Noyant-Villages

(5 860 hab., 29 945 ha dont 6 408 de bois) est une commune nouvelle du Maine-et-Loire, créée en 2017par la fusion de 14 communes du nord-est du département, membre de Baugeois-Vallée.

Noyant (1 860 Noyantais, 2 741 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’arrondissement de Saumur, 54 km à l’ENE d’Angers sur la D766 d’Angers à Blois. Le bourg a un collège public; musée populaire des arts et métiers (outils anciens). Noyant accueille un atelier de plastiques Sonatex (groupe Carpenter, mousse de polyuréthane, 130 sal.), les constructions mécaniques RTN Goet (remorques et essieux, 45 sal.), une fabrique d’additifs alimentaires Bioprox (35 sal.), les négoces agricoles Boucheron (25 sal.), de matériel agricole Agreom (20 sal.). Noyant a eu de 1 500 à 1 600 hab. entre 1860 et 1960 et sa population a légèrement augmenté ensuite; elle est stable depuis 1999. Le finage, au dessin contourné, présente une extension vers l’ouest jusqu’à Auverse, une queue vers le SSO jusqu’au château de Linières. À l’ouest du bourg, le château du Plessis au Maire (curieusement O-Mer sur certaines cartes IGN), du 16e s., a été refait au 18e, comme le château d’Hunon (16e et 18e) à l’est.

Dénezé-sous-le-Lude (310 Dénezéens, 1 505 ha) est à 3 km de Noyant mais bien loin du Lude (15 km); église des 11e-12e s., camping et étang au village sur la Marconne, qui coule vers le nord et rejoint le Loir au Lude. Tout au nord, avec un autre étang sur la Marconne, restes de l’abbaye de la Boissière, établie en 1131 par les cisterciens; manoir de Launay le Jeune au SO (16e et 18e). Dénezé a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Chigné (310 Bédouins, 2 522 ha dont 150 de bois), 10 km au NO de Noyant, se signale par une église fortifiée. Le village est au NO du finage, qui est limitrophe de la Sarthe et atteint à l’est le cours de la Marconne, au SE la forêt de Bareilles.

Broc (330 Brocois, 2 723 ha dont 529 de bois) est à 10 km NNE de Noyant. Son finage, à l’angle NE du Maine-et-Loire, est limitrophe de la Sarthe et de l’Indre-et-Loire et traversé par la vallée encaissée du Maulne, qui coule vers le Loir; au NO, cultures fruitières de la Godefrairie (35 sal.) et champignonnières-maraîchage des Caves Noires (50 sal.); dolmen de Chantepierre; château de Maulne à la limite SE au bord de la rivière.

Chalonnes-sous-le-Lude (120 Chalonnais, 1 649 ha dont 305 de bois ) est à 7 km NE de Noyant sur le côté droit du ruisseau de Bareil; le finage, limitrophe de l’Indre-et-Loire, contient à l’ouest la forêt de Bareilles.

Meigné-le-Vicomte (330 Meignéens, 2 313 ha) est 6 km à l’est de Noyant; son finage est également en limite du département, et traversé au nord par la voie d’Angers à Blois (D766); plusieurs manoirs, châteaux de Massé (18e-19e) et de la Touche (17e) au nord, près d’une ancienne gare.

Breil (270 Breillois, 1 509 ha dont 403 de bois) est à 6 km SSE de Noyant. Le petit village jouxte le château de Lathan (19e s.), qui a un parc et des fabriques (site inscrit), et organise des fêtes de vénerie; grand bois de la Graine de Sapin, sylviculture Ruault (20 sal.). À l’ouest sur le Lathan, moulin à eau de Jau avec roue à aubes; à l’est, le barrage des Mousseaux retient le grand lac de Pincemaille, 200 ha et 5,3 Mm3, dont le plan d’eau est principalement dans le finage de Rillé (Indre-et-Loire).

Parçay-les-Pins (850 Parçayais, 2 785 ha dont 872 de bois), 10 km SSE de Noyant, se signale par le musée consacré à Jules Desbois, sculpteur et ami de Rodin (1851-1935), né dans le village. Celui-ci était Parçay tout court avant 1922. Le finage, limitrophe de l’Indre-et-Loire, a des contours boisés. La commune avait 1 600 hab. vers 1860 et seulement 890 en 1975, puis s’est un peu étoffée mais a reperdu 150 hab. depuis 1999.

Méon (240 Méonais, 1 504 ha dont 333 de bois) est 3 km au sud de Noyant; son finage est étiré vers le sud jusque très au-delà du Lathan.

Linières-Bouton (100 Liniérois, 989 ha dont 564 de bois), 9 km SSO de Noyant, en clairière au bord du Lathan, a une église ancienne (parties du 11e s.), un château (Boissimon, 15e et 17e s., avec hébergements) et une fonderie d’aluminium (Affinerie d’Anjou, 30 sal.); cette petite commune a eu 290 hab. en 1866. Le finage est boisé et traversé par le Lathan.

Auverse (440 Auversois, 3 074 ha dont 1 400 de bois) est 5 km à l’ouest de Noyant sur la D766 (route d’Angers). Son finage est très contourné, avec une pointe vers le nord contenant le village, une vers le SE jusqu’aux abords de Linières, plus un quadrilatère au SO dans la forêt de Bel-Air, où est l’étang de Gravouillard et une ferme Villeneuve en clairière; +50 hab. depuis 1999.

Lasse (280 Lassois, 2 894 ha dont 477 de bois), dans la vallée du Couasnon, à 9 km ONO de Noyant, a plusieurs châteaux dont celui du Bouchet (16e au 19e s.) à l’ouest du village, la Chatoisière à la pointe nord; ateliers de recyclage de bois (Dufeu, 55 sal.) et de traitement de déchets Saved (Veolia, 25 sal.) avec méthanisation (9 MW); bois et manoir Lanfrai (16e s.) au nord de la commune, qui a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Chavaignes (90 Chavaignais, 742 ha) est à 9 km NO de Noyant; juste à l’est du village, le château de Launay-Baffert (19es.) est à la source du Couasnon.

Genneteil (320 Genetellais, 3 595 ha dont 980 de bois), à 13 km NNO de Noyant), a une précieuse église romane ornée de peintures murales; bois de Parnay et de Graffard au nord à la limite de la Sarthe; au SE, le Breil de Foin à des restes d’un ancien château avec donjon carré (14e-15e s.) qui fut celui de la dame de Montsoreau, et un nouveau château des 17e-18e avec parc botanique.