Saint-Brieuc-Armor Agglomération

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intercommunalité des Côtes d’Armor, associant 136 000 hab., 32 communes, 60 100 ha. Les communes les plus peuplées sont au nord Plérin et Pordic, Binic-Étables-sur-Mer, Saint-Quay-Portrieux et Plourhan, à l’ouest Trémuson, au sud Ploufragan, Saint-Julien, Trégueux, Plédran, à l’est Langueux, Yffiniac et Hillion.

Tréveneuc (800 Tréveneucois, 665 ha), 22 km au NO de Saint-Brieuc, juste au-delà de Saint-Quay-Portrieux, est sur le plateau que borde la côte rocheuse, où fait saillie la Pointe du Bec de Vir; petit port à Kercadoret, Viviers de Saint-Marc (20 sal.), camping; château de Pommorio à l’ouest, avec parc; la population s’est accrue de 200 hab., soit un tiers, depuis 1999; la D786 traverse le finage.

Lantic (1 690 Lanticais, 1 581 ha dont 431 de bois), 4 km à l’ouest de Binic, contient le grand bois de la Salle et le golf des Ajoncs d’or; belle chapelle ducale de la Cour (15e s.) au village de Notre-Dame-de-la-Cour. L’Ic limite le finage au sud et à l’est; usine de traitement de déchets à l’ouest. La population de Lantic s’est accrue de 550 hab., soit près de moitié, depuis 1999.

La Méaugon (1 320 Méaugonnais, 678 ha), 4 km à l’ouest de Ploufragan de l’autre côté du Gouët, en croissance aussi (550 hab. en 1970, +170 hab. depuis 1999), est le site du barrage de Saint-Barthélemy sur le Gouët, installé en 1978 pour les besoins en eau de l’agglomération principale des Côtes-d’Armor; le barrage a 45 m de haut et 200 de long, retient 7,9 Mm3 d’eau dans un lac étroit, qui s’étire sur 6 km et offre un plan d’eau de 80 ha; petite centrale hydroélectrique (1 500 kW, 4 GWh/an). La voie ferrée Paris-Brest franchit le Gouët par un viaduc de 228 m et 59 m de haut, construit en 1862. Le bourg était à l’origine Lan Méaugon, du nom d’un saint; en breton, Lanvealgon; maçonnerie Dias (50 sal.).

Saint-Donan (1 480 Donanais, 2 292 ha) est à 13 km OSO de la préfecture; son finage touche à l’est au lac de Saint-Barthélemy. Elle est également en croissance modérée (860 hab. en 1968, 1 100 en 1975), gagnant 90 hab. depuis 1999, mais elle avait atteint 2 600 hab. en 1820; constructions Bidault (40 sal.) et menuiserie Bidault (25 sal.); le château du Chesnay (15e s.) est au sud-ouest de la commune.

Plaine-Haute (1 610 Plénaltais, 1 529 ha), 14 km au SO de Saint-Brieuc, 7 km au NE de Quintin, a gagné 340 hab. depuis 1999; le bourg domine la vallée du Gouët, au bord de laquelle se tient le château de la Ville Daniel (1559), non loin d’une copie de la grotte de Lourdes, et qui est rehaussée un peu en aval par les eaux du barrage de Saint-Barthélemy; chaos de rochers du Gouët et menhir du Fuseau ou des Naux au sud de la commune, transports Henry (25 sal.), poste électrique au sud-ouest.

Juste au nord de Quintin, 21 km au SO de Saint-Brieuc, Le Fœil (1 510 Fœillais, 2 054 ha) a un gros institut de sélection animale et d’élevage de volailles (Hubbard, 240 sal.) et un autre volailler (Novogen, 35 sal.), une petite fabrique d’aliments du bétail (ARC, 20 sal.) et plusieurs châteaux des 15e-16e et 18e s., dont ceux de Crénan (16e s.) et de la Noé Sèche (15e-17e s.), ainsi que celui de Robien (18e s.) qui est au sud de Quintin au bord du Gouët, le finage du Fœil entourant à demi le territoire très réduit du chef-lieu. Tout à l’est, le village de Mauguérand est tout près du Gouët. La commune s’est accrue de 380 hab. (+32%) depuis 1999.

Au NO de Quintin, à 25 km SO de la préfecture, Le Leslay (160 Leslayens, 501 ha) abrite le château de Beaumanoir, de style victorien du 19e s.; il passe pour un musée et il est orné d’un parc de 45 ha, dont une partie paysagée de 23 ha et un potager modèle.

Saint-Gildas (280 Gildasiens, 1 554 ha) est à 29 km OSO de Saint-Brieuc.; un groupe de trois tumulus se distingue au SO près de Kernahouët, à la limite du Vieux-Bourg.

Le Vieux-Bourg (810 Vieux-Bourgeois, 2 513 ha), 8 km à l’ouest de Quintin, renferme une belle collection de mégalithes vers l’ouest, de Porzic à Pasquiou. Le lieu se nommait Quintin au 14e s., l’actuelle Quintin étant alors Châteauneuf et ne disposant que d’un étroit finage; la commune avait 1 500 hab. en 1806; elle en a regagné 190 depuis son minimum de 1999. Le Gouët fixe la limite méridionale du finage.

Saint-Bihy (250 Bihicois, 822 ha), 6 km OSO de Quintin, n’a qu’un petit bourg près de l’étang et du moulin de la Grande Isle sur le Gouët, qui fixe la limite septentrionale du finage; au sud, sur la crête du Bois de Guercy, parc de quatre éoliennes (6MW, à l’allemand Capital Stage, Hambourg); étang du Moulin du Bois au sud-est.

La Harmoye (390 Harmoyens, 1 767 ha) est à 27 km SO de Saint-Brieuc. La commune avait 1 300 hab. en 1820, un millier vers 1900; elle figure parmi les villages fleuris (trois fleurs). Le finage est traversé par la D790; le relief monte à 315 m au nord sur une crête est-ouest qui domine la source de l’Oust.

Le Bodéo (160 Bodéosiens, 997 ha) est à 3 km au SE de La Harmoye, 10 km au sud de Quintin. Le finage est bordé au sud par le cours de l’Oust, la commune ayant ainsi une partie du plan d’eau du grand étang de Bosméléac, traversé par le pont de Kerigan à l’angle SE.

Lanfains (1 100 Lanfinois, 2 187 ha), 6 km au sud de Quintin, a une usine de volailles du groupe sarthois LDC (170 sal.) et une laiterie (Armoricaine Laitière, 85 sal.). Le bourg est sur une butte qui monte à 320 m; un peu à l’ouest, a été installé en2006 un parc de 5 éoliennes de 64 m (7,5 MW, 18 GWh, groupe Ardian par Axa). Le nom de Lanfains nom pourrait venir d’une notion de limite (fines); la commune a eu plus de 2 000 hab. au 19e s., 800 au minimum de 1982, et en a gagné 210 après 1999. Au nord-est, le Pas a un étang, sur le site d’une forge qui fonctionna de 1828 à 1978, à la limite de la grande forêt de Lorge.

Au sud-est, Quintin, Saint-Brandan, Plœuc-l’Hermitage et Plaintel ont chacune plus de 2 000 hab. Saint-Carreuc (1 540 Carreucois, 1 269 ha), 16 km au sud de Saint-Brieuc et 12 km de Moncontour, est à la source de l’Urne; château du Plessis sur une butte au nord du bourg, village de Saint-Guihen à l’ouest (chapelle). L’activité a été affectée par la fermeture d’un abattoir de volailles à la suite de la faillite du groupe Bourgoin, mais la commune a des artisans et exploite des granites; sa population s’est accrue de 290 hab. depuis 1999.