Quercy Vert-Aveyron (communauté de communes du)

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intercommunalité du Tarn-et-Garonne; elle rassemble 13 communes, 21 800 hab. et 33 700 ha. Outre Nègrepelisse (siège), Albias et Saint-Étienne-de-Tulmont dépassent 2 000 hab. La proximité de Montauban et la qualité de certains sites contribuent à la croissance de la population.

Bioule (1 140 Bioulais, 2 044 ha), 3 km au NE de Nègrepelisse sur la rive droite de l’Aveyron, a un château du 13e, dit des Templiers, très agrandi au 16e s. Le finage s’étend dans la plaine de l’Aveyron et monte à peine sur son coteau droit au nord; hameaux de la Bouffière à l’ouest, les Cabosses au NO, Bosc à l’est. La population a augmenté de 350 hab. (+44%) depuis 1999.

Montricoux (1 200 Montricounais, 2 644 ha dont 889 de bois), 8 km à l’est de Nègrepelisse sur la rive droite de l’Aveyron, gardait la sortie des gorges de l’Aveyron. C’est un village fort qui a conservé un donjon du 13e s.; il propose un espace d’aventures, un musée de dessins de Marcel Lenoir au château; un camping. La population augmente depuis le creux de 1975 (730 hab.) mais reste loin du maximum de 1831 (1 640 hab.); elle s’est élevée de 210 hab. depuis 1999. Le finage est limité au sud par l’Aveyron. Au nord, la forêt du Brétou est sur le causse, où une carrière est exploitée; hameau de Saint-Laurent au NO.

Bruniquel (620 Bruniquelais, 3 320 ha dont 1 543 de bois), 14 km ESE de Nègrepelisse, est sur une butte et domine en espalier le confluent de la Vère et de l’Aveyron à la sortie des gorges face au dernier méandre encaissé. C’est l’un des beaux villages «médiévaux» de la contrée, classé parmi les «villages de charme» et les «plus beaux villages de France», avec restes du château féodal et maisons renaissance; festival lyrique; site archéologique de la grotte de Marières au SE du village dans les bois, pigeonniers autour du village; hameaux de Payssel et Brian de Vère dans la vallée encaissée de la Vère au sud. La partie orientale du finage est dans la forêt de Grésigne. À l’ouest dans la plaine, hameau de Saint-Maffre. La D115 a pris la place de l’ancienne voie ferrée sur la rive gauche de l’Aveyron. Bruniquel a eu 1 800 hab. en 1841; sa population reprend un peu depuis 1982 (450 hab.), a gagné 50 hab. depuis 1999, et bien des maisons sont devenues des résidences secondaires rénovées (38% des logements).

Puygaillard-de-Quercy (400 Puygaillardais, 1 740 ha dont 533 de bois), 13 km ESE de Nègrepelisse, n’a plus que mairie et église sur son site perché au-dessus du versant droit du Gouyre. Le finage s’étire sur 9,6 km du sud au nord, où il touche à la rive gauche de l’Aveyron face à Montricoux. Le lac du Gouyre, partagé avec Vaïssac, a un plan d’eau de 60 ha qui s’étire sur 2,4 km et a été entouré d’une réserve naturelle de 210 ha. La population a augmenté de120 hab. depuis 1999 (+43%).

Vaïssac (860 Vaïssacais, 3 721 ha dont 1 082 de bois), 7 km au SE de Nègrepelisse, est dans la vallée des Longues Aygues. Le finage s’étend au sud sur le Terrefort du Tescou et partage au NE avec Puygaillard le grand lac collinaire de Gouyre (56 ha); non loin, camping au hameau de Revel. Le SE de la commune est boisé. Au SO, une extension atteint et même dépasse la vallée de la Tauge, qui descend vers Nègrepelisse. Une reconstitution d’un «petit Paris» au 1/130 a été élaborée par un particulier. Vaïssac a 250 hab. de plus qu’en 1999 (+41%).

Monclar-de-Quercy (1 980 Monclarais, 3 775 ha dont 1 054 de bois), 16 km SE de Nègrepelisse, est un ancien chef-lieu de canton du Tarn-et-Garonne, 22 km au SE de Montauban, limitrophe du Tarn. Le village est construit en rond sur une butte de confluence dominant les vallées du Tescounet, affluent du Tescou, et du Gagnol qui vient du nord. Trois lacs en terrasses (13 ha ensemble), aménagés en 1974, sont associés à une base de loisirs aux abords même du village, avec un petit train à vapeur venu d’une mine cévenole; camping, nautisme. La population communale a connu un maximum à 2 300 hab. en 1836, un minimum à 950 hab. en 1975; elle augmente depuis et s’est accrue de 710 hab. (+56%) depuis 1999. Monclar est «station verte de vacances». Le Tescounet limite le finage au sud. Au NE, hameau des Lials et lac du Gagnol (14 ha); au NO, hameau de Bonnanech sur une route de crête (D70).

Génébrières (670 Génébriérais, 1 845 ha dont 526 de bois), 14 km au sud de Nègrepelisse et 15 km ESE de Montauban, couronne une crête du Terrefort du Tescou, suivie par la D70. Le finage de collines atteint au nord la vallée de la Tauge. Dans celle du Tordre au NO a été aménagé un vaste lac de barrage partagé avec Léojac, long de 2 km pour un plan d’eau de 75 ha, dit lac du Tordre. La population a augmenté de 210 hab. depuis 1999 (+46%).

Léojac (1 300 Léojacois, 1 280 ha dont 254 de bois) est une commune d’habitat très dispersé dans les collines du Terrefort, 10 km à l’est de Montauban. Le finage est traversé au sud par l’Angle, qui ensuite fixe la limite NO en se dirigeant vers l’Aveyron; au nord est le lac du Tordre. Au centre, l’habitat s’est densifié sur le relief dans le quartier des Vergnous, où est la mairie, contribuant à faire de Léojac une banlieue résidentielle de Montauban, dont le finage est d’ailleurs jointif. La commune n’avait que 300 hab. dans les années 1960 et a encore gagné 460 hab. depuis 1999 (+55%).

La Salvetat-Belmontet (820 Salvimontois, 1 863 ha dont 280 de bois), 16 km ESE de Montauban, 4 km à l’ouest de Monclar-de-Quercy et comme elle limitrophe du Tarn, est issue d’une fusion d’avant 1806 entre les trois communes de Belmontet, Saint-Caprais et La Salvetat. Le siège était alors à Belmontet et a été transféré à La Salvetat en 1909. Les trois hameaux sont au sud du finage, où coule le Tescounet. Saint-Caprais est à l’angle SO au pied du versant droit, Belmontet en hauteur un peu au NE, La Salvetat au sud-est, plus étoffé et sur la route principale (D8), ce qui a justifié le déplacement de la mairie. Le finage s’étend vers le nord dans les collines du Terrefort. Tout à l’est, la commune partage avec Monclar un lac collinaire de 20 ha dans le vallon des Amazones, qui descend de Bonnanech. La commune a 290 hab. de plus qu’en 1999 (+55%).

Verlhac-Tescou (530 Verlhacois, 2 269 ha dont 430 de bois), 18 km ESE de Montauban, occupe l’interfluve entre Tescou et Tescounet, qui confluent à la pointe occidentale du finage. Celui-ci avance à l’est dans le département du Tarn. Le village est sur la crête qui domine le Tescou. Au NO est le château de la Vinouse. Au SO, le finage dessine une pointe au sud du Tescou, traversée par la D999 qui emprunte la vallée; elle provient de la disparition en 1810 de la commune de Puilauron-la Vinouse, dont le territoire a été partagé avec Varennes (Grand Sud du Tarn-et-Garonne). La commune a gagné 100 hab. depuis 1999.