Saint-Georges-sur-Loire

(3 610 Saint-Georgeois, 3 336 ha dont 209 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’arrondissement d’Angers, 19 km à l’OSO de la préfecture en Loire-Layon-Aubance. Le bourg est à 4 km au nord de la Loire sur la N23 d’Angers à Nantes (D723); il occupe le site d’une ancienne abbaye dont il reste une église et des bâtiments, qui abritent l’hôtel de ville (site inscrit de 11 ha). La commune atteint la rive droite du fleuve, notamment au Port-Girault au SE, près du pont menant à Chalonnes. Au NE du bourg, le superbe château de Serrant (16e et 17e s.), avec douves et une grande bibliothèque, est proche de l’étang de la Brelaudière; à l’est, étang, château (17e s.) et moulin de Chevigné, bois du Ricohet. Au SO, prieuré et château de l’Épinay près de la boire de la Lage; l’ensemble des châteaux et étangs de Serrant et Chevigné forme un site classé de 634 ha. À l’ouest, châteaux de la Comterie et de la Bénaudière (16e s.), avec parcs. Quelques noms pittoresques au sud-ouest en bord de Loire: la Rue Sale, l’Oie Pelée, Villenoyée, île de Calipso…

La ville est le siège de la communauté de communes Loire-Layon-Aubance. Elle a un hôpital local (16 lits), un collège public, une fabrique de peintures Soficor (Mader, 65 sal.), des ateliers de métallurgie Anjou-Tôlerie (60 sal., armoires et mobilier d’entreprise), STIF (tôlerie-chaudronnerie, 75 sal.), boissons Ackerman (Celliers du Prieuré, 30 sal.); magasin Super-U (45 sal.), La Poste (50 sal.). Un établissement de santé de l’Association française contre les myopathies (centre de soins de Rochefou, 54 places) est tout au nord du finage, que rase l’A11. La commune avait 1 850 hab. en 1954 et avait jadis plafonné à 2 700 autour de 1850; sa population a augmenté de 1960 à 1980 puis s’est stabilisée; elle a augmenté de 530 hab. depuis 1999.