Nantes-Saint-Nazaire (port autonome de)

institution publique de gestion des aménagements et des trafics maritimes de l’estuaire de la Loire. Ses terrains s’étendent sur 9 sites principaux: Saint-Nazaire (660 000 t), Montoir (13 Mt dont 5 de gaz et 2 de charbon, 100 000 conteneurs), Donges (12 Mt dont 7 à 8 de pétrole brut aux entrées et 4 à 5 de produits raffinés aux sorties), Cordemais (centrale thermique de 2,6 GW), Indre (aciérie) sur la rive droite, Paimbœuf, Le Canet et Le Pellerin (réparation et dragage) sur la rive gauche. Les sites amont nantais (Cordemais-Roche-Maurice et Wilson rive droite, Nantes-Cheviré rive gauche), assurent 2,6 Mt, surtout en céréales et sables et quelques vracs divers. Ils occupent ensemble 3 800 ha dont 2 300 ha de zones industrielles, relevant à 80% du domaine public. Le trafic annuel, qui en fait le quatrième port français, est d’environ 31 millions de tonnes, dont 77% aux importations et 23% aux exportations.

Donges, la première unité en tonnage et la plus spécialisée, assure près de la moitié du trafic en tonnage, en raison de la présence de la raffinerie Total; son quai peut accueillir des pétroliers de 350 m de long et 16 m de tirant d’eau. Montoir, où sont le terminal gazier et les triturations de soja, ainsi que le terminal roulier et un terminal charbonnier, est à un niveau d’activité comparable; il reçoit le gaz d’Algérie, du Nigeria et d’Égypte et a une capacité de 10 milliards de mètres cubes par an; une nouvelle plate-forme logistique doit lui assurer plus de volume en marchandises diverses.

Nantes, rive droite (La Roche-Maurice) et rive gauche (Cheviré) ne compte que pour moins d’un dixième. Saint-Nazaire compte peu en tonnage mais se spécialise dans l’agro-alimentaire et la chaîne du froid (fruits, viandes notamment) — et elle est la ville des grands chantiers navals. Dans l’ensemble, le pétrole brut entre pour 31% dans le trafic total, le pétrole raffiné pour 19% (dont 1,3 Mt aux importations et 5,2 Mt aux exportations), le gaz naturel liquide pour 17% (près de 6 Mt), le soja pour 2 Mt, comme le charbon; les céréales pour 1 Mt. Le port maritime induit un trafic fluvial par barges, évalué à 3,6 Mt/an. Il assure 1 800 emplois directs.