Saint-Nicolas-d’Aliermont

(3 800 Nicolaisiens, 1 553 ha dont 188 de bois) est une commune de Seine-Maritime dans les Falaises du Talou, au sud d’Envermeu et à 12 km ESE de Dieppe. L’habitat y forme un village-rue spectaculaire de plus de 5 km, partie du long alignement de l’Aliermont, sur la crête entre les vallées de la Béthune au sud et de l’Eaulne au nord. La ville a un collège et un lycée professionnel publics, un musée de l’horlogerie. La population communale a été de 2 200 hab. vers 1900, 2 500 en 1954, et a augmenté jusqu’en 1990; elle a perdu 200 hab. après 1999.

S’il ne reste plus rien de la tradition horlogère, la ville maintient une spécialisation dans le travail des métaux. La principale entreprise est PCI (Precision Components Industries, états-unien), ex-GF Garçonnet (170 sal.), spécialisé dans le découpage de pièces pour l’automobile; parmi les autres se distinguent les composants électroniques Fremach (85 sal.), la métallerie Temeca (30 sal.), le traitement de métaux Bodycote (25 sal.), l’Office du Fonctionnel (accessoires de salles de bain, 30 sal.); un Intermarché (45 sal.), La Poste (40 sal.).

En revanche, l’usine de réveils Bayard, qui eut jusqu’à 1 200 ouvriers, a été fermée en 1989, non sans laisser des problèmes de pollution radioactive en raison de l’usage de peintures phosphorescentes; Alcatel, qui eut un millier de salariés sur place, disparut en 1996; les Ateliers mécaniques aliermontais (groupe Istra) ont également disparu en 2007. La commune s’était également fait remarquer lors du déménagement brutal et clandestin de la fabrique Palace Parfums (conditionnement, à la famille libanaise Maaz), pendant les vacances des 46 salariées au début de janvier 2003, alimentant ainsi la rubrique des «patrons voyous» et laissant le personnel sans emploi.