Saint-Sulpice-la-Pointe

(9 160 Saint-Sulpiciens, 2 399 ha dont 182 de bois) est une commune du Tarn au confluent de l’Agout, 15 km au NO de Lavaur. «La Pointe», qui est celle que forment les deux rives gauches au confluent, n’a été officiellement ajoutée au nom de la commune qu’en fin 2013, mais était depuis longtemps d’usage courant. La ville, à l’origine une bastide, est en relais entre Toulouse et Albi sur la N88 (D988), en situation de carrefour et de bifurcation ferroviaire (voie vers Castres). L’Agout et le Tarn bordent le finage au nord, la limite de la Haute-Garonne au sud et à l’ouest. La commune contient au SE un échangeur de l’A68 (n°6), accompagné d’une plate-forme logistique du groupe allemand de distribution Aldi. La ville a des ruines du vieux castellas, avec souterrains; église fortifiée; un collège public.

L’éventail d’ateliers s’est élargi: matériels électriques Afelec (115 sal.), plastiques Sleever (130 sal., emballages, groupe états-unien) et Bormioli Rocco (90 sal., flaconnages, groupe italien), traitement de surfaces Galvacier (40 sal.); installations électriques Citel (60 sal.) et Ronco (40 sal.), constructions de voies ferrées Sage S Rail (200 sal.) et Egenie (75 sal.); collecte et traitement de déchets Coved (55 sal.); négoce de surgelés Sysco (Davigel, 100 sal.), de produits chimiques Brenntag (25 sal.); supermarchés Aldi (120 sal.) et Carrefour (50 sal.); aide à domicile Adomultiservices (20 sal.). Saint-Sulpice a passé les 2 000 hab. en 1876, les 3 000 un peu avant 1975, les 4 000 en 1986. Sa population a fait un nouveau bond de 4 160 hab. (+83%) depuis 1999, le record du Tarn. Elle est le siège de la communauté de communes Tarn-Agout (21 communes, 27 700 hab., 26 000 ha). Le nouveau canton de Saint-Sulpice-la-Pointe, nommé Les Portes du Tarn, comprend 10 communes, 16 500 hab.