Perche Normand (Collines du)

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communauté de communes de l’Orne, associant 16 communes et 12 800 hab. sur 36 200 ha. Le siège est à Val-au-Perche, seule commune de plus de 2 000 hab.

Ceton (1 820 Cetonnais, 5 939 ha dont 289 de bois), 7 km SE de Val-au-Perche, est à la fois la commune la plus méridionale de Normandie, et l’une des plus étendues avant les fusions récentes, à la fois limitrophe de la Sarthe et de l’Eure-et-Loir. Le village est dans la vallée de la Maroisse, affluent de l’Huisne; le confluent est à la pointe NO de la commune et à la limite de la Sarthe; château de Beauvais (16e-17e s.), église classée des 11e et 16e s.; maison de retraite (Neyret, 50 sal.). La population a augmenté depuis le minimum de 1975 (1 680 hab.) mais a baissé de 120 hab. après 1999; elle fut de 3 500 hab. au milieu du 19e siècle. Le nouveau canton de Ceton a 18 communes, 13 240 hab.

Saint-Hilaire-sur-Erre (540 Saint-Hilairiens, 1 512 ha), 7 km NNE de Val-au-Perche, est à la limite de l’Eure-et-Loir et voisine de Nogent-le-Rotrou. L’Erre conflue avec l’Huisne au SE du finage; fermes de pisciculture et d’élevage d’autruches, manoirs de l’Épinay (15e s.) et de Malaise (16e s.) au nord.

Saint-Germain-de-la-Coudre (790 Saint-Germinois, 2 621 ha dont 233 de bois), 6 km ONO de Val-au-Perche en limite de la Sarthe, a une entreprise de publicité avec imprimerie (SIEP, 55 sal.) et un traiteur (Gauthier, 20 sal.); manoir de la Fresnaye (14e au 16e s.) et église inscrite du 15e siècle.

Bellou-le-Trichard (220 Bellovissiens, 967 ha dont 280 de bois), 12 km à l’ouest de Val-au-Perche, est également limitrophe de la Sarthe; elle fait partie du Parc régional du Perche, dont Saint-Germain la sépare cependant.

Pouvrai (120 Pouvraisiens, 680 ha), 14 km à l’ouest de Val-au-Perche est à l’ouest de Bellou et à la limite du département.

Igé (670 Igéens, 2 786 ha dont 543 de bois), 16 km ONO de Val-au-Perche, est sur la rive gauche de la Même et sur la D 938, et voisine au sud avec la Sarthe. Elle a une fabrique de ressorts CGR (Comptoir général du ressort, 85 sal.); château de Lonné (17e) au sud. Elle a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Saint-Fulgent-des-Ormes (170 Ulmo-Frogentins, 832 ha), 22 km ONO de Val-au-Perche à l’ouest d’Igé, est aussi limitrophe de la Sarthe.

Vaunoise (100 Vaunoisiens, 765 ha dont 146 de bois), 23 km ONO de Val-au-Perche, est dans le parc régional, et traversée tout au nord par la D955 de Bellême à Mamers.

Chemilli (200 Chemillais, 1 092 ha), 27 km ONO de Val-au-Perche, 7 km à l’est de Mamers, est traversée par la D955. Elle a perdu 40 hab. depuis 1999.

Belforêt-en-Perche (1 720 hab., 7 453 ha dont 1 928 de bois) est une commune nouvelle de 2017, née de la fusion de six communes. Son territoire entoure presque complètement ceux de Bellême et de Saint-Martin. Le Gué-de-la-Chaîne (780 hab., 1 864 ha dont 683 de bois), 19 km NO de Val-au-Perche sur la D955, en est le siège. Son finage occupe toute la partie méridionale de la commune nouvelle et contient une large part de la forêt de Bellême au nord; la population a augmenté de 80 hab. depuis 1999.

Origny-le-Butin (100 hab. 457 ha dont 168 de bois), est 4 km à l’ouest du Gué, au pied des collines, et contient un petit secteur de la forêt au NE.

La Perrière (260 Perriérois, 1 616 ha dont 343 de bois) campe son village sur un promontoire à l’ouest du plateau forestier, 7 km ONO du Gué. Son finage atteint à l’ouest l’Orne Saosnoise, que domine le manoir de Soisay; à l’est du village, château de Montimer (15e) à l’orée de la forêt de Bellême. La Perrière a un musée du Filet brodé, qui fut une spécialité locale réputée entre 1850 et 1950, et associe le village à la route des dentelles de Normandie.

Les trois autres communes sont au nord et à l’est de Bellême. Éperrais (120 hab., 1 412 ha dont 398 de bois) est à 7 km NNE du Gué, au nord de Bellême; fontaine romaine de la Herse sur la D938 à la limite de Bellême, prieuré et la fontaine du Chêne Galon au SO. Saint-Ouen-de-la-Cour (61 hab., 604 ha dont 166 de bois) est à 7 km NNE de Bellême, 10 km NE du Gué. Sérigny (400 Sérigniciens, 1 500 ha dont 170 de bois) a son habitat principal juste à la sortie orientale de Bellême, en forme de faubourg et à l’intérieur de la rocade sud de Bellême dessinée par la D955. Le reste du finage est dans les basses collines; il contient tout au nord un fragment oriental de la forêt de Bellême et le château du Tertre (parc et jardins); Sérigny a perdu 50 hab. depuis 1999.

Bellême (1 550 Bellémois, 171 ha), 16 km NO de Val-au-Perche, est un ancien chef-lieu de canton, 17 km au sud de Mortagne, au pied des reliefs qui portent la forêt de Bellême (2 400 ha) et dans le Parc régional du Perche. L’ancienne ville close, jadis rivale de Mortagne, n’a qu’un très petit finage. Elle conserve le porche du château féodal, de vénérables maisons, et figure parmi les stations vertes de vacances; golf avec hôtel (40 sal.), un camping, trois hôtels en tout (90 chambres). Le bourg est assez bien équipé en commerces et services (hôpital local de 19 lits, collège) et son rayonnement est relativement étendu sur le sud du Perche; il se complète d’ateliers, dont une usine de plastiques Bourbon Automotive-Plastics (100 sal., ex-Key Plastics rachetée en 2009 par Plastivaloire) et une Imprimerie Bellêmoise (25 sal., groupe Renard); reliure Afco (25 sal.), électronique Cibel (80 sal.). Bellême a eu plus de 3 000 hab. au 19e s.; sa population est peu à peu tombée à 1 800 hab. en 1936, et a peu varié ensuite; mais elle a perdu 250 hab. depuis 1999.

Saint-Martin-du-Vieux-Bellême (600 hab., 1 584 ha dont 413 de bois), juste au nord-ouest du bourg, a un supermarché Carrefour (30 sal.) et une entreprise forestière avec scierie Bellême Bois (20 sal.) plus une foresterie avec transports SAD (55 sal.). Le finage communal s’étend largement sur la forêt de Bellême au nord et s’étire vers le sud le long de la Même; golf à la limite de Bellême. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999.

Appenai-sous-Bellême (280 Appenois, 1 074 ha) et à 3 km au sud du bourg; +60 hab. depuis 1999; négoce de fruits et légumes Besse Primeurs (25 sal.).

Dame-Marie (160 hab., 1 327 ha), 14 km NNO de Val-au-Perche, est à 4 km ESE de Bellême.

La Chapelle-Souëf (270 hab., 1 113 ha), 11 km NO de Val-au-Perche, 6 km SSE de Bellême, contient au nord le château des Feugerets (16e-17e).

Deux communes juste à l’ouest du Perche Normand sont dans l’Orne mais appartiennent à la communauté sarthoise du Maine Saosnois. Elles sont limitrophes de la Sarthe et jouxtent la commune de Mamers. Leurs villages sont au bord de l’Orne Saosnoise. Leur population reste stable. Suré (290 hab., 1 744 ha) est à 2 km NE de Mamers. Origny-le-Roux (280 hab., 1 412 ha) est à 3 km ESE de Mamers et s’orne du château de Chèreperrine, du début du 18e, mais à demi dévasté par un incendie en 1925.