Pévèle-Carembault

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communauté de communes du département du Nord, associant 38 communes et 95 800 hab. sur 31 030 ha. Pont-à-Marcq (siège), Attiches, Avelin, Bersée, Beuvry-la-Forêt, Camphin-en-Pévèle, Cappelle-en-Pévèle, Coutiches, Cysoing, Ennevelin, Genech, Gondecourt, Landas, Mérignies, Mons-en-Pévèle, Nomain, Orchies, Ostricourt, Phalempin, Templeuve-en-Pévèle, Thumeries et Wahagnies ont plus de 2 000 hab.

À l’ouest

Moncheaux (1 650 Monchelois, 497 ha) est à 9 km SSO de Pont-à-Marcq; son habitat dessine une rue orientée vers l’ancien pays minier, complétée par une rue vers le SE et Raimbeaucourt. Elle avait déjà 1 000 hab. en 1846 et n’a que très lentement progressé, puis a augmenté de 310 habitants après 1999.

Tourmignies (920 Tourmignisiens, 203 ha) est à 3 km au SO de Pont-à-Marcq au bord de la Marque et a une église classée, en partie du 12e s., le jardin d’attraction du parc d’Assignies sur 18 ha; sa population a crû après les 510 hab. en 1954, gagnant encore 160 hab. depuis 1999.

La Neuville (650 Neuvillois, 395 ha dont 168 de bois), 7 km au SO du chef-lieu, a eu 360 hab. en 1954 et a crû jusqu’en1999. Elle se distingue par le château de l’Hermitage (18e s.), à l’orée de la forêt domaniale de Phalempin qui s’étend dans le nord du finage, et au sud par un lac de 20 à 25 ha issu d’un bassin de décantation industrielle de l’ancienne sucrerie de Thumeries, dans les bois près des sources de la Marque. Autour de ce lac a été défini le site naturel ornithologique des Cinq Tailles, étendu sur 120 ha avec Thumeries.

Camphin-en-Carembault (1 720 Camphinois, 739 ha) est à 13 km OSO de Pont-à-Marcq et à 16 km SO de Lille sur la D925. Son finage est traversé à l’est par la LGV, au SE par l’A1 et contient le hameau d’Ennecourt entre les deux. Camphin a gagné 160 hab. après 1999.

Chemy (780 Chemynois, 348 ha) est au NO de Phalempin et a pour gros hameau Wachemy à l’est; elle a gagné 100 habitants après 1999.

Herrin (430 Herrinnois, 217 ha) est à 15 km ONO de Pont-à-Marcq, 15 km SSO de Lille, juste à l’ouest de Gondecourt. Le finage atteint au NNO le canal de la Deûle; le collège public Hergé est au SE à la limite de Gondecourt; +50 hab. après 1999.

À l’est

Louvil (880 Louvillois, 250 ha), 9 km NE de Pont-à-Marcq, cultive endives et fraises; sa population a crû après 1968 (490 hab.). Le finage est borné au SO par l’A23.

Cobrieux (540 Coberlois, 284 ha) est juste au sud de Cysoing, 12 km ENE de Pont-à-Marcq. Ce fut un domaine des hospitaliers; au sud-est, le château de Fay (18e s.) a été restauré. Elle n’avait que 300 hab. entre 1921 et 1975 et s’est mise à croître, mais n’a rien gagné depuis 1999.

Bourghelles (1 700 Bourghellois, 655 ha) est juste à l’est de Cysoing au bord de la Planche, qui en sépare au sud le faubourg des Pâtures. Elle a une belle et grande ferme Sainte-Barbe, du début du 18e s, ainsi qu’une église des 12e et 18e s. La LGV vers Bruxelles traverse le finage au nord. La commune a eu 1 350 hab. en 1886, 840 seulement en 1962; mais elle a gagné 270 hab. depuis 1999.

Wannehain (1 350 Wannehainois, 371 ha) est une commune frontalière à 5 km à l’est de Cysoing juste à l’est de Bourghelles. Une ferme forte du 18e s., la Grande Cense, est établie sur une motte féodale. La LGV rase le village côté nord. La population augmente depuis les 420 hab. de 1962 et s’est accrue de 510 hab. après 1999 (+61%).

Bachy (1 820 Bachynois, 641 ha) est à 13 km ENE de Pont-à-Marcq, et frontalière, sur la D955 qui accueille aussi au sud le hameau d’Hôtel. Sa population croît depuis les 820 hab. de 1968 et a gagné 470 hab. après 1999 (+35%).

Mouchin (1 420 Mouchinois, 919 ha), 15 km à l’est, est une commune frontalière, longée au nord-est par le cours de l’Elnon qui fixe la frontière. La commune conserve le château et le domaine de Bercu, des 16e et 17e s., jadis Bercus, qui eurent naguère laiterie et brasserie. Bercu est un hameau au NO, au croisement des D938 (transfrontalière) et D955, que longe le village. La commune a eu 1 500 hab. dans la seconde moitié du 19e s., 1 000 seulement en 1975; elle a crû ensuite, au ralenti après 1999.

Aix (1 330 Aixois, 655 ha), 16 km ESE de Pont-à-Marcq, 5 km NE d’Orchies, s’est jadis nommée Aix-en-Pévèle, mais non officiellement. Son finage touche à la frontière mais n’est pas dans le parc régional. Elle a révélé des traces de thermes romains et quelques restes castraux (motte). La commune a eu plus de 1 000 hab. au milieu du 19e s., 580 seulement en 1968, et sa population remonte depuis; elle a encore gagné 390 hab. après 1999 (+41%).

Saméon (1 730 Saméonniens, 882 ha), à 9 km d’Orchies, est une commune frontalière qui comprend plusieurs hameaux étirés sur près de 4 km le long des chemins, dont Vieux Condé au nord, la Rue de Beaumetz au sud-est (camping). La voie ferrée Lille-Valenciennes traverse à l’angle SO. Elle avait 1 800 hab. en 1861, 1 000 à 1 100 seulement entre 1910 et 1980 puis a augmenté un peu et gagné 340 hab. (un quart après 1999.

Bouvignies (1 560 Bouvigniens, 870 ha dont 150 de bois) est à 16 km SE de Pont-à-Marcq, au sud d’Orchies. Son habitat s’étire dans un lacis de chemins. La commune a un musée de la Colombophilie, une motte féodale, de maigres restes de l’ancien château médiéval, et le château des Frenelles, en partie du 17e s.; bois de Bouvignies au sud-ouest. La commune a eu 2 000 hab. en 1851 puis sa population a baissé jusqu’à 1 100 hab. en 1968 avant de trouver une nouvelle croissance, du moins jusqu’en 1999: elle n’a rien gagné depuis 1999.

Auchy-lez-Orchies (1 520 Alcyaquois, 779 ha) est à 9 km SE de Pont-à-Marcq juste à l’ouest d’Orchies sur la D549. Elle réunit plusieurs hameaux dont la Froidure au nord, Déregnaucourt à l’ouest, et elle est traversée à l’est par l’A23. Sa population a culminé à 1 700 hab. en 1856 et a été à son plus bas en 1975 (890 hab.); elle a gagné 350 hab. après 1999 (+30%).