Orthe et Arrigans (Pays d’)

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communauté de communes au sud des Landes, associant 24 communes (24 100 hab., 39 200 ha) et limitrophe des Pyrénées-Atlantiques. Le siège est à Orthevielle. Pouillon et Peyrehorade ont plus de 2 000 hab. Arrigans évoque plusieurs cours d’eau de ce nom à l’est du territoire, affluents du Luy.

Orthe et Arrigans est aussi le nom d’un nouveau canton des Landes, de même composition, avec Peyrehorade pour bureau distributeur.

Hastingues (590 Hastinguots et 1 454 ha dont 300 de bois) est une bastide d’origine et d’appellation anglaises (vers 1292), sur un promontoire de colline juste au-dessus de la rive gauche des Gaves, 4 km à l’ouest de Peyrehorade. Elle figure dans la liste des «villages de charme» et «de caractère». Elle a une ancienne tour-porte avec restes des fortifications, un château du 17e s., de vieilles maisons; musée départemental d’archéologie, abbaye de prémontrés d’Arthous (1160); festival international de céramique; transports Schenker (55 sal.). La commune a gagné 130 hab. depuis 1999 (+28%). Son finage, en arc de cercle très contourné, s’étend vers le sud et enveloppe celui de Sames (Pyrénées-Atlantiques); il comprend une partie de plaine alluviale à l’est du village, une crête de collines au sud-est de celui-ci, et une autre série de collines et de plaines au nord du cours de la Bidouze, dont il épouse les méandres dans le quartier des Bordes du Bas. Au centre-sud-est, où il est traversé par l’A64, il partage avec Came et Oeyregave une zone d’activités dite de Peyrehorade, apparue à la faveur d’un échangeur de l’autoroute.

Oeyregave (360 Oueyrots, 803 ha dont 152 de bois) est juste au sud de Peyrehorade. Le village est partagé en quatre entités: Oeyre Haut, Bourg Neuf et le quartier du Bos sur le plateau, avec le château de l’Esté (19e s.); Layus en contrebas. Le Biot est un cinquième élément d’habitat, plus proche de la rive des Gaves au nord, sur la D33. Au sud-ouest, à la limite du département, le finage contient l’essentiel de l’échangeur de Peyrehorade, son péage, une gendarmerie et une base des Autoroutes du Sud de la France, plus la grosse ferme de Constantine. Au nord-est dans la plaine, un lac de barrage de moulin (10 ha) agrémente le cours du Baniou, qui conflue avec les Gaves au Biot. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Sorde-l’Abbaye (670 Sordais, 1 634 ha dont 264 de bois) étire son village à 5 km ESE du chef-lieu sur la rive droite du Gave d’Oloron. Cet autre «village de caractère» conserve quelques remparts et les restes d’une abbaye bénédictine (17e s.), sur le site d’une villa romaine (12e-14e s., musée lapidaire), et a aussi des grottes. Le nom se limitait à Sorde avant 1908. Son finage se partage entre la plaine du Gave au sud, où l’autoroute A64 frôle sa limite méridionale, les collines d’interfluve des deux gaves au nord, et au nord-ouest la plaine de rive gauche du Gave de Pau et l’éperon de confluence des deux gaves; 171 ha de vignes. Sa population s’est accrue de 110 hab. depuis 1999.

Saint-Cricq-du-Gave (420 Saint-Cricquais, 870 ha dont 170 de bois), sur la rive gauche du Gave de Pau, a gagné 150 hab. depuis 1999 (+56%); elle a un large finage de plaine et partage avec Sorde les collines d’interfluve des deux gaves au sud, que l’autoroute traverse en écornant la pointe sud-est du territoire. À l’est du village au bord du Gave, gros château à tours rondes des 17e-18e s. sur une base du 13e s.

Labatut (1 470 Labatutois, 2 095 ha dont 200 de bois) se tient au bord du Gave, 6 km au sud de Pouillon; la commune a gagné 330 hab. depuis 1999 (+29%). Le village initial, ou Vieux Bourg, est sur le talus de terrasse dominant la rive droite du Gave de Pau; un second noyau s’est établi juste au nord à une inflexion de la N117; puis l’habitat s’est considérablement étalé sur cette terrasse des deux côtés de la route. Une grosse coopérative fruitière est à l’ouest. Au pied dans la plaine alluviale, trouée de lacs de gravières, court la voie ferrée Pau-Bayonne et s’est établie l’usine principale. La terrasse n’est pas très large et elle dominée au nord par les collines de la Chalosse; une extension du finage à l’angle nord-est est traversée par l’embranchement ferroviaire de Puyoô à Dax, qui passe en tunnel sous une crête. La commune a pour entreprises notables les conserves de légumes Seretram (160 sal.), filiale d’Euralis et Géant Vert, qui y traite le maïs doux; une biscuiterie General Mills (40 sal.).

Cauneille (820 Cauneillais, 1 542 ha dont 582 de bois), 4 km à l’est de Peyrehorade, est sur la rive droite du Gave de Pau; Intermarché (20 sal.) sur la D817, château de Mente (18e s.) près du village. Son finage s’étire le long du Gave jusqu’au-delà de la confluence des deux gaves, où est une minoterie; mais il s’étend surtout au nord dans les collines, où il englobe le bois de Cauneille; 68 ha de vignes; nettoyage Clean (25 sal.). La commune a gagné 100 hab. depuis 1999.

Orthevielle (950 Ortheviellois, 1 394 ha dont 333 de bois), 5 km ONO de Peyrehorade, a une cave coopérative, et le siège de la communauté de communes; cars Sarro (20 sal.). Son habitat se disperse sur le rebord méridional de la haute terrasse et son talus et ne va guère au-delà de l’ex-N117, ni surtout dans la plaine, qui reste en grande partie inondable. La commune a gagné 190 hab. depuis 1999 (un quart).

Port-de-Lanne (1 060 Port-de-Lannais, 1 268 ha dont 402 de bois), 6 km ONO du chef-lieu, contient le confluent des Gaves et de l’Adour, où est le château du Bec du Gave (18e s.); musée de la pêche et de la batellerie de l’Adour, musée des traditions locales, une église inscrite du 13e s.; croisières sur l’Adour. L’habitat se tient sur la haute terrasse, avec pour axe la D817 ex-N117, et en continuité avec celui d’Orthevielle. Le hameau du Port est un peu à l’écart et accueille un établissement de recherche biotechnologique de la RAGT. La commune a gagné 350 hab. depuis 1999 (+49%).

Saint-Étienne-d’Orthe (720 Stéphanois, 1 107 ha dont 220 de bois) est à 3 km au nord de Port-de-Lanne mais sur les collines; son finage contient toutefois une fraction de la haute terrasse au sud, habitée, et une partie de la plaine alluviale de l’Adour à l’ouest, vide. Sa population s’est accrue de 250 hab. depuis 1999 (+53%).

Pey (700 Pireutchs, 1 385 ha dont 172 de bois), 4 km NO de Peyrehorade, a gagné 150 hab. depuis 1999 (+27%). Elle a tout son habitat sur les collines, et à l’ouest une large fraction des barthes de l’Adour, le fleuve bornant son finage.

Orist (730 hab., 1 475 ha dont 250 de bois), à 13 km de Peyrehorade, est bordée sur 6 600 m par l’Adour au nord, face à Saubusse. Le village est sur un versant de colline dominant la petite vallée du ruisseau de Lespontès. Son finage s’étend sur les basses collines, et atteint presque le confluent du Luy et de l’Adour au nord-est. La commune a gagné 180 hab. depuis 1999 (+34%).

Saint-Lon-les-Mines (1 230 Saint-Lonnais, 2 182 ha dont 267 de bois), 10 km au nord de Peyrehorade, se déploie sur la crête d’une colline que contourne par l’est et le sud la vallée du Lespontès; deux frontons, châteaux du Prada (19e s.) au village, avec une tour d’agrément de 122 marches, et de Monbet (17e et 18e s.) au nord-ouest; entreprise de bois, transports et récupération de déchets Seosse (90 sal.), carrosserie CMPO (30 sal.); les fermes produisent canards, maïs et kiwis. Une mine de lignite a été exploitée de 1831 à 1949 à l’est du finage à Lassalle; son évocation a été ajoutée au nom de Saint-Lon en 1918. La commune a gagné 290 hab. depuis 1999 (+30%).

Bélus (610 Bélusiens, 1 184 ha dont 388 de bois), 8 km NNO de Peyrehorade a gagné 170 hab. depuis 1999 (+39%). Le village est sur une crête de collines. Le sud-est du finage est boisé; au nord-ouest, loisirs et camping au moulin de Claquin avec un petit étang sur le ruisseau de Lespontès, carrefour de routes à l’angle sud-ouest au Moulin à Vent; château de Gardéra (17e s.).

Les autres communes sont plutôt dans la mouvance de Pouillon.

Cagnotte (780 Cagnottais, 1 468 ha dont 785 de bois) est à 6 km OSO de Pouillon dans les collines; sa population s’est accrue de 240 hab. depuis 1999 (+44%); un champ de tir au NO.

Gaas (520 Gaassois, 913 ha) est un petit village sur la D13, 3 km à l’ouest de Pouillon; il a gagné 150 hab. depuis 1999 (+41%).

Mimbaste (1 050 Mimbastais, 2 060 ha dont 340 de bois), 6 km au nord de Pouillon, est sur la rive gauche de l’Arrigan, qu’emprunte la voie ferrée de Dax. Le Luy limite au nord le finage, qui est le plus septentrional de la communauté. La population n’a guère augmenté après 1999. La D947 de Pau à Orthez, ex-N647, court rectiligne à l’est sur le plateau.

Misson (790 Missonnais, 1 469 ha dont 298 de bois), 4 km au SE de Pouillon, a une fabrique d’engrais composés de la Fertinagro (110 sal.), sur la voie ferrée de Dax; son finage atteint au nord-est le cours de l’Arrigan. La population a gagné 140 hab. après 1999 (+22%).

Habas (1 560 Habassais, 1 875 ha dont 397 de bois), village-centre à 8 km SE de Pouillon, a gagné 220 hab. depuis 1999. Le village a quelques restes romains, des marchés fréquentés; constructions Preuilh (25 sal.). Son finage, limité au nord-est par le Grand Arrigan, au nord-ouest par le ruisseau de l’Arrigan, qui confluent à la pointe nord, s’étend vers le sud sur les basses collines et atteint même le Gave de Pau dans un secteur de plaine traversé par la D817 et la voie ferrée Pau-Bayonne, dont se rapproche la voie Puyoô-Dax. Le ruisseau de Lataillade fixe ici la limite sud-est de la commune.

Ossages (520 Ossageois, 1 431 ha dont 200 de bois), 5 km ESE d’Habas, 13 km ESE de Pouillon, est sur une colline légèrement au nord d’une grande crête ESE-ONO parcourue par une route départementale (D463) et qui domine la vallée de Lataillade. La limite départementale suit le fond de celle-ci. La population s’est augmentée de 90 hab. après 1999.

Tilh (820 Tilhois, 2 286 ha dont 450 de bois), sur la grand route de Dax à Orthez (D947), est la commune la plus orientale de la communauté. Le village, sur un petit massif de collines, a des arènes (1 400 places) et a cessé sa décroissance séculaire (1 600 hab. en 1920, 1 000 en 1931) en gagnant 50 hab. depuis 1999; gros château de Villandraut (18e s.) à l’ouest. Outre quelques collines au sud, le finage s’étend surtout au nord dans la grande plaine alluviale du Luy, à peu près vide, dont les toponymes évoquent les landes (Landes du Petit-Maniou) et que draine localement le Gert.

Mouscardès (260 Mouscardésiens, 914 ha dont 167 de bois) est juste à l’ouest de Thil, également sur la crête des collines entre la plaine du Luy et la vallée de l’Arrigan, où sinue la grand route; négoce d’articles de ménage Pad (25 sal.).

Estibeaux (710 Estibaussais, 1 672 ha), 8 km à l’est de Pouillon, perchée sur une ancienne motte castrale sur un oppidum, est dans une position comparable et possède comme Thil et Mouscardès sa part de collines et sa part de plaine. Au milieu de celle-ci, la commune bénéficie du lac collinaire de l’Armagnan ou lac de Tastoa (21 ha), sur le cours de l’Arrigan du Gert. Au nord-ouest du village dans la plaine, s’est formé un carrefour à six branches à partir du croisement de la route de Dax et de la D3, mais qui n’a pas provoqué de concentration particulière d’activités; le château Charles est proche. La commune a gagné 210 hab. depuis 1999 (+42%).