Pays Fort Sancerrois Val de Loire

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communauté de communes du Cher, au nord-est; elle réunit 36 communes et 18 700 hab. sur 68 800 ha et siège à Sancerre. Aucune commune n'atteint 2 000 hab. Elle a été créée en 2016 par la fusion des trois groupements du Cœur du Pays Fort, du Haut-Berry-Val de Loire et du Sancerrois. Son territoire occupe ainsi tout le coin nord-oriental du Berry. Il coïncide exactement avec le nouveau canton de Sancerre.

La Loire borde son territoire à l'est, de Couargues à Belleville-sur-Loire où est une centrale nucléaire. Le nom du Pays Fort est ancien et vient de la nature de ses sols argileux, fertiles mais durs à labourer avant les tracteurs. Le relief est fait de collines modelées dans les terrains du Crétacé inférieur, et le paysage reste en partie bocager; il culmine à 392 m à Sens-Beaujeu. À l'est au pied de la côte du Crétacé, le bas plateau porte des placages éocènes.

Sancerre (1 430 Sancerrois, 1 627 ha dont 243 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Cher dans l’arrondissement de Bourges, 45 km au NE de la préfecture. La bourgade, jadis un oppidum gallo-romain, et dont le nom est le même que celui de sa voisine Saint-Satur, mais altéré, est juchée sur un piton à sommet plat au milieu des fortes collines qui bordent la Loire. Ce fut une place huguenote; elle a conservé de nombreuses maisons et ruelles anciennes, des restes de remparts et une esplanade, un beffroi et une tour des Fiefs (14e), formant un site classé de 5 ha, flanqué de trois sites inscrits de 71 ha. Elle a un collège public et un hôpital local (5 lits médicaux, 280 en tout).

Elle est surtout connue pour son vignoble d’appellation, dont la solidité historique fut liée aux expéditions par la Loire, ainsi qu’aux moines de Saint-Satur; l’AOC sancerre blanc a été obtenue en 1936 pour 14 communes et 3 600 ha, dont 2 800 en production. Près de 2 000 ha sont en sauvignon, produisant 132 000 hl par an (et un record de 21 millions de bouteilles en 1998); une AOC sancerre rouge et rosé a suivi en 1959, pour 500 ha de pinot noir (24 000 hl en rouge, 8 000 en rosé); cependant, le pinot noir est le plus ancien cépage, et le sauvignon n’a été introduit qu’après le phylloxéra. L’ensemble intéresse 400 déclarants et 600 salariés au total; les terroirs sont calcaires à l’ouest, de pierres calcaires (caillottes) et argilo-siliceux à l’est, ce qui introduit des nuances; les deux cinquièmes de la production sont exportés. La commune de Sancerre est la principale de son vignoble, avec 740 ha de vignes déclarées. La Maison des Sancerre a reçu 28 000 visiteurs pour la première année de son ouverture en 2005 et se maintient autour de 12 000 par an. De l’ensemble des caves émergent le domaine Henri Bourgeois (25 sal.), le domaine du Moulin Granger (Brochard, 25 sal.), celui du château de Sancerre (groupe Grand-Marnier, 25 sal.), le domaine Fouassier (30 sal.), Pascal Jolivet (30 sal.).

Le finage déborde à peine sur la plaine de Loire au-delà du canal latéral, sans atteindre le fleuve. En revanche, il s'étale vers le sud-ouest dans les fortes collines viticoles et boisées; gros hameau d'Amigny à l'ouest. Le hameau de Chavignol au NO, un ancien village de vignerons au fond de la reculée de la Colette dans les collines, est l’éponyme de l’AOC de fromage de chèvre dite crottin de Chavignol. Crottin n’a pas de rapport direct avec les chèvres: il vient du crot, ancienne petite lampe à huile ronde dont il rappelait la forme. L’appellation, obtenue en 1976, s’étend aux trois cinquièmes des communes du Cher et déborde dans la Nièvre et le Loiret; 300 producteurs (et 300 salariés) livrent annuellement 20 millions de fromages. La production enregistrée est de 1 250 t, ce qui en fait la première spécialité fromagère de la région. Le premier fournisseur local est la maison Dubois-Boulay (25 sal.). Chavignol abrite aussi une galerie d'art contemporain (Garnier-Delaporte).

Sancerre a une imprimerie Centre Étiquettes (20 sal.), un supermarché Carrefour (55 sal.). La population communale a culminé à plus de 3 800 hab. en 1891, avant de baisser jusqu’à moins de 2 100 en 1931; après une légère reprise, elle décline depuis 1954 et a perdu 520 hab. depuis 1999, soit plus d'un quart.

Le nouveau canton de Sancerre ajoute à l'ancien ceux de Léré et de Vailly-sur-Sauldre au nord; il a 36 communes, 18 700 hab., 68 799 ha.

Saint-Satur (1 480 Gordoniens, 786 ha dont 226 de bois), au pied de Sancerre, double la population de l’agglomération. Le village s’était établi au débouché de la Colette dans la plaine de la Loire, près du site de Gordon, dont le nom d’origine gauloise évoquait des fortifications, et a inspiré le gentilé. On y voit des restes de l’ancienne abbaye, une abbatiale gothique qui fut le premier monument historique officiel du Cher (1839). La commune est «station verte de vacances». Un ancien grand viaduc courbe de 1893 désaffecté en 1968 traverse le vallon de la Colette, dont les pentes vigoureuses sont tapissées de vignes; hameau du Clos sur le sommet de la butte au nord. Le canal latéral à la Loire court au pied du relief. Sur le bord de la Loire, Saint-Thibault est une annexe avec un pont, un bief entre Loire et canal avec port de plaisance, un camping et, un peu au nord, un golf aux Godibolles. La commune accueillait une fonderie Fass (Fonderies et Ateliers de Saint-Satur, 140 sal.), mais celle-ci a fermé en 2009; travaux publics Robineau (30 sal.), traitement des eaux de la Saur (30 sal.), un petit Intermarché, une maison de retraite. Elle n’a cependant que 78 ha de vignes. Parmi les viticulteurs, émerge le domaine Laporte (35 sal.). Saint-Satur a eu une population fluctuante, mais sans grands changements au cours des deux derniers siècles; elle a tendance à baisser depuis 1982 et a perdu 330 hab. après 1999.

Ménétréol-sous-Sancerre (330 hab., 567 ha), juste au sud-est de Sancerre, est un village pittoresque à maisons anciennes et rues escarpées, dans un creux du coteau de Loire; en arrière, collines viticoles avec 58 ha de vignoble; halte nautique sur le canal et, dans le lit de la Loire, les îles de la Gargaude au SE au débouché du Moule (espace naturel sensible sur 40 ha), une partie de l’île Bayard au NE. La commune a dépassé 1 100 hab. au milieu du 19e mais sa population est presque stable depuis 1980. Le nom Ménétréol désigne un ancien monastère.

Thauvenay (340 hab., 986 ha dont 234 de bois), 7 km au SE de Sancerre, est au pied du coteau de Loire, avec un château au nord et le hameau de Fretoy au sud. Le finage atteint la Loire à l'est au Pont de la Moule et aux Îlots de Boisgibault. Il monte à l'ouest sur le plateau boisé (Bois de la Motte Corot); vignes au nord-ouest, transports LSE (35 sal.).

Couargues (210 Couarguais, 1 162 ha), 10 km au SE de Sancerre, étire son finage le long de la Loire dans le val, sans vigne. Le village n'est qu'un maigre hameau, supplanté par celui de Prévent au sud, qui accueille la mairie. Le hameau des Vallées, au SE, est face à Pouilly-sur-Loire, à laquelle le relie un pont sur la Loire.

Saint-Bouize (330 Baudeliens, 1 497 ha dont 490 de bois) est à 7 km SSE de Sancerre au bord du Val de Loire au débouché de la Planche-Godard et de la Vauvise. Saint-Bouize a une église des 12e-13e et, au sud-est au bord de la Vauvise, l’imposant château de Montalivet-Lagrange, des 16e et 17e avec un grand parc.

Feux (350 Feuxois, 2 746 ha dont 459 de bois) est à 13 km de Sancerre et 10 km de Sancergues, et dépourvue de vigne; bois du Libon au nord. La commune a eu plus de 1 000 hab. durant toute la seconde moitié du 19e mais sa population a bien baissé ensuite; elle reste stable depuis 1970.

Gardefort (150 hab., 944 ha dont 100 de bois) est 9 km au sud de Sancerre, au creux de collines couronnées de bois; site archéologique des Rames au sud.

Jalognes (290 hab., 2 809 ha dont 239 de bois), 16 km SSO de Sancerre, est un village de plateau sans vignes. Une voie romaine court à la limite NO du finage; château et hameau de Pesselières au sud, avec jardins remarquables.

Veaugues (650 hab., 2 792 ha dont 767 de bois) est à 10 km au sud-ouest de Sancerre et son territoire englobe le bois de Veaugues; on y cultive 58 ha de vignes; institut médico-éducatif pour enfants handicapés, centre d’aide par le travail. Le village est au pied du haut plateau, au débouché de la Planche-Godard. La partie orientale est sur le bas plateau, avec les hameaux de Voisy au NE et le château de Vaufreland à la limite du finage. Le relief s'élève à l'ouest où il est traversé par la D955 et admet vignes et de bois. Au sud-est, traces de voie romaine de Sancerre à Bourges, dite chemin de Jacques Cœur.

Vinon (310 Vinonnais, 1 801 ha dont 300 de bois), 6 km au sud de Sancerre dans la vallée de la Planche-Godard, n’a que 33 ha de vignes, un couvreur (Bonnin, 35 sal.) et un transporteur (Albarède, 45 sal.). Au nord sur le relief, hameau viticole de Bannon; à l'est dans la vallée, le hameau de Récy est relayé au sud par des bois.

Bué (320 Buétons, 630 ha dont 570 de vignes) est à 5 km au SO de Sancerre, dans un vallon entaillant les pentes du vigoureux talus viticole du Sancerrois exposées au sud. Le village est doublé au nord dans le même vallon par le gros hameau de Venoize et s'ouvre au sud sur le bas plateau où passe la D955. La population a baissé de 40 hab. depuis 1999.

Crézancy-en-Sancerre (490 Crézancyniens, 1 892 ha), 9 km OSO de Sancerre, devenue «en Sancerre» en 1954, a eu plus de 1 700 hab. au 19e et s’est régulièrement dépeuplée depuis; elle cultive 310 ha de vignes. Le petit village est au pied du grand coteau exposé au sud; camping, hameaux de vignerons de Champtin et Reigny au creux des vallons à l'est, des Epsailles et les Épinières sur le relief, le Briou au sud.

Sens-Beaujeu (410 Sembeljoutains, 2 154 ha), 10 km à l’ouest de Sancerre, domine le cours de la Grande Sauldre et son finage atteint à l’ouest la côte couronnée par la forêt de Beaujeu, mais il n’a pas de vigneron et pas beaucoup de bois. Le château de Beaujeu est des 16e, 18e et 19e; Bois des Usages de Sens à l'ouest, où le relief monte à 392 m, point culminant du Pays Fort-Sancerrois — mais, tout près, Neuilly-en-Sancerre (Terres du Haut-Berry) atteint 421 m dans la Forêt de Beaujeu. La population communale avait dépassé 1 400 hab. autour de 1860 et a décliné jusqu'en 1999.

Menetou-Râtel (490 Monastéliens, 2 801 ha dont 230 de bois), 8 km au NO de Sancerre, a un atelier de plastiques Plasti Tremp (35 sal.) et 102 ha de vignes. Elle a eu plus de 1 400 hab. autour de 1870 et s’est dépeuplée depuis, du moins jusqu’en 1999. Le finage, drainé vers l'ouest en direction de la Sauldre, s'élève à 375 m à la Montagne des Marnes au NO; hameaux des Champions à l'est et de la Forêt au SE, château de Couët au SO. Menetou a le sens de monastère, d'où le gentilé, influencé sur la fin par Râtel, qui serait le nom local du blaireau.

Sury-en-Vaux (720 Surycéens, 1 582 ha), 6 km NO de Sancerre, est une commune viticole (407 ha de vignes) et un site de tourisme aérien (ULM) avec aérodrome (LF1826) et piste de 300 m en herbe au NO sur le plateau. Le village est au bord de la Belaine, qui atteint la Loire à Bannay; église du 13e, château, fabrique de matériel vinicole Alabeurthe (70 sal.), maison de retraite. Le terrain est très découpé et viticole sur le rebord du plateau; son habitat est divisé en hameaux, dont Mainbray au sud. La commune a eu 1 800 hab. vers 1900 et s’est dépeuplée jusqu’en 1975.

Verdigny (310 Verdignaciens, 499 ha), 4 km au NO de Sancerre, cultive 494 ha de vignes et a un musée de la vigne et du vin depuis 1986. Le village est au fond d'une cuve qui tourne le dos à Chavignol, relayé au nord par le gros hameau de Chaudoux; sa principale entreprise est la viticulture Fournier (40 sal.). Au NO, le hameau de Chaudenay est dans une cuve orientée vers la Belaine et Sury.

Léré (1 120 Léréens, 1 598 ha dont 232 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Cher dans l’arrondissement de Bourges, 60 km au NE de la préfecture, 18 km au nord de Sancerre et à 9 km de Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre). Le village est au bord du canal latéral à la Loire, à 2 km du fleuve; il a une église collégiale classée, d’origine carolingienne, à crypte. Un peu à l’ouest du village, se voit le château de la Villatte (15e, en carré). La commune avait atteint 1 700 hab. dans les années 1880, puis était descendue à moins de 900 hab. en 1975, montée à 1 300 en 1999.

Sury-près-Léré (730 hab., 1 778 ha) est juste au nord de Léré, dont elle prolonge l'habitat sur le rebord du plateau au-dessus du val de Loire. Son finage étroit va de la Loire à 8 km à l’ouest sur le plateau. Le village est en plaine au bord du canal, église classée du 12e; la commune a gagné 220 hab. depuis 1999 (+43%) grâce à la proximité de la centrale de Belleville.

Belleville-sur-Loire (1 090 Bellevillois, 1 101 ha) est à 4 km au nord de Léré, au point de rencontre de trois départements, Cher, Nièvre et Loiret. Le village est dans la plaine, au bord du canal latéral à la Loire. Il est fleuri (trois fleurs), a une église gothique du 15e s. à beaux vitraux modernes, et une halte nautique avec Maison de Loire, un camping. Belleville accueille en bord de Loire depuis 1988 une centrale nucléaire de 2 620 MW (deux réacteurs à eau pressurisée, 18 TWh/an), 170 ha et 780 emplois, dont une bonne partie du personnel habite Léré et Sury; Polinorsud (groupe Orano, 110 sal.) en traite les résidus. Un pont routier mène à Neuvy-sur-Loire (Nièvre); un centre d'information est ouvert aux visiteurs. La commune n’avait que 290 hab. en 1975 et a grandi très vite jusqu’en 1999, mais a perdu 40 hab. depuis. Le finage, très étroit, s'étire vers le SO jusqu'aux Chevreaux et au hameau de la Grande Borne, partagé entre quatre communes.

Santranges (420 Santrangeois, 2 431 ha dont 337 de bois), 9 km ONO de Léré, est aux abords du Pays Fort et limitrophe du Loiret; église en partie du 12e, nombreux étangs collinaires et petits hameaux dispersés. Elle a gagné 50 hab. depuis 1999.

Savigny-en-Sancerre (1 050 Savignacois, 3 331 ha dont 420 de bois), 7 km OSO de Léré, a une métallerie (Bailly, 25 sal.), mais n’appartient pas au Sancerrois viticole. Après avoir dépassé les 2 000 hab. vers 1900, sa population était tombée à 850 hab. en 1975; elle reprend un peu depuis.

Sainte-Gemme-en-Sancerrois (430 hab., 1 484 ha), tout au sud à 13 km SO de Léré et 7 km au nord de Sancerre, a un terroir un peu plus accidenté et cultive 146 ha de vignes; église du 13e, château de Nozay tout au sud, hameaux de Vraignon à l'ouest. Elle avait 940 hab. en 1881, 340 en 1975.

Boulleret (1 470 Boulleréens, 3 271 ha dont 1 474 de bois) est à 6 km au sud de Léré. Le village (deux fleurs) n'est pas sur le coteau de Loire, mais sur le versant gauche du vallon du Moulin Neuf; maison forte classée des 15e-16e s. et 18e; château du Pezeau, à douves, dans la plaine de Loire; équipements de manutention Forest et Peloille (25 sal.), maison de retraite; musée rural et agricole, musée dit du Ciné de Papa. Le finage n’a guère de vigne; il inclut le bois du Jarrier au nord-ouest, et s’étend aussi à l’est dans la plaine de la Loire, englobant la plus grande partie de l’île de Cosne, boisée et face à Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre) à laquelle Boulleret se relie par un pont sur la Loire; sports nautiques au domaine de l'Île. Dans la plaine, hameaux du Grand Sort et de Rognon; au pied du coteau au bord du canal, hameaux de Ménétréau, du Gravereau et des Fouchards. Tout au sud près des Fouchards, le château de Buranlure a servi de décor de films.

Bannay (920 Bannaisiens, 2 503 ha dont 906 de bois), plus au sud sur le coteau de Loire, à 8 km NNE de Sancerre, 5 km SO de Cosne, a une halte nautique, un camping à l'angle NE près du pont de Cosne, et un petit musée dit jardin du tisserand. La commune n’a presque pas de vigne; sur le plateau s'étend le grand bois de Charnes. Le finage contient une partie de l'île de Cosne (camping face à Cosne), et le pont-canal de la Chotarderie (années 1930) où le canal latéral à la Loire franchit le cours de la Belaine, qui passe au village avant d'atteindre la Loire. Sur l'ancienne voie vers Cosne, un cyclorail emprunte le pont ferroviaire sur la Loire; hameau de Monte Conor au nord. La commune a gagné 130 hab. depuis 1999. Bannay et Boulleret se partagent le site classé de l'île de Cosne (7 ha).

Vailly-sur-Sauldre (680 Vaillysois, 1 825 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Cher dans l’arrondissement de Bourges, 54 km au NNE de la préfecture sur la rive droite de la Grande Sauldre. La commune a des restes d’une forteresse des 13e-16e; on y a déplacé et remonté une ancienne grange en forme de pyramide à vastes toits sur des murs très bas, témoin de bâtiments agricoles originaux dont restent quelques exemplaires en Pays Fort. Vailly accueille une antenne du lycée agricole de Bourges, avec internat dans l'ancien lycée agricole fermé en 2010, et un musée de Rétromécanique de l'autre côté de la Sauldre; château des Roches au sud. La population communale a perdu 210 hab. depuis 1999, elle avait connu son maximum en 1891 (1 200 hab.).

Barlieu (370 Barlociens, 2 787 ha dont 301 de bois) est à 4 km au nord de Vailly sur le relief exposé au sud au-dessus de la Grande Sauldre, qui traverse le finage en passant par l'étang de Badineau (base de loisirs); la commune est limitrophe du Loiret.

Concressault (210 Concressaultois, 745 ha) est juste en aval dans la vallée de la Grande Sauldre, 7 km NO de Vailly. Le village fut jadis fortifié comme place royale. La commune a monté un musée de la sorcellerie au château de la Jonchère, au NO, et s’orne du moulin au Riche (16e et 19e) sur la Sauldre.

Dampierre-en-Crot (210 hab., 2 205 ha dont 120 de bois) est sur le coteau qui domine la plaine de la Sauldre, 6 km à l'ouest de Vailly, dans un paysage bocager, nombreuses sources au pied du coteau, hameau des Poupardins au sud.

Villegenon (230 hab., 3 293 ha dont 1 087 de bois), 6 km au SO de Vailly, a une église protégée (15e) et un grand bois au SO, où se cache à la limite du finage le château de la Croulaie; jardin d’agrément et parc du château au village. La Grande Sauldre fixe la limite NE du finage.

Thou (80 hab., 919 ha), 3 km au sud du chef-lieu, est sur la colline qui domine la Sauldre rive droite, et son affluent la Salereine au nord-est, dans un finage très bocager.

Jars (510 Jarsois, 3 734 ha dont 665 de bois), 8 km au SSE de Vailly, est un village de coteau au centre d'un finage associant deux sections distinctes: à l'est celle de Jars, à l'ouest celle de l'ancienne commune de Nancray, réunie dès les années 1790, où Nancray n'est plus qu'une ferme. Le finage accidenté et bocager a quelques grosses fermes d'élevage.

Le Noyer (220 Noyerois, 1 998 ha dont 568 de bois), 1 km au sud de Jars, a un finage traversé du sud au nord par la Sauldre. Le village est tout au nord-est, sur l'interfluve entre Sauldre et Balance, qui confluent à Jars; camping au bord d'un étang de la Balance; au sud, sur la rive droite de la Sauldre, château classé de Boucard (14e, 16e, 18e), avec festival de musique classique. L'altitude atteint 365 m à l'ouest dans le Bois de Boucard. La population a diminué de 50 hab. depuis 1999.

Subligny (350 Subliniens, 1 726 ha dont 144 de bois), 12 km SE de Vailly, est dans la vallée de la Salereine, affluent de droite de la Sauldre; château de la Boulaye (16e, colonie de vacances) au SE; hameaux de Bertrou à l'est, du Souchet au SO, plusieurs moulins, dont tout en aval celui de Tirepeine (15e et 18e); +40 hab. depuis 1999.

Assigny (160 Assignois, 1 705 ha dont 400 de bois) est à 12 km ESE de Vailly; château de la Vallée (16e) face au village, grosse butte du Faît des Marnes (360 m) portant des pylônes de radiodiffusion, avec espace de loisirs et table d'orientation.

Sury-ès-Bois (270 Suryssois, 3 190 ha dont 250 de bois), 5 km ENE de Vailly sur la D 926, a un finage limitrophe du Loiret, et un habitat très dispersé dans un enchevêtrement de collines, de haies et d'étangs. La commune a perdu 50 hab. depuis 1999.