Pyrénées-Cerdagne (communauté de communes des)

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groupement intercommunal associant 19 communes (8 700 hab.) sur 44 100 ha et dont le siège est à Saillagouse. Aucune commune n’a plus de 2 000 hab.

Saillagouse (1 130 Saillagousains, 1 135 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Orientales, 49 km OSO de Prades, en Cerdagne, sur la N116. Le village, à 1 300 m, domine la haute vallée du Sègre et a une gare du Train jaune. Le finage comprend les hameaux de Védrignans (Vedrinyans), un peu plus haut au sud, et Ro, plus bas à l’ouest; il est de forme assez contournée, atteint au NE la rivière d’Eyne, au SO la rivière d’Err et l’enclave de Llivia, et envoie une queue sur le versant nord du Puigmal où il n’atteint que le pic de Segalera où il s’arrête en pointe à 2 160 m.

Saillagouse viendrait du saule (par salico) et fut un village de potiers; c’est aujourd’hui un village de services bien équipé, doté d’hébergements touristiques diversifiés, d’un centre de pneumologie pour enfants, d’un centre d’interprétation archéologique, d’un musée du jambon et de la charcuterie. La commune avait fusionné avec Llo de 1974 à 1984; elle avait un peu plus de 500 hab. de 1870 à 1960, et a crû ensuite, mais inégalement; elle vient de gagner 290 hab. depuis 1999 (+35%). Plus de la moitié de ses logements, soit 570, sont des résidences secondaires, ce qui est déjà beaucoup pour une bourgade sans station touristique; elle a aussi un hôtel (40 chambres) et trois campings; négoce de matériaux M+ (20 sal.); La Poste (25 sal.).

Llô (Llo en catalan, 170 Llotois, 2 844 ha dont 672 de bois) se prononce yo et se perche à 1 600 m au-dessus de Saillagouse, à 2 km ESE à la sortie des gorges du Sègre. En amont, la commune occupe toute la haute vallée du Sègre jusqu’aux pics de Fenestrelles (2 827 m) et de Sègre (2 795 m) à la frontière d’Espagne; église romane, restes de château, sources d’eau chaude avec établissement thermal; une via ferrata a été équipée pour l’escalade à Sant Feliu; un petit hôtel, 110 résidences secondaires sur 180 logements, colonies de vacances.

Err (700 Errois, 2 592 ha dont 2 000 de bois) est à 2,5 km au sud de Saillagouse, à 1 350 m au débouché de la vallée d’Err, que son finage occupe en entier et où a été aménagée la station de ski d’Err-Puigmal (25 pistes, 10 remontées mécaniques) sur l’ombrée (versant gauche) de la vallée, desservie jusqu’au bout par la D89. Le Puigmal (2 910 m) trône au fond, sur la frontière; gare du Train jaune au village, bains chauds et clinique (22 lits). La commune a gagné 120 hab. depuis 1999; elle a 4 campings (390 places) et 400 résidences secondaires sur 700 logements.

Sainte-Léocadie (130 Léocadiens, 888 ha dont 124 de bois), à l’ouest d’Err, à un habitat dispersé entre les Cases d’Amunt à l’est (1 383 m) et les Prats d’Avall au NO (1 270 m), la mairie étant entre les deux, avec un écomusée cerdan à la ferme Cal Mateu. La N116 traverse le territoire, qui ne s’élève que peu au sud sur le relief, atteignant toutefois en pointe le Puig d’Estaques (2 060 m). On y trouve gare, aérodrome (code LFYS) tout au nord avec aéroclub et centre d’entraînement militaire au vol en montagne, une piste de 800 m gazonnée; et une vigne que l’on dit la plus haute d’Europe (1 340 m); table d’orientation à 1 681 m. Au nord, la commune est limitrophe de l’enclave de Llivia. La commune a 50 habitants de moins qu’en 1999, et 430 résidences secondaires pour 50 principales.

Nahuja (80 Nahujans, 560 ha, à 1 350 m), 7 km SO de Saillagouse, ne dispose que d’un petit finage mais réussit à avoir un peu de plaine, allant au nord jusqu’à la D116, et un peu de montagne, culminant à 1 884 m au Pla des Llosers.

Osséja (1 380 Osséjans, 1 713 ha dont 1 293 de bois), 9 km au SO de Saillagouse et 3 km au SE de Bourg-Madame, à 1 250 m, a bien plus d’ampleur et son finage atteint presque la crête frontalière au sud, à 2 205 m. C’est depuis longtemps une station de cure, qui fut marquée par l’ouverture du sanatorium en 1925; elle a cinq établissements de soins (enfants, pneumologie, postcure, convalescence, rééducation) dont la Solane (110 sal.), Soleil Cerdan (65 sal.), Sensevia (50 sal.), Clinea (50 sal.), institut médico-éducatif, qui occupent 400 personnes et offrent plus de 80 lits médicaux; maçonneries Py (25 sal.) et Soler (20 sal.), centre d’aide par le travail le Parc (35 sal.). Osséja a une gare du Train Jaune, plan d’eau avec base de loisirs; aplec de sardanes, concours international des chiens de berger, expositions de gravures rupestres. La commune a 170 hab. de moins qu’en 1999 mais en raison des changements de définition de la population comptée à part, passée de 290 à 17 hab.; la population dite municipale a augmenté de 70 hab.; un camping; 860 résidences secondaires (57% des logements).

Valcebollère (Vallcebollera, 44 Valcebollérencs, 2 603 ha dont 785 de bois), 5 km en amont d’Osséja à 1 500 m, est le seul village engagé dans la montagne, dans la vallée de la Llavanera, profonde et boisée, dominée par la Coma Morera et, plus haut, le pic de Dorria (2 539 m). Elle offre un musée de l’agriculture cerdane; plusieurs routes forestières donnent accès au Pla des Salines, sur la crête frontalière; un hôtel, 50 résidences secondaires sur 70 logements.

Palau-de-Cerdagne (420 Palausans, 1 150 ha dont 393 de bois), à 1 270 m, a un village jointif d’Osséja; mais la commune s’étire loin tout au long de la frontière espagnole, jusqu’à la Coma Morera (2 205 m), où elle déborde même un peu de la crête principale. Les comtes de Cerdagne y eurent au 10e s. un palais d’été, d’où le nom (palau = palais); école d’équitation, un camping, 250 résidences secondaires (55% des logements).

Bourg-Madame (1 320 Guinguettois, 785 ha), est à10 km OSO de Saillagouse au bord du Sègre et sur la N116 et à l’extrémité de la N20. Frontalière, elle fait face à Puigcerdà en Espagne, et l’urbanisation les a rapprochées; au NE, elle est limitrophe de Llivia. La bourgade est à 1 130 m d’altitude au confluent du Sègre et du Carol, qui dévale du Carlit. Elle n’était à l’origine qu’une auberge d’Hix et son nom catalan est la Guingueta d’Hix, depuis 1693, ce qui explique le gentilé. Elle doit son appellation actuelle au retour du duc d’Angoulême, gendre de Louis XVI, en 1815. Elle n’avait que 350 hab. à la fin du 19e siècle, 500 en 1954; elle a connu une assez forte croissance jusqu’en 1980, puis la population s’est un peu tassée; elle a repris 50 hab. depuis 1999. Elle a deux hôtels, deux campings (150 places), un bon tiers de résidences secondaires (415 sur 1 130).

La commune est limitée au nord par la route neutre et le territoire de Llivia. Elle a formé avec Puigcerdà en 2005 une communauté de communes transfrontalière originale (Consorcio Bourg-Madame-Puigcerda, organisme de droit espagnol), et avec Osséja une «station verte de vacances», dotée de deux campings et une gare du Train jaune. Elle compte un collège public, un lycée professionnel agricole privé, un centre de pneumologie pour enfants (35 sal.), un supermarché Carrefour (45 sal.); Transports Cerdans (40 sal.). Son territoire comprend plusieurs hameaux. Hix, juste à l’est et en continuité d’habitat, est le site originel du peuplement local et une ancienne résidence seigneuriale, avec une belle église romane ornée d’un riche retable; son nom évoquerait des peupliers. Un autre est Caldègue (Càldegues en catalan, les eaux chaudes), qui fut commune jusqu’à la fusion de 1973. Le finage se limite à la haute plaine, où il ne dépasse pas 1 231 m.

Ur (370 Urois, 679 ha), 11 km à l’ouest de Saillagouse à 1 200 m, au confluent du Carol et de l’Angoustrine, sur la N20, se cantonne aussi aux basses pentes, où le finage atteint au nord 1 492 m. La commune a retrouvé sa population de la fin du 19e siècle, gagnant 60 hab. depuis 1999. L’église a une abside triple; maison de convalescence, deux campings (120 places), 160 résidences secondaires sur 300 logements.

Enveitg (Enveig, 670 Enveigtois, 3 052 ha), 14 km à l’ouest de Saillagouse, 2 km à l’ouest d’Ur, à 1 230 m, est également frontalière; mais son finage va très loin au nord jusqu’à la crête SO du Carlit où il atteint le roc del Pounchut (Punxó, 2 581 m), qui domine un paysage de landes et de tourbières, dont les Molieres de Maura au NE. Le village est dans la haute plaine cerdane au pied des reliefs, à 1 240 m, traversé par le canal de Puigcerdà et la N20. Il se complète juste à l’ouest de la Cité, un quartier au plan géométrique lié à la gare, où passe aussi le Train jaune; centre d’aide par le travail, plusieurs colonies de vacances, un camping (120 places), 440 résidences secondaires sur 810 logements.

Plus au nord à 1 475 m sont les petits hameaux jumeaux de Bangoli et Feners, avec un dolmen, sur la faille bordière du massif du Carlit. Le nom de la commune se dit à peu près Ennevaïtch. La population communale a fluctué entre 380 et 730 hab. depuis un siècle et demi, sans tendance nette, en partie au gré des chantiers; elle a gagné 40 hab. depuis 1999.

Latour-de-Carol (430 Carolans, 1 263 ha dont 190 de bois), 15 km à l’ouest de Saillagouse, 9 km au NO de Bourg-Madame, à 1 250 m, partage avec Enveitg la gare terminus du Train jaune, qui assure aussi l’interconnexion entre le réseau espagnol et le réseau français à écartements différents et devait user de trois électrifications distinctes sur les lignes vers Toulouse, Perpignan et Barcelone. La commune, frontalière, se cantonne aux bas versants de la vallée du Carol depuis l’abandon des finages de Porta et Porté: elle a eu 1 500 hab. dans les années 1820, 630 en 1876 et sa population est à peu près stabilisée depuis 1950. Des villages de vacances sont au hameau d’Yraval (Iravals) juste au sud du village, où se trouve une chapelle à mobilier très riche; maçonnerie Rénovbat (25 sal.). Le relief culmine à 2 084 m au Serrat del Freser; où passe le sentier du Tour du Carlit. La commune a un hôtel, un camping, 280 résidences secondaires sur 540 logements.

Porta (120 Portais, 6 519 ha dont 975 de bois), est à 18 km NO de Bourg-Madame. Le petit village est à 1 511 m dans un petit bassin de la vallée du Carol, au bord de la N20 et de la voie ferrée; la gare est un peu plus au nord, à la limite de Porté et à la sortie du tunnel. Dans la vallée du Carol au sud, hameau de Cortvasill et ruines du château de Carol (Querol), dont le nom évoque le rocher (quer). Le finage, détaché de Latour-de-Carol en 1837, s’étale largement en montagne le long des frontières de l’Espagne et de l’Andorre et au débouché des tunnels routier et ferroviaire du Puymorens dans le défilé de la Faou. Il englobe à l’ouest la vallée du Campcardos («champ de pierres»), enrichie de petits lacs sous le Puig Pedros («pierreux», 2 905 m) et le Camp Couloumer (2 860 m) à la frontière espagnole, et le pic Nègre d’Envalira (2 825 m) à la frontière andorrane. En outre, il déborde au NO sur les pelouses du haut bassin de l’Ariège, le long de la frontière andorrane, dans le cirque de Font Nègre; elle y inclut le site frontalier du Pas de la Casa. Une nouvelle station de sports d’hiver nommé la Porte des Neiges y a été équipée sur 1 000 ha, avec 4 000 lits, sous l’égide du promoteur espagnol Sacresa. La commune a eu 400 hab. en 1876; elle compte 150 résidences secondaires sur 220 logements; base d’autoroutes ASF (25 sal.).

Porté-Puymorens (110 Portéens, 4 942 ha dont 1 118 de bois) est à 3 km au-dessus de Porta, à 1 610 m, au débouché du col de Puymorens sur la vallée du Carol. La commune a été détachée de Porta en 1860, elle-même sortie de Latour-de-Carol en 1837; elle avait atteint 450 hab. en 1911. Elle contient les deux versants du col de Puymorens. On y voit les ruines d’el Castell, l’ancien château seigneurial, au sud. Une station de ski (17 pistes, 13 remontées mécaniques) a été installée au SO du col. La commune a un camping (60 places), un centre Ufolep, 323 résidences secondaires sur 386 logements (84%); elle a perdu 401 hab. depuis 1999. Son territoire s’étire d’ouest en est sur 14 km, depuis les abords des Pics de Font Nègre (2 788 m) jusqu’au pic de Col Rouge (2 835 m) sous le Carlit. Vers l’est, une petite route donne accès aux deux petits lacs de cirque d’el Passet (1 695 m) et de Font Vive (1 897 m) sous le Puig de Font Vive (2 673 m). Au nord-ouest, une partie du finage donne sur le bassin-versant de l’Ariège; il reste des traces des anciennes mines de fer de Pimorent au nord du Pic de la Mine (2 684 m). Le reste est tributaire du Carol, et compte une forêt communale d’ombrée et de petits lacs. En revanche, le Carlit et le haut bassin du Carol, avec le lac de Lanoux, appartiennent à la commune d’Angoustrine.

Les autres communes sont au sud-est du Carlit, dans la mouvance de Font-Romeu plus que de Saillagouse.

Dorres (170 Dorrois, 2 477 ha dont 283 de bois) se tient à 1 450 m, 10 km au nord de Bourg-Madame 15 km ONO de Saillagouse. Son finage monte jusqu’au pic du Col Rouge (2 835 m) et compte en altitude de nombreux petits lacs et surtout des tourbières. Le nom, préroman (Etorras à l’origine), aurait pu évoquer des sources. La chapelle romane de Belloc (Bell-Iloc), issue d’un monastère, se tient au-dessus du village (panorama sur la Cerdagne); musée des tailleurs de pierre, sources chaudes (sulfurées à 42 °C) et bains «romains» avec piscines ouvertes. La commune a perdu 50 hab. depuis 1999; elle a un hôtel, et 140 résidences secondaires sur 240 logements.

Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes (700 Angoustrinois, 8 787 ha mais sans bois), 15 km ONO de Saillagouse (5 km à vol d’oiseau par-dessus l’enclave espagnole de Llivia), 11 km à l’ouest de Font-Romeu, 9 km au NNE de Bourg-Madame, est issue d’une fusion de 1973. Trois petits villages juxtaposés proches se partagent le débouché de la vallée glaciaire d’Angoustrine (catalan Angostrina, le mot évoque une vallée étroite) à l’abri des énormes moraines qui en sont issues: Villeneuve-des-Escaldes (Vilanova de les Escaldes) le plus bas, Les Escaldes et Angoustrine au-dessus, qui conserve une ancienne église romane. Les eaux sulfurées chaudes ont donné le nom des Escaldes; mais l’établissement thermal a été converti en centre de cure et réadaptation (190 sal.). La commune a un hôtel, un camping (90 places), une moitié de résidences secondaires; elle a gagné 90 hab. depuis 1999.

Son territoire a peu de plaine et s’étend vers le nord sur 15 km en ligne droite, englobant à la fois le sommet du Carlit (2 921 m), le haut bassin du Carol avec le grand étang de barrage de Lanoux, celui de la Têt avec la moitié du lac de barrage des Bouillouses, et les multiples lacs du cirque glaciaire à l’est du Carlit, que draine l’Aygue vers l’Angoustrine et le Sègre. Le Lanoux, à 2 213 m, s’étend sur 198 ha derrière un barrage-voûte de 45 m de haut construit en 1960, et stocke 70 Mm3. Le lac des Bouillouses, à 2 016 m, a été mis en eau en 1910 et occupe 148 ha derrière un barrage de 25 m de haut; il ne retient que 17,5 Mm3. L’étang des Dougnes, un peu à l’ouest des Bouillouses, offre la particularité de posséder deux exutoires, l’un vers le bassin de la Têt, l’autre vers celui du Sègre. La limite nord de la commune passe par les pics Pédrous (2 842 m), de Lanoux (2 660 m) et de la Coumette d’Espagne (2 763 m), qui jalonnent la limite départementale au-dessus du haut bassin de l’Ariège.

Targassonne (180 Targassonnais, 780 ha) 3 km à l’ouest de Font-Romeu, est un autre village du balcon du Carlit, à 1 600 m. Sa notoriété vient de son spectaculaire chaos de boules granitiques, aussi réputé que ceux du Sidobre ou du Huelgoat, qui toutefois est en grande partie sur le territoire d’Angoustrine. L’ancienne centrale solaire expérimentale de Thémis (1976-1986) à 1 650 m, au hameau de Vilatte (Mas de Vilalta), devait fournir de l’électricité au réseau; mais elle n’était pas rentable; remplacée par le site d’Odeillo, elle a été réaménagée en «théâtre multimédia» image et son. Le finage de Targassonne est restreint, mais monte toutefois à 2 138 m au Pic dels Moros; observatoire, site de vol libre. La commune a un hôtel, un camping et 140 résidences secondaires sur 220 logements.

Égat (Èguet, 460 Égatois, 447 ha dont 110 de bois) est un peu à l’est, à 1 800 m, sous la forêt de Font-Romeu, à 12 km de Saillagouse. Il y reste une vieille tour d’un château du 13e s. La commune a un camping, et 190 résidences secondaires sur 430 logements, et 40 hab. de moins qu’en 1999.

Estavar (480 Estavarois, 924 ha dont 120 de bois), 5 km ONO de Saillagouse à 1 300 m, est la moins «montagnarde» mais monte tout de même à 1 661 m au nord, au-dessous d’Égat. Son finage comporte plusieurs hameaux, dont Bajande à l’est, ancienne commune rattachée en 1822, au sud. Le centre est très proche de Llivia, près du confluent de l’Angoustrine et du Sègre; un festival vidéo est organisé avec Llivia; église à fresques; maçonnerie Cer Mat (25 sal.). La population, tombée à 110 hab. en 1962, a augmenté depuis mais lentement (+60 hab. après 1999). Estavar a trois campings et 660 résidences secondaires sur 900 logements.