Pâtisserie Salée Vendéenne (Socebo, 210 sal.), centrale d’achats de la Coopérative Vétérinaire de l’Ouest (Coveto, 150 sal.), mécanique Solmeka (25 sal.), couverture Vendée rehaussement (30 sal.), négoce de matériel agricole Landa (20 sal.), aide à domicile Grossi (25 sal.), transports Fonteneau (20 sal.), ambulances Rouiller (25 sal.); formation d’adultes CIP Meslay (25 sal.). La commune n’avait que 850 hab. en 1936 et sa population augmente, depuis 1980 surtout; elle s’est accrue de 390 hab. depuis 1999, avec l’apparition de plusieurs lotissements de pavillons.

Saint-Georges-de-Montaigu (4 350 Georgeois, 3 361 ha) est 4 km à l’ESE de Montaigu. Le bourg se tient sur l’éperon de confluence, assez étroit, de la Grande et de la Petite Moine, sur le tracé de la D137. Il semble avoir été une place de commerce renommée à l’époque gallo-romaine. Il est devenu une capitale de l’industrie alimentaire, avec de très gros établissements, la charcuterie Sodebo (Société des établissements Bougro, 370 emplois sur place, 2 000 dans le groupe, 380 M€) et la Pâtisserie salée vendéenne (PSV, 640 emplois), auxquelles ajoutent la boulangerie industrielle Goodwich, spécialiste du sandwich (440 sal.), les fabriques de charcuterie et plats cuisinés Sobox (90 sal.), In Bo (95 sal.), Kimarmor (85 sal.), Sofresh (30 sal.). Toutes ces sociétés appartiennent à une même famille, Bougro et Brochard, héritière des époux Bougro, charcutiers au détail installés en 1960 et qui ont créé la Sodebo en 1973. La Sodebo investit une part de sa publicité dans le soutien d’un voilier de compétition, notamment dans le Vendée-Globe.

À côté sont la Laiterie de Montaigu (beurres, 200 sal.) et les brioches Briogel (140 sal.). Dans d’autres secteurs, la menuiserie d’aluminium Sermat (120 sal.), les enseignes lumineuses SEV (80 sal.), les bétons PPL (60 sal.), les charpentes Atlantem (Incobois, 30 sal.); transports par autocar Hervouet France (70 sal.), Hervouet Bus Travel (40 sal.); négoce d’articles chaussants CCI (50 sal.); travaux publics SMTR (Montacutaine, 30 sal.). transports Derocq (20 sal.). La commune propose une Maison de la Rivière et du Pêcheur au moulin, au sein du réseau des sites naturels de Vendée, et un village de vacances sur le versant gauche de la Moine juste à l’ouest du bourg; hameaux de la Templerie et de la Chapelière au SO, de la Daumière et de la Rangizière au SE, de la Roche-Pépin et de la Dragonnière à l’est; grande zone industrielle au nord du bourg à la limite de Montagu. Sa population croît depuis les 1 800 hab. de 1954; elle a gagné 1 120 hab. depuis 1999 (+32%).

Saint-Hilaire-de-Loulay (4 650 Loulaysiens, 4 062 ha), 3 km au NNO de Montaigu, eest comme Boufféré un ancien petit village totalement submergé par les lotissements. La Maine traverse le finage au SO; château de la Lande au sud, hameau de la Marionnière à la limite de Montaigu, nombreux hameaux dispersés. Les entreprises sont nombreuses: meubles de bureau Haworth (ex-Ordo, 180 sal.), ingénierie Oratech (45 sal.), équipements de contrôle Gebe 2 (35 sal.), aliments du bétail Difagri (20 sal.), maçonneries Limouzin (25 sal.) et MRC (25 sal.); dindonneaux de Boyé Accouvage (30 sal.); un Intermarché (60 sal.), La Poste (90 sal.); négoce d’équipements d’automobiles Sonamia (65 sal.) mais la fabrique de moules Sermo, qui eut 200 salariés, a fermé en 2010 après sa reprise par le japonais Arrk, qui a transféré les fabrications à La Séguinière (Maine-et-Loire). Saint-Hilaire cultive 49 ha de vignes; elle avait 1 700 hab. dans les années 1930 à 1950 et croît depuis. Elle a gagné 940 hab. depuis 1999.

Montaigu-Vendée est le siège de la communauté de communes Terres-de-Montaigu, qui rassemble 10 communes (47 700 hab., 38 300 ha). Le nouveau canton de Montaigu a 46 400 hab., 17 communes, 40 655 ha; il est limitrophe de la Loire-Atlantique et correspond à l’addition des anciens cantons de Montaigu et de Saint-Fulgent.