Portes Euréliennes d’Île-de-France

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communauté de communes d’Eure-et-Loir à l’est, associant 39 communes et 48 300 hab. sur 57 300 ha. Épernon (siège), Pierres, Nogent-le-Roi, Gallardon, Auneau-Bleury-Saint-Symphorien et Hanches ont plus de 2 000 hab. Le territoire est très allongé le long de la limite des Yvelines, et de forme contournée en raison des concurrences d’adhésions à la communauté d’agglomération de Chartres Métropole.

Saint-Martin-de-Nigelles (1 600 Nigelles, 1 231 ha) est 6 km à l’ouest d’Épernon, en aval.; elle n’avait encore que 350 hab. en 1968 et a gagné 430 hab. depuis 1999 (+37%). Le village est sur la rive gauche de la Drouette mais a été complété de plusieurs quartiers de pavillons à l’ouest (le Coudray, le Clos des Champs), au nord (le Bois d’Olivet), à l’est auprès du village (la Villeneuve) ou, bien au-delà (Ponceaux, Quencé) à la limite d’Hanches.

Saint-Lucien (260 Lucanois, 871 ha dont 116 de bois), 7 km NO d’Épernon, juste à la limite du département, est au bord de la Maltorne, affluent de l’Eure; hameaux de la Louvière au sud, de Chenicourt à la limite ouest.

Senantes (590 Senantais, 760 ha), 10 km NO d’Épernon, 5 km ENE de Nogent-le-Roi, a quatre noyaux d’habitat: le Coudray au nord; Senantes au centre-nord sur le cours de la Maltorne; Dancourt au centre-sud en amont sur la Maltorne; Chenicort à la pointe sud, partagé avec Saint-Lucien; +50 hab. depuis 1999.

Faverolles (880 Favrollais, 994 ha dont 239 de bois), 7 km au NE de Nogent-le-Roi sur la route de Paris (D983), à la limite des Yvelines, abrite l’usine principale de l’équipementier d’automobiles Fillon (130 sal.). La commune n’avait encore qu’un peu plus de 300 hab. entre 1950 et 1975; elle croît depuis et a gagné 100 hab. après 1999. Le village initial s’est étendu jusqu’à rejoindre à l’est le hameau du Mesnil Condy, limitrophe des Yvelines; bois du Thuilay au sud, sur le relief d’une butte.

Les Pinthières (180 hab., 401 ha) est à 10 km NNE de Nogent-le-Roi, juste au nord de Faverolles. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Son finage est limitrophe des Yvelines; château de la Ronce au NE.

Saint-Laurent-la-Gâtine (450 Saint-Laurentains, 695 ha), 8 km au nord de Nogent-le-Roi, n’a qu’un très petit village, largement dépassé par le hameau de l’Aumône au sud, et surtout celui de Boissy à l’ouest, où d’ailleurs sont l’école et la mairie; la commune a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Croisilles (450 Croisillois, 572 ha) est 7 km au NNO de Nogent-le-Roi. Le village s’étire sur deux rues, la principale vers le sud-est; croix monumentale du 16e s.; au sud, lotissement dans les bois. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Bréchamps (350 Bréchampais, 543 ha dont 208 de bois) est 4 km au nord de Nogent-le-Roi, dans la vallée encaissée de la Maltorne; pavillons au nord-ouest dans le prolongement de Mormoulins, grand bois de Ruffin sur le plateau au sud, où la limite communale atteint le cours de l’Eure; +40 hab. depuis 1999.

Chaudon (1 710 Chaudonnais, 1 134 ha dont 244 de bois) est à 4 km nord-ouest de Nogent-le-Roi, au bord de la vallée dans un paysage plutôt verdoyant et boisé, qui conserve le moulin de Mormoulins (18e s.) au confluent de l’Eure et de la Maltorte; Chaudon avait 740 hab. en 1962 et croît depuis; elle a gagné 280 hab. après 1999. L’habitat principal est dans la vallée de l’Eure; il se complète au nord, sur le plateau de rive droite, par les pavillons dispersés dans le Bois de Mormoulins, où est un centre de vacances de la ville de Saint-Ouen (100 places) et qui débordent sur les communes voisines de Croisilles et de Bréchamps. Le finage s’étend vers le sud, où il inclut le hameau de Vaubrun, partagé avec Nogent.

Coulombs (1 370 hab., 1 248 ha) est la banlieue de rive droite de Nogent-le-Roi juste au NE de la ville; restes d’une ancienne abbaye (11e-12e s.); pièces plastiques Howa Tramico (50 sal.), meubles Hurel (40 sal.). La commune n’avait que 600 hab. en 1968; sa population a augmenté de 80 hab. depuis 1999. L’habitat est au pied du coteau droit de l’Eure, prolongé au sud par le hameau des Chandelles entre coteau et étangs; le finage s’étend au nord et à l’est sur le plateau entre Eure et Maltorne.

Lormaye (670 Lormaisiens, 143 ha) est une minuscule commune qui touche à Nogent-le-Roi à l’est en bord d’Eure et accueille quelques entreprises. Elle a gagné 90 hab. depuis 1999. L’habitat se tient dans la plaine de l’Eure rive gauche, où il prolonge celui de Nogent; tour de l’ancienne église (15e s.), pont armorié du 18s.

Néron (670 Néronnais, 1 904 ha dont 312 de bois), 5 km au sud de Nogent-le-Roi, dans la petite vallée de la Vacheresse, a une église ancienne (12e et 14e s.) flanquée de sa ferme (16e-17e s.); hameau et bois de Feucherolles au SO, domaine de la Place au NO.

Villiers-le-Morhier (1 360 Villemoritins, 1 039 ha dont 231 de bois), 5 km au nord de Maintenon, est au débouché de la Drouette, qui conflue avec l’Eure au pied du village. Elle n’avait que 400 hab. en 1960 et continue de croître (+110 hab. depuis 1999). L’habitat se serre en deux files au pied du promontoire de confluence; il est relayé au sud, au pied du coteau droit de l’Eure, par le hameau la Malmaison, et au nord-est, sur le coteau de la Drouette exposé au sud, par les pavillons des Monts Rouges; plus loin au nord, en aval de la confluence au pied du coteau droit de l’Eure, par le quartier des Chandelles, partagé avec Coulombs. La plaine de l’Eure est presque entièrement en étangs.

Droue-sur-Drouette (1 300 Dorrisiens, 528 ha) juste au sud-est d’Épernon en amont, est née dans la vallée de la Drouette; l’habitat s’est étendu sur le coteau méridional et, plus récemment, au nord dans la vallée de la Guéville où passe la voie ferrée (le Hameau) et sur l’étroit plateau qui sépare les deux vallées (les Marmouzets). Au sud sur le plateau, quelques entreprises prolongent la zone d’activités d’Épernon: gardiennage Safety Security (55 sal.), serrurerie Pont (LGI, 20 sal.), entreposage Audas (30 sal.). Droue est devenue «sur-Drouette» en 1932; elle avait alors 220 hab., et guère plus en 1954; elle en a gagné 170 depuis 1999.

Écrosnes (870 Écrosniens, 2 327 ha), 5 km nord-est de Gallardon, est dans la vallée de l’Ocre, le long de laquelle s’étire son habitat, surtout sur le versant droit exposé au SE; hameau de Jonvilliers au NO sur le plateau. Le finage est également limitrophe des Yvelines et la commune a gagné 120 hab. depuis 1999.

Gas (810 Gassiens, 1 197 ha), 6 km au sud d’Épernon entre Voise et Drouette, à mi-chemin de Gallardon et de Maintenon. Le village s’est doublé de lotissements vers l’ouest; Gas n’avait que 250 hab. en 1970 et a encore gagné 160 hab. depuis 1999.

Yermenonville (600 Yermenonvillois, 504 ha) est à 5 km SE de Maintenon dans la vallée de l’Eure. Sa population augmente depuis 1962 (230 hab.) et a gagné 80 hab. après 1999. Le village se déploie sur la partie gauche de la vallée de la Voise et comprend au SE le hameau de Boigneville, qui a un château à douves. La limite orientale du finage suit la Rivière Morte au milieu de la vallée.

Mévoisins (640 Mévoisinois, 428 ha) est à 5 km au sud de Maintenon sur la rive droite de l’Eure, au pied du coteau que suit la voie ferrée. Le finage s’étend sur le plateau au sud-est. La commune n’avait que 250 hab. en 1931, 270 en 1968, et a crû jusqu’en 1999.

Saint-Piat (1 080 Saint-Piatais, 1 129 ha) est à 6 km au sud de Maintenon dans la vallée de l’Eure. Les restes d’une ancienne tuilerie Lambert sont protégés; menuiseries et clôtures métalliques Roy (120 sal.). La commune avait 580 hab. en 1954, mais sa croissance a cessé depuis 1990. Le village a pour annexe en aval, dans la vallée, le hameau de Changé, assorti d’un étang et d’un parc de loisirs au pied du gros hameau de Grogneul, avec château, qui est sur le rebord du plateau à l’ouest. Tout au nord, un promontoire en forme d’oppidum est nommé Camp de César; au-dessous dans la vallée, menhir (le But de Gargantua) et dolmen (le Berveau).

Soulaires (460 Soulairiens, 587 ha dont 92 de bois) est à10 km au sud de Maintenon sur le plateau. Le finage est limité à l’est par le vallon de la Jouvence, et a très peu de place à l’ouest dans la vallée de l’Eure où il se borne à l’encadrement d’anciens moulins sur l’Eure (Soulaires, Chartainvilliers, Breuil).

Bailleau-Armenonville (1 410 Baillarmois, 1 746 ha) est 3 km à l’ouest de Gallardon, avec une église classée du 17e s. et la métallerie Électroforge (35 sal., groupe Farinia), une meunerie Axiane (20 sal.). Cette commune résulte d’une fusion de 1972 entre Bailleau-sous-Gallardon et Armenonville-les-Gâtineaux, qui n’avait guère qu’une centaine d’habitants, Bailleau en ayant un peu plus de 600; la population de la nouvelle commune a augmenté ensuite (+210 hab. depuis 1999). Son territoire comprend au NE le faubourg de Pont-sous-Gallardon, avec une ancienne gare à vélorail, prolongé en fond de vallée vers l’aval par le hameau-rue de Baillolet. Bailleau-sous-Gallardon est sur le coteau de gauche de la Voise. Au sud-ouest du finage, hameau de Harleville et aérodrome (LFFL) conçu pour le vol à voile, avec deux pistes en herbe de 780 m et aéroclub. Armenonville est au nord, au pied du coteau droit de la Voise.

Ymeray (620 Ismériens, 685 ha), 2 km ESE de Gallardon, a son village au pied du coteau de gauche de la Voise, doté d’une église en partie du 13e s.; mais l’habitat s’est développé en deux autres files de part et d’autre de la Voise, doublée par le canal Louis XIV, et qui conflue avec la Rémarde à la limite nord de la commune. L’A11 traverse le sud du finage. Le plateau triangulaire entre Voise et Remarde porte le menhir classé de Chantecoq. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999.

Le Gué-de-Longroi (960 Longroisiens, 690 ha), 7 km NNO d’Auneau, a son village tout au nord du finage sur la N10, tant sur le relief que dans la vallée de la Voise. Il a pour annexes dans celle-ci, en amont, le hameau des Angles, qui longe le pied du coteau de gauche, et sur le plateau, au sud, le hameau d’Occonville. N10 et A11 Océane traversent le nord-ouest du finage. La population a augmenté de 230 hab. depuis 1999 (+32%). Le nom de la commune est redondant: Longroi a le sens de long gué (gaulois rito).

Levainville (400 hab., 555 ha dont 120 de bois), 5 km au nord d’Auneau, s’est accrue de 110 hab. depuis 1999 (+38%). Le petit village couronne un versant concave de méandre encaissé de la Voise, rive droite, et se complète au sud du hameau de Garnet, qui monte du val au plateau. La N10 fixe la limite nord de la commune.

Béville-le-Comte (1 690 hab., 2 012 ha dont 200 de bois), 5 km SO d’Auneau, a une zone d’activités où s’est établi le centre logistique CEPL (100 sal.) qui gère notamment la distribution des parfums Guerlain; traitement de déchets CDS (25 sal.); château de Baronville, du 19e s., aménagé pour les réceptions et doté d’un parc de 100 ha. Béville avait 760 hab. en 1962, contre 1 100 en 1886; le nombre d’habitants progresse depuis, augmentant de 330 hab. après 1999.

Aunay-sous-Auneau (1 510 Alnélois, 1 941 ha dont 243 de bois) est à 3 km SE de la ville, de l’autre côté de la LGV près de la source de l’Aunay; église classée, en partie du 12e s. Sa population a dépassé 1 100 hab. de 1875 à 1895, puis est descendue jusqu’à 750 hab. en 1968; elle augmente depuis, gagnant 160 hab. après 1999. Le finage est en bordure des Yvelines.

La Chapelle-d’Aunainville (290 hab., 750 ha) est à 7 km SE d’Auneau; Aunainville est le village principal, au sud, avec la mairie; le hameau de la Chapelle d’Aunainville est au nord, celui de Dillonvilliers tout à l’ouest.

Maisons (380 hab., 950 ha), 9 km SSE d’Auneau, a un seul village-rue; le vieux Chemin d’Ablis borne le finage au NE. La population a gagné 120 hab. depuis 1999 (+47%).

Morainville (24 Morainvillois, 382 ha), 9 km SSE d’Auneau, accueille au SE une petite centrale photovoltaïque.

Mondonville-Saint-Jean (90 hab., 544 ha), est à 11 km SE d’Auneau.

Léthuin (230 Lesthuniens, 718 ha), 15 km SE d’Auneau, est longée à l’est par le Chemin d’Ablis et accueille les deux éoliennes les plus septentrionales de son parc. Elle a gagné 70 hab. après 1999.

Vierville (130 Viervillois, 681 ha) est à 17 km SE d’Auneau et s’est accrue de 50 hab. depuis 1999; à l’ouest, elle est traversée par l’A10 et participe à la longue file d’éoliennes du Chemin d’Ablis (quatre hélices dans la commune).

Châtenay (240 hab., 1 017 ha), 17 km au SE d’Auneau, sur le passage de l’A10, accueille la métallerie Ripoche (30 sal.) et grandit aussi (170 hab. en 1999). Elle a quatre des éoliennes du Chemin d’Ablis à l’ouest.