Notre-Dame-d’Oé

(4 210 Oésiens, 773 ha) est une commune d’Indre-et-Loire, limitrophe de Tours et membre de sa Métropole (Tours Métropole Val de Loire); son centre est à 8 km au NNE de la préfecture. Le nom vient d’Odacus, qui a pu désigner le domaine d’un certain Audus ou Audo. Le village est au centre du territoire, doté d’un arrêt ferroviaire et enrichi d’amples lotissements et de la zone artisanale du Haut-Chemin, du parc de la Parée et de ses installations de sports; église en partie du XIe, château de Mazières (XVIIIe et XIXe), château de l’Hopitau (XVIIIe), sur une ancienne maladrerie, manoir de la Noue (XVIe et XIXe); le château de la Soudelle (XIXe) est à l’extrême nord-est de la commune; hameau de Champaigné au sud.

La D29 frôle à l’ouest ce centre étendu. La commune participe à l’expansion des banlieues de Tours. Peuplée de moins de 400 hab. en 1936, 570 en 1968, elle a bondi à 2 000 en 1980, 3 000 en 1995 et a ajouté 800 hab. depuis 1999. Elle s’est équipée d’une belle salle de spectacles (550 places assises, 1 100 debout) et complexe culturel Oésia; une école primaire.

Elle conserve à l’ouest le domaine de la Chassetière (XVIIIe), avec parc et jardin. Au sud-ouest ont pris place de nombreux établissements dans le secteur des Beauces, contigu à l’agglomération de Tours, en un parc évidemment dénommé l’Arche d’Oé qui accueille divers ateliers et entrepôts; boucherie Gallais (45 sal.), médicaments Boiron (30 sal.), installations électriques Solstis (60 sal.) et Lesens (40 sal.) fondations Pieux Ouest (30 sal.), peinture en bâtiment Roulliaud (180 sal.), transports Dachser (40 sal.)magasin Intermarché (30 sal.); nettoyage Samsic (360 salariés); centre d’aide par le travail, maison de retraite (Les Jardins d’Iroise, 50 sal.).