Saint-Nabord

(4 270 Navoiriauds, 3 850 ha dont 2 078 de bois) est une commune des Vosges juste au nord-ouest de Remiremont, en aval sur la rive gauche de la Moselle; elle est membre de la communauté de la Porte des Vosges Méridionales. La commune, qui fut Roche Libre en 1790, s’étire sur 12 km du sud au nord et l’habitat se divise en plusieurs quartiers, dont l’un jouxte Remiremont et abrite l’échangeur complexe de la N57 à la bifurcation de la route venant d’Épinal et allant en direction de Vesoul d’un côté, de l’Alsace de l’autre par le col de Bussang. Le village ancien est à 2 km en aval. Au sud, la commune atteint la forêt domaniale d’Humont; le ban est riche de plusieurs petits étangs et d’une tourbière protégée.

La commune a dû supporter une sensible récession industrielle, perdant après les années 2000 filature, tricotage, cartonnerie. L’atelier de maille Ames (75 sal., néerlandais, tricots techniques isolants), en difficulté, a été repris en 2010 par E. Néri, sous le nom de Maille Verte des Vosges avec 35 salariés. Les autres principales entreprises sont l’agencement de magasins Houot (30 sal.), la comptabilité CFGS (40 sal.), le négoce de crèmerie Cleurie-Augier (50 sal.), un Intermarché (30 sal.); réseaux électriques Boiron (55 sal.), travaux publics TRB (75 sal.) et STPI (30 sal.), plantations ornementales Idverde (60 sal.). Le premier employeur est le transporteur Mauffrey (570 sal., plus 120 sal. pour le siège); en outre, transports Dauphine (55 sal.), Thomas (55), Pris Express Services (95 sal.). Le bourg a aussi un centre d’aide par le travail. Saint-Nabord avait 2 600 hab. vers 1840, moins de 2 000 entre 1880 et 1960, puis a engagé une croissance assez sensible, ralentie après 1980; la population a encore augmenté de 300 habitants depuis 1999.