Rouen Normandie (Métropole)

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intercommunalité de Seine-Maritime, associant 71 communes et 489 400 hab. sur 66 400 ha. Outre Rouen (siège), 38 communes dépassent 2 000 hab.: Amfreville-la-Mi-Voie, Belbeuf, Bihorel, Bois-Guillaume, Bonsecours, Boos, Canteleu, Caudebec-lès-Elbeuf, Cléon, Darnétal, Déville-lès-Rouen, Duclair, Elbeuf, Franqueville-Saint-Pierre, Grand-Couronne, Le Grand-Quevilly, Le Houlme, Houppeville, Isneauville, La Londe, Malaunay, Maromme, Le Mesnil-Esnard, Mont-Saint-Aignan, La Neuville-Chant-d’Oisel, Notre-Dame-de-Bondeville, Oissel, Petit-Couronne, Le Petit-Quevilly, Saint-Aubin-lès-Elbeuf, Saint-Étienne-du-Rouvray, Saint-Jacques-sur-Darnétal, Saint-Léger-du-Bourg-Denis, Saint-Pierre-de-Varengeville, Saint-Pierre-lès-Elbeuf, Sainte-Marguerite-sur-Duclair, Sotteville-les-Rouen, Tourville-la-Rivière, Le Trait.

Une partie des autres communes sont dans la moitié orientale de la Métropole.

Fontaine-sous-Préaux (520 Fontains, 352 ha), 10 km NE de Rouen, est dans la vallée du Robec, dont le finage déborde peu; la commune n’avait que 160 hab. dans les années 1930, 260 en 1975; +50 hab. depuis 1999.

Saint-Martin-du-Vivier (1 710 Saint-Martinais, 500 ha dont 145 de bois), 9 km NE de Rouen au nord de Darnétal, est proche de la zone industrielle de Bois-Guillaume et dotée d’une gare; touchée par la croissance périurbaine, elle avait 450 hab. en 1962 et a encore gagné 200 hab. depuis 1999; quelques petites entreprises y ont trouvé place. Le village est dans la vallée du Robec en aval de Fontaine, mais le peuplement s’est développé sur le plateau à l’ouest dans le grand lotissement pavillonnaire du Mesnil Grémichon, et atteint au NO la N28, où s’esquisse une zone d’activités à la limite d’Isneauville.

Roncherolles-sur-le-Vivier (1 080 Roncherollais, 535 ha dont 192 de bois), 11 km ENE de Rouen, est juste à l’est de Saint-Martin mais entièrement sur le plateau, à 3 km NE de Darnétal. Sa population a été en croissance sensible de 1968 (380 hab.) à 1990; ingénierie Interface (35 sal.).

Saint-Aubin-Épinay (1 050 Saint-Aubinois, 983 ha dont 494 de bois), 8 km ESE de Rouen, est dans la vallée de l’Aubette, avec le village principal à l’ouest et le hameau d’Épinay en amont, à l’est. Les deux anciennes communes ont été réunies en 1823; sur le plateau au nord, hameau et château du Meslay (17e et 19e); +90 hab. depuis 1999.

Montmain (1 360 Manemontais, 604 ha dont 225 de bois), 14 km ESE de Rouen, est un gros village de plateau qui domine les hauts vallons de l’Aubette. Des jardins d’angéliques se visitent près d’un vieux manoir à l’est. La commune n’avait encore que 250 hab. dans le années 1950, mais plafonne depuis 1999 (-70 hab. ensuite).

Saint-Aubin-Celloville (1 020 Saint-Aubinois, 672 ha), 13 km ESE de Rouen, a un finage qui se déploie en arc sur 6 km, allant de la D6014 et de l’aéroport de Rouen au nord à Ymare au sud. La vallée encaissée du Becquet borne le finage au nord-ouest, sous le village de Celloville. Saint-Aubin est plus au sud; le hameau et le manoir d’Incarville (16e) sont entre les deux. Saint-Aubin-la-Campagne a fusionné avec Celloville en 1822. La commune avait 420 hab. dans les années 1950; la croissance s’est arrêtée en 1999.

Quévreville-la-Poterie (940 Quévrevillais, 468 ha dont 131 de bois), 16 km ESE de Rouen à l’est d’Ymare, limitrophe de l’Eure, a son village sur le rebord du plateau au-dessus d’un vallon profond, et juste au nord le hameau des Communaux, également en situation de promontoire; elle a 70 hab. de moins qu’en 1999.

Ymare (1 180Ymarois, 403 ha), 15 km ESE de Rouen, 5 km au SO de Boos, a son village sur le plateau, agrandi par des pavillons dans le bois qui couvre son talus occidental. Le finage, à la limite de l’Eure, descend au sud-ouest dans la plaine que traverse la D6015, mais sans habitat. La commune a reçu une usine du groupe Thales (Air Systems) travaillant pour la défense (radars et équipements divers, 260 sal.) et un centre de santé Korian (psychiatrie, 45 sal.). Elle avait seulement 210 hab. en 1962; elle en a encore gagné 140 après 1999.

Gouy (850 Gauvassiens, 497 ha dont 121 de bois), 14 km ESE de Rouen et 7 km SO de Boos, a son village sur un élément de plateau; château de 1755 en brique et pierre. La D6015 (ex-N15) traverse le finage au sud, passe au pied du village et descend vers la Seine par un vallon puis longe la rive droite. Le finage atteint à l’ouest la rive droite de la Seine, dominée par un puissant coteau de 70 m percé de grottes à gravures paléolithiques. Un subtil arbitrage historique lui affecte la petite île Maugendre et l’île Merdray, mais pas l’île du Bras Fallais qui est affectée à Tourville-la-Rivière; quelques grottes dans le coteau de Seine; +50 hab. depuis 1999.

Les Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen (1 290 Authipontains, 453 ha dont 122 de bois), 16 km au sud de Rouen à 8 km SO de Boos, comprend un village de plateau et, au pied du coteau de Seine face à Oissel, le hameau du Port-Saint-Ouen qui eut son rôle au temps de la navigation fluviale, et qu’elle partage avec Gouy. Le nom du port est lié à la construction de l’abbaye Saint-Ouen de Rouen, à laquelle il fournissait les pierres extraites dans le coteau de Seine; le nom révolutionnaire fut Les Authieux-sur-le-Port-des-Sans-Culottes (bien que «les Authieux» ait désigné des autels). Le finage, limitrophe de l’Eure, atteint la rive de la Seine, mais les îles sont à Tourville. La commune a un Super U (50 sal.) et quelques petits employeurs: décoration florale TV Getal (35 sal.), travaux publics Boutte (25 sal.), transports JMD (20 sal.). Elle n’avait que 340 hab. en 1962 et croît depuis (+100 hab. depuis 1999).

Sotteville-sous-le-Val (830 Sottevillais, 527 ha), 17 km au sud de Rouen, a son village au pied du coteau droit de la Seine qui fait face au sud, juste à l’ouest d’Igoville et au sud de Tourville-la-Rivière et presque face à Criquebeuf. La plaine alluviale a de grands étangs d’anciennes gravières; la voie ferrée de Paris à Caen et Cherbourg les longe puis traverse en tunnel le pédoncule de méandre, juste à côté de l’A13 qui traverse le finage à l’ouest. La population s’est accrue de 250 hab. depuis 1999 (+43%); négoce de combustibles PVG (40 sal.).

Freneuse (930 Frenaisiens, 318 ha), 19 km au sud de Rouen, limitrophe de l’Eure comme Sotteville, est juste à l’aval de Sotteville avec un finage allongé sur le mince coteau qui subsiste du lobe de méandre de Cléon, bordé d’une étroite bande alluviale le long de la rive de la Seine. L’habitat se partage entre le coteau et une ancienne île de la Seine face à Criquebeuf et Martot, sur un peu plus de 4 km. La population a légèrement baissé depuis 1990; elle était inférieure à 350 hab. dans les années 1930.

Orival (940 Orivalais, 955 ha dont 750 de bois), 19 km SSO de Rouen, est sur la rive gauche de la Seine juste en aval d’Elbeuf, face à Cléon, au débouché d’un vallon sinueux. Elle serre et aligne ses maisons au pied du coteau escarpé de rive concave, que domine la forêt de la Londe. Le site de vallon qui va du village d’Orival au Nouveau Monde est très apprécié pour son panorama et les ruines d’un gros château féodal. Le coteau, exposé à l’est et réputé ensoleillé, a jadis porté des vignes; il est troué de grottes, notamment en aval aux Roches d’Orival. Le finage se déploie sur 4,6 km le long de la Seine, 2 km vers l’intérieur dans la forêt. Il inclut les îles Osier, Fréret et la Grande Île. La voie ferrée de Rouen à Serquigny et Caen traverse la Seine par le viaduc d’Orival et s’engage dans le vallon, en même temps que la D938 d’Elbeuf à Rouen. La voie ferrée de Rouen à Elbeuf par Grand-Couronne traverse la commune par un tunnel de 1 300 m La commune a eu 1 900 hab. en 1880, moitié moins en 1936 et en 1982; elle a crû un peu ensuite, puis a reperdu 140 hab. depuis 1999.

Les autres communes de la Métropole sont dans la partie occidentale.

Moulineaux (970 Moulinais, 347 ha dont 126 de bois), 20 km SSO de Rouen, est au creux de la concavité du coteau de rive gauche de la Seine sous la forêt de la Londe, dominée par les ruines du château dit de Robert le Diable (11e s.), d’où l’on a une très belle vue vers le nord et Rouen. Elle propose un musée des Vikings, avec reconstitution d’un drakkar. Le finage a une partie de plaine alluviale, 3 700 m du coteau de Seine exposé au nord et une petite extension au SE dans la forêt, traversée par l’autoroute de Normandie. Celle-ci suit le haut du coteau de Seine; s’en détache vers le NO la D438, que suit la limite communale; +70 hab. depuis 1999.

La Bouille (760 Bouillais, 127 ha), 22 km SO de Rouen, est juste à l’ouest de Moulineaux et à 6 km de Grand-Couronne, en limite du département. Elle figure dans les «villages de charme» pour son site du bord de l’eau et ses vieilles maisons. Son très petit finage n’a guère que 2 km de rive gauche de la Seine, en encore moins de coteau; un bac donne accès à Sahurs; nettoyage Maxi Services (25 sal.).

Val-de-la-Haye (710 Vaudésiens, 1 016 ha dont 788 de bois) est à 14 km SO de Rouen sur la rive droite de la Seine, face à Petit-Couronne. Le nom est attesté depuis 1203; haye avait le sens de forêt. Le village est dans l’étroite plaine alluviale et s’est étendu dans un vallon en arrière. Un bac assure la liaison avec la rive gauche; en amont à Quenneport, entrepôts et ateliers prolongent les installations de Canteleu. Au sud sur le coteau, le château de Sainte-Vaubourg vient d’une ancienne commanderie. Tout le finage sur le plateau, borné à l’ouest par la route forestière rectiligne du Petit Charme, est dans la forêt domaniale de Roumare; parc animalier tout au nord à la Maison forestière de la Mare d’Épinay, à la limite de Canteleu.

Hautot-sur-Seine (420 Hautotais, 216 ha), 17 km SO de Rouen, est une petite commune sur la rive droite de la Seine face à Grand-Couronne, juste en aval de Val-de-la-Haye; l’habitat se tient sur le bas plateau, à l’orée de la forêt de Roumare; +70 hab. depuis 1999.

Sahurs (1 260 Sahuriens, 1 123 ha dont 276 de bois), 18 km SO de Rouen, allonge son habitat sur un arc de près de 5 km de méandre convexe à la limite de la plaine alluviale. À l’est du village, plusieurs manoirs se succèdent, allant d’amont en aval de Soquence (16e-17e s.) avec un parc boisé de 1840 et des jardins en terrasse, à Trémauville et Marbeuf (16e s., à pans de bois); réseaux de fluides Multiréseaux (45 sal.). La partie septentrionale du finage s’avance en coin dans la forêt de Roumare. Sahurs a gagné 130 hab. depuis 1999.

Saint-Pierre-de-Manneville (930 Mannevillais, 1 021 ha dont 367 de bois), 16 km SO de Rouen, prolonge sur 3 600 m l’habitat de Sahurs au bas du versant droit de la Seine; plusieurs châteaux et manoirs, dont Bellegarde au nord, les Étangs au sud en amont, Villers au centre (16e et 19e s.), très grand et complexe, avec parc du 18e s., jardins, théâtre de verdure et hôtellerie; jardin paysager de la Closerie. Vers l’est, le finage pénètre en coin dans la forêt de Roumare jusqu’au Rond-Point Martel, partagé avec Sahurs, Val-de-la-Haye et Quevillon. La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999.

Quevillon (610 Quevillonnais, 1 123 ha dont 616 de bois), 14 km OSO de Rouen, est au nord de Saint-Martin, en aval, mais avec une plaine alluviale élargie et un coteau de Seine plus marqué, échancré par un vallon où s’est étendu l’habitat (Val du Phénix); grand château 17e s. de la Rivière-Bourdet au sud. Vers l’est, le finage est dans la forêt de Roumare; il est limité sur 4 km par la route forestière rectiligne dite Unique; +70 hab. depuis 1999.

Saint-Martin-de-Boscherville (1 550 Boschervillais, 1 291 ha dont 450 de bois), 13 km à l’ouest de Rouen et à 10 km de Duclair, est connue à double titre, pour son exemplaire alignement de maisons sur 3,5 km au pied du coteau de rive droite, redoublé en bord de Seine sur une levée au-delà des marais, en partie habitée; pour les restes de son abbaye, du début du 12e s. et du 13e, ornés d’un beau jardin de 1680 au pied du coteau; scierie Guidez (30 sal.). Sur le plateau, le finage s’étend dans la forêt de Roumare jusqu’à la route forestière Unique, rectiligne; mais l’habitat s’est développé à l’orée, surtout au sud dans le quartier du Génétey où sont une ancienne commanderie et un jardin botanique, plus l’arboretum de l’ancienne maison forestière de Saint-Georges. Au nord, le Val Saint-Léonard a reçu des habitations et un parc de loisirs (Espace Normandie Aventure); panorama de Bellevue à l’extrême pointe du finage au nord, au terminus d’une route qui gravit le coteau. La population communale était de 700 hab. en 1936, moins de 1 000 en 1968, et a augmenté jusqu’en 1990.

Hénouville (1 290 Hénouvillais, 1 069 ha dont 284 de bois), 15 km ONO de Rouen, est très différente des précédentes. Son gros village est presque tout entier sur le plateau, cultivé et assorti du château du Perrey. La plaine alluviale se termine en pointe au NO où le coteau de Seine, qui se rapproche du fleuve, porte un ancien Camp de César et le site de vol Libre Eur’en Ciel. Une mince file de maisons suit la D982 au pied du coteau. Une base nautique a été aménagée en bord de Seine au sud-ouest. La commune n’a que 60 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Paër (1 380 Saint-Paërois, 1 868 ha dont 242 de bois), 23 km ONO de Rouen, est sur le plateau au-delà de Saint-Pierre-de-Varengeville et de la vallée de l’Austreberthe, qui limite son finage à l’est; +40 hab. depuis 1999. Un vallon affluent de l’Austreberthe dessine à l’est de beaux méandres et cache la grotte du Laboureur.

Épinay-sur-Duclair (550 Spiniciens, 661 ha), 27 km ONO de Rouen, est sur le plateau juste à l’ouest de Saint-Paër et à 7 km NO de Duclair. Le très petit village s’accompagne de pavillons épars. La commune n’avait encore que 230 hab. dans les années 1970 et en a gagné 160 depuis 1999 (+41%).

Yainville (1 070 Yainvillais, 331 ha), 26 km à l’ouest de Rouen,4 km au SO de Duclair occupe un ancien débouché de l’Austreberthe, dont on distingue bien la vallée abandonnée entre Yainville et Duclair. C’est là un exemple bien connu de capture latérale d’un affluent par les déplacements des grands méandres de la Seine vers l’aval. À Yainville travaillent l’Orfèvrerie Christofle (180 sal.) et Onduline (matériaux d’étanchéité et de toiture, 85 sal.); mais la savonnerie NSF (Nouvelle savonnerie française, 100 sal., groupe SPB-Bernard), qui datait de 1930 et avait appartenu un temps au groupe allemand Henkel, a fermé en 2008; installations électriques Auvirel (45 sal.), chaudronnerie Travinor (25 sal.), menuiserie MVS (20 sal.), travaux publics Vafro (20 sal.); informatique IVT (40 sal.). La centrale thermique d’EDF a été fermée. Un bac donne accès à Heurteauville et Arelaune. Yainville n’avait que 300 hab. vers 1930 et a doublé sa population entre 1954 et 1980, puis légèrement décliné, perdant encore 130 hab. après 1999. Le Trait est juste en aval et accentue le côté industriel de cette rive.

Jumièges (1 770 Jumiégeois, 1 875 ha dont 625 de bois), 28 km à l’ouest de Rouen, est juste en amont de Yainville et à 7 km SSO de Duclair. Elle est surtout connue par son abbaye, bénédictine et qui fut fondée en 654 à l’emplacement d’un ancien camp romain; il reste des parties de l’église médiévale et de quelques bâtiments annexes; musée. Le méandre de Jumièges offre un bel exemple de dissymétrie: coteau abrupt vers l’amont, ancien pédoncule recouvert par la forêt de Jumièges, incliné vers l’aval; atterrissements alluviaux formant plaine en aval, et bourrelet de rive au port de Jumièges. La commune figure parmi les «villages de charme» et les «stations vertes de vacances». Le centre villageois et l’ancienne abbaye sont sur les premières pentes au-dessus des marais, à la fois sur la route des Abbayes et sur la route des Fruits du Parc de Brotonne.

La large plaine alluviale contient le grand étang de Jumièges (150 ha), formé à partir d’anciennes gravières et traversé par une petite route, avec base nautique et camping et non loin du golf; carrières Stref (20 sal.). Le finage monte doucement à l’est dans la forêt de Jumièges, qui s’achève à l’est sur le bas coteau de rive droite de la Seine. Il atteint au sud l’extrémité du grand méandre de Jumièges, où la levée est accompagnée par le hameau-rue du Conihout. Un bac à la hauteur du village donne accès à Heurteauville et à la D913. La commune avait 850 hab. dans l’entre-deux-guerres, 1 500 en 1975 et poursuit une croissance lente (+40 hab. depuis 1999).

Le Mesnil-sous-Jumièges (660 Mesnillais, 684 ha, 22 km OSO de Rouen, 9 km au sud de Duclair, tient toute la partie méridionale et orientale du grand lobe de méandre de Jumièges. Une file de maisons de berge forme tout au sud le long hameau de Conihout, partagé entre Conihout-du-Mesnil et Conihout-de-Jumièges. Au centre villageois, en retrait, on visite le manoir (14e s.) d’Agnès Sorel, favorite de Charles VII, où mourut la belle à 28 ans, en 1450. Entre les deux, la partie orientale des anciennes gravières de l’étang de Jumièges ont été aménagées en une base de loisirs de 20 ha confiée à l’UCPA. Curieusement, le finage du Mesnil contient au nord une très étroite bande de terrain au pied de la forêt de Jumièges, sur 5 km vers l’amont, qui rend Le Mesnil voisine de Duclair et où se faufile la D65, accompagnée de quelques habitations éparses. Le Mesnil et Jumièges sont limitrophes de l’Eure. La commune a gagné 100 hab. depuis 1999.

Cinq autres communes de la Métropole sont sur la rive gauche de la Seine où elles se partagent le grand méandre de Berville.

Yville-sur-Seine (460 Yvillais, 825 ha), 28 km OSO de Rouen, est la plus en aval, à la limite du département, juste au pied du coteau et de la forêt de Mauny; beau château du 18e s. par Hardouin-Mansart, sablières et étangs (80 ha) au nord, bac avec Le Mesnil-sous-Jumièges.

Anneville-Ambourville (1 220 Annevillais, 2 033 ha dont 256 de bois), 24 km à l’ouest de Rouen, 4 km au SE de Duclair, a trois habitats: le village d’Anneville, peu compact, au centre, le hameau d’Ambourville à l’est le long de la Seine, des maisons dispersées à l’ouest, sur 5 km le long dde la Seine en aval (le Fossé Merre, la Chaussée du Pont). La commune résulte d’une fusion de 1974, mais Ambourville, sur la rive orientale, n’avait que 85 hab. De larges étangs de gravières (environ 300 ha dans la commune) trouent la plaine alluviale et une grande carrière s’active au milieu du finage, à la jonction des deux anciennes communes; sablières Cemex (25 sal.) et FCH (25 sal.), un camping. Le jardin de la Cheminée tournante, et sa maison de plaisance du 17e s., se visitent dans un environnement de vergers, en bord de Seine à l’ouest. La commune a 260 hab. de plus qu’en 1999 (+27%).

Berville-sur-Seine (570 Bervillais, 701 ha), 24 km ONO de Rouen est juste entre Anneville et Ambourville, et son territoire, en quart de cercle au bout du lobe de méandre face à Duclair, est comme une enclave dans la commune voisine; recyclage Norval (25 sal.), bac avec Duclair. Au centre, le finage a environ 120 ha d’étangs de gravières le long du village.

Bardouville (650 Bardouvillais, 861 ha dont 239 de bois), 28 km OSO de Rouen, est en amont des autres communes. Le pédoncule du méandre s’y effile mais sert d’assiette au village, en face de Saint-Martin-de-Boscherville, et porte au sud une extension de la forêt de Roumare. Sur l’échine se tient le château du Corset Rouge (18e). Au sud-est, la plaine de la Seine s’élargit vers l’amont et atteint le hameau de Beaulieu. Bardouville n’a pas d’accès à la rive droite, sauf par les lointains bacs de Duclair ou de La Bouille, l’un et l’autre à 7 km. Elle a gagné 70 hab. depuis 1999.

Mauny (180 Maunyais, 1 019 ha dont 805 de bois), à 31 km OSO de Rouen et 3 km au sud de Duclair complète l’occupation du méandre, mais non la Métropole de Rouen, dont elle ne fait pas partie, ayant choisi la communauté Roumois-Seine dans l’Eure, dont elle est voisine. Le finage se tient sur le plateau à la racine du pédoncule du méandre, couvert pat la forêt de Maunay, extension de Roumare. La commune a 2 300 m de rive gauche de la Seine, où sont le hameau linéaire du Bas Mauny, le château du Val des Leux au nord et une allée couverte au sud. Le très petit village et son château sont juste à la limite du département, au sud-ouest du finage.