Pontarlier (Grand)

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communauté de communes du Doubs, formé par 10 communes et 27 000 hab. sur 15 440 ha. Pontarlier (siège) et sa voisine Doubs dépassent 2 000 hab.

Vuillecin (660 Vuillecinois ou Grenouillards, 1 424 ha dont 245 de bois), à 5 km NO de Pontarlier à 810 m, a les transports Colinet (55 sal.), une carrière et des entreprises de bétons et de travaux publics; ski de fond. La commune est traversée par le Drugeon et divisée entre une partie accidentée et boisée au nord, atteignant 944 m à la Côte du Fol, et la haute plaine à l’est. Celle-ci compte deux étangs de 32 et 17 ha séparés par le hameau de la Chapelle Saint-Georges, et la zone d’activités du Temple à l’est du village. La N57 longe la limite communale au SE et traverse la plaine plus au nord. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999.

Dommartin (720 Dommartinois, 639 ha dont 198 de bois), 4 km ONO de Pontarlier, est partagée entre la Côte boisée au NO, montant à 944 m, et la plaine d’Arlier où coule le Drugeon et où s’étale le village. Le finage touche à l’est à celui de Pontarlier. La commune a 210 hab. de plus qu’en 1999 (+41%).

Houtaud (1 130 Hostasiens, 789 ha), 3 km ONO de Pontarlier de Pontarlier, est tout au nord de son finage sur la D72, à 810 m, et jouxte Pontarlier, dont elle a une zone commerciale avec l’hypermarché Leclerc de l’agglomération (180 hab.) et quelques magasins associés. La commune n’avait pas 200 hab. en 1962 et en a encore gagné 310 (+38%) après 1999. Son finage comprend au NO une partie de la Côte boisée, avec des carrières, et au sud dans la plaine plusieurs tourbières traversées par le Drugeon.

Chaffois (1 000 Chaffoyards, 1 625 ha dont 259 de bois),7 km à l’ouest de Pontarlier, a son village sur de basses collines à 860 m, près de la bifurcation des routes vers Dole et vers Lons-le-Saunier. Le finage est boisé au nord, où il atteint 906 m, et s’étend vers le NO; le puits naturel du Trou de Jardelle s’enfonce dans la plaine karstique de la Chaux d’Arlier. Au sud, il a des tourbières dans la plaine et il est bordé par le cours sinueux du Drugeon. La commune n’avait que 400 hab. en 1954; elle en a gagné 260 (+35%) après 1999.

Sainte-Colombe (420 Colombins, 1 049 ha dont 447 de bois), 8 km OSO de Pontarlier, partage son finage entre le plateau du Laveron au sud et la partie méridionale de la plaine d’Arlier au nord. Le Drugeon limite le finage au nord, parmi des tourbières. Le village est bordé par la voie ferrée. Il a 180 hab. de plus qu’en 1999 (+75%).

Granges-Narboz (1 270 Grangeards, 1 622 ha dont 595 de bois), 5 km au SO de Pontarlier, associe plusieurs hameaux et des terroirs de plaine et des premiers monts: Granges l’Église à l’ouest (mairie, à 837 m), les Granges Dessus au centre (à 832 m), le hameau des Granges Dessus au sud sur le plateau à 1 000 m, plus une zone d’activités au NE; institut médico-éducatif; fromagerie Marcel Petite (70 sal.), transports Jeantet (50 sal.), base ski de fond aux Granges Dessus. Le finage s’arrête au SE dans les bois en haut du versant raide du Doubs. La voie ferrée passe au nord dans la haute plaine en partie occupée par des tourbières, dont la Grande Seigne. La population a presque doublé depuis 1999, où elle était de 660 hab. Le nom a été Les Granges de Wous en 1801. Narboz est une forme locale de Noirs Bois, expression déjà attestée au 13e siècle.

La Cluse-et-Mijoux (1 340 Clusiens, 2 250 ha dont 859 de bois), 5 km SSE de Pontarlier, a un finage étendu et complexe. La Cluse est un tout petit village au pied du versant raide concave d’un amphithéâtre de méandre du Doubs, dit Fer à Cheval (belvédère au NO). Le Doubs coule à l’ouest puis s’engage au nord dans le défilé des Rosiers, par lequel il parvient à Pontarlier, flanqué de la voie ferrée et des N57 et 437 confondues; La Cluse-et-Mijoux y a une fraction de la zone d’activités du Moulin Maugain. La N57 et la voie ferrée s’engagent juste au sud-est de Cluse dans un court défilé dominé au nord par le fort Malher, au sud par le château de Joux, puissante forteresse avec un musée, qui couronne une butte allongée vers le sud-ouest et culminant à 922 m au Gérot. Au bas de la butte à l’est sont les hameaux des Angles, de la Tuilerie et du Moulin, longés par la N57 et prolongés au NE par le Frambourg au pied du château. Vers l’est au bas du relief, entre D67 et voie ferrée, s’allongent les hameaux des Sédelles et du Val du Fort, longés par la Morte. La Morte rejoint aux Angles le ruisseau de la Fontaine Ronde, qui vient du sud au fond d’un étroit sillon menant à la Cluse des Hôpitaux et emprunté par la N57. Tout au sud, le finage s’étrangle à la Côte des Fourneaux, raccordant par là à Cluse l’ancien finage de Mijoux, qui occupe environ 215 ha au sud, à l’est de la Fontaine Ronde et où Mijoux n’est qu’un maigre hameau.

La plus grande partie du finage de La Cluse-et-Mijoux est néanmoins à l’est de ces habitats et confluences, de part et d’autre du sillon de la Morte que suivent voie ferrée et D67. Au nord, il monte à 1 110 m sur les pentes méridionales du Larmont et contient les hameaux des Brenets (blockhaus) et des Meix. Au sud, il contient le hameau de Montpetot à l’ouest, ceux des Gauffres à l’est, et il est dominé à la limite du finage des Fourgs par la paroi de la Roche Sarrasine, qui atteint 1 176 m.

La commune a quelques entreprises, dont les salaisons Decreuse (20 sal.), les charpentes et coffrages Cofreco (45 sal.), la maçonnerie Invernizzi (30 sal.). Mijoux a été associé à La Cluse dans les années 1790. La population s’est accrue de 200 hab. depuis 1999. Le château de Joux est une forteresse qui fait suite à un château médiéval, mentionné dès 1030 et bien placé pour garder la cluse. Fortifié par Vauban, il a été utilisé ensuite comme prison, où Mirabeau fut incarcéré et où Napoléon relégua Toussaint Louverture. Il fut encore renforcé en 1880. En cours de restauration, il abrite un musée d’armes. Il serait le monument comtois le plus visité, avec la chapelle de Ronchamp.

Verrières-de-Joux (460 Varisiens, 1 015 ha dont 276 de bois), 11 km ESE de Pontarlier, et à l’est de Cluse-et-Mijoux et longée par la frontière suisse à l’est; fabrique de chaînes pour l’industrie (Sedis, 55 sal.). Elle a pour axe la vallée de la Morte, longée par D67 et voie ferrée et où sont le village et son annexe orientale de Bugny au poste-frontière, à 925 m. La Morte a sa source au village suisse voisin des Verrières. Au nord, le finage monte un peu sur les pentes sud du Larmont, jusqu’à 1 141 m à la frontière; au sud, plus étroit, il atteint 1 207 m au chalet de la Prise Martin et contient tout au sud le hameau des Prises à 1 139 m. La commune a eu plus de 900 hab. dans les années 1850; son minimum est de 1999 (370 hab.).