Saint-Valery-en-Caux

(4 260 Valeriquais, 1 047 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime, 33 km à l’OSO de Dieppe et aussi à 33 km de Fécamp, dans la communauté de la Côte d’Albâtre. Le e de Valery est sans accent. Le bourg est au débouché de plusieurs vallons convergeant vers le littoral et à l’abri derrière une haute falaise. La ville est née d’un monastère apparu dès le 7e s., et a une longue tradition de pêche et de voile. Elle est devenue une station balnéaire appréciée, très fleurie (4 fleurs) avec un casino (60 emplois, indépendant,) associé à un hôtel (30 sal.) et un port de plaisance de 600 places; mais elle a dû être reconstruite après 1945. La commune avait déjà plus de 5 000 hab. au début du 19e s. mais était descendue à 3 500 à la fin, et moins de 3 000 dans les années 1950; sa population augmentait depuis, mais elle aurait perdu 700 hab. après 1999. La commune a un millier résidences secondaires (un tiers des logements), un camping de luxe (120 places), 4 hôtels (140 chambres).

La ville est équipée d’un collège public et un hôpital local (19 lits en soins de suite, 89 à l’ehpad, plusieurs foyers), rattaché au centre hospitalier de Dieppe, et d’un centre commercial Leclerc (175 sal.). L’emploi est soutenu par une pâtisserie industrielle Pasquier (310 sal.), qui est devenue un grand du marché des petits-fours sucrés surgelés et macarons; chaudronnerie Sodec (45 sal.), constructions mécaniques Endel (100 sal.).

Le nouveau canton de Saint-Valery-en-Caux a 71 communes, 35 900 hab.