Montpellier

(286 100 Montpelliérains, 5 688 ha) est la préfecture de l’Hérault. La ville est dans la plaine du Bas-Languedoc, à 10 km de la mer dont elle est séparée par les finages de Lattes et de Palavas-les-Flots. C’est une ville de fondation relativement récente: son site originel, une butte caillouteuse nommée pour cela le Clapas, était vide alors que rayonnaient l’abbaye et le port de Maguelone, et le château comtal de Mauguio, à l’époque Melgueil. Le nom apparaît pour la première fois par écrit dans un document de 985, comme simple manse (mas); c’était sous la forme de Monte Pestelario, encore inexpliquée de nos jours en dépit de grands efforts d’imagination des onomasticiens, et dont le sens a d’ailleurs pu être plusieurs fois remotivé avant comme après 985.

Au 11e siècle, des marchands commencèrent à s’y fixer. La déchéance de Maguelone et de Mauguio lui permit de s’affirmer comme ville de commerce sur la route d’Espagne, devenant un lieu de rassemblement et de tolérance pour des populations d’origines et de religions très différentes, dotée d’une charte assez libérale dès 1204. Elle fut une possession de l’Aragon au 13e siècle, dotée d’une double université (droit et médecine) dès 1289, afin de mieux affirmer l’orthodoxie de l’Église en ces temps d’inquisition. Elle passa par une série de crises et d’élans, bénéficiant un temps des aventures marchandes d’un Jacques Cœur.

De son passé, elle a surtout tiré la tradition marchande et universitaire, mais sa bourgeoisie a plus investi dans la terre que dans l’industrie et Montpellier n’émergeait pas vraiment entre les autres villes languedociennes entre 1850 et 1950: Béziers a pu être plus riche, Nîmes plus industrielle et plus raffinée. Au début des années 1930, Nîmes avait 90 000 hab., Montpellier 85 000, Béziers 75 000 et Perpignan 72 000. La différence a commencé à apparaître dès les années 1950: Montpellier était passée à 118 000 hab. en 1962, laissant derrière Nîmes (100 000), Perpignan (83 000) et plus encore Béziers (74 000). L’arrivée des rapatriés «pieds-noirs», puis d’IBM en 1965, le début des concentrations liées à la métropolisation et à l’attrait des équipements universitaires sur les entreprises, creusèrent la différence, qui était largement acquise en 1975: Montpellier se détachait alors avec 191 000 hab., suivie de loin par Nîmes (128 000) et Perpignan (106 000), laissant Béziers avec une population inférieure de plus de moitié (84 000).

Déjà le centre-ville avait été restructuré par la création du centre commercial du Polygone «à l’américaine», et la banlieue par l’immense grand ensemble de la Paillade. C’est dans cette situation qu’après un premier échec en 1971 fut élue la municipalité socialiste dirigée par Georges Frêche, qui accentua le mouvement en misant à fond sur les nouvelles technologies et sur une publicité débridée et chargée de noms grecs, mais sachant aussi adopter un urbanisme très volontaire sous l’impulsion du géographe Raymond Dugrand, à la fois contredisant et prolongeant certains partis antérieurs, le choix du nom d’Antigone révélant l’opposition au Polygone… tout en l’intégrant dans la continuité.

La ville a longtemps été confinée sur sa colline, dans les murailles de ce qui reste le vieux centre-ville actuel, nommé l’Écusson en raison de sa forme; les boulevards ont succédé aux défenses. Mais la ville était double: à l’est se dressait la puissante citadelle construite sous Louis XIII au-delà d’un fossé. Entre les deux passait la grand route, plus tard s’y glissa la voie ferrée; l’actuelle place de la Comédie et son prolongement de l’Esplanade et du Corum sont aménagés dans cet entre-deux. L’Écusson conserve de nombreux hôtels particuliers dotés de petites cours et de beaux escaliers, mais n’a guère de grand monument: trop longtemps Montpellier ne fut qu’une assez petite ville. Quelques aménagements du 18e siècle comme la place du Peyrou, à l’ouest, où aboutissait l’aqueduc de Saint-Clément (les Arceaux) et une percée haussmannienne inachevée dans son prolongement (avenue Foch) lui ont seuls donné une façon de grande ville.

L’essentiel de la croissance s’est fait d’abord sans plan et médiocrement à partir de quelques faubourgs; puis vers la fin du 19e siècle les vastes domaines du clergé, nombreux côté nord, ont progressivement reçu des institutions publiques (écoles, hôpitaux, universités, armée) et des ensembles d’habitation, tandis que des zones d’entrepôts et d’ateliers croissaient côté sud près des voies ferrées. La grande opération des années 1980 et 1990 fut le prolongement du centre-ville dans le grand quartier d’Antigone, dessiné par Ricardo Bofill sur d’anciens terrains militaires jusqu’au-delà du Lez, où trône l’hôtel de Région. La tendance récente est à prolonger cet axe en direction de l’aéroport, par l’ambitieux ensemble dénommé Odysseum, qui réunit grandes surfaces commerciales et ludiques (patinoire, multiplexe, planétarium, aquarium, etc.), et par de nouveaux quartiers d’immeubles au-delà du Lez, autour d’un projet de port de plaisance (Port-Marianne) à vrai dire un peu loin de la mer.

Curieusement, la ville est ainsi marquée par un grand axe virtuel ONO-ESE, qui va de la Paillade à l’aéroport en passant par l’hôtel du Département, la préfecture, l’ancienne mairie et le Polygone, Antigone et l’hôtel de région, plus la nouvelle mairie: une sorte de diagonale des pouvoirs, où de l’Université ne subsistent, bien entendu, que ses fondatrices pièces de résistance, la médecine et le droit. La première ligne de tramway, ouverte en 2000, a joué au mieux avec cet axe, de la Paillade à Odysseum; mais elle a vite été complétée, la ville ayant actuellement quatre lignes avec ramifications, intégrant quelques grandes communes de banlieue.

Au sud de cette diagonale, s’étend la ville ordinaire, mélange de quartiers d’habitation et d’activités, de lieux de commerce et d’habitat de pauvres, de lotissements de villas et d’HLM, où les ensembles d’entrepôts et d’ateliers se nomment zones industrielles ou d’activité. Au nord, en direction des garrigues, s’étend la ville de la nouvelle bourgeoisie, tissée de villas à jardins et de petits bâtiments d’habitation confortables, jalonnée par les campus universitaires (sciences, lettres, pharmacie), et où les lieux d’activité se nomment parcs, éventuellement parcs technologiques, dotés de grands noms: Euromédecine, Agropolis, Millénaire…

La commune s’étend d’ouest en est entre les vallées de la Mosson et du Lez, du sud au nord entre l’autoroute (A9) et la rocade de contournement qui file au ras des Garrigues; l’agglomération la flanque de grosses banlieues assez symétriques d’habitat et d’activité à l’ouest (Juvignac, Saint-Jean-de-Védas, Lavérune, Fabrègues) et à l’est (Castelnau-le-Lez, Le Crès, Vendargues), autour de l’axe de circulation majeur; au sud on entre dans le domaine maritime avec Lattes et Pérols; au nord, dans les banlieues cossues et espacées établies sur les Garrigues (Saint-Gély-du-Fesc, Saint-Clément-de-Rivière, Montferrier, Clapiers, Jacou, Teyran).

Incontestablement Montpellier est une ville attractive, et de croissance rapide; sa population a augmenté encore après 1975, dépassant les 200 000 en 1985 pour son «Millénaire», et croît encore: elle aurait augmenté de 57 000 hab. depuis 1999 (+25%), bien qu’une grande partie de la croissance se fasse à présent dans les communes de banlieue. La vie culturelle et l’animation en font l’une des villes les plus à la mode, réputée accueillante à certaines minorités, active dans les manifestations théâtrales et les festivals internationaux de Danse, de Musique avec Radio-France, la Comédie du Livre, le Printemps des Comédiens, les festivals du Cinéma méditerranéen, des sports extrêmes, de la guitare, de fanfares, de musique sacrée, un Rockstore et même des estivales des cuisines du monde à Agropolis; l’Opéra-Comédie traditionnel a été doublé par le palais des Congrès dit Corum en centre-ville, qui dispose d’une magnifique salle de concert (Opéra Berlioz); le parc zoologique de Lunaret est l’un des plus connus de France et s’est doté d’une «serre amazonienne».

Le grand musée des beaux-arts Henri Fabre a rouvert en 2006 après des années de travaux; la ville offre aussi les musées d’histoire de Montpellier dans une crypte, du Vieux Montpellier et Fougau (arts et traditions), du Languedoc, plus des musées d’origine universitaire (pharmacie, médecine, moulages de statues anciennes, Agropolis) et un musée de l’infanterie. Les deux universités groupent 60 000 étudiants, 7 000 enseignants et agents.

La ville a également de nombreux laboratoires du CNRS (1 200 personnes en différents lieux), de l’Inra (recherche agronomique, 650), de l’IRD (recherche outre-mer, 400) et de l’Inserm (recherche médicale, 650), abrite une École nationale supérieure d’Agronomie (Ensam), un Institut d’Agronomie méditerranéenne (IAMM), un Centre d’étude des régions chaudes (Cnearc), le Cemagref et le vaste Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, 840 sal.), qui fait des recherches sur l’agronomie et la biosphère surtout tropicales, élève et vend en masse des plants de bananiers, cacaoyers ou caféiers et met au point de nouvelles espèces, comme la fameuse fraise garriguette.

Le centre hospitalier offre 1 800 lits et emploie plus de 10 000 personnes, et une dizaine de cliniques environ 2 000 (1 200 lits), dans un milieu en cours de concentration et de restructuration; la clinique du Millénaire emploie 480 personnes, la polyclinique Saint-Roch 330, la clinique Clémentville 260, la polyclinique Saint-Jean 240, la clinique Rech 160. Le centre régional de lutte contre le cancer compte 680 personnes, le centre d’hémodialyse 150, le centre de rééducation fonctionnelle de Fontfroide 110 sal.; l’hôpital psychiatrique de la Colombière a également plusieurs centaines d’emplois; maisons de retraite, dont Korian la Pompignane (140 sal.) et Orpea les Monts d’Aurélie (50 sal.). De la sorte apparaît une assez nette spécialisation dans les sciences du vivant.

Montpellier a également des centres d’informatique, une École nationale supérieure de chimie (ENSCM), une école d’ingénieurs Polytech de Montpellier (ex-Isim), une école supérieure de commerce, une école des beaux-arts et une école d’architecture, une École supérieure des métiers de l’aéronautique (issue d’Air-Littoral), l’école d’intendance de l’armée de terre (EAI, École d’application de l’infanterie), plus des instituts religieux; 15 collèges et 10 lycées publics, 9 collèges et 5 lycées privés.

L’industrie de haut niveau est représentée principalement par le grand centre de recherche pharmaceutique de Sanofi (Clin-Midy, 930 sal.), et par IBM, qui travaillait notamment sur les gros systèmes; mais celle-ci a réduit ses effectifs (770 sal., contre 3 200 vers 1990), et cultive davantage à présent une activité de maintenance, conseil et formation. Elle a été rejointe par le négoce d’informatique Dell (830 sal.), mais qui n’est qu’un gros atelier de montage et de logistique, sans activité de recherche. Dans les autres domaines restent surtout ABX (570 sal.), passé au japonais Horiba, spécialiste d’analyseurs d’hématologie et d’automates de biochimie; Grid (groupe Alstom, 210 sal., électronique); le laboratoire Chauvin (160 sal., ophtalmologie), passé à l’états-unien Bausch & Lomb, qui ajoute 140 sal. dans le négoce de ses produits; médicaments Fasonut (Baxter, 70 sal.); éditions Ediser (55 sal.). C’est à peu près tout pour l’activité industrielle, qui n’a jamais été le point fort de Montpellier.

Quelques grands magasins sont dans la commune: Ikea (280 sal.), trois Géant Casino de 210, 180 et 180  sal., Metro (170 sal.), Decathlon (180 sal.), les Galeries Lafayette (130 sal.), la Fnac (85 sal.), Monoprix (90 sal.) et Inno (120 sal.), Carrefour (100, 75, 65 et 50 sal.), Sauramps (librairie, 100 sal.), Apple Store (85 sal.); H&M (70 sal.); négoces de métaux Baurès (140 sal.) et Union (85 sal.), d’habillement Uniqlo (80 sal.), de combustibles Dyneff (90 sal.), de matériel médical Bastide (50 sal.) et Diadom (50 sal.), de médicaments OCP (80 sal.) et Cerp (70 sal.), de plomberie FIC (50 sal.); mais les plus gros centres commerciaux sont en banlieue.

Dans les bureaux se signalent en informatique Sopra Banking (150 sal.) et Sopra Steria (210 sal.), Smile (100 sal.),Bull (90 sal.), Sogeti (75 sal.), Windev (55 sal.), I2A (80 sal.), Kaliop (70 sal.), ingénierie Egis (eau, 180 sal.) et Cinquante (60 sal.), analyses Dekra (50 sal.); assurances AGF (100 sal.), Mercer (55 sal.), la Mutuelle des Motards (50 sal.); finances Ufifrance (70 sal.); banques Caisse d’Épargne (510 sal.), Crédit Lyonnais (55 sal.), Société Générale (150 sal.), BNP (120 sal.). Un centre d’appel Teleperformance emploie 120 sal.; Arkadin, spécialiste de téléconférences, 120 sal.

Dans les services apparaissent aussi la SNCF (225 sal.), Orange (1 390 sal.), EDF (1 160 sal.), Enedis (360 sal.), Engie (570 sal.), La Poste (1 440 sal.), France-Télévisions (110 sal.), France-Bleu Hérault (80 sal.); restauration collective Languedoc Restauration (170 sal.); nettoyages de la Méditerranéenne (groupe Nicollin, 680 sal.), Derichebourg (730 sal.), Samsic (250 sal.), ECP (55 sal.), Ametyst (55 sal.); traitement des eaux usées SARP (70 sal.), de déchets Urbasser (75 sal.); de sociétés de gardiennages PSI (290 sal.), SMSP (180 sal.), Proségur (150 sal.), ACI (170 sal.), T2S (60 sal.), Brinks (55 sal.), Mondial Protection (50 sal.); travail temporaire Les Compagnons (60 sal.); aide à domicile Viva Cité (130 sal.), Axelle (120 sal.), AVB (75 sal.), 02 (60 sal.), Domidom (50 sal.), soins Thalacap (70 sal.), publicité Adrexo (140 sal.), Pages Jaunes (80 sal.); restaurant Pourcel (60 sal.). Le principal club sportif, Montpellier-Hérault Sporting Club, propriété de Nicollin, emploie 220 personnes; le Montpellier Rugby Club (Altrad) en emploie 80, le Corum (spectacles) 65, Montpellier Events 100, l’aquarium Mare Nostrum, 50 sal.

Le bâtiment et les transports sont représentés par les constructions GFC (La Méridionale, 150 sal.), Fondeville (130 sal.), Sogea (130 sal.), les installations électriques Cegelec (110 sal.); travaux publics Eiffage (150 sal.), Dumez (120 sal.), services des eaux Veolia (240 sal.); immobilier ACM (270 sal.), Appart’City (200 sal.), OPHLM (190 sal.), Urbat (75 sal.), Oceanis (60 sal.), société d’équipement SERM (80 sal.); production de chaleur Dalkia (170 sal.); transports urbains TAM (1 170 sal.), transports par autocars Les Courriers du Midi (Keolis, 130 sal.), transports Logibeton (65 sal.), Sud Appro (60 sal.); voyages BCD (100 sal.) et EuroMar (50 sal.), Chronopost (55 sal.).

L’hôtellerie montpelliéraine disposerait de 6 000 chambres (en fait 52 hôtels classés, de 2 400 chambres, dont quatre 4 étoiles) et 6 000 emplois (dans l’agglomération) et assure plus de 60% des nuitées hôtelières de l’Hérault (3 millions par an); traiteur Cabiron (75 sal.).

L’aéroport de Fréjorgues (codes MPL et LFMT), rebaptisé Montpellier-Méditerranée, doté de deux pistes de 2 600 et 1 100 m et d’une aérogare internationale, a vu passer 1 850 000 passagers en 2017, ce qui ne le place qu’en 15e position en France et outremer; l’essentiel du trafic est assuré par la liaison Air-France avec Paris; mais les collectivités locales se sont crues obligées de financer l’atterrissage de Ryanair et autres compagnies à bas coût (660 000 passagers). Il enregistre annuellement 20 000 mouvements commerciaux, 80 000 voyages privés, 4 500 t de fret et 2 400 t de poste.

La ville, où la circulation reste difficile, est loin d’en avoir fini avec ses problèmes d’urbanisme. La deuxième ligne de tramway, à peu près perpendiculaire à la première, ouverte à la fin de 2006, relie Saint-Jean-de-Védas à Castelnau-le-Lez et Jacou en passant par le centre, ce qui a contribué à entraîner un remodelage complet des abords d’une gare ferroviaire actuellement très mal accessible; elle transporte 60 000 voyageurs par jour. La troisième ligne mise en service en 2012 de Juvignac à Pérols et Lattes, et une ligne 4, circulaire, ouverte également en 2012; les quatre se croisent à la gare. Odysseum et Port-Marianne sont en pleine transformation et le nouvel hôtel de ville a été inauguré en novembre 2011 au bord du Lez, un peu en aval de l’hôtel de région; l’agglomération manque de rocades et d’échangeurs dignes d’une ville de cette dimension, et l’autoroute est saturée, mais les innombrables projets d’intégration d’un espace urbain bien maîtrisé de Sète à Nîmes sont toujours dans les limbes. Une nouvelle gare du TGV, dite Sud de France, a été inaugurée en 2018 dans les champs à la Mogère, au sud d’Odysseum, mais la liaison avec la ville (6 km) laisse à désirer.

Les remarquables efforts d’urbanisme accomplis sous le règne flamboyant de Georges Frêche, maire de 1977 à 2004, efficacement secondé par Raymond Dugrand, témoignent d’une vision d’ensemble audacieuse et réaliste, et d’une politique intelligente de réserves foncières. En outre, plusieurs quartiers dégradés des années 1960 ont demandé des interventions urgentes, comme le Petit-Bard, tandis que l’immense «zup» de la Paillade, édifiée vers 1965 à l’extrême limite de la ville vers l’ouest, sur un domaine de 260 ha, pour loger en hâte les rapatriés peu fortunés, est l’objet de soins très attentifs et réguliers depuis des décennies, assortis de remodelages. Cinq zones urbaines sensibles ont été définies, la plupart à l’ouest du centre-ville: Gély-Figuerolles, Cévennes-Saint-Clément, le Petit-Bard, le Pas du Loup-val de Croze, et la Paillade, qui a obtenu un statut de zone franche urbaine. L’agglomération reste un chantier permanent, poussé par une forte croissance.

La communauté d’agglomération a connu bien des péripéties: constituée en force en 2001 avec 38 membres (420 000 hab.), elle a été réduite à 32 en 2004, puis a encore perdu Palavas-les-Flots en 2005. Devenue métropole Montpellier Méditerranée Métropole, elle compte actuellement 31 communes et 427 500 hab. Plusieurs des communes de l’agglomération physique sont dans les communautés du Pic-Saint-Loup et de l’Or (Pays de l’). L’unité urbaine Insee est de 430 000 hab. (22 communes), l’aire urbaine de 600 000 (116 communes). L’arrondissement a 676 000 hab., 68 communes, 129 484 ha après le transfert de trois de ses anciens cantons (Aniane, Ganges et Saint-Martin-de-Londres) à l’arrondissement de Lodève en 2009.

Montpellier est le bureau de six nouveaux cantons, numérotés de 1 à 5 plus un dénommé Montpellier-Castelnau-le-Lez. Le premier ajoute Grabels à une fraction de Montpellier, les cantons 2 à 5 n’ont que des fractions de Montpellier, le dernier ajoute 4 communes à la dernière fraction de Montpellier, dont Castelnau-le-Lez, Clapiers, Jacou, Montferrier-sur-Lez.