Piémont Cévenol

'

Highslide JS

communauté de communes du Gard à l’ouest, groupant 34 communes et 21 300 hab. sur 45100 ha. Quissac (siège) et Saint-Hippolyte-du-Fort ont plus de 2 000 hab.

Bragassargues (180 Bragassarguoisnn 749 ha dont 505 de bois) est à 4 km ENE de Quissac au ord d’une petite laine en relief accidenté; barrage de la Rouvière en gorge au NO. Sa population a doublé depuis 1999.

Logrian-Florian (280 Logrianais, 858 ha dont 502 de bois et garrigues, 120 de vignes), 4 km au nord de Quissac, résulte d’une fusion de 1829. Elle a eu 350 hab. en 1851, un minimum de 150 en 1982, et a gagné 50 hab. depuis 1999. Logrian est le village principal au nord-est, Florian un château au sud-ouest. Au centre, le château de la Rouvière s’orne du plan d’eau d’un lac de barrage de 33 ha sur le Crieulon, qui s’enfonce au sud dans les reliefs de Roucaute; le barrage est à Bragassargues.

Puechredon (36 Puechredonais, 808 ha dont 448 de bois et garrigues), 8 km NE de Quissac, se divise en plusieurs mas au pied des premiers reliefs; la mairie est isolée au NO. 103 ha de vignes.

Saint-Théodorit (530 Théodoritois, 875 ha dont 211 de bois et garrigues), à 9 km NE de Quissac au bord de la plaine du Gard, a 156 ha de vignes et une cave coopérative. Au sud sur le relief, le hameau de Colombeyrolles s’est un peu étoffé. La commune n’avait que 260 hab. en 1999.

Aigremont (790 Aigremontois, 1 255 ha dont 270 de vignes), 14 km NE de Quissac, a aussi chacune une cave coopérative; plusieurs hameaux, dont Antignargues au sud, et des mas épars; musée d’Antan. La D6110 raverse la commune à l’ouest; +340 hab. depuis 1999 (+76%).

Saint-Bénézet (280 Bénézetois, 630 ha dont 220 de bois, 250 de vignes), 18 km NE de Quissac, a son village dans un creux du coteau des Garrigues; +60 hab. depuis 1999.

Maruéjols-lès-Gardon (240 Maruéjolois, 382 ha dont 138 de bois et 190 de vignes), 19 km NE de Quissac, est au pied du coteau des Garrigues au bord de la plaine du Gard, dont le cours limite le finage au NE; coopérative vinicole; +90 hab. depuis 1999 (+60%).

Cassagnoles (400 Cassagnolais, 519 ha), 22 km NE de Quissac et 5 km SSO de Vézénobres, est au pied d’une grosse butte que contourne le Gard, juste après le confluent du Gardon d’Alès et du Gardon d’Anduze qui se fait au nord du finage, avec un pont de la D106; +160 hab. depuis 1999 (+67%).

Cardet (890 Cardésiens, 829 ha dont 300 de vignes), 19 km NNE de Quissac, est au nord de Lédignan et face à Ribaute-les-Tavernes, sur la rive droite du Gardon d’Anduze; château, fabrique de colles Socom (25 sal.); plusieurs hameaux, dont les Arnasseaux au NE; +230 hab. depuis 1999 (+35%).

Lédignan (1 460 Lédignanais, 693 ha dont 250 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Gard dans l’arrondissement d’Alès, 19 km au sud de la ville, 15 km NE de Quissac dans la plaine viticole; cave coopérative, travaux publics Mulero (25 sal.) et autocars Rocanière (40 sal.). Le village, dont la population augmente depuis 1960, vient encore de gagner 440 hab. depuis 1999 (+43%).

Savignargues (240 Savignarguois, 277 ha), 4 km au SO de Lédignan et 11 km NE de Quissac, propose chaque année un festival de théâtre d’humour; 260 ha de vignes. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999.

Canaules-et-Argentières (430 Canautiérois, 1 006 ha) 11 km NNE de Quissac a été constituée par fusion en 1812 et inclut au nord le hameau de Trouillas, au sud celui d’Argentières, l’essentiel de l’habitat étant à Canaules. La population a gagné 90 hab. depuis 1999 et cultive 264 ha de vignes; cave coopérative.

Saint-Nazaire-des-Gardies (80 Saint-Nazairans, 1 129 ha dont 278 de bois) unit quelques mas dispersés autour du château perché des Gardies, près duquel est la mairie; 120 ha de vignes.

Saint-Jean-de-Crieulon (250 Crieulonois, 557 ha), 7 km au nord de Quissac, associe au nord petit village de Villesèque (mairie), étiré sur une crête nord-sud, au sud le site de Vallongue (moulin sur le Crieulon), et quelques mas; elle a gagné 100 hab. (+67%) depuis 1999 et cultive 100 ha de vignes.

Les communes au nord-ouest du territoire intercommunal ont des finages accidentés et moins viticoles, avec des habitats dispersés.

Durfort-et-Saint-Martin-de-Sassenac (700 Durnacois, 1 628 ha dont 866 de bois et garrigues), 12 km NNO de Quissac, est sur les reliefs calcaires accidentés liasiques et jurassiques au pied des Cévennes. La commune résulte d’une fusion ancienne (1862); elle avait alors 950 hab. Sa population s’est abaissée jusqu’à 390 hab. en 1982, remonte depuis et a gagné 90 hab. après 19999. Elle a des restes d’un château du 12e s. et des traces de mines de plomb et zinc (la Paillère) et de filatures de soie; 120 ha de vignes, avec cave coopérative; château de Vibrac à l’est.

Saint-Félix-de-Pallières (260 Saint-Félisiens, 1 987 ha dont 1 416 de bois), 18 km NNO de Quissac, disperse son habitat sur les reliefs de garrigues; ancienne mine de non-ferreux au NE, qui fut exploitée par Vieille-Montagne, après l’avoir été par les Celtes; +50 hab. depuis 1999.

Fressac (180 Fressacois, 589 ha dont 400 de bois) est une petite commune15 km NNO de Quissac, dans un relief accidenté portant les ruines d’un château; elle n’avait que 90 hab. en 1999.

Monoblet (730 Monoblétois, 2 133 ha dont 1 406 de bois), 19 km NO de Quissac, en relief accidenté, a une institution pour enfants spécialisée. La Vallestalière encaissée limite le finage à l’ouest; jardin de Mazet au NO. La population communale augmente depuis 1975 (440 hab.); elle a gagné 150 hab. après 1999.

Cros (260 Crosois, 1 694 ha dont 1 300 de bois), 20 km ONO de Quissac, est dans la haute vallée du Vidourle, aux pentes raides et à l’habitat très dispersé. Le relief y atteint 971 m. La mairie est en fond de vallée à la Combe, très petit hameau; +40 hab. depuis 1999.

La Cadière-et-Cambo (220 Cadiéborois, 1 197 ha dont 760 de bois), 19 km ONO de Quissac, 4 km à l’ouest de Saint-Hippolyte-dFort, est au débouché des gorges de la Cadière qui descendent de la forêt domaniale de la Fage où se perche le hameau de Cambo à 574 m; +40 hab. depuis 1999. La réunion de Cambo et de La Cadière date de 1968. La Cadière est proche de la D999, qui passe dans la dépression au pied de la Montagne des Cagnasses. Le relief monte à 866 m au nord.

Pompignan (960 Pompignanais, 4 131 ha dont 1 570 de bois, 380 de vignes), 18 km OSO de Quissac, occupe une plaine karstique à avens, encadrée par les crêtes du mont Haut (525 m) à l’ouest et de Taillade (420 m) au sud. Elle est limitrophe de l’Hérault. Sa pierre est renommée. La commune a eu le double d’habitants au début du 19e s. mais remonte un peu sa population depuis 1982 et a gagné 300 hab. depuis 1999 (46%).

Conqueyrac (110 Conqueyracois, 2 718 ha dont 859 de bois), 10 km ONO de Quissac, disperse ses mas et les eaux du Vidourle, qui s’y perd avant de réapparaître à Sauve; deux étangs de barrage. La D999 traverse le finage entre Quissac et Saint-Hippolyte.

Sauve (1 960 Sauvains, 3 156 ha dont 1 600 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gard, 6 km NO de Quissac 45 km ONO de Nîmes sur la rive droite du Vidourle. C’est un beau village ancien avec des restes de fortifications et ruelles pittoresques, un vieux pont, de hautes maisons au-dessus du fleuve. Le fabuliste Florian (1755-1794) y est né. Sauve est «station verte de vacances» et un petit centre de services avec une bonneterie du groupe Éminence (45 sal.) et, pour la tradition, une fabrique originale de fourches en micocoulier.

Un relief au nord-ouest du village a servi d’oppidum; non loin sont le hameau de Videbouteille et les châteaux de Valfonts et Monplaisir. Au nord-est, sur une butte, se perche le hameau de Perdiguier-Haut. Le sud du finage s’étend dans la forêt de Coutach et monte à 467 m dans les reliefs calcaires où sont plusieurs avens et où l’on visite une «mer de rochers». Un appendice du territoire communal s’avance au sud-est près de Quissac. On a nommé Salavès les environs de Sauve; une appellation vinicole Coteaux du Salavès s’applique à une partie de l’appellation de vin de pays des Cévennes et concerne plus de 30 communes. Sauve a eu 2 700 hab. au tout début du 19e s., 2 200 à la fin, 1 200 seulement en 1954; la population augmente lentement depuis (+240 hab. après 1999).

Liouc (260 Lioucois, 964 ha dont 469 de bois, 90 de vignes) est juste au sud de Quissac, un peu à l’écart du Vidourle qui traverse le finage à l’est; camping. La population a plus que doublé depuis 1999 (120 hab.).

Corconne (560 Corconnois, 1 298 ha dont 864 de bois), 7 km au SO de Quissac, est limitrophe de l’Hérault, voisine de Claret. Son village se tasse sous son ancien château et vise au vignoble de qualité; la population a gagné 70 hab. depuis 1999.

Brouzet-lès-Quissac (290 Brouzetais, 1 594 ha dont 824 de bois et 130 de vignes) est à 5 km au sud de Quissac. la commune touche au SO à la limite départementale, mais se tient à l’écart du Vidourle; elle est traversée par le Brestalou. La population a augmenté de 90 hab. depuis 1999.

Carnas (470 Carnassois, 1 549 ha dont 864 de bois, 240 de vignes), 8 km au sud de Quissac, se tient dans une petite plaine en fond de bateau; le finage fait une avancée au SO dans le département de l’Hérault; +150 hab. depuis 1999 (+47%).

Gailhan (250 Gailhanois, 553 ha dont 200 de bois, 110 de vignes) est à 9 km SSE de Quissac au pied d’un relief qui divise le finage en deux petites plaines viticoles. Elle n’avait que 130 hab. en 1999.

Sardan (290 Sardanois, 624 ha dont 225 de bois), 7 km SE de Quissac, a son finage bordé au nord et à l’est par le Vidourle: +50 hab. depuis 1999.

Orthoux-Sérignac-Quilhan (420 Orsérilhanois, 1 398 ha dont 595 de bois, 150 de vignes), 7 km ESE de Quissac, a un finage contourné, limitéau sud le cours du Vidourle, qui entoure le hameau de Quillan d’un long et étroit méandre. Le nom a varié au cours du 19e s., jusqu’à se fixer en 1898. Orthoux est un hameau tout à l’ouest, proche de la rive droite du Vidourle; Quilhan est au SE; Sérignac est le village principal au NE, sur une butte avec château et mairie. La D999 traverse le finage. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999 (+45%).

Vic-le-Fesq (530 Vicois, 963 ha dont 369 de bois) est à10 km SE de Quissac sur la D999; château du Fesq (17e s.) à l’ouest. La commune a gagné 230 hab. (+77%) depuis 1999.