Roumois Seine

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communauté de communes de l’Eure au nord-ouest du département, associant 40 communes et 40 100 hab. sur 33 900 ha. Elle avait 55 communes et 51 300 hab. sur 50 300 ha en 2017 mais a perdu plusieurs communes en 2019 au profit de la communauté de Pont-Audemer, ce qui donne au territoire intercommunal une forme très allongée, étranglée en son milieu où seule La Haye-de-Routot assure la continuité. Le siège est à Bourg-Achard. En outre, Saint-Ouen-de-Thouberville, Bosroumois, Grand Bourgtheroulde et Le Thuit de l’Oison dépassent 2 000 hab.

Un premier ensemble de communes est à l’ouest de l’étranglement.

Saint-Aubin-sur-Quillebeuf (710 Saint-Aubinois, 1 239 ha), 13 km au nord de Pont-Audemer et 31 km ONO de Bourg-Achard, dessine un village-rue de 2 700 m dans le prolongement de Quillebeuf. Le finage est presque en entier dans le Marais Vernier, que traverse le canal de Saint-Aubin, exutoire de la Grande Mare de Sainte-Opportune. Il est franchi par l’A131, sur laquelle la D810 se branche par un échangeur au sud-est. Il longe la Seine sur 2 800 m par une berge escarpée de 20 à 15 m de haut. La population a augmenté de 270 hab. depuis 1999 (+61%).

Sainte-Opportune-la-Mare (450 hab., 1 089 ha), 8 km NNE de Pont-Audemer, a un village étiré sur le rebord du plateau au-dessus du Marais Vernier, le long de la D810. Son finage s’étend moins sur le plateau que dans le Marais, dont elle a la partie la plus variée, où sont à la fois la Réserve naturelle du Marais Vernier (90 ha), la Grande Mare (40 ha) et sa réserve cynégétique (140 ha). La mention de la Mare dans le nom de la commune a été introduite en 1904. Sainte-Opportune a un musée de la Pomme, plus un musée de la forge du village et un centre de découverte et nature du Parc de Brotonne; l’A131 court le long de sa limite orientale. Elle a gagné 60 hab. après 1999.

Trouville-la-Haule (780 Trouvillais, 1 225 ha dont 238 de bois), 10 km NNE de Pont-Audemer, a un village sur le plateau, et de nombreux hameaux au sud-est, ainsi que sur le rebord du plateau qui domine la Seine par un coteau arqué de 100 m de commandement, sur près de 5 km. Son nom fut jadis Turufvilla, peut-être d’un du patronyme scandinave. Au sud-est, l’A131 traverse le finage, recoupant à angle droit le vieux Chemin Perrey qui menait à Vieux Port; un centre d’aide par le travail. Trouville a 120 hab. de plus qu’en 1999.

Vieux-Port (46 Vieux-Portais, 57 ha), 15 km au NE de Pont-Audemer, 24 km ONO de Bourg-Achard, est une minuscule commune qui s’accroche au bord de la Seine au point le plus méridional de la grande boucle de Port-Jérôme. C’est l’ancien gallo-romain Portus Tutus, dont le nom pourrait évoquer une position d’abri; le village, très fleuri, appartint jadis à l’abbaye de Jumièges.

Aizier (140 Aiziérois, 236 ha) est un autre petite village juste en amont de Vieux-Port, au débouché d’un vallon sur la rive de la Seine; église romane du 12e s., quai antique. Le Chemin Perrey en partait en direction du sud-ouest, par Pont-Audemer. Il passait par le petit hameau d’Arsault, qui se tient sur un replat du coteau de Seine, et près d’une ancienne maladrerie dont se voient quelques restes au sommet du coteau.

Tocqueville (160 Tocquevillais, 248 ha), 13km NE de Pont-Audemer, est une petite commune du plateau, sans village. Le Chemin Perrey la frôle au NO.

Bourneville-Sainte-Croix (1 290 hab., 1 583 ha) est une commune nouvelle de 2016, née d’une simple fusion et limitrophe de la Seine-Maritime. Bourneville (1 000 Bournevillais, 1 101 ha), accueille au sud-ouest, avec le péage, l’échangeur des autoroutes A13 (de Normandie) et A131 (vers le pont de Tancarville) et une double aire de repos; et, un peu à l’est, l’échangeur n°28 à péage A13-D89, au sud du bourg. Celui-ci propose une maison-musée des métiers, des industries et des hommes de Basse-Seine, ainsi qu’un musée du patchwork et de la courtepointe, anciennes spécialités locales; à l’ouest, ferme fortifiée de Beaumont (16e s.), avec un beau colombier. Sainte-Croix-sur-Aizier (290 Santicrutiens, 482 ha) est à 3 km au nord, à l’orée de la forêt de Brotonne et au-dessus du coteau de Seine et d’Azier. Bourneville a gagné 250 hab. depuis 1999 (un tiers), Sainte-Croix 90 (presque un tiers).

Valletot (420 Valletotois, 579 ha), 10 km ENE de Pont-Audemer, est au sud de Bourneville sur le plateau; son église du 12e s. est inscrite. La commune a gagné 160 hab. (+62%) depuis 1999.

Étréville (700 Étrévillais, 1 123 ha), 14 km ONO de Bourg-Achard, est traversée par l’autoroute de Normandie et fait partie du parc régional; église inscrite du 13e s., manoirs. Le finage touche au nord à la forêt de Brotonne et à la limite départementale. Sa population s’est accrue de 190 hab. (+37%) depuis 1999.

Cauverville-en-Roumois (230 Cauvervillais, 324 ha), 14 km à l’ouest de Bourg-Achard, est traversée par la D675; domaine et château de la Tuilerie au nord (18e et 19e); +60 hab. depuis 1999.

Éturqueraye (290 Sturcretins, 672 ha), 10 km ONO de Bourg-Achard, n’a qu’un semblant de village à l’est, plus à l’ouest le hameau-rue des Épivents. L’A13 traverse le finage au nord, la D675 au sud; +40 hab. depuis 1999.

La Haye-Aubrée (480 Aubriens, 730 ha), dont le village est à 3 km ONO de Routot, dans le parc régional. Sa limite nord suit l’orée de la forêt de Brotonne, où est le château de Bonneval (17e-18e s.) au NE, et que suit la limite de la Seine-Maritime; +70 hab. depuis 1999.

La Haye-de-Routot (310 Hayons-Routotois, 251 ha), 11 km NO de Bourg-Achard au bord de la forêt de Brotonne et en limite de département, a un écomusée des métiers du Parc, avec un atelier de sabotier et un four à pain communal restauré, et tire fierté de quelques vieux ifs; manoir de Fréville (18e) au NO. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999. Elle est la seule à assurer la continuité territoriale des deux moitiés du Roumois Seine, sur une largeur d’à peine 1 km à l’ouest…

Un groupe de communes est au centre du Roumois.

Hauville (1 310 Hauvillais, 1 469 ha), 7 km NO de Bourg-Achard, également en bordure de la forêt et du département, a un village étoffé au centre d’une étoile de petites routes. Un écomusée a été ouvert à l’est dans un moulin à vent du 17e s., restauré (moulin de Pierre); plusieurs manoirs. Hauville a gagné 180 hab. depuis 1999.

Bouquetot (1 100 Bouquetotois, 1 307 ha), 3 km à l’ouest de Bourg-Achard, est traversée par l’A13 et la D675, qui encadrent le village à l’est et le gros hameau des Rufaux à l’ouest. Au sud sont les châteaux du Bosc Roger (16e-17e s.) et de Saint-Hilaire (1640), au NE celui de la Haye (15e-17e); l’église, en partie du 12e s., est classée et le site inscrit. La commune a gagné 250 hab. depuis 1999 (+29%).

Le Landin (200 Landinois, 315 ha), 6 km au nord de Bourg-Achard, est juchée au-dessus du coteau de Seine, dominant le fleuve et la plaine de Jumièges; beau parc du château (18e-19e s.), juste au-dessus du versant escarpé de rive concave. La D313 rectiligne court sur le plateau; +50 hab. depuis 1999.

Honguemare-Guenouville (710 Honguemarais, 930 ha), juste au nord de Bourg-Achard, résulte d’une fusion de 1855; Guenouville est sur la D313 au NO, Honguemare dans une tête de vallon au SE. L’A13 passe juste au sud dans un complexe d’échangeurs où elle croise la D313 et accueille l’A28; base des autoroutes Paris-Normandie (565 sal.) au péage de Bourg-Achard; négoce alimentaire Deroche (70 sal.). La commune est dans le parc régional et a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Barneville-sur-Seine (540 Barnevillais, 877 ha dont 224 de bois), 5 km NE de Bourg-Achard, a son village sur le plateau et abrite un institut médico-éducatif. La commune est à l’orée de la forêt de Mauny et inclut 4 km de coteau escarpé de rive concave de la Seine face à Jumièges et à la file de maisons du Conihout du Mesnil; plusieurs châteaux. Elle a gagné 90 hab. depuis 1999.

Mauny (180 Maunyais, 1 019 ha dont 805 de bois), 9 km NE de Bourg-Achard, est en Seine-Maritime mais a choisi d’adhérer à la communauté Roumois Seine. Son finage, bordé à l’est par le coteau de Seine, est presque entièrement boisé et sur le promontoire de méandre qui va jusqu’à Bardouville. Elle n’a pas de village, seulement quelques maisons et un château à la limite SO, jouxtant Barneville, plus le petit hameau du Bas Mauny au NE en bord de Seine, où est la grotte de la Briqueterie, face à Saint-Pierre-de-Manneville.

Caumont (1 050 Caumontais, 600 hab. dont 249 de bois), 8 km ENE de Bourg-Achard dans le parc régional des Boucles de la Seine, a un double habitat: un village de plateau proche de Saint-Ouen-de-Thouberville et du bois de Mauny, un long alignement dans la très étroite plaine de rive gauche de la Seine au pied du vigoureux coteau; châteaux de Matrée sur le relief, et du Bas-Caumont (19e s.), parc de loisirs au village, hameaux de la Chouque et du Chouquet au sud sur le plateau, en limite de Saint-Ouen. Une série de cavernes troue le coteau de Seine, dont la grotte de Jacqueline au nord; la tour Malakoff est tout au nord sur le promontoire de confluence de la Seine et du vallon du Fournel.

La Trinité-de-Thouberville (450 Trinitais, 333 ha), 5 km à l’est de Bourg-Achard et à l’ouest de Caumont, a son village juste à l’ouest de Saint-Ouen-de-Thouberville, au bord de la D675 que croise l’A13, à la limite de l’aire de service de Bosgouet. Son finage est séparé de celui de Barneville par la profonde vallée est-ouest du Fournel, qui passe sous le château de Mauny et débouche sur la Seine juste au nord de Caumont; mécanique Turbomachines (40 sal.), location de matériel Manuloc (25 sal.), Transports et Services (25 sal.). Elle a gagné 60 hab. après 1999.

Bosgouet (690 Bosgouérois, 955 ha), 3 km à l’est de Bourg-Achard, a son village au nord du finage sur le plateau, au bord de la D675. L’A13 passe juste au nord, offrant à l’est l’aire de service de Bosgouet. Le sud de la commune est à l’orée de la forêt de la Londe et contient les hameaux-rue de Saint-Gilles et des Gobelins. L’A28 mord sur le finage à l’ouest, équipée d’une gare de péage aux Prés aux Bœufs et atteignant l’A13 à Bourg-Achard à la limite de Bosgouet. À l’est, sur l’A13, une aire de service avec le restaurant La Maison Normande (30 sal.); château d’Autonne, ou Hautonne (17e s.) à la pointe nord-ouest près de Honguemare; menuiserie Lanos (30 sal.).

Au sud-est du Roumois et à proximité de la forêt de la Londe, de nombreux noms de villages en Bosc ou Bos témoignent du passé forestier de la contrée, mais il ne reste que fort peu de bois. Bosroumois, Grand-Bourgtheroulde et Le Thuit de l’Oison ont dépassé 2 000 hab., en partie en raison de fusions récentes.

Flancourt-Crescy-en-Roumois (1 450 hab., 1 901 ha) est une commune nouvelle de l’Eure au sud de Bourg-Achard, dont le nom, un peu long, a été formé en 2016 à partir d’éléments de ceux des trois communes réunies. Bosc-Bénard-Crescy (420 hab., 439 ha), 4 km au sud de Bourg-Achard, en a la mairie; son nom était le même dans les années 1790. L’A28 mord sur son territoire au sud-est; +80 hab. depuis 1999. Flancourt-Catelon (500 Flancourtois-Catelonnais, 797 ha) est à 4 km SO de Bourg-Achard; Flancourt avait absorbé Catelon en 1846, mais le nom n’a été complété qu’en 1937; elle a gagné 130 hab. depuis 1999. Épreville-en-Roumois (530 Éprevillais, 665 ha), 5 km SO de Bourg-Achard au sud de Flancourt, contient plusieurs hameaux épars; elle avait le même nom en 1801. Elle a gagné 200 hab. depuis 1999. Au total, la commune a 410 hab. de plus qu’en 1999, soit +39%.

Thénouville (1 030 hab., 1 319 ha dont 284 de bois), 11 km SSO de Bourg-Achard, est une commune nouvelle de 2017. Son nom et un mot-valise formé à partir de syllabes de ses trois membres: Thé pour Theillement, nou pour Bosc-Renoult, ville pour Touville. Bosc-Renoult-en-Roumois (420 Bosc-Renoulthiens, 256 ha), 10 km SSO de Bourg-Achard, en a la mairie. Theillement (430 Theillementais, 714 ha dont 212 de bois), au SE, est la plus grande; son territoire est traversé par la voie ferrée et l’A28. Touville (180 Touvillais, 349 ha), à l’ouest de Bosc-Renoult, est la moins peuplée.

Les Monts-du-Roumois (1 590 hab., 2 381 ha) est une commune nouvelle de 2017 formée par trois communes anciennes. Berville-en-Roumois (850 Bervillais, 925 ha) en a la mairie; à 8 km au sud de Bourg-Achard. Bosguérard-de-Marcouville (640 Bosguevillais, 1 200 ha dont 310 de bois), 5 km SO du chef-lieu, contient le château de la Mésangère (1592, en brique et pierre), flanqué d’un grand parc attribué à Le Nôtre, mais en partie à Saint-Pierre-de-Boisguérard. La commune vient de la fusion en 1844 de Saint-Denis-du-Bosguérard à l’ouest et de Marcouville à l’est. La D438 traverse le finage au nord. La troisième, Houlbec-près-le-Gros-Theil (100 Houlbécois, 256 ha), est tout au sud.

Saint-Léger-du-Gennetey (190 Léogardiens, 327 ha),12 km SO de Bourg-Achard, est une commune d’habitat dispersé sans village, traversée par la voie ferrée; +80 hab. depuis 1999 (+73%).

Voiscreville (130 Voiscrevillais, 169 ha), 13 km SSO de Bourg-Achard, est une toute petite commune écornée au NO par la voie ferrée, au SE par l’A28, mais avec un village.

Boissey-le-Châtel (910 Boisséens, 438 ha), 15 km SSO de Bourg-Achard, est un gros village avec quelques commerces et services, où se campe le très beau château renaissance de Tilly, en brique et pierre, du tout début du 16e s. L’A28 passe au NO; la commune a gagné 210 hab. depuis 1999 (+30%).

Saint-Philbert-sur-Boissey (70 Saint-Philibertins, 303 ha), 18 km SSO de Bourg-Achard, est au sud de Boissey; hameau du Tremblay au SO.

Saint-Denis-des-Monts (210 Dyonisiens, 388 ha), 16 km SSO de Bourg-Achard, est traversée par la D438 et a un habitat divisé en hameaux, dont le Nouveau Monde au nord (mairie).

Saint-Pierre-du-Bosguérard (1 060 Saint-Pierrais, 1 010 ha dont 379 de bois), 14 km SE de Bourg-Achard, héberge une maison de retraite en forme de croix potencée (Orpea, 45 sal.), et contient au nord-ouest une partie du parc du château de la Mésangère, qui est à la limite de la commune mais côté Monts-du-Roumois; au SE, hameau arboré du Soleil. Le sud de la commune est boisé. Sa population a fait un bond: 170 hab. en 1954, 240 en 1975, 690 en 1990; elle s’est accrue de 190 hab. après 1999.

Saint-Ouen-du-Tilleul (1 650 Audoéniens, 399 ha), 16 km ESE de Bourg-Achard, est juste au nord de Bosroumois et à la limite de la Seine-Maritime. Elle fait figure de banlieue d’Elbeuf, qui est 4 km à l’est, et abrite un centre de soins de suite (Clinea le Vallon, 55 sal.). La commune s’est appelée Saint-Ouen-de-la-Londe avant 1853 et n’avait pas 400 hab. entre 1900 et 1960; elle croît depuis et a gagné 230 hab. après 1999.

Saint-Pierre-des-Fleurs (1 560 Saint-Pierrais, 279 ha) est à 6 km SO d’Elbeuf sur la D840 et au sud de la commune nouvelle du Thuit de l’Oison, mais non limitrophe de la Seine-Maritime, dont elle est séparée par La Saussaye (Seine Eure). L’Oison fixe sa limite méridionale. La commune s’appelait Saint-Pierre-des-Cercueils jusqu’en 1924 et n’avait guère alors que 200 habitants; elle a passé le cap des 1 000 hab. en 1980 et s’est encore accrue de 300 hab. depuis 1999.

Saint-Ouen-de-Pontcheuil (100 hab., 117 ha dont 43 de bois) est une petite commune au SO de Saint-Pierre-des-Fleurs, bordée au nord par l’Oison et à 3 km d’Amfreville. Elle propose un écomusée de la meunerie dans le moulin Amour au bord de l’Oison.

Amfreville-la-Campagne (930 Amfrevillais, 664 ha) est à 25 km SE de Bourg-Achard et 12 km au SO d’Elbeuf sur la route du Neubourg . C’est un ancien chef-lieu de canton, qui a des restes d’un château du 18e s. avec parc. La population a augmenté régulièrement depuis le minimum des années 1950, à peine supérieur à 400 hab., mais n’a gagné que 50 hab. depuis 1999. En 2016, elle s’est adjoint Saint-Amand-des-Hautes-Terres (290 hab., 298 ha, qui est au nord et bornée par l’Oison. La D840 fixe la limite orientale des deux communes fusionnées, sauf à l’extrême SE.