Pyrénées Haut-Garonnaises

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communauté de communes au sud de la Haute-Garonne, associant 77 communes et 15 600 hab. sur 63 100 ha. Le siège est à Gourdan-Polignan à la limite nord. Seule Bagnères-de-Luchon a plus de 2 000 hab.

Gourdan-Polignan (1 400 Gourdan-Polignanais, 526 ha) 15 km OSO de Saint-Gaudens juste au sud de Montréjeau, est formée par deux villages à la confluence de la Garonne et de la Neste, face à Montréjeau du côté droit de la Garonne, dans la boucle que dessine le fleuve à sa sortie du massif pyrénéen. Elle se distingue par la présence d’un lycée technologique et professionnel de 1 000 élèves et centre de formation d’apprentis, avec centre d’hébergement et de loisirs.

La commune a une gare sur la voie de Toulouse à Tarbes et une bifurcation ferroviaire vers Luchon, un supermarché U (70 sal.), SNCF (20 sal.); grotte préhistorique de l’Éléphant, château renaissance de Gourdan. Le nom était seulement Gourdan jusqu’en 1901; en 1893, Gourdan avait cédé le territoire de Seilhan. La commune a eu plus de 1700 hab. en 1881; descendue à 1 000 en 1911, elle en avait retrouvé 1 660 en 1975 avant de se dépeupler à nouveau, puis de se stabiliser. Elle a 180 hab. de moins qu’en 1999 mais en raison de la révision des comptés à part; la «population municipale» est restée stable autour de 1 200 hab.

Huos (510 Huosais, 409 ha) est juste à l’est de Gourdan-Polignan sur la rive droite de la Garonne. Le finage est traversé au nord par la voie ferrée, au sud par la D8 et l’A645, et a une petite part du versant pyrénéen au sud, montant à 700 m au Cap de la Bousigue.

Pointis-de-Rivière (860 Pointins, 658 ha), 11 km à l’ouest de Saint-Gaudens, a son village sur la rive droite de la Garonne. Au NO, un méandre du fleuve est recoupé par un canal de 800 m; un autre, plus long (canal de Camon), s’ouvre au NE du village. Au sud, le finage ne dépasse pas le milieu de la Plaine de Rivière. La commune abrite deux maisons de retraite (60 et 50 sal.) et a gagné 50 hab. depuis 1999.

Martres-de-Rivière (380 Martrois, 359 ha), 9 km OSO de Saint-Gaudens, est au sud de la Plaine de Rivière, au passage de la voie ferrée et de la D8, mais son petit finage mord à peine sur le relief. Elle a gagné 70 hab. depuis 1999.

Ardiège (370 Ardiégeois, 376 ha), 10 km OSO de Saint-Gaudens au sud de Martres, est au débouché d’un vallon du front pyrénéen, et son finage est plus engagé sur le relief au sud, où il atteint 682 m au Cap de la Picote; +40 hab. depuis 1999.

Cier-de-Rivière (290 Ciérais, 926 ha dont 524 de bois), 11 km OSO de Saint-Gaudens, est juste au SO d’Ardiège au débouché d’un autre vallon, et entouré de hauteurs boisées restant un peu au-dessous de 700 m.

Seilhan (210 Seilhanais, 468 ha dont 156 de bois), 3 km au sud de Gourdan-Polignan, est dans un site marqué par d’anciens passages de la Garonne à sa sortie des Pyrénées et de la grosse moraine de Labroquère. La Garonne borde le finage à l’ouest. Au NE, la voie ferrée vers Luchon et la N125 ont trouvé un autre passage, plus large; l’A645 et la D8 y rejoignent la N125, suscitant une petite zone d’activités au site de Bazert, partagée avec Gourdan-Polignan. Le relief monte à 631 m juste au nord du petit village, au Picon Garros.

Labroquère (350 Labroquerois, 437 ha), 5 km au sud de Gourdan-Polignan sur la rive droite de la Garonne, a gagné 80 hab. depuis 1999. Le village s’abrite derrière un énorme vallum morainique qui marque l’avancée extrême des glaciers quaternaires, juste devant Saint-Bertrand, ferme ainsi la plaine de Barbazan et a provoqué des diffluences de la Garonne. Le village est un peu au-dessus et au nord de la rive droite de la Garonne, au passage des voies de circulation.

Valcabrère (150 Valcabrérois, 150 ha), 6 km au sud de Gourdan-Polignan, sur la rive gauche élevée de la Garonne en amont du vallum de Labroquère, s’orne un peu au sud d’une grande église romane au milieu des champs (Saint-Just), qui a remployé des pierres d’édifices gallo-romains et qui abrite des sarcophages.

Saint-Bertrand-de-Comminges (250 Commingeois, 1 117 ha dont 647 de bois), 18 km SO de Saint-Gaudens, est perchée sur une butte qui domine la petite plaine de la Garonne formée derrière le vallum morainique terminal, rive gauche. Quoique petit village, Saint-Bertrand est un haut lieu de l’archéologie et de l’histoire de l’art, et une ancienne capitale du Comminges. Fondée par Pompée en 72 avant notre ère, elle fut la Lyon des Convènes, Lugdunum Convenarum, comme Saint-Lizier fut celle des Consorans. Elle conserve les traces d’une ville basse antique de bonne taille: les fouilles ont permis de dégager dans la plaine un forum avec marché, un théâtre, deux ensembles de thermes du 2e siècle de notre ère, ainsi que les restes d’une basilique chrétienne du 5e.

L’habitat s’est réfugié ensuite sur une butte et la cité a reçu précocement un évêché, restauré par Bertrand de L’Isle à la fin du 11e siècle. Sur la butte se rassemblent les témoignages d’une ville médiévale d’un certain poids, qui a pris le nom de son ancien évêque au moment de sa canonisation (1218); on y visite la porte Majou (la principale), la cathédrale gothique édifiée sur les restes d’une église romane du 12e s., et flanquée d’un cloître roman, restauré au 19e s. Un festival international de musique se tient chaque été à la cathédrale. Saint-Bertrand a eu 900 hab. en 1841; le nombre des habitants est stable depuis 1999. La mention «de Comminges» n’est officielle que depuis 1958.

Barbazan (480 Barbazanais, 605 ha dont 280 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne dans l’arrondissement de Saint-Gaudens, 15 km au SO de la ville. Le village est sur le côté droit de la vallée de la Garonne, élargie en une petite plaine. C’est une station thermale, rehaussée par un casino (20 sal., groupe Vikings) d’activité modérée; un petit lac au nord, fronton. Le finage atteint au SE le Pic des Quettes (886 m); petit hameau de Burs sur un replat au nord, à 600 m. La population n’a jamais dépassé 560 hab., a un peu diminué de 1962 à 1990, mais a repris 90 hab. depuis 1999. Une partie de la petite plaine, avec Loures-Barousse et Izaourt, est dans les Hautes-Pyrénées.

Luscan (59 Luscanois, 333 ha), 3 km au sud de Barbazan, égrène quelques maisons au pied du versant droit de la Garonne; 941 m au Caube à l’est.

Sauveterre-de-Comminges (650 Sauveterrois, 3 052 ha dont 1 805 de bois), 11 km SO de Saint-Gaudens, occupe à l’est de Barbazan une plaine d’origine karstique, morcelée par des buttes boisées qui portent une forêt domaniale, et peuplée de hameaux. Celui de Bruncan contient la mairie, au pied d’une butte centrale qui porte le hameau du Barry. Loô est un hameau au NE, Ilhan à l’est, Bagen au centre, Gesset au sud, Boucou au SO. Le point culminant est au SO le Plamajou (1 041 m), au nom paradoxal (le grand plan). Le nom de Sauveterre a été complété en 1936; la commune a eu 2 400 hab. dans les années 1840; la population diminue encore (-90 hab. depuis 1999).

Payssous (90 Payssoussiens, 408 ha dont 160 de bois), 10 km SSO de Saint-Gaudens, est à l’est de Sauveterre dans la même plaine, drainée par le Rioussec vers le Job. Le Pain de Sucre atteint 803 m au SE.

Malvezie (120 Malveziens, 852 ha dont 553 de bois), 15 km SSO de Saint-Gaudens, est dans un autre petit bassin intramontagnard à la tête du Rioussec (ici transcrit par l’IGN l’Arrieu Sec), à 521 m. Le relief monte à 905 m au Mail de la Guille Laie, près du gouffre de Rede. Elle fait partie, avec les suivantes, de l’ancien petit pays des Frontignes.

Génos (74 Génosais, 347 ha dont 188 de bois), 17 km SSO de Saint-Gaudens, partage avec Malvezie le même petit bassin, à 537 m; son finage atteint 925 m à l’ouest au Pic de Suberpeyre.

Saint-Pé-d’Ardet (150 Saint-Péens, 347 ha dont 187 de bois, à 600 m), 20 km SSO de Saint-Gaudens, à 584 m, est dans un autre microbassin au sud de Génos, avec laquelle elle communique par le Pas du Bouchet (613 m), sur la D9, où sont trois grottes et deux sites d’escalade. La D618 (route des Cols) traverse la commune au sud et sort à l’est par le col des Ares (799 m) avant d’atteindre Cazaunous, puis Le Portet-d’Aspet. Saint-Pé, qui a eu jusqu’à 680 hab. en 1831, s’agrémente d’un petit lac d’origine glaciaire et de grottes; son église a d’intéressantes peintures murales; camping. Le relief monte au sud à 1014 m au Juan Malaut.

Lourde (90 Lourdais, 124 ha), 21 km SO de Saint-Gaudens, est une très petite commune à l’ouest de Saint-Pé, à 589 m.

Mont-de-Galié (43 Montais, 242 ha), 23 km SO de Saint-Gaudens, est un hameau de montagne à 711 m, au-dessus de la vallée de la Garonne, relié à Galié (1 200 m à vol d’oiseau) par une route en lacets de 6 km.

Un élargissement de la vallée de la Garonne forme une petite plaine intramontagnarde entre Barousse et Frontignes, permettant une circulation transversale. Elle est partagée entre neuf petits villages, dont trois, côté ouest, appartiennent aux Hautes-Pyrénées.

Galié (90 Galiérois, 286 ha dont 176 de bois), 22 km de Saint-Gaudens et 26 km de Luchon, est juste au pied du versant droit de la Garonne; le relief monte à 931 m au NE. Juste en aval mais rive gauche, Betren est dans les Hautes-Pyrénées, la limite départementale atteignant la rive gauche de la Garonne en traversant sa plaine.

Bagiry (110 Bagiriens, 278 ha dont 164 de bois), 24 km, de Saint-Gaudens, 24 km au nord de Luchon et 8 km au sud de Barbazan, est au pied du versant gauche de la Garonne, qui relève de la forêt domaniale des Frontignes; l’altitude monte à 1 018 m au Sommet de Gert. Juste au sud dans la vallée de la Garonne, Siradan et Saléchan sont des communes des Hautes-Pyrénées.

Ore (110 Orois, 286 ha), 8 km SSE de Barbazan, 20 km NNE de Luchon, est au pied du versant droit de la Garonne, abaissé ici par l’ouverture vers Saint-Pé et le col des Ares.

Frontignan-de-Comminges (78 Frontignacois, 253 ha dont 155 de bois), 9 km SSE de Barbazan, 23 km NNE de Luchon, à 460 m, est tout près d’Ore, juste au SE, dans le même site, sur la D618 (Route des Cols). Son finage monte en pointe sur le relief vers le SE, dans le forêt de Casse Port, atteignant 1 649 m au pic de Cresp, un peu au NO du pic du Gar.

Antichan-de-Frontignes (130 Antichanais, 427 ha dont 276 de bois) est juste au-dessus de Frontignan à 596 m de la Garonne, et voisine de Saint-Pé-d’Ardet. Son finage ne descend pas dans la vallée de la Garonne, mais atteint aussi au SE le pic de Cresp. Son nom, comme celui de Frontignan, vient du petit pays des Frontignes; la mention a été ajoutée à Antichan en 1921.

Fronsac (220 Fronsacais, 415 ha dont 220 de bois), 21 km NNE de Luchon, 7 km NO de Saint-Béat, au pied du versant droit de la Garonne, sur la D618 à 468 m, est dominé par les ruines du château féodal des comtes du Comminges, seigneurs des Frontignes dont le nom vient de Fronsac. La N125 longe la rive droite de la Garonne, qui fixe la limite occidentale de la commune. À l’est, le finage monte en pointe au pic de Cresp et au pic Saillant (1 766 m).

Esténos (190 Esténossiens, 341 ha dont 276 de bois), 20 km au nord de Luchon, est dans la petite plaine de rive gauche de la Garonne, où elle aligne ses maisons le long de la N125. Le finage monte vers l’ouest, dans la forêt domaniale du Hourmigué, jusqu’au sommet du Cos de Coudous (1 503 m).

Chaum (190 Chaumois, 570 ha dont 349 de bois), 18 km NNE de Luchon, 5 km NO de Saint-Béat, est au pied du versant droit de la Garonne; dans la plaine passent la voie ferrée, la D125 et la D618 en partie confondues; transports Fernandez (20 sal.). La Garonne et la Pique confluent à l’angle SO du finage. À l’est, le relief monte jusqu’au pic Saillant (1 766 m).

Au sud, le finage de Chaum participe à la petite plaine en ombilic ouverte à la confluence Garonne-Pique, partagée entre cinq communes.

Cierp-Gaud (750 Cierpois, 1 390 ha dont 528 de bois), 15 km NE de Luchon, 5 km à l’ouest de Saint-Béat des deux côtés de la Pique sur la route de Luchon, est la commune la plus peuplée depuis la fusion de 1972 entre Cierp (580 hab.) sur la rive gauche de la Pique et Gaud (370 hab.) entre Pique et Garonne; une zone d’activités, Intermarché (25 sal.), parc de jeux, transports Fernandez (30 sal.). Une agréable route file en corniche vers le sud sur le versant qui domine la Pique, à travers plusieurs petits villages. Le finage monte à l’ouest dans la forêt domaniale du Hourmigué, jusqu’à1 686 m au Cap de Pouy de Hourmigué. Un parc de loisirs est proposé au NE de la commune à Rouzié, avec rochers d’escalade. Au sud-est, l’ancien territoire de Gaud envoie une longue queue qui atteint le Cap des Tissures (1 500 m) sur la crête entre Pique et Garonne, puis s’étire sur le versant gauche du Val de Bourt jusqu’au Pic de Maupas (1 894 m), incluant le site de l’ancienne mine d’Arrous. Cierp avait en outre absorbé en 1973 la petite commune de Signac, au sud, qui a repris son indépendance en 1983. Cierp-Gaud a perdu 140 hab. depuis 1999.

Marignac (490 hab., 1 295 ha dont 932 de bois), 4 km à l’ouest de Saint-Béat à 510 m, a une tour à signaux et une église romane des 11e-12e s., et une gare qui avait contribué à l’apparition de l’usine électrométallurgique du groupe Pechiney; elle occupait 250 personnes et était la seule en Europe à produire du magnésium; elle a été fermée en 2004, la firme alléguant la concurrence des importations de Chine. Le finage a une carrière au confluent de la Pique et de la Garonne. Il s’étend loin au sud, dans le grand Val de Bourt, équipé de trois cabanes et d’une petite route forestière qui atteint 989 m. Cette vallée se termine au sud par le beau cirque glaciaire de Burat, avec cabane et tout petit lac à 1 695 m, dominé par le pic de Burat (2 154 m), à 800 m de la frontière.

Saint-Béat-Lez (410 hab., 997 ha dont 446 de bois) est une commune nouvelle, formée en 2019 par la réunion de Saint-Béat et Lez. Saint-Béat (350 Saint-Béatais, 737 ha dont 359 de bois) est un ancien chef-lieu de canton 34 km au sud de Saint-Gaudens, 19 km NE de Luchon, à 495 m. Le village, d’abord nommé Pas du Loup, est dans le défilé d’un verrou glaciaire scié par la Garonne et il est dominé par la butte conique du Cap de Mont (1 257 m); on y a exploité activement du marbre. La commune offre un collège public, une base de loisirs au petit lac de Saint-Géry dans la plaine de rive gauche en aval, un parcours d’aventure «Robin des Bois», des centres et villages de vacances; carrière des Onyx et Marbres Granulés (50 sal.). Elle honore la maison natale du maréchal Galliéni (1849-1916), fils d’immigré italien. Vers le sud, le finage contient le vallon d’un Rieu Sec et monte dans la forêt de Saint-Béat, atteignant en pointe effilée le Pic de Palanquère (1 858 m). La population avait atteint 1 400 hab. en 1836 et n’a guère cessé de diminuer depuis. Lez (60 Léziens, 260 ha), 1 km au SE de Saint-Béat, a son village au pied du versant droit de la Garonne, au débouché d’un vallon qui mène à Boutx. Il conserve une tour à signaux.

Eup (130 Eupois, 222 ha) est à l’angle NE de la petite plaine Pique-Garonne juste au nord de Saint-Béat, à 540 m, avec des restes d’une belle église ancienne; son petit finage ne monte pas très haut, atteignant toutefois le Cap de Mont à l’est.

Bezins-Garraux (42 Bézinois-Garraussois, 771 ha dont 491 de bois) tient la montagne au-delà d’Eup. Le village de Garraux est à 684 m juste au-dessus d’Eup, celui de Bezins un peu plus à l’est à 720 m; château et ancienne église sous la haute silhouette du pic du Gar, qui monte à 1 785 m. Au NE, une longue pointe du finage traverse sur 3 km tout le haut bassin du Job et atteint les Rochers de Carbes (1 790 m) à la limite du finage de Sengouagnet.

Au sud et à l’est de Saint-Béat s’étend tout un ensemble montagnard.

Boutx (250 Boutxois, 4 728 ha dont 2 609 de bois), 3 km à l’est de Saint-Béat à 680 m d’altitude, commande la route du col de Mente (1 349 m), qui donne accès au bassin du Ger. La station de ski de Mourtis, très appréciée des Toulousains, a été aménagée au-dessus du col, sur l’ombrée de la montagne de la Seube, que dominent le Tuc de l’Étang (1 816 m) et le Pic d’Escales (1 816 m aussi); elle compte 22 pistes de ski alpin avec 10 remontées mécaniques, et 45 km de pistes de ski nordique. La commune inclut au SO le site du hameau d’Argut-Dessus, où furent exploitées plusieurs mines. À l’est, au-delà du col de Mente, elle contient une part de la haute vallée du Ger où sont les hameaux de Ger de Boutx (870 m) et de Coulédoux (880 m, mairie annexe) desservis par la D44. Une petite route atteint le Portillon, à l’est, à 1 103 m. Une autre remonte le Ger, atteignant au sud à Arrails la limite de la commune de Melles. La commune de Boutx atteint la frontière d’Espagne entre Pale Petite au sud (1 576 m) et Pale Pouch au nord (1 459 m), montant à 1 669 m au Puech entre les deux; col de Piéjeau à 1 433 m (sentier). Son territoire s’est en effet agrandi en 1974 en intégrant les petites communes d’Argut-Dessus et de Coulédoux (43 et 35 hab. en 2019), mais n’est alors passé que de 250 à 300 hab., contre 970 vers 1850. L’ensemble s’étend sur 11 km O-E à vol d’oiseau. Boutx a deux hôtels, 480 résidences secondaires, contre 170 principales.

Arlos (100 Arlosiens, 941 ha dont 572 de bois) a son village à 4 km SSE de Saint-Béat sur la rive gauche de la Garonne à 520 m, au passage de la N125. Le finage atteint au sud la crête frontière au pic d’Estagnous (2 055 m) et culmine au pic de Burat (2 154 m); le GR 10 le traverse.

Argut-Dessous (26 Argutois, 270 ha), 6 km SSE de Saint-Béat, n’a qu’un petit finage sur le versant droit de la Garonne, avec un microvillage à 691 m, doublé juste au nord par Argut-Vieille. Le finage culmine au NE à1 106 m au Tuc des Mouches.

Fos (240 Fosois, 1 817 ha dont 927 de bois), 9 km au SE de Saint-Béat, à 543 m, est sur la rive droite de la Garonne à 545 m. La commune est frontalière sur 11 km, entre le Pic de Sacaube au SO (1 777 m) et le Cap de la Pique à l’est (2 034). Entre les deux s’ouvre le passage emprunté par la N125, par où entre la Garonne au Pont du Roi après avoir passé en Espagne les gorges de Bausen, qui verrouillent le val d’Aran. Entre la frontière et le village, passé l’ombilic et le barrage du plan d’Arem, la Garonne franchit une barre de relief, que garde l’ancienne tour à signaux de Melles. La commune a eu plus de 1 700 hab. en 1851 et n’a cessé de se dépeupler depuis.

Melles (90 Mellois, 4 532 ha dont 2 000 de bois), 11 km SE de Saint-Béat est à la tête d’une vaste commune qui atteint la frontière à l’est de Fos, entre le Cap de la Pique et le pic de Crabère (2 529 m), à la limite de l’Ariège. Le finage englobe au sud le bassin du Maudan, qu’une route remonte jusqu’à Labach (987 m), et au NE, le haut bassin du Ger; le Cap de Gauch (2 148 m) est à la jonction, et à la limite de l’Ariège. Le col d’Artigascou (1 348 m) fait communiquer les deux bassins par une petite route forestière. Le village est à 721 m sur la soulane du Maudan, à 2 km du Coude du Sériail, où la Garonne et la N125 obliquent vers l’ouest et où est la tour à signaux.

La vallée de la Pique est divisée en une vingtaine de communes.

Signac (46 Signacais, 351 ha dont 320 de bois), 7 km OSO de Saint-Béat, 14 km au NNE de Luchon, rétablie en 1983 en dépit de sa taille, perche son village sur un replat du versant gauche de la Pique à 614 m. Son finage atteint au NO de Pouey de Hermigué (1 686 m).

Binos (43 Binosois, 196 ha), 13 km NNE de Luchon, se perche à 775 m sur le versant gauche de la Pique mais son finage n’atteint pas la rivière; il monte à 1 620 m au Sommet de l’Ouérou à l’ouest.

Bachos (39 Bachossois, 267 ha dont 160 de bois), 12 km NNE de Luchon, est au-dessous de Binos à 663 m, et occupe le bas du versant jusqu’à la rivière, que longent la voie ferrée et la D125.

Burgalays (130 Burgalaysiens, 505 ha dont 274 de bois), 12 km NNE de Luchon, est sur le versant d’en face à 655 m; en contrebas, le hameau de Lalne est sur un replat. Le finage atteint au sud-est le Mail de la Pique à 1 764 m.

Guran (45 Guranais, 528 ha), 11 km NNE de Luchon, a son village sur le versant gauche de la Pique à 650 m, mis possède aussi un grand pan du versant droit dans le Bois d’Eu, montant à 1 297 m à l’angle SE. À l’ouest, le finage culmine à 1 738 m à la Montagne de Lège, à la limite des Hautes-Pyrénées.

Lège (44 Légeois, 272 ha), 10 km NNE de Luchon, également rive gauche de la Pique, possède une partie du bas du versant droit. Son finage s’étend à l’ouest dans la forêt domaniale d’Antenac et atteint la Montagne de Lège.

Cazaux-Layrisse (59 Carissois, 276 ha), 9 km au nord de Luchon, a son village juste au sud de Lège et possède aussi le bas du versant droit de la Pique. Cazaux est un hameau de pont sur la rive droite un peu au sud de Layrisse, avec une gare rive gauche. À l’ouest et à la limite du département, le finage culmine à 1 781 m au Sommet de Hourdouch.

Baren (12 Barénois, 306 ha dont 270 de bois), 11 km NNE de Luchon, est sur le versant droit de la Pique au-dessus de Cazaux, au bout d’une route en lacets de 3 km, à 870 m. Le finage monte à l’est au pic de Maupas à 1 894 m, mais n’atteint pas le fond de la vallée.

Cier-de-Luchon (260 Cierois, 1 059 ha dont 530 de bois), 8 km au nord de Luchon, est au fond de la vallée de la Pique et possède le bas du versant droit; le relief monte à l’ouest dans la forêt domaniale d’Antenac et atteint 1 990 m au Sommet d’Antenac; Montmajou est un hameau perché au-dessus du village, à 800 m.

Gouaux-de-Luchon (47 Gouaussais, 1 449 ha dont 397 de bois), 10 km NNE de Luchon, à l’est de Cier, a son village à 933 m, à 4 km au-dessus du fond de vallée. Le finage atteint la frontière d’Espagne à l’est, entre le Pic de la Hage au NE (2 165 m) et le col des Taons de Bacanère au SE (1 972 m), culminant à 2 193 m au Pic de Bacanère.

Antignac (120 Antignacois, 580 ha dont 418 de bois) est à 5 km au nord de Luchon en fond de vallée de la Pique; le finage monte à la Coume de Mourdère à l’ouest (1 830 m).

Salles-et-Pratviel (140 Sallois, 212 ha) est au pied du versant droit de la Pique à 6 km NNE de Luchon; son finage se partage entre la plaine et le bas du versant; Pratviel de Salles est un petit hameau au nord du finage, réuni à Salles dès les années 1790; camping au sud.

Artigue (32 Artiguois, 972 ha dont 265 de bois), 11 km NNE de Luchon, est au-dessus de Salles-et Pratviel sur le versant droit de la vallée; le village est à 1 222 m, au bout d’une route en lacets à 3,5 km au NE de Juzet-de-Luchon. Le finage atteint 2 061 m au NE au Pic de Montmajou.

Sode (18 Sodois, 553 ha), 7 km NNE de Luchon, à 907 m, est à mi-chemin d’Artigue sur la petite route d’Artigue (D46), a un finage très étroit montant à l’est au Tuc de Bidur (2 019 m) à la frontière.

Moustajon (150 Moustajonnais, 230 ha dont 151 de bois), 3 km en aval de Luchon rive gauche, conserve une tour à signaux; Intermarché (55 sal.), constructions Ségéla (20 sal.), deux campings. À l’ouest, le relief monte à 1 988 m au Cap de la Pène.

Juzet-de-Luchon (380 Juzetois, 680 ha dont 317 de bois), 3 km NNE de Luchon est au pied du versant droit de la Pique et au départ de la D46 vers Sode et Artigue. Le finage culmine à l’est au Tuc de Poujastou (2 016 m) à la frontière.

Montauban-de-Luchon (490 Montaubanais, 602 ha dont 293 de bois), est juste à l’est de Luchon au pied du versant droit de la Pique; lycée, golf, camping; cascade juste au nord du village. Une route forestière monte jusqu’à Herran (1 389 m), quatre cabanes sont au-delà. Le relief atteint 1 900 m au Sarrat des Estagnès à la frontière d’Espagne à l’est. Le nom était seulement Montauban avant 1937. La commune a perdu 70 hab. depuis 1999.

Saint-Mamet (560 Saint-Mametois, 1 116 ha dont 772 de bois), à 645 m, est au départ de la route du col du Portillon. Le petit secteur de plaine en fond de vallée (65 ha) est entièrement construit et la commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Le reste du finage s’étend vers l’est dans la vallée du Burbe (Vallon de Burbe) jusqu’au col du Portillon (1 290 m, à 9 km) qui permet de passer en Espagne par le Val d’Aran. La crête frontalière atteint au sud le Tuc du Plan de la Serre (1 971 m), au nord le Sarrat des Estagnès (1 900 m).

La commune de Bagnères-de-Luchon contient toute la haute vallée de la Pique, et 18 km de la crête frontalière au sud-est. Plus de vingt communes se partagent la montagne à l’ouest, dont les petits pays du Lis, d’Astau d’Oueil et de Larboust.

Cazarilh-Laspènes (30 Cazapénois, 237 ha), est à 7 km NO de Luchon par la route, qui passe à Trébons-de-Luchon, 2 km à vol d’oiseau. Le petit village est à 980 m en soulane et le relief culmine à 1 568 m au Cap de la Pène au nord.

Trébons-de-Luchon (4 Trébonois, 83 ha), (10 en 1999) 5 km NO de Luchon, est à 868 m en soulane sur le versant nord de l’One; le finage monte à 1 476 m au NE au Sarrat de Culège.

Saint-Aventin (100 Saint-Aventinois, 1 740 ha dont 617 de bois) est à 6 km ONO de Luchon, à 930 m, sur la soulane de la Neste d’Oô, qui prend le nom d’One après son confluent avec la Neste d’Oueil. Au SE, le finage remonte dans la vallée du Rieumaynade, où est le hameau des Granges de Gourron, et englobe la station de Superbagnères, où la route parvient à 1 791 m. Au-delà, il descend dans la vallée du Lys, dont la soulane est parcourue par les lacets de la route de Superbagnères, puis remonte sur son ombrée, et atteint en pointe la crête frontalière au Pic Sacroux (2 676 m), le Bounéou («bonne neige») limitant le finage au sud-est jusqu’au confluent du Lis. La commune avait dépassé 400 hab. autour de 1850. Le village a une église des 11e-12e s. et des restes gallo-romains; la commune n’a pas moins de 400 résidences secondaires (47 principales), la plupart à Superbagnères, où la société Villages-Clubs du Soleil emploie 30 personnes.

Castillon-de-Larboust (55 Castilloustois, 2 067 ha dont 470 de bois), 7 km ONO de Luchon, est au bas du versant gauche de la Neste d’Oô juste en amont de Saint-Aventin à 960 m. Le finage s’étire vers le sud par le Cap de Pouy (1 802 m). Il a reçu une partie des équipements de Superbagnères sur le flanc nord-est bien enneigé du Céciré, dont le télésiège d’Hount Estrète et l’altisurface du Cap de Pouy (LF3132, piste de 250 m) à cheval sur Cazeaux. Il atteint le Céciré (2 403 m) et la Coume de Bourg (col à 2 272 m) en haut de l’étroite vallée du Bétet, puis se rétrécit à 450 m à la traversée du Lis. Le finage s’élargit ensuite entre le cours du Lis à l’ouest (Ru d’Enfer) et la crête de la Serre des Cabales à l’est et atteint la crête frontalière entre le Pic des Crabioules au SO (3 116 m) et le Pic d’Estauas à l’est (2 666 m) par le Maupas (3 109 m). Il englobe ainsi au sud-est les cinq lacs glaciaires des Graouès (Vert, Bleu, Charles, Célinda et Port Vieil, entre 2 000 et 2 420 m, plus le très petit lac des Graouès (2 017 m). Les parois de la crête frontalière conservent plusieurs petits glaciers et névés, dont ceux du Boum, du Maupas et des Crabioules, vers 2 800 m. Le refuge du Maupas est à 2 416 m, au départ d’une conduite forcée qui descend à la centrale électrique du Portillon et qui a longtemps été flanquée d’un téléphérique d’EDF, démonté en 2007. La centrale est à la fin de la route du Lis (à 1 155 m) au confluent de l’Hourdade, qui descend des Graouès et passe par plusieurs cascades à la Coume, entre 1 600 et 1 700 m. Le Gouffre d’Enfer est dans la haute vallée du Lis, à 1 400 m, un peu en amont de la centrale, partagé avec Cazeaux.

Cazeaux-de-Larboust (100 Cazeausois, 1914 ha dont 265 de bois) est à 8 km ONO de Luchon sur la soulane de la Neste d’Oô, à 996 m, juste à l’ouest de Castillon, les deux villages étant longés par la D618 (Route des Cols); fresques du 15e s. dans l’église. Le finage s’étend au sud du village. Il englobe la vallée de Labach, qui descend du Sommet de la Coume de Bourg (2 367 m) et du Céciré, par le cirque de Bassia. Rétréci à quelques mètres à la Coume de Bourg (col à 2 272 m), il s’élargit ensuite vers le sud entre la crête du Quayrat (3 060 m) et du Lézat (3 107 m) à l’ouest et le cours du Lis à l’est, englobant la Coume Nère puis la Coume des Crabioules et contenant au sud la moitié occidentale du cirque des Crabioules, dont le petit lac et la moitié du glacier, mais n’a guère que 250 m de crête frontalière. La cabane de Sarnès ou des Crabioules est à 2 235 m en soulane; Crabioules (les chèvres) désigne ici les isards. Le gouffre d’Enfer est dans la commune.

(90 Onésiens, 3 253 ha dont 465 de bois) est à 10 km à l’ouest de Luchon, à 970 m d’altitude, et au bord de la Neste d’Oô; le village a un petit hôtel, 57 résidences secondaires pour 53 principales. Le finage, limitrophe des Hautes-Pyrénées, très marqué par l’érosion des anciens glaciers, correspond à la vallée d’Astau et s’orne des superbes lacs d’Oô, d’Espingo et Saussat, Glacé et du Portillon. Il atteint la crête frontalière entre le Perdighero (3 222 m), point culminant du département, et des Gourgs Blancs (3 129 m); refuges du Portillon, d’Espingo et du lac d’Oô. Une route monte aux Granges d’Astau à 1 139 m.

Gouaux-de-Larboust (66 Gouaussois, 1 067 ha) est dans la vallée de la Goutte de Courbe, perchée au-dessus d’Oô à 1 320 m, avec pour annexe sur un promontoire à l’est le hameau de Larboust à 1 290 m, tête d’une ancienne paroisse intégrée vers 1790. Le village n’est pas accessible par Oô mais par Garin (3 km); un hôtel, et 206 résidences secondaires sur 235 logements. La commune a été équipée de la station de ski des Agudes, à 4 km au SO du village par la route, à 1 580 m; elle offre 48 pistes et 18 remontées mécaniques; son domaine va jusqu’au Montségu, à 2 354 m, les télésièges atteignant le Cap de Pales (2 245 m) et la Pène Nère (2 274 m); quelques petits lacs, dont le Boum de Soulas à 2 009 m, le Laouay à 1 948 m. De l’autre côté de la crête dans les Hautes-Pyrénées dans le finage de Germ a été équipée la station de Peyresourde-Balestas; elle forme désormais un seul ensemble avec les Agues, sous le nom de Peyragudes.

Billière (20 Billiérois, 218 ha), 9 km ONO de Luchon, a son centre sur un replat au-dessus de Cazeaux, à 1 081 m; petit hameau de Bernet à l’est. Son petit finage monte en triangle sur la soulane du Larboust.

Garin (140 Garinois, 562 ha), 8 km ONO de Luchon est en Larboust, dans la vallée du Portet, affluent de la Neste d’Oô, à 1 120 m; camping, 120 résidences secondaires sur 180 logements. Le finage, long et étroit, dessine un arc de cercle. La branche nord monte à la Herrère (1 841 m), la branche sud-ouest, en ombrée, atteint la Pène de Soulit (2 031 m) et le col de Peyresourde (1 568 m) où passe la D618 (Route des Cols). Une piste d’altisurface est à la Pène de Soulit, à cheval sur la limite départementale à 1 941 m (LF3129, piste en herbe de 150 m).

Cathervielle (37 Catherviellois, 370 ha), 10 km ONO de Luchon, juste à l’ouest de Garin à 1 200 m, est au bas de la soulane du Larboust, qui monte à 1 912 m à la Montagne d’Espiau (cabane d’Espiau).

Poubeau (76 Poubéens, 421 ha), 11 km ONO de Luchon à l’ouest de Cathervielle, à 1 244 m, étend aussi son finage vers le nord, atteignant 1 970 m au Cap de la Lit.

Jurvielle (22 Jurviellois, 579 ha), 13 km ONO de Luchon, à 1 285 m, est au bas d’un grand vallon emprunté par le GR Oueil-Larboust et dominé par le Pouy Louby (2 091 m) à la limite des Hautes-Pyrénées; l’église, du 15e s., est inscrite; ancienne mine au-delà du Bois Grand à 1 700 m.

Portet-de-Luchon (44 Portetois, 411 ha), 12 km ONO de Luchon, à 1 250 m, est le dernier village du Larboust, à la limite du département où la crête culmine à 1 916 m au Cap de Hont Nère; cabane du Cap de Cueu de la Oume (1 682 m). Le col de Peyresourde est à l’angle SO du finage, avec ses derniers lacets et une petite route (D16) de 3 km vers Portet.

La vallée d’Oueil forme un petit pays allant de Luchon à la limite des Hautes-Pyrénées, au nord du Larboust.

Bourg-d’Oueil (6 Bourgiens, 952 ha dont 243 de bois), 14 km NO de Luchon, est la commune la plus étendue et la plus éloignée, à la limite des Hautes-Pyrénées; mais le Port de Pierrefitte, doté d’un cromlech, qui donne accès à la vallée d’Aure par Bareilles, n’est accessible que par le GR d’Oueil-Larboust, à 1 857 m. La commune est toutefois traversée par la D51d, qui mène en Barousse par le Port de Balès (1 755 m) et devient route forestière de Saubette (D925) dans le département voisin. Le finage culmine à 2 147 m au Mont Né au NO; refuge à 1 835 m. Le petit village est à 1 336 m; juste au sud, l’ombrée d’Oueil est équipée de 3 téléskis et forme une petite station de ski nordique. Bourg-d’Oueil a eu 150 hab. à son maximum, en 1831.

Cirès (13 Cirésois, 511 ha), 12 km NO de Luchon à 1 252 m, sur la D51, étend son finage vers le sud-ouest jusqu’au Cap de la Lit (1 970 m) et au nord jusqu’au Pouy Pradous (1 899 m); altisurface (LF3131, piste en herbe de 200 m) sur un replat à 1 740 m au Cap des Barres.

Caubous (5 Caubousois, 378 ha dont 350 de bois), 11 km NO de Luchon, à 1 254 m sur la D51, étend aussi son finage du nord (Pouy Pradous) au sud-ouest où elle atteint le Honteyde (1 912 m) dans la Montagne d’Espiau, équipé d’un altisurface (LF3133, piste en herbe de 200m).

Mayrègne (26 Mayrégnois, 519 ha), 10 km NO de Luchon, à 1 196 m sur la D51, conserve une église romane du 11e s. inscrite, et la tour (15e) d’une maison forte. Le finage s’étend peu au sud, sur l’ombrée boisée, davantage au nord dans un grand vallon qui monte à 1 993 m au Mail de Salières. Le Kiosque de Mayrègne, tout au SE à 1 172 m) est connu pour son panorama qu’ouvre la vallée d’Oueil, devenue nord-sud, jusqu’à la crête frontalière.

Saint-Paul-d’Oueil (36 Saint-Paulins, 746 ha), 8 km NO de Luchon, aligne ses maisons au pied du versant gauche de la Neste d’Oueil, vers 1 120 m; château du 16e à donjon hexagonal. Le finage monte peu à l’ouest en triangle (1 627 m au Cap de Sestignes), plus loin vers le nord dans le grand vallon d’Anténac, où il atteint le Sommet d’Anténac (1 990 m).

Benque-Dessous-et-Dessus (25 Benquais, 372 ha), 6 km NO de Luchon, associe deux petits hameaux proches, sur le flanc droit de la Neste d’Oueil, l’un avec la mairie (1 007 m), l’autre avec l’église la plus ancienne, du 12e s. (1 043 m). Le finage s’étire vers le NO où il atteint 1 800 m à la Pène d’Escalaruc. Au sud-ouest, le Mail de Soupène (1 321 m) porte deux cromlechs. La Neste d’Oueil limite le finage à l’est.

Saccourvielle (15 Saccourviellais, 341 ha), 7 km NO de Luchon, est face à Benque à 1 010 m, au bout d’une petite route qui vient de Saint-Paul; église classée du 12es. Son finage s’étend sur le grand versant gauche accidenté de la Neste d’Oueil, atteignant 1 774 m au Cap de Salières. Tout au sud, restes de la tour de Castel Blancat à la limite de Trébons.