Saint-Michel-Chef-Chef

(4 900 Michélois, 2 512 ha) est une commune de Loire-Atlantique en Pornic-Retz, 9 km NNO de Pornic. Elle occupe un front de mer de 4 km au sud de Saint-Brevin, comprenant les urbanisations balnéaires du Redois, la Soulée et la Roussellerie au nord, et surtout de Tharon-Plage au sud, équipée à partir du début du 20e s.; le port de Comberge est à l’abri d’une jetée; mais les plages sont moins amples qu’à Saint-Brevin. Tharon a un petit port de pêche et de plaisance et un village de vacances; étang des Gâtineaux au SE. Le finage s’étend assez largement vers l’intérieur, à l’est.

La renommée de la commune a été portée au loin non seulement par sa consonnance, mais par la célébrité des galettes Saint-Michel, apparues en 1905 dans la tradition des sablés bretons au beurre, passés au stade industriel en 1955, puis de Grellier à la firme allemande Bahlsen (200 emplois); installations électriques Retailleau (35 sal.), services domestiques Grizaut (30 sal.); supermarché U (20 sal.). Un parc éolien de 5 Repower (10,3 MW) a été installé en 2010 par Valorem, au NE du finage. La commune offre trois petits hôtels, huit campings (1 400 places) dont un de luxe (250 places), et plus de 3 000 résidences secondaires (58% des logements).

Chef-Chef serait une déformation d’un ancien et obscur chevesché, désignant un chevecier, trésorier d’un chapitre ou pendard selon les goûts… ces éléments n’étant pas incompatibles; le siège de la biscuiterie est précisément rue du Chevecier. La commune s’étend vers l’intérieur sur 6 km, incluant un lac de barrage. La commune avait 1 100 hab. entre 1850 et 1905, 1 400 en 1936, 2 100 en 1962 et croît toujours. Elle a augmenté de 1 660 hab. (+51%) depuis 1999.