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communauté de communes au sud-ouest de la Haute-Vienne, siégeant à Oradour-sur-Vayres; 16 communes, 11 900 hab., 43 150 ha. Elle rassemble depuis 2017 les anciennes communautés des Feuillardiers au sud et de la Gorre au nord. Aucune commune ne dépasse 2 000 hab.

Oradour-sur-Vayres (1 540 Oratoriens, 3 309 ha dont 592 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Vienne dans l’arrondissement de Rochechouart, 14 km au SSE de celle-ci, sur la D901. La commune est aux sources de la Vayres et bordée au sud par la vallée encaissée de la Tardoire; château de la Monnerie au sud, à la limite de Cussac sur la Tardoire. Le bourg a quelques ateliers dont les sièges d’automobiles Scopema (40 sal.), La Poste (55 sal.). Une voie verte est sur une ancienne voie ferrée, au SE. Sa population décline depuis longtemps: elle atteignait 3 300 hab. en 1900, 2 300 en 1962 et a encore perdu 170 hab. depuis 1999.

Saint-Bazile (120 hab., 858 ha) est 3 km à l’ouest d’Oradour-sur-Vayres et également bordée au sud par la Tardoire.

Saint-Mathieu (1 100 Mathuséens, 4 039 ha dont 1 514 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Vienne dans l’arrondissement de Rochechouart, 17 km au sud de celle-ci, 12 km OSO d’Oradour-sur-Vayres, limitrophe de la Dordogne. Son finage atteint au nord le cours de la Tardoire, que franchit un pont du 17^e s. sur la route de Rochechouart, et dispose à l’est dans la vallée de la Colle, affluent de la Tardoire, d’un lac de barrage de 14 ha assorti d’une base de loisirs (lac de Saint-Mathieu); un collège public; viandes Andrieux (40 sal.), lignes électriques Batifoix (25 sal.), Intermarché (20 sal.). La population communale diminue régulièrement depuis le début du 20^e siècle où elle était à 2 500 hab.; elle a encore perdu 180 hab. depuis 1999.

Maisonnais-sur-Tardoire (410 hab., 3 189 ha dont 928 de bois) est la commune la plus occidentale de la Haute-Vienne, limitrophe à la fois de la Charente et de la Dordogne. Son finage est bordé au nord par la Tardoire, qu’il dépasse toutefois au NO autour du hameau de Chadalais, et au sud par le Nouzon, puis le Trieux après leur confluence. Le village est à 18 km à l’ouest d’Oradour-sur-Vayres, au-delà de Saint-Mathieu. La commune avait près de 1 800 hab. dans les années 1880 et en a perdu encore 50 après 1999; «sur Tardoire» est de 1933.

Marval (560 Marvalais, 3 850 ha dont 1 769 de bois) est 15 km SSO d’Oradour-sur-Vayres et 10 km au sud de Saint-Mathieu, limitrophe de la Dordogne; église du 16^e s., château des 13^e-14^e et 17^e s., étang et manoir de Ballerand tout au sud du finage. Marval a un camping de 130 places, et 270 résidences secondaires sur un total de 580 logements. La commune a absorbé en 1973 Milhaguet, dont subsiste un petit hameau au nord, proche de l’étang du Puy (camping, baignade).

Pensol (190 hab., 1 504 ha dont 561 de bois) au SE de Marval, 17 km SSO d’Oradour-sur-Vayres, est la commune la plus méridionale et la plus petite de la communauté, à la limite du département de la Dordogne, au bord du Bandiat.

La Chapelle-Montbrandeix (260 hab., 1 983 ha dont 894 de bois), 10 km au sud d’Oradour-sur-Vayres, qui a culminé à 770 hab. en 1901, a une scierie (Mazières, 35 sal.). Le site gallo-romain des Couvents est à l’est du finage; celui-ci est riche en étangs et boisé, surtout au nord.

Cussac (1 300 Cussacois, 3 170 ha dont 1 210 de bois) est un gros village au nord de son finage, bordé par la Tardoire, à 3 km au sud d’Oradour-sur-Vayres. La commune fait partie du pays boisé des Feuillardiers; les altitudes y montent à 472 m; village de vacances et centre de loisirs Le Souffle Vert (25 sal.); château et forêt de Cromière (15^e s.) à l’ouest, circuit international de moto sur 20 ha au domaine de Piégut au NE du village près de l’étang de la Monnerie, dont le château est à Oradour. La bonneterie, qui fut la première du Limousin, a fermé. La population de Cussac avait dépassé 2 000 hab. autour de 1900 et déclinait malgré une légère reprise dans les années 1970; toutefois, elle a gagné 90 hab. depuis 1999.

Champagnac-la-Rivière (580 hab., 3 446 ha dont 893 de bois) est à 5 km ESE d’Oradour-sur-Vayres, sur la rive droite de la Tardoire, qui traverse le finage d’est en ouest. Au sud-ouest à 4,5 km du village, le château de Brie, édifié autour de 1500 et bien restauré, au passage de la D42, offre un haut donjon carré et une grosse tour ronde et associe des motifs du gothique flamboyant et de la Renaissance. Une ancienne forge, devenue EPI, y fabriqua clous et fils de soudure; il en reste des maisons ouvrières et de maître de forges; carrière Rougier (20 sal.). La D901 passe au nord du village; le finage s’étend encore au-delà, où il est traversé par la D699 et englobe les hameaux du Mazet et des Jarasses. Le finage s’étire ainsi sur près de 10 km du sud au nord.

À Champsac (690 Champsacois, 2 394 ha dont 454 de bois), 10 km ESE d’Oradour-sur-Vayres et 7 km au NNO de Châlus, la maison Delouis fabrique des moutardes depuis le 19^e siècle (40 sal.). On exploita dans la commune des argiles à porcelaines avant la découverte du kaolin. La D901 traverse le finage au sud-ouest, accompagnée par la voie verte ex-ferroviaire. La Gorre fixe en partie la limite orientale de la commune; +120 hab. depuis 1999.

Gorre (410 Gorrois, 1 617 ha dont 378 de bois) est à 10 km ENE d’Oradour-sur-Vayres, au bord de la Gorre et sur la D659. Elle accueille le découpage Laser Service (25 sal.); petite forêt et hameau de la Thiverie au NE.

Saint-Laurent-sur-Gorre (1 570 Laurentais, 3 992 ha dont 627 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Vienne dans l’arrondissement de Rochechouart, 14 km ESE de celle-ci, à 10 km NE d’Oradour-sur-Vayres. La commune s’étend largement des deux côtés de la Gorre; elle propose le jardin de Liliane, et le salon annuel de l’aquarelle au château de Feuillade; travaux publics et réseaux CMCTP (30 sal.), transports Roulaud (60 sal.). La fondation Perce Neige a ouvert un foyer pour handicapés âgés. La population communale avait atteint 2 700 hab. en 1896; elle a baissé ensuite jusqu’en 1975 (1 340 hab.), remonté jusqu’en 1990 et elle fluctue un peu depuis (+80 hab. depuis 1999).

Saint-Cyr (710 hab., 2 130 ha dont 440 de bois), 14 km NNE d’Oradour-sur-Vayres, a augmenté de 90 hab. depuis 1999; découpage Oxymétal (25 sal.).

Saint-Auvent (990 Auventais, 3 346 ha dont 567 de bois), sur la Gorre à 13 km NNE d’Oradour-sur-Vayres, juste à l’est de Rochechouart, fut une place forte des vicomtes de Rochechouart. Le village s’étire sur le long pédoncule de confluence entre la Gorre à l’est et le Gorret à l’ouest. Le château comtal restauré (17^e s.) abrite un centre d’art privé, avec expositions et rencontres d’art contemporain; dolmen et menhir de Chez Montaud au NE. La commune bénéficie au sud de l’étang de barrage de la Pouge, sur le Gorret, avec observatoire ornithologique, et de deux gros ateliers: fabrique d’étuves, fours et tunnels de séchage Elmetherm (50 sal.); la commune a gagné 130 hab. après 1999.

Cognac-la-Forêt (1 230 hab., 3 156 ha dont 993 de bois), 20 km NE d’Oradour-sur-Vayres, occupe le nord de l’intercommunalité et a gagné 280 hab. depuis 1999 (+29%); lanterne des morts (classée), restes du château féodal, dolmen au hameau de Verliac à la limite de Saint-Auvent, camping. Le finage atteint le cours de la Vienne à l’extrémité NO.

Sainte-Marie-de-Vaux (210 hab., 555 ha), 26 km NE d’Oradour-sur-Vayres, voisine de Saint-Victimien, a son petit village juste au-dessus de la Vienne tout au nord, moins étoffé que le hameau du Dognon tout au sud vers Cogans. Elle a gagné 70 hab. depuis 1999 (+50%).