Montoir-de-Bretagne

(7 290 Montoirins, 3 679 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique dans la communauté Nazairienne, 8 km au NE Saint-Nazaire. La commune occupe un espace de marais entre la rive droite de la Loire et la Brière, traversé par la route et la voie ferrée de Nantes à Saint-Nazaire. Le nom vient d’un monastère. Son essor a commencé comme campement et base de ravitaillement de l’armée états-unienne en 1917; puis on a pu installer dans la commune l’aérodrome de Saint-Nazaire, qui dispose maintenant d’une piste de 2 400 m et traite 12 000 t de fret par an, ainsi qu’une usine de construction aéronautique sur le site de Gron. Un nouvel élan est venu avec la création d’équipements portuaires à partir de 1971, dont une rampe de débarquement de véhicules montés en Espagne (1976), puis un terminal pour les gaz liquides importés d’Algérie (1982) et un autre pour les denrées alimentaires et le charbon en 1983. Cet ensemble assure près de la moitié du trafic du port autonome de Nantes-Saint-Nazaire, à peu près à égalité avec Donges son voisin (14 Mt/an).

La plate-forme industrielle d’Airbus s’est agrandie pour la participation aux fuselages de l’Airbus A380 et emploie 2 850 salariés; Daher Aerospace a 125 sal., Saint-Nazaire Aéroport 95, Segula 40 sal., Sogeclair 30; services Spirit Aerosystems (95 sal.). Montoir accueille plusieurs entreprises de manutention portuaire, garages et entrepôts de transporteurs routiers et maritimes: Idea (160 sal.), TGO (50 sal.), GDE Transenvironnement (60 sal.), MGA (125 sal.), Sea Invest Montoir (50 sal.), Morand Frigo (40 sal.) et TMC (30 sal.), Avril (35 sal.), Hinterland (30 sal.), MSO (25 sal.), Martin (AMM, 25 sal.), MSC (25 sal.), MVS (25 sal.), Sofop (25 sal.), SCAC Bolloré (25 sal.), Fauveder (25 sal.), CGA (20 sal.); services logistiques ISS (250 sal.), terminal méthanier Elengy, 125 sal. (GDF); GDF-Suez a ouvert à Montoir en 2011 une centrale électrique à gaz (cycle combiné) de 435 MW, qui n’emploie que 25 personnes.

L’éventail industriel s’est diversifié: Sofop (Taliaplast, outillage à main, deux ateliers et négoces de 105 et 55 sal.), PMO Lozai (chaudronnerie, 40 sal.), CNI (chaudronnerie navale, 35 sal.), mécanique Rabas (30 sal.), montages GE Eoliennes (40 sal.); traitements de surface Lassarat (40 sal.), emballages en bois Soflog Telis (35 sal.); membranes textiles ACS (35 sal.); produits de fonderie Imerys (30 sal.), centre d’analyses de l’Apave (45 sal.).

Une fabrique de biocarburants Sofiproteol du groupe Cargill (45 sal.) a été aménagée pour une production de 120 000 t/an à partir de colza, Saipol (40 sal.) produisant de son côté des produits chimiques d’origine végétale; engrais Yara (180 sal.).

Dans le bâtiment, travaux publics Charier (210 sal.), Pigeon (35 sal.); cimenterie Eqiom (25 sal.); maçonnerie ERBM (20 sal.), isolation Aris (25 sal.), installations électriques Lucitea (30 sal.), SEEI (50 sal.). Négoce et pose de miroiterie Saint-Gobain (25 sal.), de fournitures industrielles Promens (100 sal.), de métaux Castle (45 sal.), recyclage d’épaves G. Dauphin (140 sal.); La Poste (40 sal.). La ville a un collège public, un magasin Super-U (100 sal.).

La commune se nommait Montoir simplement jusqu’en 1897; elle avait atteint 10 700 hab. en 1911 mais, successivement, Trignac puis Saint-Malo-de-Guersac en sont sorties en 1913 et 1925. Montoir n’avait plus que 3 600 hab. dans les années 1930 puis sa population a augmenté après 1950 et culminé à 6 600 hab. en 1990. Après un tassement, elle a repris 920 hab. depuis 1999.