Royan Atlantique

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communauté d’agglomération de la Charente-Maritime (34 communes et 81 900 hab., 60 400 ha). En dépit de la révision des limites d’arrondissements, elle relève de celui de Rochefort pour la partie occidentale, de celui de Saintes pour la partie orientale. Ont plus de 2 000 hab. Royan, le siège, Arvert, Breuillet, Cozes, Étaules, Médis, Meschers-sur-Gironde, Saint-Georges-de-Didonne, Saint-Palais-sur-Mer, Saint-Sulpice-de-Royan, Saujon, Semussac, La Tremblade, Vaux-sur-Mer. En 2018, on peut y ajouter Les Mathes.

Cinq communes de moins de 2 000 hab. sont dans la presqu’île d’Arvert, entre la Gironde et la Seudre, au nord-ouest de la communauté.

Saint-Augustin (1 370 Saint-Augustiniens, 1 883 ha dont 850 de bois), 11 km au NO de Royan, est une commune enclavée, sans accès au littoral; son territoire est occupé au nord par un marais drainé et cultivé, tandis que la partie méridionale est dans les dunes boisées qui longent la Gironde. Tout l’habitat est au pied des dunes à l’est, en trois ensemble continus, le Bourg au NO avec cinq campings, un petit étang et la route vers les plages à travers les dunes; Charosson au centre (mairie, un camping), le Breuil au SE (un camping); maison de retraite (60 sal.); +500 hab. depuis 1999 (+57%).

Chaillevette (1 570 Chaillevetons, 1 003 ha dont 160 de bois) est à 15 km NNO de Royan, au bord même du marais de Seudre, avec un habitat très étalé; le château de la Petite Garenne y abrite une secte (Office culturel de Cluny); +460 hab. depuis 1999 (+58%).

Mornac-sur-Seudre (850 Mornaçons, 950 ha) 12 km au nord de Royan au bord du marais; inscrite parmi les «plus beaux villages de France» et les «villages de charme», la commune a une église en partie romane, avec un clocher à base elliptique, une halle ancienne, un château du 17e s., un petit temple protestant. De l’autre côté d’un petit golfe de marais au SE, hameau de Plordonnier; un camping; +200 hab. depuis 1999.

L’Éguille (910 Éguillais, 549 ha), 11 km NNE de Royan, occupe une presqu’île du marais de Seudre, entre chenal du Limon au sud et chenal de Dercie au nord, mais traversée par la route de Royan à Rochefort (D733); ancien port, château ruiné du 17e s. avec beau pigeonnier; +130 hab. depuis 1999.

L’arrondissement de Saintes comprend la partie orientale de Royan-Atlantique. Saujon, Médis, Semussac et Cozes en sont les communes les plus peuplées.

Un petit groupe de communes, vers l’intérieur, est proche de Saujon.

Sablonceaux (1 440 Sablonçonnais, 2 209 ha dont 217 de bois) est à 6 km au NNE de Saujon. Le petit village est accompagné, 800 m à l’est, par la haute silhouette de l’abbaye Notre-Dame, fondée en 1136; elle conserve des bâtiments du 13e s. et ultérieurs, avec de grandes coupoles sur la nef de l’église; en partie restaurée après 1966, elle abrite une communauté monastique du Chemin neuf, qui propose céramiques, biscuits et spectacles «son et lumière». Le dolmen de la Pierre Levée est au SO de la commune. Au SE, le gros hameau de Toulon est proche de Saujon. Des vignes sont cultivées au nord du finage (140 ha). La population (730 hab. en 1975) est en croissance et a gagné 410 hab. depuis 1999 (+40%).

Saint-Romain-de-Benet (1 730 Saint-Rominois, 3 278 ha dont 174 de bois), 7 km ENE de Saujon, a une église romane, restaurée au 19e s., issue d’un prieuré de Sablonceaux; butte du «Camp de César» à l’ouest, avec témoignages archéologiques; tour de Pirelongue au sud du bourg dans le bois de la Tour; un musée des alambics est ouvert à la distillerie Brillouet sous Pirelongue — la commune a 120 ha de vignes. La N150 et la voie ferrée vers Royan traversent le finage; hameau et butte de Vouillac au NO, hameau de Villeneuve à l’est, plusieurs autres au sud, dont Griffarin et Sauvajou. La population de la commune croît aussi un peu depuis 1975 (1 060 hab.), gagnant 330 hab. depuis 1999, mais elle fut de 1 850 hab. en 1851.

Corme-Écluse (1 130 Cormillons, 1 749 ha), 17 km ENE de Royan, 7 km SE de Saujon, a une église à façade saintongeaise et beau portail. La Seudre coule au nord du finage; +360 hab. depuis 1999 (+46%).

Le Chay (780 Chaytais, 1 201 ha) est à 12 km ENE de Royan, juste au SE de Saujon; 60 ha de vignes; +200 hab. depuis 1999.

Grézac (930 hab., 2 006 ha), 16 km à l’est de Royan, 3 km NNO de Cozes, a 150 ha de vignes et a gagné 330 hab. depuis 1999 (+55%).

Plus liées au littoral sont les communes les plus méridionales de la communauté.

Talmont-sur-Gironde (100 Talmonais, 444 ha), sur une très petite presqu’île de la rive de la Gironde à 16 km SE de Royan, est un des «plus beaux villages de France» et «village de charme», connu pour son église romane, d’origine bénédictine, perchée sur un rocher menacé par les eaux. Le petit village, Talmont tout court jusqu’en 1996, est une création du 13e s., qui a conservé quelques restes de remparts; ses ruelles donnent sur une petite conche abritée; musée historique du site. Au nord, l’étroit finage est occupé par le marais de la Cabane.

Arces (750 Arcillons, 2 174 ha), 18 km ESE de Royan entre Cozes et Talmont, s’appuie sur de basses collines; 60 ha de vignes; +180 hab. depuis 1999.

Épargnes (860 Épargnais., 2 340 ha dont 377 de bois), 24 km ESE de Royan, 6 km au SE de Cozes, cultive 400 ha de vignes. La D730 traverse le finage au NE; +110 hab. depuis 1999.

Barzan (480 Barzanais, 807 ha dont 143 de vignes), 21 km SE de Royan au SE de Talmont, dispose d’une plage (Chant-Dorat) et d’une corniche rocheuse; au NO du village non loin de Talmont, le site archéologique du Fâ vient de la cité romaine Novioregum; le nom est issu d’un fanum (temple) romain; théâtre antique au pied d’un moulin, thermes, fondations d’une grande villa, musée archéologique; deux maisons de retraite (25 sal. chacune), deux campings, 150 ha de vignes; +50 hab. depuis 1999.

Chenac-Saint-Seurin-d’Uzet (600 Chenacais, 2 023 ha dont 288 de bois) 25 km SE de Royan associe le village de Chenac à l’intérieur des terres sur le relief vers 55 m, et Saint-Seurin-d’Uzet sur le rivage (château). La fusion est de 1965. La commune marque plus nettement que Barzan le début du vignoble de rive droite de la Gironde, avec 370 ha de vignes. Au NO, le hameau et le port des Monards, partagés avec Barzan, sont au débouché de petites rivières, le Rambaud et le Chauvignon, qui ont dégagé une petite plaine à marais drainés. La commune a plusieurs fermes aquacoles et revendique le titre de capitale du caviar d’Aquitaine.

Mortagne-sur-Gironde (920 Mortagnais, 1 887 ha dont 248 de bois et 235 de vignes), 28 km SE de Royan près du rivage mais sur le relief vers 45 m, est un «village de charme»; deux campings. Des polders s’étalent au pied, laissant place toutefois à un port de plaisance de 205 places (la Rive); au SE sur le coteau, un ermitage monolithe daterait du 2e siècle. Au nord, des vignes et une partie de la forêt de Valleret, traversée par la D730. La commune a 60 hab. de moins qu’en 1999.

Boutenac-Touvent (230 Boutenacais, 311 ha) est au NE de Mortagne, 26 km SE de Royan, divisé en deux villages: Touvent sur la D730 au croisement de la D6 qui mène à Mortagne; Boutenac dans les collines au SE; 100 ha de vignes. Le nom était seulement Boutenac jusqu’en 1972, mais Touvent avait mieux profité de la route et la mairie s’y est déplacée.

Brie-sous-Mortagne (240 Briauds, 722 ha), au NE de Mortagne, 29 km SE de Royan sur la route de Bordeaux (D730), est une commune de l’intérieur mais abrite une fabrique de filets de pêche (Roudier, 35 sal.); quelques bois au nord.

Floirac (380 Floiracais, 1 602 ha dont 225 de bois), à 32 km SE de Royan à l’est de Mortagne, a un finage très allongé et contrasté. Le village éponyme est réduit à quelques maisons dans les collines. L’habitat principal est un peu au sud à Mageloup sur la D145, avec quelques vignes; au SO s’étalent des polders; vers le nord, le finage s’étire sur le plateau que traverse la D730, et porte de petits hameaux; 200 ha de vignes. Floirac avait 300 hb. en 1999; mais elle s’est agrandie en 2018 en susionnant avec Saint-Romain-sur-Gironde (60 Saint-Rominais, 316 ha), 33 km SE de Royan au SE de Mortagne, dont le village est au pied du coteau de Gironde, et dont le finage mord à peine sur le relief, l’essentiel étant dans les polders du Banc de Saint-Seurin. Le nom fut longtemps Saint-Romain-de-Beaumont. Sa forme actuelle est de 1956.