Périgueux (Grand)

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communauté d’agglomération de la Dordogne autour de la préfecture. Elle groupe 43 communes, 103 500 hab. sur 99 300 ha. Douze communes dépassent 2 000 hab.: Périgueux (siège), Bassillac et Auberoche, Boulazac-Isle-Manoire, Champcevinel, Chancelade, Château-l’Évêque, Coulounieix-Chamiers, Coursac, Marsac-sur-l’Isle, Razac-sur-l’Isle, Sanilhac, Trélissac.

Annesse-et-Beaulieu (1 510 hab., 1 212 ha dont 583 de bois), 11 km à l’ouest de Périgueux dans la vallée de l’Isle, étire du SO au NE son finage, en partie dans la plaine de l’Isle, en partie sur les collines qui la bordent au nord. Les anciens petits villages éponymes, dont la réunion remonte à 1794, sont aux extrémités: Annesse au bord de l’Isle tout à l’ouest, Beaulieu sur une colline tout au NE; mais l’habitat principal est dans la plaine au centre, face à Razac autour de Gravelle, où d’ailleurs est la mairie. Au sud-ouest, le finage englobe un méandre de l’Isle, recoupé par le canal de l’Isle à Annesse; forêt de la Faye au nord. La commune accueille une fabrique de vêtements de cuir (Vallereuil, 40 sal.), une de cordons électriques (Vercors, 20 sal.), les travaux publics Jean Christian (20 sal.), un institut de rééducation de 96 lits (Périgord Rééducation, 145 sal.), la maison de retraite le Verger des Balans (105 sal.), et un collège public; c’est aussi une commune en croissance (530 hab. en 1962), qui a gagné 210 hab. depuis 1999.

Mensignac (1 590 Mensignacois, 2 608 ha dont 958 de bois), 17 km ONO de Périgueux, est un village des collines, qui s’est entouré de pavillons, certains en lotissements. La population a augmenté de 420 hab. depuis 1999 (+36%).

La Chapelle-Gonaguet (1 090 Chapelois, 1 907 ha dont 1 300 de bois), 15 km ONO de Périgueux est dans le même paysage, mais dans une clairière plus fermée; ancien prieuré roman de Merlande au NE (12e et 16e s., classé); +210 hab. depuis 1999 (+24%).

Cornille (690 Cornillais, 1 304 ha dont 574 de bois) est 11 km au NE de Périgueux et a reçu quelques apports de pavillons dispersés, au village et au NE; +110 hab. depuis 1999.

Agonac (1 800 Agonacois, 3 722 ha dont 1 700 de bois), à 15 km NNE de Périgueux, est traversée par la Beauronne. Le village, au bas du versant droit, a un donjon du 12e et une église romane du 11e à coupole, classée; arrêt sur la voie ferrée de Périgueux à Limoges, qui longe la Beauronne; maison de retraite les Chênes-Verts (45 sal.) au sud. Sa population augmente depuis les 1 000 hab. de 1975, et a encore gagné 320 hab. depuis 1999 (+21%).

Sorges-et-Ligueux-en-Périgord (1 580 hab., 5 404 ha) est une commune nouvelle créée en 2016 par la réunion de Sorges (1 290 Sorgeais, 4 736 ha) et de Ligueux (290 Liguriens, 666 ha dont 320 de bois). Sorges est à 20 km NE de Périgueux sur la N21; elle conserve une église à coupoles du 12e s.; château de Jaillac (15e-16e) au SO; musée de la Truffe; «station verte de vacances» avec Savignac; sa population remonte depuis 1975 (880 hab.). Ligueux est bordée au nord par la Beauronne, suivie par la voie ferrée, et a des restes d’une abbaye du 12e s. La commune nouvelle a 230 hab. de plus qu’en 1999.

Savignac-les-Églises (1 030 Savignacois, 2 190 ha dont 1 374 ha de bois) est un ancien chef-lieu de canton, à 21 km NE de Périgueux sur la rive droite de l’Isle, que suit la D705; écomusée la Maison de la Truffe; «école supérieure internationale» privée de la Chambre de commerce (hôtellerie et tourisme); carrières, constructions Seca (20 sal.). Sa population est revenue au niveau du 19e s., après un minimum à 610 hab. en 1954; +70 hab. depuis 1999.

Sarliac-sur-l’Isle (1 060 Sarliacois, 957 ha) est sur la rive droite de l’Isle à la jonction de la N21 et de la D705; le finage s’étend des deux côtés de l’Isle; au sud, site archéologique de Combe Saunière; châteaux de Grézignac (15e) rive droite en aval, de la Bonnetie (16e) rive gauche en amont; +150 hab. depuis 1999.

Antonne-et-Trigonant (1 290 Antonnais, 2 023 ha dont 900 de bois) est à 10 km ENE de Périgueux. Le finage, bordé au sud par le cours sinueux de l’Isle, s’étend au nord jusqu’à la crête entre Isle et Beauronne. Trigonant est au SO dans la plaine de l’Isle, avec un château (15e-16e) sur le coteau, et au sud un centre hospitalier avec centres de réadaptation, d’aide par le travail et pour enfants handicapés; transports Charriéras (30 sal.). Antonne était un peu en amont et fut même chef-lieu de canton avant 1801, mais le nom a disparu des cartes; la fusion avec Trigonant est de 1823. En amont dans la plaine, le hameau de Laurière est sur la N21. Au NO dans les collines boisées, le château de Lanmary a servi de centre d’accueil de harkis en 1962, avec hameau de forestage. La commune a 180 hab. de plus qu’en 1999.

Escoire (430 Escoirais, 394 ha dont 170 de bois), 11 km à l’est de Périgueux, a un très petit finage, limité au nord par l’Isle et montant au sud sur l’interfluve entre Isle et Auvézère: le village est au pied du relief et a un château du 16e s.

La partie inférieure de la vallée de l’Auvézère et son confluent avec l’Isle sont à Bassillac et Auberoche. Au sud, Saint-Pierre-de-Chignac (890 Chignacois, 1 570 ha dont 900 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, à 14 km SE de Périgueux, sur la rive droite de la Manoire dont la vallée encaissée est empruntée par une voie ferrée et la D6089. Le finage s’étend au sud jusqu’à la vallée du ruisseau de Saint-Geyrac, où se glissent une autre voie ferrée et la D710. Au NE, château de Lardinalie (19e s.); +100 hab. depuis 1999.

Saint-Crépin-d’Auberoche (350 Saint-Crépinois, 956 ha dont 448 de bois), 17 km ESE de Périgueux, est dans la vallée de la Manoire en amont de Saint-Pierre. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (50%).

Saint-Geyrac (210 Saint Geyracois, 1 710 ha dont 1 084 de bois), 20 km SE de Périgueux, est au sud de Saint-Crépin dans la petite vallée dont le ruisseau porte son nom; le village est minuscule, avec une église du 12e s.; son finage s’étend surtout vers le sud.

Le sud du Grand Périgord est un pays boisé, de basses collines et d’habitat dispersé mais relativement dense, sans grandes ressources monumentales.

La Douze (1 160 Ladouzois, 2 305 ha dont 1 211 de bois), 20 km SSE de Périgueux, est un petit village sur la D710. Au nord, le hameau de Versanne, dans la vallée de Saint-Geyrac, est au passage de la D710 et de la voie ferrée vers Sarlat (arrêt); +240 hab. depuis 1999 (un quart).

Lacropte (670 Lacroptois, 2 623 ha dont 1 332 de bois) est à 24 km SSE de Périgueux; +50 hab. depuis 1999; fabriques de produits chimiques AT Cobra (40 sal.) et Protection Habitat (60 sal.) du même groupe.

Val-de-Louyre-et-Caudeau (1 650 hab., 8 212 ha) est une commune nouvelle créée en 2017. Elle regroupe les communes de Cendrieux (610 hab., 3 023 ha dont 1 376 de bois) et Sainte-Alvère-Saint-Laurent-les-Bâtons (1 060 Alvérois, 5 189 ha). Le chef-lieu est à Sainte-Alvère, à 31 km SSE de Périgueux. Sainte-Alvère (820 Alvérois, 3 242 ha dont 1 959 de bois) est un ancien chef-lieu de canton situé dans la vallée de la Louyre; tour du 13e s. Cet ancien marché de la truffe, isolé dans les collines calcaires, qui s’était très dépeuplé et qui avait vu la production de la truffe s’affaiblir considérablement dans les années 1950, a été ranimé par de nouveaux venus et de nouvelles variétés, et a joué à fond la carte des nouvelles technologies de l’information. Un marché de la truffe a été rétabli en 1987 et utilise le télémarché par Internet en s’appuyant sur un centre de ressources et de formation multimédias; le village est le siège de l’Association Villages de France-Commerces-Multiservices.

Sainte-Alvère a aussi quelques ateliers, dont l’électronique FEDD (Fabrication électronique de Dordogne, 150 sal.); maisons de retraite (50 et 45 sal.). La population reprend un peu depuis 1982 (710 hab.) mais reste loin des 1 800 hab. de la première moitié du 19e s. et même du millier des années 1930. Sainte-Alvère avait déjà fusionné en 2016 avec Saint-Laurent-les-Bâtons (220 hab., 1 947 ha dont 480 de bois) en allongeant son nom d’autant; Saint-Laurent est à l’ouest, dans un vallon affluent du Coudeau, qui avant le confluent limite la commune au nord; château de Saint-Maurice (15e-16e) tout à l’ouest, au confluent du Coudeau et du Retz. La fusion de 2017 avec Cendrieux a changé la donne, le nouveau nom se fondant sur ceux des deux rivières du lieu. Cendrieux est un petit village circulaire sur une butte à 7 km NNE de Sainte-Alvère; un musée Napoléon se visite au château de la Pommerie (18e s.), au sud-est, sur une colline dominant la Louyre et un étang. Les populations sont stables depuis 1999.

Paunat (310 Paunatois, 1 828 ha dont 660 de bois), 37 km SSE de Périgueux, est la commune de l’agglomération la plus éloignée de la préfecture, à la pointe sud-est, la seule dont le finage atteigne la rive droite de la Dordogne, face à Sors au confluent de la Pradelle et juste à l’est de Trémolat. C’est un beau petit «village de caractère» dans un vallon, serré autour du puissant bâtiment de l’ancienne église abbatiale (12e et 14e); le belvédère de Sors, au sud, fait partie de la commune; jardins de la chartreuse du Colombier non loin, dolmen des Fontenelles au SE. La Rèze borde le finage au SO.

Vergt (1 680 Vernois, 3 252 ha dont 1 962 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 21 km au sud de Périgueux. Le bourg est dans la vallée du Vern, qui conflue avec l’Isle à Neuvic; ancienne bastide allongée au pied du coteau droit, c’est la bourgade de service du pays Vernois, avec des halles, et un haut lieu de la culture de la fraise; elle est dotée d’un collège public; Intermarché (40 sal.), immobilier (25 sal.), maison de retraite (25 sal.). Le finage s’étend vers le nord, où se voient quelques cryptodépressions karstiques, comme le Trou du Loup; aux environs, vergers et gîte de Gandy avec petits étangs. Vergt est l’équivalent de verne, l’aulne, et se dit d’ailleurs Vern en occitan. Sa population augmente depuis les 1 200 hab. de 1962 (+120 hab. depuis 1999), mais elle dépassait 1 800 hab. au 19e siècle. Vergt est le bureau distributeur du nouveau canton Périgord Central (35 communes, 14 600 hab., 58 500 ha).

Salon (280 Salonais, 1 697 ha dont 964 de bois), 5 km à l’est de Vergt, est traversée par le Vern, et son habitat est totalement dispersé; tout au nord, subsiste le hameau de Château Missier, ancienne paroisse réunie dans les années 1790.

Veyrines-de-Vergt (270 Veyrinois, 1 191 ha dont 358 de bois) est à 26 km SSE de Périgueux, au SE de Vergt; le Caudeau borde le finage au sud.

Saint-Michel-de-Villadeix (320 Saint-Michellois, 1 417 ha dont 361 de bois), 26 km au sud de Périgueux, au sud de Vergt, est dans un vallon affluent du Caudeau, qui limite le finage au sud.

Saint-Amand-de-Vergt (250 Saint-Amandinois, 1 266 ha dont 371 de bois) est à 28 km de Périgueux au SO de Vergt; au nord, lac de Neuf-Font avec camping; au sud, le finage touche à la vallée du Caudeau.

Fouleix (240 Fouleixois, 1 094 ha dont 500 de bois), 29 km SSO de Périgueux au SO de Vergt, atteint aussi le Caudeau au sud.

Saint-Maime-de-Péreyrol (290 Saint-Maymois, 1 075 ha dont 530 de bois), 6 km à l’ouest de Vergt, atteint la vallée du Vern au NE.

Grun-Bordas (220 Grun-Bordasiens, 1 228 ha dont 618 de bois) est à 21 km SSO de Périgueux au NO de Vergt. Les deux petits villages éponymes sont au débouché de deux vallons donnant sur la vallée du Vern; Grun est au nord, Bordas au sud, avec la mairie et au passage de la N21 qui traverse le finage. Le nom fut seulement Grun jusqu’en 1993.

Bourrou (130 Bourrounais, 913 ha dont 454 de bois), 25 km au SO de Périgueux, est un peu isolée dans les collines.

Manzac-sur-Vern (610 Manzacois, 1 996 ha dont 810 de bois), 21 km SO de Périgueux, est dans un vallon donnant sur la vallée du Vern rive droite, et s’est agrandie sur la route de la vallée au confluent. Le finage s’étend sur les fortes collines des deux côtés du Vern. Au-dessus du confluent Vern-Serre, se perchent le hameau et le château de Leyzamie (1908, arts déco, inscrit), abritant une colonie de vacances; +90 hab. depuis 1999.

Saint-Paul-de-Serre (280 Saint-Paulois, 1 044 ha dont 349 de bois), 17 km SO de Périgueux, est à l’est de Manzac dans la vallée du Serre; étang du Moulin du Rosier au NE; le Rosier conflue avec le Serre à la limite occidentale du finage. Au sud, la commune inclut une fraction de la vallée du Vern.

Chalagnac (440 Chalagnacois, 1 415 ha dont 647 de bois), 15 km SSO de Périgueux, a son tout petit village perché sur un promontoire. Le Serre traverse le finage, le Rosier naît au nord sous le nom de ruisseau de Chantebrune, dans une vallée encaissée. La N21 traverse le finage du nord au sud; +90 hab. depuis 1999.

Creyssensac-et-Pissot (270 Creyssensacois, 862 ha dont 467 de bois) est à 18 km SSO de Périgueux dans les collines entre Vern et Serre; Creyssensac au nord avec la mairie, et Pissot au sud, sont à peine de petits hameaux; leur union date de 1820. La N21 passe dans l’angle SE.

Église-Neuve-de-Vergt (550 Neuveglisiens, 743 ha dont 392 de bois) est 16 km au sud de Périgueux dans les collines; +220 hab. depuis 1999 (+67%).