Puisaye-Forterre (communauté de communes de)

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intercommunalité de l’Yonne associant 57communes (dont 6 dans la Nièvre) et 35 100 hab. sur 175 380 ha. Le siège est à Saint-Fargeau. Seules Charny-Orée-de-Puisaye et Toucy dépassent 2 000 hab.

Saint-Fargeau (1 610 Fargeaulais, 7 853 ha dont 3 471 de bois), limitrophe de la Nièvre, est un ancien chef-lieu de canton à 45 km OSO d’Auxerre dans la haute vallée du Loing, au croisement de la D965. C’est un centre de services, avec collège public et institut médico-éducatif; quelques ateliers dont un fabricant de remorques (Louault, 120 sal.) et une chaudronnerie Gourault (groupe Sirius, 55 sal.), constructions métalliques Noguès (70 sal.); supermarché Auchan (20 sal.); services à la personne Adequat (20 sal.); transports de voyageurs Ropars (25 sal.) et Taxibus (35 sal.).

La bourgade est caractéristique de l’évolution de la Puisaye comme espace de récréation des Parisiens et joue à fond sur le tourisme et les loisirs. Le grand château de briques des 15e et 17e s., à 4 grosses tours rondes, rendu célèbre par la Montpensier mais détruit en 1752, avec jardin et parc, a été rénové après 1979; il organise des spectacles historiques «son et lumière»; la ferme du château reçoit 20 000 visiteurs par an, attirés aussi par un musée des arts et traditions et un musée du cheval; un autre musée est consacré à la «reproduction du son». La bourgade a un plan d’eau de 7 ha avec deux îles; 4 km en amont (au SE), le grand lac-réservoir du Bourdon (189 ha), dans un vallon affluent du Loing, est équipé en base nautique. Le finage s’étend loin au nord, où il englobe le bois de Malcouronnes, plusieurs étangs et le village de Septfonds. Au sud dans les bois est apparu le lotissement résidentiel de Breuil Ambert.

Néanmoins, la population de la commune, qui dépassait 2 600 hab. vers 1900, continue à diminuer et a encore perdu 250 hab. depuis 1999. Une fusion ambitieuse avec les cinq communes voisines, en 1972, a échoué à donner à Saint-Fargeau la dimension même du canton: trois d’entre elles ont repris leur indépendance dès 1976, une autre encore en 1998; ne reste intégrée que Septfonds, cependant à 8 km au NNE du bourg au-delà des bois, qui a un oppidum.

Ronchères (100 hab., 1 133 ha dont 500 de bois), à 4 km NE de Saint-Fargeau, a un très petit village et quelques fermes entourés de bois, deux étangs; la D965 traverse le finage au nord.

Lavau (470 hab., 5 506 ha dont 2 818 de bois) à son village à 9 km au SO de Saint-Fargeau sur la D965. La commune est à la fois limitrophe de la Nièvre et du Loiret; elle accueille une maison de retraite ORPEA (40 sal.); nombreux petits étangs dans les bois.

Saint-Martin-des-Champs (290 hab., 3 422 ha dont 1 305 de bois), 4 km au NO de Saint-Fargeau au bord du Loing, a son village sur le versant gauche de la vallée du Loing, qui traverse tout le finage. Bois et étangs au NE et au SO, dont l’étang d’Écrinières au NE (16 ha).

Saint-Privé (540 hab., 4 141 ha dont 986 de bois), 8 km NO de Saint-Fargeau, a son village sur la rive gauche du Loing, pourvu d’un étang; tumulus de la Motte juste au SE du village; +40 hab. après 1999. Le finage s’allonge du SO au NE de part et d’autre, sur 12 km, atteignant la limite du Loiret au SO; quelques étangs. La rigole de Saint-Privé suit le versant sud du Loing jusqu’au canal de Briare.

Bléneau (1 310 Blénaviens, 3 941 ha dont 1 030 de bois),13 km NO de Saint-Fargeau sur la rive droite du Loing, est un ancien chef-lieu de canton à la limite du Loiret, 56 km OSO d’Auxerre et 30 km à l’est de Gien; collège public, «station verte de vacances» avec château des 16e et 17e s., jardins d’eau Pierre Boudeau; zone d’activités communautaire des Vallées sur la rive gauche du Loing, avec un atelier de pièces métalliques pour automobiles (Bléneau-Industrie, 35 sal.), traitement de surfaces Métal protection (25 sal.); blanchisserie Kalhyge (35 sal.), conditionnement à façon MC Phos Conseil (25 sal.), supermarché Auchan (20 sal.). Le finage a des bois et des étangs et envoie une pointe vers le NE entre Saint-Privé et Champcevais; étang des Blondeaux (31 ha) au sud, derrière un barrage de 400 m, avec rigole en direction du canal de Briare. La population de la commune avait dépassé 2 000 hab. dans la seconde moitié du 19e s., puis baissé jusqu’en 1962 (1 350 hab.), un peu augmenté ensuite (1 700 en 1982) et diminué à nouveau depuis (+180 hab. après 1999).

Rogny-les-Sept-Écluses (690 Rognycois, 3 259 ha dont 843 de bois), 21 km NO de Saint-Fargeau, est entourée sur trois côtés par la limite du Loiret. C’est le lieu où le canal de Briare sort de la vallée du Loing vers le sud, au prix d’un escalier d’écluses. Le village disperse ses maisons dans la vallée du Loing, sur ses versants et le long du canal et d’un ancien tracé abandonné au sud. Il s’est équipé d’une base de loisirs avec nautisme et camping. L’escalier de sept écluses proches successives toujours visité, a été contourné dès 1880 par un nouveau tracé qui en compte tout de même six, mais espacées sur 1 700 m. Le nom de la commune en a été prolongé, mais en 1978 seulement. Le village a quelques ateliers dont une chaudronnerie (Bourguignonne de Plomberie, 35 sal.), SBPI Environnement (éléments en plastique pour la construction, 20 sal.), articles métalliques Guillaumat (20 sal.). Au sud, l’Étang Neuf (16 ha, digue de 250 m) a été aménagé aussi pour le canal. La commune a 50 hab. de moins qu’en 1999.

Champcevrais (310 Champosylvestriens, 3 273 ha dont 812 de bois), 19 km NO de Saint-Fargeau, est à la limite du Loiret. Au nord-est, château de Châtres (17e s.), avec un parc et des étangs; maison de retraite au château de Bouron, au NO du village; blanchisserie André (SNBA, 25 sal.). La population a baissé de 40 hab. depuis 1999.

Villeneuve-les-Genêts (280 Villeneuviens, 2 469 ha dont 698 de bois), 12 km au nord de Saint-Fargeau, est au bord de l’Agréau, sous-affluent de l’Ouanne par le Branlin.

Champignelles (1 040 Champignellois, 5 329 ha dont 1 012 de bois), 18 km au nord de Saint-Fargeau, atteint la limite du Loiret au NO. Le village est sur l’Agréau, avec un collège public et, au sud, une antenne du lycée agricole de Venoy et de l’École nationale vétérinaire d’Alfort; il a eu une verrerie. À l’est, au-delà du cours du Branlin, la commune a annexé celle de Louesme en 1972, avec 130 hab. (80 en 2020). L’ensemble a 190 hab. de moins qu’en 1999.

Tannerre-en-Puisaye (290 Tannerrois, 2 893 ha dont 825 de bois), 13 km NNE de Saint-Fargeau au bord du Branlin, a un village pour enfants; anciennes ferrières, Bois des Fosses Carrées à l’est; écomusée aux Angins tout au nord. En-Puisaye a été ajouté en 1899.

Villiers-Saint-Benoît (490 Villerois, 3 404 ha dont 1 937 de bois), 24 km NNE de Saint-Fargeau, est «village de caractère» dans la vallée de l’Ouanne, à 9 km en aval de Toucy, qui a gagné 50 hab. après 1999; musée d’art et d’histoire régional de la Puisaye, train touristique estival de Villiers à Saint-Sauveur-en-Puisaye par Toucy (27 km). Le finage a une extension vers le sud-ouest, et s’est agrandi à l’est en 1972 en intégrant La Villotte (90 hab.) et, par là, une part de la forêt domaniale de Merry.

Dracy (220 Dracycois, 2 186 ha dont 1 053 de bois) est à 5 km au NO de Toucy sur l’Ouanne, avec une gare du train touristique. À Heurtebise au NO se visite le jardin privé de Masbrouk; ancien château de la Bruyère dans les bois au sud-ouest du village.

Mézilles (550 Mézillois, 5 242 ha dont 2 243 de bois) à 11 km NE de Saint-Fargeau dans la vallée du Branlin, au croisement de la route de Toucy (D965); «village de caractère», avec maisons à pans de bois du 16e s. et vieux pont en dos d’âne, et une grande foire annuelle à la brocante. L’habitat est largement dispersé.

Saint-Sauveur-en-Puisaye (900 San-Salvatoriens, 3 089 ha dont 1 339 de bois), 11 km ESE de Saint-Fargeau, est un ancien chef-lieu de canton, 40 km au SO de la préfecture dans la haute vallée du Loing, dont le cours borne le finage au sud. Base d’une contrée touristique, la bourgade a conservé une curieuse tour Sarrazine de section ovale, qui abrite un musée consacré à Colette (1873-1954), native et familière des lieux; collège public, magasin Atac (30 sal.); train touristique vers Toucy et Villiers-Saint-Benoît en été. Elle est entourée de bois et d’étangs. En-Puisaye a été ajouté en 1961 seulement. La population a décliné depuis les 1 900 hab. de 1896; -60 hab. après 1999.

Moutiers-en-Puisaye (290 hab., 3 142 ha dont 1 032 de bois), 9 km ESE de Saint-Fargeau et 2 km au sud-ouest de Saint-Sauveur près du Loing, n’a qu’un minuscule village, avec une église de prieuré des 12e-15e s. à fresques, atelier-musée de la Poterie de la Bâtisse. Le finage contient le grand étang de Moutiers (36 ha) qui barre la vallée du Loing; granulats Solargil (20 sal.). Au SO, partie amont de l’étang du Bourdon avec base de loisirs Daniel Bailly. La mention en-Puisaye est de 1993.

Treigny-Perreuse-Sainte-Colombe (1 010 hab., 6 746 hab. dont 1 552 de bois) est une commune nouvelle formée par une fusion de 2019. Treigny (750 hab., 4 694 ha dont 1 340 de bois), 18 km SE de Saint-Fargeau, limitrophe de la Nièvre, avait déjà en 1972 intégré ses voisines orientales Perreuse et Sainte-Colombe-sur-Loing, sans changer de nom; mais Sainte-Colombe avait repris son indépendance dès 1976, laissant Treigny augmentée seulement de Perreuse. Sainte-Colombe a refusionné en 2019, mais en obtenant que le nom de la commune nouvelle comprenne ceux des trois constituantes.

Treigny est à la source de la Vrille, qui descend vers la Loire. Elle a une grande église gothique du 15e s. et une maison de retraite ORPEA (20 sal.). À l’orée de la forêt à l’ouest du village, se campe le château de Ratilly (13e s.), à 6 tours, donjon et douves, restauré au 19e s., où ont été établis un atelier de poterie de grès et un centre d’art vivant (16 000 visiteurs/an).

En forêt tout à l’ouest a été délimité le parc naturel de Boutissaint, parc de vision de 400 ha qui organise chaque été une «fête de la nature et des animaux sauvages». De nombreux petits hameaux se dispersent, les plus peuplés étant le Chêneau au nord du bourg, les Fragnes tout au sud. Au nord-ouest s’active un curieux chantier de construction à l’ancienne, très médiatisé, d’un château d’allure féodale (Guédelon, 90 000 visites/an, 55 sal.), au bord de la D965 dans les bois au NO de la commune et près de l’étang de Guédelon (6 ha).

Perreuse (60 hab., 576 ha), 4 km ESE de Treigny, est un petit village en hauteur au-dessus d’une des sources de la Vrille et donc dans le bassin de la Loire. 

Sainte-Colombe-sur-Loing (200 hab., 1 474 ha dont 212 de bois) espace ses maisons sur une colline dominant la haute vallée du Loing, dont la source est 1 800 m au sud, à la limite du finage, qui appartient donc au bassin de la Seine alors que le reste de la commune nouvelle est dans celui de la Loire. Au nord, l’habitat se complète de petits hameaux.

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Sainpuits (330 Sanépuisiens, 2 284 ha dont 261 de bois), 26 km SE de Saint-Fargeau, a un petit village et plusieurs hameaux. À l’est, le finage est borné par une voie romaine près du hameau des Barres (château); au sud, il est limitrophe de la Nièvre.

Étais-le-Sauvin (660 Étaisiens, 4 479 ha dont 868 de bois), 29 km SE de Saint-Fargeau, est limitrophe de la Nièvre et a quelques services et commerces, une maison de retraite (40 sal.), une voie ferrée vers Clamecy (ancienne ligne Cosne-Migennes, désaffectée d’Étais à Cosne) où circulent encore quelques trains de marchandises et produits agricoles. Le finage contient plusieurs hameaux, dont les principaux sont Chevigny à l’ouest, Vellery au nord, la Sauvin au NE. La limite NO du finage, rectiligne, est fixée par une voie romaine. La commune était Étais simplement avant 1894; la Sauvin était le nom de son ancien fief, qu’elle portait parfois avant 1789, associé à Étais. La population avait atteint 1 800 hab. en 1891, mais n’a cessé de diminuer depuis (+50 hab. après 1999).

Sougères-en-Puisaye (320 Sougérois, 2 650 ha dont 530 de bois), 24 km ESE de Saint-Fargeau, est au nord d’Étais, traversée par la voie romaine; hameaux de Chauminet au sud, Pesselière au centre, Fougilet au nord; en-Puisaye a été ajouté au nom en 1955.

Lainsecq (340 Lainsecquois, 2 500 ha dont 240 de bois), 21 km ESE de Saint-Fargeau, a son finage borné à l’est par la voie romaine; plusieurs petits hameaux, dont ceux de la Breuille au SO.

Thury (450 Thurycois, 2 322 ha dont 212 de bois) est à 20 km ESE de Saint-Fargeau; quelques hameaux épars dont Grangette et Colangette au NE, la Forêt au NO (sans forêt); lotissement résidentiel du Bois de Thury au pied d’une croupe boisée à l’est.

Saints-en-Puisaye (570 Saintons, 2 771 ha dont 308 de bois), 16 km ESE de Saint-Fargeau, 6 km à l’est de Saint-Sauveur sur la D85 rectiligne, est dans un vallon affluent du Branlin, lequel borne le finage à l’ouest; plusieurs hameaux; au nord-ouest, musée-exposition de la vie rurale au moulin (à eau) de Vanneau. Le nom était seulement Saints jusqu’en 2012.

Lain (190 Lainois, 1 018 ha) est 24 km à l’est de Saint-Fargeau, 9 km SO d’Ouanne. La voie romaine traverse le finage au SE.

Sementron (110 hab.,1 170 ha), 23 km à l’est de Saint-Fargeau, est à la tête d’un vallon descendant vers Fontenoy et passant au SO par le hameau de Coulon qui est sur le D85. La limite SE du finage suit la voie romaine vers Auxerre.

Fontenoy (300 Putifontains, 1 590 ha dont 263 de bois), 21 km ENE de Saint-Fargeau, a établi dans un manoir du 17e s. (le Tremblay) un centre régional d’art contemporain avec musée de l’art naïf et artothèque; conditionnement à façon AMH Labo (30 sal.), en fait sur le territoire de Levis. La commune fut à Solmet, au SE, le lieu d’une bataille où Charles le Chauve battit son frère Lothaire en 841, ce qui provoqua le partage en deux de la Bourgogne au traité de Verdun (843); un obélisque sur la D3 et un musée rappellent l’événement. Le finage contient de petits hameaux; il est traversé au nord par le train touristique de Saint-Sauveur à Toucy et Charny.

Levis (230 Lévisois, 1 208 ha dont 140 de bois), 22 km ENE de Saint-Fargeau, a un petit village accompagné de quelques hameaux, dont le Sablon au sud. La vallée de Fontenoy borne le finage à l’ouest; l’entreprise AMH est à la limite.

Lalande (140 Lalandais, 1 013 h dont 240 de bois), 26 km ENE de Saint-Fargeau, est traversée par la vallée de Fontenoy, où circule le train touristique (gare). Le petit village est sur une basse colline à l’est, flanqué au sud d’un château en brique et pierre des 16e-17e avec parc; forêt du Sauvage à l’ouest.

Fontaines (480 hab., 2 518 ha dont 530 de bois), 20 km NE de Saint-Fargeau, 6 km SSO de Toucy a son petit village sur une croupe, et quelques hameaux. Le finage atteint à l’est la vallée de Fontenay et partage au SE la forêt du Sauvage avec Lalande; la D965 rectiligne traverse au nord; +40 hab. depuis 1999.

Parly (830 Parlycois, 2 077ha dont 772 de bois) 6 km au NE de Toucy, a son village au pied de la côte du Turonien, avec une église classée du 12e s. La commune a plusieurs hameaux, dont les deux Arran au sud-est. La D965 traverse le finage au sud dans la plaine. Le plateau au NO est couvert par le bois du Mont Chaumont, qui prolonge la forêt de Merry Vaux. Le Tholon a sa source à l’extrême SE du finage. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+21%).

Beauvoir (400 hab., 672 ha dont 132 de bois), 10 km NE de Toucy, a un petit finage contourné, accidenté par les reliefs d’avant-buttes de la côte du Toarcien et traversé par le Tholon. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Égleny (460 Égléniens, 802 ha),13 km au NE de Toucy, est traversée par le Tholon. Le village est à l’ouest de la vallée, complété par les hameaux de Chaumont au sud, Colmiers au SE et surtout Chauchoine à l’est; quelques reliefs du Turonien émergent à l’ouest et au nord (Tureau Rignard, 218 m). La commune abrite une tonnellerie Eaglenest (25 sal.) et une maison de retraite Les Forges (30sal.); elle a gagné 50 hab. après 1999.

Pourrain (1 440 Pulveriniens, 2 384 ha dont 779 de bois), 30 km NE de Saint-Fargeau à 15 km d’Auxerre, est sur la D965. La commune, traversée à l’ouest par le Tholon, a au centre du finage le relief accusé d’une longue butte du Toarcien. Elle a été un site d’exploitation d’ocres jusque dans les années 1930 et a commencé à recevoir des lotissements pour Auxerrois; hameau de Nantou au nord. Au Grand Moulin des Michauts, au SO, un Hollandais a établi un musée de la guerre 1939-1945, avec une collection de blindés. La population s’est accrue de 110 hab. depuis 1999; elle était de l’ordre de 900 hab. entre 1920 et 1975.

Diges (1 180 Digeois, 3 584 ha dont 814 de bois), 8 km à l’est de Toucy, au sud de Pourrain, est une grande commune dont le petit village est au pied de la côte du Toarcien, assorti d’une collection de hameaux et de lotissements dont les principaux sont Volvent au SE et Sauilly à l’ouest (ancienne ocrerie); église fortifiée à tours rondes héritée de l’abbaye de Saint-Germain; +100 hab. depuis 1999.

Moulins-sur-Ouanne (300 hab., 1 019 ha dont 142 de bois), 5 km SE de Toucy, est sur le versant droit de l’Ouanne, que suit la D950.

Leugny (350 hab., 1 334 ha dont 274 de bois), 9 km SE de Toucy, a son village dans la vallée de l’Ouanne; jardins de la Borde à l’ouest, bois des Brandons au NE.

Ouanne (620 Ouannais, 3 820 ha dont 195 de bois), 30 km ENE de Saint-Fargeau 26 km SO d’Auxerre, est au fond de la vallée de l’Ouanne au confluent d’un vallon qui vient du hameau d’Usselot à l’est, où le relief du plateau jurassique monte à 354 m, justifiant le nom d’Usselot (racine celte uxel, hauteur). Sur ces reliefs, Ouanne a reçu dix des quatorze éoliennes Vestas du parc de la Forterre (28MW, au groupe Allianz). La source de l’Ouanne est tout au sud de la commune. À l’ouest, au creux d’un vallon affluent de l’Ouanne, Chastenay (120 hab.) est une ancienne commune absorbée en 1972 en même temps que Merry-Sec, qui a repris son indépendance dès 1979. Ouanne a 50 hab. de moins qu’en 1999.

Coulangeron (220 Coulangeronnais, 852 ha), 32 km ENE de Saint-Fargeau, 4 km au NE d’Ouanne, a son petit village dans un vallon qui descend vers le ru de Baulches tout au NE de la commune; au nord dans un autre vallon, hameau et château de Chéry (inscrit, détruit en 1792 et reconstruit en 1828). La commune a gagné 50 hab. après 1999.

Merry-Sec (180 Merillons, 1 417 ha), 5 km à l’est d’Ouanne, a les quatre autres éoliennes du parc de la Forterre. La N151 traverse le finage à l’est dans un vallon. La commune a fusionné avec Ouanne de 1972 à 1979.

Mouffy (130 hab, 489 ha), juste à l’est de Merry-Sec, 19 km SSO d’Auxerre, est aux têtes du vallon du ru de Genotte qui descend vers l’Yonne.

Migé (430 Migéens, 1 462 ha dont 263 de bois), 16 km au sud d’Auxerre, a son village dans un vallon profond qui descend vers l’Yonne par le ru de Genotte. Le finage s’étend à l’ouest sur le plateau jurassique, où court la N151, ornée du Moulin Dautin, moulin du 18e s. restauré avec musée. Le parc éolien de Migé-Escamps (7 Sanvion, 10,05MW, au groupe allemand ABO-Wind) est dans l’axe du moulin; cinq des sept hélices sont à Migé. Plus à l’ouest le plateau est creusé par les vallons de tête du ru de Baulches, où se niche le hameau de Prénereau. La commune a gagné 60 hab. après 1999.

Val-de-Mercy (400 Galiechois, 1 346 ha dont 503 de bois), 18 km SSE d’Auxerre, a son village dans la vallée du ru de Genette.

Charentenay (300 Charentenaysiens, 1 464 ha dont 481 de bois), 21 km au sud d’Auxerre, est dans la vallée du ru de Genette entre Mouffy et Val-de-Mercy. Le finage monte à 340 m au SO.

Fontenay-sous-Fouronnes (73 Fontaniens, 1 234 ha dont 533 de bois), 26 km SSE d’Auxerre, est dans un vallon sur la D950, 4 km au NO de Mailly-le-Château.

Fouronnes (170 Fouronnais, 1 779 ha dont 709 de bois), 29 km au sud d’Auxerre, 6 km à l’est de Courson, est sur le plateau jurassique au passage de la D950; hameau d’Anus au SO.

Courson-les-Carrières (960 hab. 3 416 ha dont 1 470 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 24 km au sud d’Auxerre, sur la N151; collège public, restes d’un château féodal, gouffre; verre plat Trempver (40 sal.). Le sud du finage est dans la forêt de Frétoy. Courson (qui n’est «les Carrières» que depuis 1878) avait 1 600 hab. vers 1850 et seulement 700 en 1975. Elle a gagné 160 hab. après 1999.

Les Hauts-de-Forterre (520 hab., 3 307 ha dont 387 de bois) est une commune nouvelle née d’une fusion en 2017. Taingy (270 hab., 2 081 ha dont 172 de bois), 8 km à l’ouest de Courson, 30 km à l’est de Saint-Fargeau, a exploité des carrières souterraines qui ont servi à de nombreux monuments de Paris, dont l’hôtel de ville; un atelier de taille et d’initiation à la taille y est maintenu. Le finage comprend les hameaux de Vassy et Richebourg à l’ouest, Jeuilly au nord-est, Aubigny au sud-est où sont les carrières. Taingy a eu plus de 1 000 hab. au 19e siècle, 520 en 1950; la population est stable depuis 1999. Molesmes (180 hab., 950 ha dont 201 de bois) est 5 km à l’est de Taingy, avec le gros hameau de Champoux entre les deux et le bois des Mesles au sud. Fontenailles (68 hab., 276 ha) s’y ajoute au NE, traversée par la D950 et comportant au SO, près de Molesmes, le hameau et le moulin du Suchois.

Druyes-les-Belles-Fontaines (280 Drogiens, 3 948 ha dont 1 896 de bois), 33 km ESE de Saint-Fargeau, 34 km SSO d’Auxerre et19 km NO de Clamecy, est classé «village de caractère», connu pour les ruines de son puissant château du 12e et 14e s., une porte de l’ancienne enceinte et son église romane; «les Belles-Fontaines» a été ajouté au nom en 1925. Le village est perché au-dessus de la Rivière de Druyes, qui naît dans la commune à l’ouest rejoint l’Yonne au SE à Surgy (Nièvre); mais l’habitat s’est développé en contrebas (mairie) et sur le versant doux de rive droite au sud, sur la D104. Le finage est très boisé au nord; il dessine une pointe vers le sud, atteignant ainsi la limite de la Nièvre.

Andryes (410 Androgiens, 2 979 dont 1 291 de bois), 7 km SE de Druyes,12 km NNO de Clamecy, a son village dans la vallée de la Rivière de Druyes à la limite du département; camping. Le finage comporte au nord sur le plateau le hameau de Fontenailles, au sud ceux de Villesavoie, Villeprenoy et Ferrières. Il est borné au sud et à l’est par la limite de la Nièvre; +40 hab. depuis 1999.

Six communes sont dans le département de la Nièvre au sud-ouest.

Saint-Amand-en-Puisaye (1 280 Amandinois, 4 151 ha dont 1 834 de bois), 13 km au sud de Saint-Fargeau, est un ancien chef-lieu de canton de la Nièvre dans l’arrondissement de Cosne-Cours-sur-Loire, 23 km au NE de Cosne. La bourgade est dans la vallée de la Vrille et traversée par la D957. Elle est surtout connue pour ses poteries de grès, qu’elle produisit en quantité du 16e au 19e s. Elle est classée de ce fait parmi les «villes et métiers d’art», avec quelques artisans, une association de potiers et un centre national d’initiation à la poterie, un musée du grès; château renaissance des années 1530 et grands bois au nord du village, à la limite de l’Yonne; collège public; l’étang de la Forge (15 ha) est juste au sud-ouest dans un vallon affluent de la Vrille. La commune a eu 2 500 hab. au 19e siècle et sa population a diminué jusqu’en 1975, avant de se stabiliser. La mention en-Puisaye est de 1893.

Arquian (590 Arquinois, 3 356 ha dont 687 de bois) est 7 km à l’ouest de Saint-Amand sur la rive droite de la Vrille et la D957. Elle est limitrophe de l’Yonne au nord.

Saint-Vérain (350 Saint-Vérinois, 2 469 ha dont 694 de bois), restes de remparts et quelques toponymes importés de Terre Sainte au retour des Croisades, comme Jéricho, Jérusalem, Nazareth; la commune avait plus de 1 000 hab. dans le dernier quart du 19e s., mais a cessé de décroître, gagnant même 50 hab. de 1999 à 2004, soit 15 %.

Bitry (310 Bitryats, 1 747 ha dont 235 de bois) est 5 km au sud de Saint-Amand.

Dampierre-sous-Bouhy (480 Dampierrois, 2 690 ha dont 196 de bois), 6 km au SE de Saint-Amand, est dans le vallon de la Malaise, affluent de la Vrille, qu’emprunte la D975; sur la colline au nord hameau de Dominon. D’autres petits hameaux se dispersent, dont la Valotte au sud, le Rognon à l’ouest; au nord, l’étang de l’Angelier a une petite base de loisir, près de la limite de l’Yonne et d’un hameau de même nom. Sur la colline au SE du village, le long de la D975, le parc éolien compte cinq turbines Enercon (11,5 MW) de la société Intervent (Mulhouse), dont deux à Bouhy.

Bouhy (470 Bouhytats, 3 637 ha dont 416 de bois), plus étendue mais non plus peuplée, est à 3 km au SE de Dampierre, au sommet de la côte de Puisaye qui monte à 350 m; toutes deux ont des églises classées, la première du 16e s. en gothique flamboyant, la seconde bien plus ancienne (12e s.). Plusieurs hameaux sont à l’est dans la plaine au pied de la côte, dont Vauvrille et les Marlots; Cosme, au nord du village, est juste au pied de la côte.


Puisaye-Forterre

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communauté de communes de l’Yonne, dont sont membres six communes de la Nièvre.

Saint-Amand-en-Puisaye (1 280 Amandinois, 4 151 ha dont 1 834 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Nièvre, 23 km au NE de Cosne. La bourgade est dans la vallée de la Vrille et traversée par la D957. Elle est surtout connue pour ses poteries de grès, qu’elle produisit en quantité du 16e au 19e siècle. Elle est classée de ce fait parmi les «villes et métiers d’art», avec quelques artisans, une association de potiers et un centre national d’initiation à la poterie, un musée du grès; château renaissance des années 1530 et grands bois au nord du village, à la limite de l’Yonne; collège public; Parqueterie du Beau Soleil (35 sal.). L’étang de la Forge (15 ha) est juste au sud-ouest dans un vallon affluent de la Vrille. La commune a eu 2 500 hab. au 19e siècle et sa population a diminué jusqu’en 1975, avant de se stabiliser; elle a reperdu 140 hab. après 1999. La mention en-Puisaye est de 1893.

Arquian (590 Arquinois, 3 356 ha dont 687 de bois) est 7 km à l’ouest de Saint-Amand sur la rive droite de la Vrille et la D957. Elle est limitrophe de l’Yonne au nord et a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Vérain (350 Saint-Vérinois, 2 469 ha dont 694 de bois), a des restes de remparts et quelques toponymes importés de Terre Sainte au retour des Croisades, comme Jéricho, Jérusalem, Nazareth. La population avait plus de 1 000 hab. dans le dernier quart du 19e s., mais a cessé de décroître.

Bitry (310 Bitryats, 1747 ha dont 235 de bois) est 5 km au sud de Saint-Amand et bordée au sud et à l’ouest par la Maloise, affluent de la Vrille; plusieurs petits hameaux se dispersent dans les basses collines.

Dampierre-sous-Bouhy (480 Dampierrois, 2 690 ha dont 196 de bois), 6 km au SE de Saint-Amand, est dans le vallon de la Malaise, autre affluent de la Vrille distinct de la Maloise qui est plus à l’ouest, qu’emprunte la D975; sur la colline au nord, hameau de Dominon. D’autres petits hameaux s’éparpillent, dont la Valotte au sud, le Rognon à l’ouest; au nord, l’étang de l’Angelier a une petite base de loisir, près de la limite de l’Yonne. Sur la colline au SE du village, le long de la D975, un parc éolien compte cinq turbines Enercon (11,5 MW) de la société Intervent (Mulhouse), dont deux à Bouhy.

Bouhy (470 Bouhytats, 3 637 ha dont 416 de bois), plus étendue mais non plus peuplée, est à 3 km au SE de Dampierre, au sommet de la côte de Puisaye qui monte à 350 m; toutes deux ont des églises classées, la première du 16e s. en gothique flamboyant, la seconde bien plus ancienne (12e s.). Plusieurs hameaux sont à l’est dans la plaine au pied de la côte, dont Vauvrille et les Marlots; Cosme, au nord du village, est juste au pied de la côte.