Quimper-Bretagne Occidentale

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communauté d’agglomération du Finistère, associant 14 communes et 100 200 hab. sur 47 900 ha. Outre le chef-lieu Quimper, elle comprend sept communes de plus de 2 000 hab.: Ergué-Gabéric à l’est, Plomelin, Pluguffan, Plonéis à l’ouest, Plogonnec au nord-ouest, Briec et Edern au nord-est.

Guengat (1 800 Guengatais, 2 272 ha) atteint à l’est le cours encaissé du Steir. Son nom (Gwengad en breton) est réputé être celui d’une ancienne seigneurie. La commune a repris du volume après les 1 000 hab. des années 1950 et retrouve peu à peu son niveau de 1900; elle a encore gagné 290 hab. depuis 1999. Elle a une fabrique de filets et ficelles (Kersaudy et Lemeur, 20 sal.), un centre d’aide par le travail (restauration collective, 20 sal.), un atelier de jeux et jouets (JB Bois, 25 sal.), un négoce d’habillement (Imbretex, 40 sal.); transports Gildas (30 sal.); gare au NE. Son ancienne base aéronavale est devenue une zone industrielle.

Locronan (840 Locronanais, 808 ha) est à 17 km NO de Quimper et autant au SO de Châteaulin, juste au nord de Plogonnec. Le nom est en référence à saint Ronan et le lieu était déjà connu bien avant pour ses cérémonies druidiques. Le bourg fait partie des «plus beaux villages de France» et les «villages de charme». Tous les ans en juillet, un pardon dit Petite Troménie chemine vers la «montagne» de Locronan (284 m); tous les six ans il s’allonge sur 12 km (Grande Troménie), marquant les limites de l’ancienne paroisse (tro minihy = tour du monastère); c’est l’occasion de grands rassemblements (le prochain est en 2019). Le village est encadré par les hauteurs des deux forêts du Névet et du Duc, qui prolongent les Montagnes Noires. Il fut un centre de fabrication de toiles à voiles et conserve une belle place en son centre; musée, et conservatoire de l’affiche en Bretagne dit Skritelleoueg Breizh. La population de la commune reste assez stable; entreprise de plastiques pour bâtiment Cadiou (280 sal., portails et cuves).

Quéménéven (1 180 Quéménévenois, 2 821 ha dont 268 de bois), 16 km au nord de Quimper, est à l’est de Locronan et contient au SO la longue butte de la Forêt du Duc dans les Montagnes Noires; belle chapelle (16e-18e s.) au village de Kergoat à l’orée du bois; gare tout à l’est sur la ligne Quimper-Brest. Le nom, Kemeneven en breton, Kemenetmaen au 13e siècle, évoque un fief (kemenet) d’un seigneur Maen.

À l’OSO de Briec à 5 km, Landrévarzec (1 870 Landrévarzécois, 2 032 ha), 15 km NNE de Quimper, est longée à l’ouest et au nord par la voie ferrée vers Brest, qui emprunte en partie la vallée du Steir. Elle a une conserverie Guyader de 100 emplois, à l’origine du groupe charcutier mais désormais consacrée au traitement de poissons, et un abattage de volailles de l’Odet (40 sal.). Au village de Quilinen juste au sud du bourg, un calvaire du milieu du 16e s. est parfois considéré comme le plus beau de Bretagne. Le nom de la commune a été formé sur lan, tref et un patronyme Harthoc; mais la commune n’existe que depuis 1893, détachée de Briec qui se trouve à l’est. Elle avait alors 1 500 hab., puis était descendue à 1 000 en 1968; elle a regagné 390 hab. depuis 1999.

Au-delà de Briec et Edern, le pays de Quimper compte encore deux communes, toutes deux riveraines de l’Odet au sud. Langolen (890 Langolinois, 1 692 ha) est à 20 km ENE de Quimper, 8 km au SE de Briec; le nom vient du saint gallois Colen; château de Trohanet (17e s., restauré vers 1880), avec parc; base de loisirs et pisciculture sur l’Odet; la commune a 190 hab. de plus qu’en 1999; mais elle en a eu 1 200 vers 1900. Le bourg de Landudal (920 Landudalais, 1 669 ha), lui aussi détaché de Briec mais en 1901 peu avant son maximum de population (1 300 hab. vers 1910) et dont le nom se réfère à saint Tugdual, est à 6 km au SSE de Briec; manoir de Trémarec au SE. Landudal a gagné 210 hab. depuis 1999.