Porte du Jura

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communauté de communes du Jura, associant 22 communes et16 600 hab. sur 20 740 ha. Le siège est à Beaufort-Orbagna, tout au nord. Seule Saint-Amour, au sud, a plus de 2 000 hab. Le territoire est très étiré du nord au sud le long de la limite départementale de la Saône-et-Loire et de l’Ain.

Beaufort-Orbagna (1 370 hab., 1 722 ha dont 552 de bois) est une commune nouvelle de 2019, limitrophe de la Saône-et-Loire. Beaufort (1 140 Beaufortains, 1 311 ha dont 426 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 16 km au SO de Lons-le-Saunier, au pied du Jura sur la N83, longée par la voie ferrée; petite métallurgie (Guyot-Jacquand, 30 sal.). Le relief monte à 560 m au NE. Le finage s’étend dans la plaine où il disposait d’une extension au NO autour du hameau du Perron et que traverse la Sonnette au nord. Il inclut à l’est sur les hauteurs l’ancienne commune de Rambey, absorbée en 1823 et dont restent deux très petits hameaux. Orbagna (230 hab., 411 ha dont 126 de bois) est juste au nord, avec un finage très allongé ONO-ESE, dont l’absorption donne à la nouvelle commune une forme plus ramassée et un point culminant légèrement plus élevé (572 m). La population de l’ensemble a augmenté de 210 hab. depuis 1999.

Val-Sonnette (940 hab., 1 525 ha dont 261 de bois) est une commune nouvelle créée en 2017 par la fusion de quatre communes traversées par la Sonnette, qui y a sa source. Vincelles (380 hab., 629 ha), 4 km au NNE de Beaufort, est la commune centrale, avec la mairie. Le village est juste au pied du Jura, u peu au nord de la Sonnette. La voie ferrée et la D1083 passent à l’ouest; une minoterie Axiane (30 sal.) doublée d’un transporteur (groupe coopératif Dijon Céréales, 35 sal.). Grusse (190 hab., 325 ha) est en amont, dans un petit bassin de confluence relié à Vincelles par une petite cluse franchie par la Sonnette. Le relief boisé monte à 515 m tout au SE à la Sauge; plusieurs fontaines et lavoirs, un site de vol libre. Vercia (320 hab., 406 ha) est au pied du relief entre Vincelles et Orbagna, avec quelques vignes, et pour annexe le hameau de Paisia au nord. Enfin Bonnaud (50 hab., 165 ha), tout à l’ouest dans la plaine, associe les deux hameaux de Bonnaud à la limite du département, marquée par le Bief du Roi qui coule parallèlement à la Vallière, et de Bonnaisod un peu plus à l’est.

Sainte-Agnès (370 hab., 408 ha), 5 km NNE de Beaufort, est juste au nord de Vincelles entre voie ferrée et D1083; petits hameaux de Froideville à l’ouest, les Machurés à la limite nord; +70 hab. depuis 1999.

Rotalier (170 Rotaliens, 407 ha dont 177 de bois), 5 km au NE de Beaufort sur le Revermont, se distingue par ses 39 ha de vignes, et deux petits châteaux dont un du 18e s. Le relief est accidenté, monte à 570 m à l’est, et contient la caverne de la Baume de l’Ours tout au sud-est. La Combe de Rotalier est un hameau au sud, dans un cirque bien dessiné.

Augisey (210 Augisois, 929 ha dont 213 de bois), 11 km ESE de Beaufort, est à 488 m, au sein d’un finage marqué par les petits plis du Revermont; mécanique Bourcet (20 sal.).

Rosay (130 Roséens, 993 ha dont 417 de bois), 12 km ESE de Beaufort à 430 m, 6 km de Cousance, à un ancien croisement de voies romaines, a un château, récemment reconstruit. Son finage s’étire du SSO au NNE, bordé à l’est par une longue crête qui monte à 637 m; il comprend au nord les trois hameaux de l’Abergement de Rosay, Chantemerle et les Pourets, au sud les hameaux d’Ondelle et de Graveleuse; ce dernier conserve une chapelle des Templiers. L’Abergement et Graveleuse sont d’anciennes communes réunies à Rosay en 1823.

Maynal (340 hab., 814 ha dont 212 de bois), 2 km SO de Beaufort, est au pied du relief et étend son finage vers l’ONO dans la plaine jusqu’à la limite départementale. Le hameau du Sorbier est frôlé par la voie ferrée, la D1038 passe entre les deux habitats; petit hameau de Sellières tout à l’ouest; +50 hab. depuis 1999.

Augea (280 hab., 752 ha dont 191 de bois), 4 km SO de Beaufort au SO de Maynal, est également limitrophe de la Saône-et-Loire et traversée par la route et la voie ferrée; petit hameau du Bois-Laurent tout au NO. Le finage ne monte guère sur le relief à l’est.

Cuisia (400 hab., 1 016 ha dont 252 de bois, 6 km SSO de Beaufort, limitrophe de la Saône-et-Loire, est juste à l’est de Cousance au pied du relief et sur la D1038; travaux publics Petitjean (30 sal.). Le village, au pied du relief dans un vallon du Revermont, se complète au nord d’un lotissement en bord de route (le Mortalier) et, à l’est, de deux hameaux d’altitude, la Grande Biolée (490 m) et la Petite Biolée, et plus loin celui de Lanézia (445 m) où est un mémorial en hommage à des résistants tués en juillet 1944. Son finage s’étire en effet en arc sur 8,6 km entre la limite départementale et la limite SE de Beaufort, où il atteint 554 m. La Biolée est une ancienne commune réunie en 1822.

Cousance (1 330 Cousançois, 639 ha), 7 km au SSO de Beaufort, a son gros village au pied d’une petite échancrure du Revermont d’où sort la Gizia, affluent du Solnon; elle a un château du 18e s., et a conservé une gare et un ensemble industriel: découpage-emboutissage Snop (ex-Dunois, 75 sal.) et Ferrier (30 sal.), emballages en bois Lacroix (120 sal.), salaisons, marbrerie; transports STB (25 sal.). La D1038 et la voie ferrée traversent le village. Le finage s’étend dans la plaine jusqu’à la limite de Saône-et-Loire mais ne monte guère sur le Revermont. La population de Cousance est à peu près stable depuis 1960; mais elle avait dépassé 1 500 hab. au 19e s. et s’était abaissée à 1 000 en 1954.

Gizia (240 hab., 735 ha dont 285 de bois), 8 km SSO de Beaufort, est juste à l’est de Cousance dans la reculée de la Gizia. Le petit village est dans le cirque de tête. De petits hameaux suivent le vallon, dont Les Pachots, puis les Bretenaux à la limite de Cousance (ancienne Bereteoz réunie peu après 1790). Au SO, le promontoire de Châtel offre un beau site avec petit hameau et chapelle perchés; au NE, le Chanelet est un hameau plus étoffé sur le plateau juste au-dessus de la culée. Le finage s’étire sur le plateau vers le NE, et a également une extension boisée au SE incluant le Mont Bourgeois (557 m).

Digna (360 Bagniens, 338 ha), 10 km SSO de Beaufort, a son habitat dans une petite échancrure du Revermont, 2 km au sud de Cousance. Le finage, étroit, s’étend vers l’ouest le long de la limite départementale, incluant le hameau de Louvières et le bois de Digna; +50 hab. depuis 1999.

Chevreaux (120 hab., 612 ha dont 285 de bois), 12 km SSO de Beaufort, est sur le relief au-dessus de Digna. Le village est à 433 m, dominé par la butte de l’ancien château. Le finage contient une extension vers le SE englobant le hameau de Lamarre à 5 km SSE du village et montant à 647 m, tout le long de la limite départementale.

Loisia (170 hab., 1 158 ha dont 544 de bois), 18 km SSE de Beaufort, est à la source du Suran (380 m), au sud d’un val où stagnent de petites tourbières; camping; petit hameau de Champagne à l’ouest un peu plus haut (550 m); forêt de Chaillot sur le relief au NE.

Graye-et-Charnay (140 hab., 631 ha dont 190 de bois), 20 km SSE de Beaufort, associe deux hameaux du val du Suran, Charnay au nord et Graye au sud, ornée d’une petite butte. Leur réunion remonte aux années 1790.

Véria (120 Vériatons, 1 009 ha dont 370 de bois), 23 km au sud de Beaufort, 10 km ENE de Saint-Amour, a son village au pied sud du Mont Charvet à 436 m, accompagné au sud de deux buttes rondes dont celle du Mont Fourchat (487 m). Le finage est limitrophe de la Saône-et-Loire au NO, où il englobe le hameau des Granges de Nom, ancienne commune réunie en 1821.

Montagna-le-Reconduit (120 Montagnons, 543 ha dont 251 de bois), 7 km NE de Saint-Amour et 7 km au sud de Cuiseaux, limitrophe de la Saône-et-Loire, a son petit village dans une cuve en tête du vallon de la rivière de Besançon qui descend vers Saint-Amour et le Solnon; hameau de Cuny au SE.

Balanod (360 Balanodiens, 493 ha dont 179 de bois), 4 km NE de Saint-Amour, limitrophe de la Saône-et-Loire, est juste au pied du Revermont dans la vallée du Bief de Besançon, au passage de la D1083, complétée à l’est par les hameaux du Molard et des Penats. Elle a une petite marbrerie, une fabrique de citernes et réservoirs (Bellevret, 25 sal.), un magasin Intermarché; transports BEA (65 sal.); bifurcation ferroviaire à l’ouest dans les bois. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999.

Les Trois-Châteaux (790 hab., 1 928 ha dont 640 de bois) est une commune nouvelle de 2016 réunissant trois commune anciennes, et étendue en 2019 par une nouvelle fusion. La mairie est à Nanc-lès-Saint-Amour (330 hab., 529 ha dont 173 de bois), 3 km SE de Saint-Amour juste au pied du relief; atelier de montage de moteurs électriques (Sotrafa, 30 sal.); elle est accompagnée du hameau de Villette au nord; le nom était seulement Nanc jusqu’en 1971. L’ Aubépin (160 hab., 567 ha dont 160 de bois) est sur le relief au nord, à 485 m. Chazelles (150 hab., 404 ha dont 196 de bois) est à 3 km SSO de Nanc, limitrophe de l’Ain et contient une partie du bois de Fougemagne, que traverse la voie ferrée. Saint-Jean-d’Étreux (160 hab., 429 ha dont 111 de bois), la dernière fusionnée, aussi limitrophe de l’Ain au sud; son village est sur une marche du rebord du Revermont à 430 m sous un relief montant à 577 m; église inscrite à clocher roman du 12e s. Au nord, le hameau de Cessia, au pied du relief tout près de Nanc, est une ancienne commune réunie en 1821.

Thoissia (37 hab., 389 ha), 10 km ESE de Saint-Amour, a son petit village sur le plateau à 462 m, au passage de la D3. Le relief s’élève à 585 m à l’ouest aux hauteurs de Sur la Mure, à 593 m à l’est sur la barre de la Boissière.

Val-d’Épy (350 hab., 2 535 ha dont 449 de bois), 16 km SE de Saint-Amour, est une commune nouvelle formée en 2016 par 4 communes, auxquelles s’est jointe une cinquième en 2018. Le chef-lieu est Val-d’Épy, elle-même fruit de trois fusions antérieures. Épy est un petit village à 377 m dominé au nord par le Mont d’Épy (484 m). La commune a absorbé en 1821 sa petite voisine Tarcia, juste à l’est, dont reste le hameau. En 1971, Épy fusionne avec Lanéria, 1,2 km au sud, sous le nom d’Épy-Lanéria. En 1973 Poisoux, 2,5 km au SO, les rejoint et l’ensemble prend le nom de Val-d’Épy. Poisoux avait été incendiée par les Allemands en juillet 1944 et reconstruite. Cette ancienne Val-d’Épy avait 140 hab. en 1999, 150 en 2020, sur 864 ha.

Nantey (65 hab., 650 ha) est à 3 km au nord d’Épy, à 405 m; dans un environnement boisé, avec pour annexe le hameau d’Écuria à l’ouest. Senaud (55 hab., 406 ha) est à 3 km NO d’Épy à 440 m. Florentia (23 hab., 318 ha) est 4 km au NE d’Épy. La dernière à adhérer a été La Balme-d’Épy (55 hab., 297 ha), 3 km à l’est d’Épy, à 424 m.