Puisaye

contrée aux confins des départements de l’Yonne, de la Nièvre et du Loiret; ses habitants sont dits Poyaudins. La Puisaye est un espace rural d’assez forte personnalité, réputé plus vert que celui des pays de grande culture qui la bordent. Elle le doit à des sols plus humides, associés d’une part à l’argile à silex élaborée sur le soubassement du bas plateau des calcaires crétacés, d’autre part aux marnes de la dépression qu’il domine à l’est. Elle est traversée par le Loing et conserve des étangs dispersés dans un bocage lâche.

Un peu à l’écart des principaux courants de circulation, elle fut jadis un pays réputé pauvre, un domaine de chasse et de chemins creux, une contrée de grande propriété absentéiste à métairies et dont les communautés familiales se dispersaient en hameaux. Mais ses sols lourds, alors difficiles à cultiver, sont devenus de plus en plus productifs avec la mécanisation et son paysage s’est ouvert. En même temps, les Parisiens y ont multiplié les résidences secondaires en maintenant des îlots de verdure, et corrélativement les bourgades se sont découvert des possibilités artistiques et culturelles, et ont ranimé une ancienne tradition de poterie. Saint-Fargeau, Saint-Sauveur, Toucy, le lac du Bourdon en sont les points forts; un train touristique dit Transpoyaudin y circule en saison; le souvenir et l’œuvre de Colette (1873-1954), née à Saint-Sauveur-en-Puisaye et qui y passa son enfance, sont volontiers mis en avant.


Puisaye

contrée aux confins des départements de l’Yonne, de la Nièvre et du Loiret; ses habitants sont dits Poyaudins. La Puisaye est un espace rural d’assez forte personnalité, réputé plus vert que celui des pays de grande culture voisins. Elle le doit à des sols plus humides, associés d’une part à l’argile à silex élaborée sur le soubassement du bas plateau des calcaires crétacés, d’autre part aux marnes de la dépression qu’il domine à l’est. Elle est traversée par le Loing et conserve des étangs dispersés dans un bocage lâche.

Un peu à l’écart des principaux courants de circulation, elle fut jadis un pays réputé pauvre, un domaine de chasse et de chemins creux, une contrée de grande propriété absentéiste à métairies et dont les communautés familiales se dispersaient en hameaux. Mais ses sols lourds, alors difficiles à cultiver, sont devenus de plus en plus productifs avec la mécanisation et son paysage s’est ouvert. En même temps, les Parisiens y ont multiplié les résidences secondaires en maintenant des îlots de verdure; corrélativement les bourgades se sont découvert des possibilités artistiques et culturelles, et ont ranimé une ancienne tradition de poterie. Saint-Fargeau, Saint-Sauveur, Toucy, le lac du Bourdon en sont les points forts; un train touristique dit Transpoyaudin y circule en saison; le souvenir et l’œuvre de Colette (1873-1954), née à Saint-Sauveur-en-Puisaye et qui y passa son enfance, sont volontiers mis en avant.