Saint-André-de-Sangonis

(5 940 Saint-Andréens, 1 960 ha) est une commune de l’Hérault dans la Vallée de l’Hérault, 4 km à l’ouest de Gignac. Cette petite ville, qui avait 2 800 hab. en 1896 et 2 100 en 1954, a connu une croissance soutenue au cours des dernières décennies. Elle a encore augmenté de 2 100 hab. depuis 1999 (+55%). La commune s’est nommée Beaulieu sous la Première République. Son vieux centre de forme circulaire avait été complété par une double file de maisons et de commerces le long de la N109 de Montpellier à Lodève; il conserve un beffroi et d’anciennes maisons, surtout du 17e s. L’ensemble est entouré de nombreux lotissements, villas et zones d’activité; Maison des Entreprises, station de l’INRA, maison de retraite (les Amandiers, 55 sal.), institut médico-éducatif et deux autres maisons pour enfants, dont une spécialisée (psychiatrie), et même un laboratoire d’astrochimie. Un festival de musique se tient en août au château de Jonquières. Le finage est bordé à l’est par l’Hérault, et va au sud jusqu’au confluent de la Lergue, qui le borde au SO. Il est traversé au nord par l’A750, qui a un échangeur (n°58) au NE, accompagné de la zone d’activités de la Garrigue; jardin botanique au NE.

La vigne compte cependant dans le finage et l’aspect des maisons à porches, et a même une appellation communale: cave coopérative de 52 000 hl et distillerie, 620 ha de vignes, dont AOC clairette, clairette-saint-andré-de-sangonis et coteaux-du-languedoc. Elle laisse un peu de place à l’horticulture (nombreuses serres), à l’huilerie l’Ensoleillade. Une grosse distillerie du Val-d’Hérault, employant 40 salariés, née en 1919 et devenue intercoopérative, traite les marcs, lies et rafles de raisin de 36 caves coopératives et 230 particuliers, au rythme de 700 t/j, produisant alcool industriel (carburants et pharmacie), huiles de pépins, colorants, acide tartrique et dérivés pour la cosmétologie; négoce de matériaux Chausson (25 sal.).