Quercy Caussadais

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communauté de communes du Tarn-et-Garonne, associant 19 communes et 20 200 hab. sur 39 200 ha. Caussade (siège) et Septfonds ont plus de 2 000 hab.

Monteils (1 410 Monteillais, 1 208 ha), 2 km NE de Caussade, en nette croissance depuis les 410 hab. de 1954, et qui a encore gagné 310 hab. depuis 1999 (+28%), est une commune d’habitat dispersé juste au NE de Caussade; constructions métalliques Castel et Fromaget (45 sal.), boucherie Costes (25 sal.), négoce de fruits et légumes Rouquette (120 sal.); Intermarché (45 sal.) et Bricomarché (20 sal.). Le finage est traversé par la Lère et par la D927; il comporte à l’ouest des étangs de sablières; le relief monte doucement vers l’est.

Saint-Cirq (560 Saint-Ciriens, 1 596 ha dont 204 de bois) est sur une basse butte à 7 km ESE de Caussade; château de Fonlongue au NO; +170 hab. depuis 1999 (+44%).

Réalville (1 960 Réalvillois, 2 509 ha dont 273 de bois), 8 km SO de Caussade sur la route de Montauban, est comme son nom l’indique une bastide royale, fondée tardivement (1310); belle place à couverts, châteaux de Lastours et de Granès sur les collines de rive droite de la Lère, dont la vallée traverse le finage jusqu’à son confluent avec l’Aveyron, suivie par l’A20 (sans accès); autocars de Voyages du Bas-Quercy (60 sal.), maçonnerie SGB (20 sal.). Le finage s’étend surtout sur les collines à l’ouest de la Lère; le village, au SE, est et à peine à 350 m de l’Aveyron, qui ne longe que brièvement la commune au confluent. La population communale augmente depuis le creux des années 1930 où elle était inférieure à 1 100 hab.; elle s’est accrue de 380 hab. depuis 1999 (+24%) mais elle dépassa les 3 000 hab. dans les années 1840.

Cayrac (560 Cayracois, 621 ha), 8 km SSO de Caussade, jouxte Réalville au sud. Le finage est divisé en deux ailes séparées par un étranglement de moins de 80 m autour d’une boucle prononcée de l’Aveyron, dont il sépare le finage de Réalville. Au SO, la plaine de l’Aveyron est traversée par la D820 et la voie ferrée et son principal habitat est le hameau de Chanterive, sur le site de l’ancien Cayrac. À l’est, où est la mairie, l’habitat s’éparpille de part et d’autre de la D78, avec pour foyer l’ancien hameau de Grima; menuiserie Battut (20 sal.). La commune a 190 hab. de plus qu’en 1999 (+51%).

Saint-Vincent-d’Autéjac (280 Autéjaciens, 1 627 ha dont 225 de bois), 6 km à l’ouest de Caussade, éparpille son habitat dans les basses collines à l’ouest de Caussade, où se dispersent une bonne quinzaine de petits lacs collinaires; le finage n’atteint qu’en pointe la vallée de la Lère au SE. La commune a été créée en 1853 à partir de Réalville, sous le nom de Saint-Vincent. Autéjac a été ajouté en 2014; la carte de Cassini mentionnait au 18e s. Saint-Vincent d’Antezac.

Mirabel (1 050 Mirabelais, 3 207 ha dont 549 de bois), 14 km OSO de Caussade dans les collines, est une bastide perchée, plus ancienne que Réalville (environ 1267); on y voit un clocher «toulousain», une chapelle du 16e s., des pigeonniers. Le finage, entièrement dans les collines, atteint au SE le confluent de l’Aveyron et de la Lère, au nord la vallée du Petit Lembous, près de laquelle sont les restes d’une abbaye et un pigeonnier classé à la Garde de Dieu. La commune est réputée pour ses melons et a de nombreux petits lacs collinaires; fabrique d’emballages en bois (Mirabel Emballages, 35 sal.). La population a gagné 190 hab. depuis 1999 (+22%).

Molières (1 190 Moliérains, 3 846 ha dont 505 de bois), 18 km ONO de Caussade, est un ancien chef-lieu de canton du Tarn-et-Garonne dans l’arrondissement de Montauban, 25 km au nord de la préfecture dans les collines du Bas-Quercy qui dominent la confluence du Lembous et du Lemboulas. Ce vieux village, dont le nom évoque des rochers, a été transformé en bastide en 1270, et il est même devenu ville royale en 1573. Juste au sud, un lac de 9 ha accueille la base de loisirs du Malivert, avec sports nautiques et camping. Des églises du 12e s. sont au hameau d’Espanel et à Saint-Nazaire tout au NE; hameau de Saint-Amans au sud du Lembous. Molières avait atteint 2 600 hab. vers 1840 et s’est dépeuplée jusqu’en 1990; elle a regagné 130 hab. depuis 1999.

Montfermier (110 Montfermierois, 655 ha), 16 km ONO de Caussade, est bordée au nord par le cours du Lemboulas, qui fixe la limite du département. Le minuscule village est sur une butte au sud; nombreux lacs collinaires.

Montpezat-de-Quercy (1 590 Montpezatais, 4 402 ha dont 639 de bois), 12 km NNO de Caussade, est un ancien chef-lieu de canton du Tarn-et-Garonne dans l’arrondissement de Montauban, 34 km au NNE de la préfecture, limitrophe du Lot. Le village, nommé simplement Montpezat jusqu’en 1892, est sur une haute butte du Bas-Quercy, avec place à couverts et maisons anciennes; porte de ville, église collégiale du 14e s. à cinq travées et un intéressant trésor. Elle s’affiche «station verte de vacances», avec le parc de loisirs du Faillal juste au nord et un camping. Le faisceau de circulation de Montauban à Cahors, donc de Toulouse à Paris, passe dans la commune à l’est du village (N20, voie ferrée, A20, celles-ci avec des tunnels de crête à Viandès entre les bassins de la Lère et du Lamboulas); église de Saux au NO près du Lemboulas, nombreux lacs collinaires.

On s’enorgueillit ici de ce qu’un Montpezat soit entré dans la famille royale du Danemark. Les activités sont dominées par les coopératives fruitière et vinicole, l’atelier d’électronique Apem (interrupteurs, 80 sal.), les savons et détergents Dalta (45 sal.); la commune cultive 121 ha de vignes. Montpezat a eu 3 000 hab. en 1846 et s’est dépeuplée depuis, du moins jusqu’en 1999, après quoi elle a regagné 180 hab.

Auty (150 Autinois, 742 ha) est à 7 km NO de Caussade, dans les collines, où son village est perché sur une serre assez étroite; elle a pu atteindre jadis 460 hab.

Montalzat (670 Alzatmontains, 2 750 ha dont 189 de bois) est sur une haute butte (301 m) à 7 km NNO de Caussade. Le finage, qui abonde en lacs collinaires, est traversé à l’est par la D20, l’A20 qui offre au nord l’aire de service de Dourre (25 sal.), et la voie ferrée. Le Candé, affluent de la Lère, fixe sa limite orientale. Au nord, Montalzat atteint la limite départementale. La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999.

Lapenche (270 Lapinchois, 811 ha), 9 km NNE de Caussade, limitrophe du Lot, est sur la rive droite du Candé, dans un paysage de basses collines; +100 hab. depuis 1999 (+59%).

Cayriech (280 Cayriéchais, 759 ha ), 11 km NE de Caussade, est sur la rive gauche de la Lère dans un paysage d’horizons plats; un camping; +70 hab. depuis 1999 (+33%).

Saint-Georges (270 Saint-Georgeois, 909 ha dont 286 de bois), 12 km NE de Caussade, est bordée au nord par la vallée encaissée de la Lère. Au sud, le hameau de Saint-Martin de Caussanille lui a été réuni dès avant 1806. La commune a gagné 130 hab. depuis 1999 (+93%).

Lavaurette (220 Vaurettais, 1 363 ha dont 216 de bois), 13 km ENE de Caussade, est sur le plateau de calcaires oligocènes du causse de Caylus, aux alentours de 300 m, dont la bordure est découpée en collines à l’ouest et au nord. Au sud, le finage suit la D926 rectiligne. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999 (+29%).

Puylaroque (720 Puylarroquains, 3 587 ha dont 1 302 de bois), 13 km NNE de Caussade, est à la limite des serres du Bas-Quercy et du causse de Caylus, dont son finage occupe une partie à l’est de la vallée de la Lère. Fondée comme bastide sur une butte, elle est riche en maisons anciennes, et s’orne d’un clocher fortifié; moulin à vent et croix des ladres au NE, vaste panorama sur les serres. Elle est limitrophe du Lot à l’ouest et au nord-est. La vallée du Candré traverse le finage à l’ouest, la Lère encaissée le borde au sud et le traverse à l’est; au-delà, la commune a une annexe de bois et de garrigues sur le causse dans le quartier de Penasse. Elle a eu 2 450 hab. en 1846 et s’est dépeuplée régulièrement jusqu’en 1999; elle a repris 130 hab. depuis 1999.

Labastide-de-Penne (130 Pennais, 1 368 ha dont 242 de bois), 17 km NNE de Caussade, dessine au nord de Puylaroque une avancée dans le département du Lot, aux sources du Candé. Elle n’a pas de village, la mairie et quelques maisons s’espaçant sur l’étroite échine de Saint-Martin de Caissac.