Port-Jérôme-sur-Seine

(10 080 hab., 3 050 ha dont 352 de bois) est une commune nouvelle de Seine-Maritime, formée en 2016 par la fusion de quatre communes en bord de Seine, dans la communauté Caux Seine Agglo.

Notre-Dame-de-Gravenchon (8 400 Gravenchonnais, 1 874 ha dont 313 de bois) est de loin la plus peuplée, 4 km au SE de Lillebonne. La ville se tient pour l’essentiel au pied du coteau boisé du plateau de Caux, où l’on a fouillé un site archéologique près du vieux château de Gravenchon (11e-12e s.), dont les traces ont été restaurées au sein d’un parc seigneurial de 80 ha. La ville est fleurie (3 fleurs), possède de nombreux équipements culturels, dont une école nationale de musique et de danse; un collège public. Elle a aménagé le parc du Théluet, de vingt hectares, avec jardin aquatique, roseraie, jardin de curé composé de simples, un pré planté de 280 variétés de pommiers.

Le site industriel est né de l’installation de deux raffineries voisines, aux groupes Esso et Mobil, en 1932 et 1933, fusionnées en 2006. La pétrochimie est apparue en 1957 avec Nobel-Bozel dans une usine qui s’est spécialisée dans le polypropylène, est passée ensuite par Hoechst, Clariant et Basell avant d’être reprise par Exxon-Mobil. L’ensemble industriel, qui occupe 1 000 ha dont 600 à Gravenchon, est dominé par la raffinerie de pétrole de Port-Jérôme, qui emploie directement 1 180 personnes, et a une capacité de 11 Mt/an. Le nom de Port-Jérôme date de 1861, quand un projet de port reçut le nom de Jérôme Bonaparte, le plus jeune frère de Napoléon, ancien roi de Westphalie. La commune n’a toutefois guère que 700 m de rive de Seine, avec des appontements. Le quai du bac de Quillebeuf est sur le territoire voisin de Lillebonne. La raffinerie Esso est flanquée de la pétrochimie ExxoMobil (1 300 sal.).

Le reste relève surtout des services aux industries: ingénieries Artelia (Auxitec, 75 sal.), Actemium (50 sal.); analyses Mistras (35 sal.) et Radiographie Industrielle (35 sal.), traitement de surfaces TMN (Traitement de métaux de Normandie, 60 sal.); montage Ficep (70 sal.), équipements de contrôle Acerel (35 sal.), métalleries et chaudronneries Malherbes (55 sal.), Secomoc (55 sal.), Enault (40 sal.), CST (35 sal.); machines d’extrusion AMN-DPI (30 sal.). D’autres entreprises s’occupent de services périphériques: ingénierie IES (80 sal.) installations électriques Cegelec (110 sal.) ETDE (85 sal.), peinture industrielle Lassarat (110 sal.); location de matériel Locama (75 sal.); travail temporaire Les Compagnons (55 sal.); nettoyage et assistance industrielle Bataille (320 sal.); transports Sonotri (150 sal.), manutention Escolog (35 sal.).

La commune a aussi deux supermarchés Auchan (45 sal.) et Carrefour (45 sal.). Elle n’avait que 550 hab. en 1931; elle est passée à 2 000 dès 1936, 5 000 en 1960 et a culminé à 8 960 en 1982; elle aurait perdu 440 hab. depuis 1999.

Triquerville (360 hab., 364 ha) est un petit village au NE de Notre-Dame-de-Gravenchon sur le plateau.

Touffreville-la-Cable (410 hab., 397 ha) est au nord de Triquerville sur le plateau (+50 hab. depuis 1999).

Auberville-la-Campagne (640 hab., 478 ha) est encore au-delà, traversée par la D982 et touchant à l’ouest et au sud-ouest à La Frénaye; +70 hab. après 1999).